Babillard

Nuvole Bianche

Membre supprimé
11 Fev 2021
213
87
When love and death embrace
When love and death embrace
When love and death embrace
When love and death embrace
 

ØLYMPE

Initié(e)
27 Avr 2021
312
341
Je suis dans la merde vraiment, au moins je peux difficilement tomber plus bas
 

ØLYMPE

Initié(e)
27 Avr 2021
312
341
Je n'arrive pas à te cerner. Qu'est-ce que tu attends de moi à la fin ? Si tu veux m'ignorer fais le jusqu’au bout que je puisse passer à autre chose.
 
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Nuvole Bianche

Membre supprimé
11 Fev 2021
213
87
Love's icy tomb
Dug open for you
Lies in a cemetery that bears my name
Love's violent tune
From me to you
Rips your heart out and leaves you
bleeding with a smile on your face
 

Cyoren

Membre supprimé
3 Mai 2021
46
117
J'attendais cela depuis si longtemps. Les vacances. La saveur du calme et de la délivrance. Ce droit de respirer de nouveau, et d'apprendre à guérir. Car j'ai retenu ce souffle pendant une si longue période, une trop longue période, et je me demande encore comment je suis parvenue à rester debout. Je ne pouvais m'autoriser à y penser, je me devais de tenir bon et j'ai tenu bon. Repoussant toutes ces choses, les remettant à plus tard. Il va désormais falloir y faire de nouveau face. Tout en étant plus tolérante avec moi-même, en apprenant à m'aimer moi-même. Et cette démarche, je l'initie maintenant.

J'aimerais également me débarrasser de ce fichu conflit intérieur. Je suis devenue tellement en colère face à ces personnes qui viennent vers moi pour se plaindre continuellement de choses futiles, exprimant même qu'ils n'en peuvent plus de leur vie simplement parce qu'ils ont fait une séance de yoga trop intense qui les a fatigués, ou parce que la personne à qui ils parlent depuis deux jours seulement ne leur a pas répondu en l'espace de dix minutes ; sans se soucier une seule seconde de ce que je peux vivre à côté, sans essayer de se mettre une seule fois à ma place. Alors qu'ils sont suffisamment au courant pour se rendre compte de ce que ça peut être. Je ne cherche pas l'attention de ces personnes, et je n'ai pas envie de me plaindre ou de leur dire quoi que ce soit à ce sujet. C'est juste qu'à leur place, je ne me permettrais jamais ce genre de propos à côté d'une personne qui vit quelque chose de cet ordre. En fait, je n'ai même pas envie de comparer, c'est ça le pire. Ce n'est pas une compétition, et je déteste ça. Et je me dis même qu'en pensant comme ça, je manque momentanément d'empathie, cette empathie que je chéris tant. Alors je me raisonne. Cependant, c'est juste trop lourd à porter, et j'aimerais simplement leur dire de se taire. Mais je ne le fais pas, parce que je n'ai pas envie de les vexer, ou de paraître égoïste. Parce qu'au fond, je me soucie d'eux malgré tout, et j'ai envie de les aider. Je ne peux simplement pas les aider. En tout cas pas en ce moment. Je n'en ai plus la force.
C'est comme celui-ci, qui, à peine le mot "vacances" prononcé, ne peut s'empêcher de se ruer sur moi. Est-ce que les gens savent ce que c'est de laisser l'autre respirer, de lui laisser le temps dont il a besoin pour lui-même au lieu de toujours penser à leurs besoins en premier lieu ? J'ai toujours été celle qui pensais aux autres avant moi-même, et maintenant que j'essaye de penser un peu plus à moi, on ne me laisse même pas le faire tranquillement, alors que j'ai toujours été la pour eux ? Bon sang quoi. J'aimerais qu'ils se rendent compte d'eux-mêmes que tout cela m'accable, et que c'est trop. Mais apparemment c'est trop difficile.

Je crois que personne ne comprendra jamais la situation dans laquelle je suis, finalement. Que personne ne se rendra jamais vraiment compte de ce que c'est. Peu importe ce qu'ils prétendent. Pour eux, c'est comme si de rien était, comme s'il s'agissait de n'importe quel petit problème de la vie qui se résout en une poignée de secondes. Leur soutien, c'est du vent. Ils sont simplement là parce qu'ils ont encore besoin de la gentille, de celle qui écoute tout le temps, qui ne dit jamais rien d'elle et qui n'embête personne. Alors ouais, d'un côté j'ai cette sensation de manquer d'empathie à leur égard, et d'un autre côté je pense à ce que m'a dit cet ami, peut-être l'une des seules personnes sur qui je peux vraiment compter, et qui est que je ne suis peut-être pas assez égoïste en réalité. Je ne sais pas quelle est la véritable réponse, mais ce qui est sûr, c'est que je vais tenter de m'écouter davantage, en ce qui concerne mes envies et mes besoins. J'en ai été privée pendant trop longtemps, alors c'est le moment de vivre pour ce que je veux réellement. Et personne n'aura le droit de me dicter les choses autrement.
 
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Nuvole Bianche

Membre supprimé
11 Fev 2021
213
87
Dead visions in your name
Dead fingers in my veins
Dead memories in my heart
Dead memories in my heart
Dead memories in my heart
Dead memories in my heart
 

ØLYMPE

Initié(e)
27 Avr 2021
312
341
Voila, ça fait plus d'une semaine, c’est peu certes mais je me sens déjà un peu mieux. C'est peut-être l'effet placebo, je ne sais pas et je m'en fiche. Il faut continuer sur cette voie
 

NtL

Vagabond
Membre en lecture seule
18 Jan 2021
21
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Salut Babillard. Cela fait un petit moment que je ne suis pas venu soliloquer en ton sein. C'est pourtant pas l'envie qui manquait, loin de là. Mais parfois, tout me paraît si indicible.

Ce soir, pourtant, je ressens le besoin de venir écrire un peu ici. Non pas que ça aille spécialement mal, je me sens relativement bien. Pour autant, je me sens à un tournant de ma vie. J'ai justement l'impression de sortir d'un long, trop long sommeil et j'ai besoin de pleinement prendre conscience de tout ce que je suis et veux être. Alors ouais, j'ai souvent cette impression d'être à un tournant majeur de ma vie, que cette fois ça y est, les choses bougeront. Mais il faut se l'admettre, j'ai pas toujours fait ce qu'il fallait pour apporter les changements que nécessitent de telles ambitions. J'ai peut-être un peu trop pris au sérieux la phase de Lucio Bukowski "Mon avenir est peuplé d'angles", au point de n'en devenir qu'une caricature qui tourne en rond.

C'est marrant comme ma capacité d'écriture me semble intrinsèquement liée à mon mal-être. Je sais pas trop quoi écrire. Et pourtant, je ressens le besoin. Comme si tout ce que j'avais tu ces dernières semaines, ces derniers mois avaient besoin de trouver un dernier écho avant de disparaître dans les méandres de ma mémoire.

Y a un truc en moi qui refuse de se taire. Une sorte d'anxiété qui me ronge et dont j'arrive pas à me débarrasser. Une petite voix intérieure qui veut jamais la boucler. Même dans les moments où je tente de m'imposer, d'accorder à mon identité le crédit dont elle a besoin pour évoluer, je me sens pas légitime. Plus le temps passe, plus j'ai peur qu'il soit trop tard pour tous ces changements. Que tout ce que je veux changer soit devenu constitutif de ce que je suis. Je sais que c'est rationnellement faux, que cela ne tient pas. Mais comment lutter face à un ressenti ?

Pourtant, j'ai conscience de mon évolution. Je suis déjà ravi de m'être débarrasser de mon lâche cynisme. Pour autant, cela n'a eu pour effet que de me faire accepter que je suis une veule personne. Qui se complait dans le marasme dans lequel elle s'est plongée. Je ne veux plus de tout ça.

Alors, c'est peut-être pour ça que je t'écris ce soir, Babillard. Pour prendre une sorte d'engagement, qui n'a de valeur que pour moi, mais qui laisse une trace bien réelle. Un engagement, exactement comme tous les autres que j'ai pu prendre avant et que je n'ai pas réussi à suivre. Nul besoin de le modifier : ce qui doit être changé, c'est moi. La prochaine fois que je viendrai discuter avec toi, ce sera pour te conter les monts et merveilles que j'ai pu accomplir. Qu'importent leurs tailles : l'objectif est désormais de me doter d'une volonté me permettant de vivre pleinement mon existence, sans plus aucune barrière. Parce que ma passivité me tue à petit feu. Parce que je ne veux plus être esclave de mes pensées négatives. Parce que je veux tendre vers tout ce que j'ai toujours rêvé d'être.

Bonne nuit Babillard, prends soin de toi, et à bientôt pour de superbes pavés toujours aussi pédants mais beaucoup plus réjouissants !
 
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Synesthesia

Apprenti(e)
28 Jan 2021
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Je t'aime, tu m'as fais vivre de belles choses, on est parti en vacances ensemble, tu as fait de moi l'homme que je suis devenu aujourd'hui. Tu m'as offert la stabilité, la culture, un cadre de vie propice à un épanouissement certain. Tout cela, je ne pourrais jamais le nier. Grâce à toi, je m'enrichis par l'art, par ce qu'il se passe dans le monde. Mon individualité s'est construite selon un prisme libéral, j'ai découvert la richesse des individualités, tu as posé les bases m'ayant permis de me développer. Et, sans doute le plus essentiel, tu m'as offert de l'amour, tu m'as protégé lorsque la tristesse et l'imprévisibilité me frappaient. Je crois que pour ces seules raisons, mon amour pour toi existe
Cependant, il existe une autre facette de toi, d'autres facettes qui m'ont ébranlé, et aujourd'hui peut-être plus profondément que ce que je croyais avant la séance...par exemple, lorsque tu me hurlais dessus pendant les devoirs, que tu l'insultais, que tu me disais "sa gueule et son ordinateur", peut-être même "bolosse", je ne sais plus trop. Mais pourquoi? Pourquoi tu as fait ça? Je sais que tu avais tes propres problèmes, que tu as souffert dans la vie. La vie est la meilleure des amies mais aussi une connasse, je le sais que trop bien. Mais penses-tu que c'était raisonnable de hurler sur un gosse qui n'arrivait pas à faire ses devoirs? Qui était fragile émotionnellement? Je ne m'apitoie pas sur moi-même, tu ne m'as jamais battu, tu n'as jamais été violent physiquement, mais, sans t'en rendre compte, j'ai bien subi une violence psychologique, et cette séance m'a fait comprendre qui tu es vraiment
Tu es un homme bon, profondément généreux, voire sincère, et assurément aimant, mais pourquoi as-tu été violent psychologiquement? Hein? Pourquoi, selon toi, c'était le seul moyen de faire un homme selon les critères de merde hétérocentré et pseudo-virilistes que lui-même t'a implanté? Pourquoi tu hausses sans arrêt le ton lorsque tu es irrité? Pourquoi tu ne supportes pas la moindre petite critique, contradiction? En parlant de contradiction, tu me dis que je ne dois pas me mettre la pression, et ne serait-ce pas ce que tu fais lorsque tu me dis que mon contrat de travail ne va pas me faire couler dans un flot de thunes?
Bref, il doit exister en moi un amour pour toi, mais parfois, et je pèse sincèrement mes mots, je suis réellement navré, mais parfois, tu es réellement un con. Ce qui est incompréhensible chez toi, c'est que tu es fascinant, tu es une individualité riche, vulnérable, fragile, et dans le même temps, tu peux être vraiment méchant, tu peux ne pas te rendre compte de la portée de tes propos, de ton incorrigible et merdique besoin d'avoir sans cesse raison. Ainsi, cet amour que j'ai pour toi, il est ambigu, il peut être juteux, et juste après il peut se transformer en mépris, ou en tout cas en distanciation, distanciation de cette tempête que tu incarnes lorsque ça ne va pas
Alors m'éloigner de toi me fait du bien, et ça me déchire doucement le cœur de l'avouer, d'autant plus que je t'aime, mais cet amour, c'est une éclipse qui disparait sur elle-même, elle oscille en fait. Ca me fait du bien de m'éloigner de toi, je me sens faussement indépendant, certes, mais je me sens en sécurité, je sens que je peux me regénérer pour mieux résister à tes écarts émotionnels extrêmes
****
J'ai toujours été là, j'ai toujours été là pour toi, on s'est pris les meilleures cuites, comme deux frères. On s'est réfugiés dans la beauté de l'ivresse pure, rassasiante. C'était magnifique, c'était une danse. On ne se prenait pas par la main, certes, mais tu étais le meilleur, j'en été persuadé. Et au final, c'est tout ce que je récolte? Je veux dire, c'est ça ta définition de la chose? Tu ne m'écris jamais, je viens tout le temps en premier, elle a l'air d'être plus importante que moi et ça me tue. Lui au moins il est là, il rigole avec moi, on parle tout le temps de choses intéressantes, il fait des efforts, et toi j'ai l'impression, j'ai plus l'impression, que je te fais chier, sincèrement...et ça me fait mal parce qu'on a tellement vécu ensemble, on a vécu des choses extraordinaires, tu m'as fait découvrir des choses insoupçonnées, et tout ça, c'est clairement merveilleux pour moi. Mais aujourd'hui, tu me forces à remettre en question le statut que je t'octroyais jadis. Cette distance entre nous, on dirait que tu ne veux rien faire pour l'amoindrir. Je t'adore, je t'adorais, et voilà comment tu me remercies, en t'éclatant avec elle et en te foutant littéralement de moi...plus le temps passe et plus mon relationnel avec toi devient clairement bipolaire, et le terme n'est pas sarcastique, c'est bien la vérité
Qui suis-je pour toi, putain? Je la comprends, elle, quand elle t'a donné rendez-vous dans ce resto' ou je sais plus où, mais en tout cas, si mes souvenirs sont bons, je la comprends de plus en plus...
****
Je ne vous déteste pas, la détestation n'est pas dans mon vocabulaire courant, mais j'ai l'impression que vous vous en foutez de ma gueule en fait...alors, je vous le dis sincèrement, jeter de l'huile sur le feu ne me réjouis pas, mais faire un tri a été plus que salvateur. Je le vis comme une élévation. Maintenant je vais arrêter de passer pour le petit mec gentil et attentionné, du moins avec tout le monde. Seuls les plus méritants y auront droit, j'en ai marre de me montrer vulnérable, de me sentir vulnérable
 
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Babbie

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9 Fev 2021
15
16
Va piétiner le cœur de quelqu’un d’autre t’es qu’un énorme connard.
 
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MPH

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30 Nov 2020
563
661
j'ai chié partout dans l'ascenceur...
 
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  • Lune
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Mienai

Membre supprimé
23 Mar 2021
1,219
369
Raaah revenir nous parler après plus de 5 ans comme si tout va bien c'est culotté de ta part 😡
 
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Rapunzel

Membre supprimé
8 Jan 2021
5
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mais genre jsuis toujours une vraie pute en fait. en même temps, rien autour ne veut me stabiliser dans mes opinions je jure. je commence à avoir peur de moi-même: en commençant une phrase je pense à droite en la terminant je pense à gauche. Je sais plus l'expression, jsors ça au pif. But tbh i'm rly scared. C'est pour ça que je ne sais jamais quoi choisir entre fricadelle et merguez, j'dois avoir un maladie mentale