Babillard
- Auteur du sujet Deb.
- Date de début
Ce sont ces moments où je ressens qu'il y a une anomalie dans le cours normal des choses, un "trouble du cours de la pensée". Je ressens comme une cassure, pas forcément grande ou imposante hein, mais quelque chose qui me fait m'abandonner à un vide flippant. Et à part courir derrière l'illusion de faire quelque chose me permettant de m'échapper de ce vide, je ne sais pas comment le confronter
Si seulement tu savais, mais des fois je me dis peut-être tu le sais déjà, je le vois dans tes yeux, c'est rapide mais tangible, un fil de toile d'araignée... entre moi et ton monde et le mien et tout ce qu'il y a autour
We were never alive, and we won't be born again.
But I'll never survive with dead memories in my heart.
Dead memories in my heart
Dead memories in my heart
But I'll never survive with dead memories in my heart.
Dead memories in my heart
Dead memories in my heart
We won't be forgotten, we'll never give in
This war we've achieved has allowed us to win
'Til we die
'Til we die
This war we've achieved has allowed us to win
'Til we die
'Til we die
J'aimerai que ça s'arrête pour de bon... Mais je pense que quand on a commencé avec les problèmes on peut pas s'en débarrasser si facilement... Ça fait 3 ans que ça a commencé.. maintenant y a que des drames. En vrai c'était facile avant, quand y avait pas tout ces problèmes. Je pensais pas que je vivrais tout ça un jour et que je connaîtrais ce genre de gens. C'est vrai que ça m'a sauvé la vie mais j'ai bien payé...
Tu as l'art de me déprimer en une phrase. Tu as l'art de me rappeler tout ce que j'avais oublié en une conversation.
Faut-il que je m'écoute et ne décroche pas quand j'en ai pas envie.
Ou faut-il faire ce que je viens de faire.
Je m'étais senti un peu mal après cet appel. Je m'étais senti un peu coupable.
Maintenant je me sens ignoble.
Pourquoi je ne changerai donc jamais.. Pourquoi j'étais comme ça à 10 ans et pourquoi je le suis toujours à 19.
Mon bien-être n'est qu'artificiel. Dès que je fais face aux gens, aux monde. Tout s'écroule.
J'aimerai être seule et ne rien devoir à personne.
Mais si j'étais seule je serais à la rue.
Et tout m'oppresse.
J'essaie de garder tout pour moi.
Mais tout m'oppresse.
On attend de moi que je sois elle.
Ou alors on me fantasme.
Je sais pas.
Mais je ne suis ni elle ni un fantasme.
Moi aussi je fantasme.
Je prends un condensé des moments où je me suis senti bien avec vous, où tout était paisible, où j'avais l'impression d'être à ma place, que personne ne me demandait d'être plus que le simple fait d'être moi. Et je crois toujours que ça va être comme ça lorsque je me trouve avec vous. Et à chaque fois je me prends ce torrent de descente à la réalité.
Faut-il que je m'écoute et ne décroche pas quand j'en ai pas envie.
Ou faut-il faire ce que je viens de faire.
Je m'étais senti un peu mal après cet appel. Je m'étais senti un peu coupable.
Maintenant je me sens ignoble.
Pourquoi je ne changerai donc jamais.. Pourquoi j'étais comme ça à 10 ans et pourquoi je le suis toujours à 19.
Mon bien-être n'est qu'artificiel. Dès que je fais face aux gens, aux monde. Tout s'écroule.
J'aimerai être seule et ne rien devoir à personne.
Mais si j'étais seule je serais à la rue.
Et tout m'oppresse.
J'essaie de garder tout pour moi.
Mais tout m'oppresse.
On attend de moi que je sois elle.
Ou alors on me fantasme.
Je sais pas.
Mais je ne suis ni elle ni un fantasme.
Moi aussi je fantasme.
Je prends un condensé des moments où je me suis senti bien avec vous, où tout était paisible, où j'avais l'impression d'être à ma place, que personne ne me demandait d'être plus que le simple fait d'être moi. Et je crois toujours que ça va être comme ça lorsque je me trouve avec vous. Et à chaque fois je me prends ce torrent de descente à la réalité.
Encouragement : Vrai. Piste à creuser. En-soi/pour-soi. Sinon, ce sera toujours l'angoisse et tu seras toujours enfermée en toi-même avec aucun moyen d'affronter le monde extérieur et du coup toi-même.
There's something about entertainment that just triggers me.
Quand on passe trop de temps sur du divertissement fictif non qualitatif, il y a une sorte de couche de brouillard qui vient s'implémenter sur notre vie. On regrette, on souhaite ou alors on est surpris que ce qu'on a vu comme fiction ne soit pas la réalité. Une distance s'installe entre ce que notre cerveau a absorbé comme quantité d'informations et les informations de notre vie réelle. Il faut se refaire à notre quotidien et à refaire marcher notre cerveau pour traiter les informations. Et je comprends alors, que la tentation soit si forte pour certains de replonger dans la fiction quand celle-ci nous emplit d'espoir, d'attentes, de rêves pour le déroulement de notre vie quand celle que nous avons toujours connu est aussi insipide que la fiction avec laquelle on se remplit la tête.
Je déteste lire de la fiction. Pourtant, c'est ce qu'il y a de plus facile. Ça distrait, ça demande pas de réflexion, c'est sans effort et ça fait oublier qui on est et la situation dans laquelle on se trouve. On se met à la place des personnages et we wonder s'il pourrait nous arriver la même chose, en quoi notre vécu est similaire, en quoi il diffère, qu'est-ce qu'on souhaite vraiment dans notre vie,... Des questions dont la source est tellement creuse, que ça aboutit généralement sur de la merde si on ne fait que répondre strictement aux questions sans se poser d'autres questions plus intelligentes.
Et alors, pourquoi pas lire du fictionnel qualitatif ? Pourquoi pas lire du non fictionnel ?
Du fictionnel qualitatif, il en existe. Mais qu'est-ce qui fait son caractère qualitatif ? C'est du fictionnel après tout, donc faut déjà avoir un ensemble de compréhensions qualitatives pour pouvoir en tirer quelque chose de pertinent et durable.
Le non fictionnel, c'est la même chose. Faut pouvoir distinguer ce qui est qualitatif ou non. Et comme tout, le qualitatif est rare, caché et codé.
Mais si je finis ce message par dire que c'est rare, caché et codé, quel espoir a-t-on de lire quelque chose qui révolutionne nos vies ? Qui soit l'antithèse de la fiction sans saveur qui embrume l'esprit et le cœur ? Qui soit la thèse de la vérité, de la compréhension, du savoir et de la conscience plus grande et infinie ? Qui nous replonge dans notre vie avec un souffle nouveau et qui fasse instantanément de nous des humains plus grands, plus vivants, plus ardents de joie, d'amour, d'émotion, d'humanité, de savoir ?
Quand on passe trop de temps sur du divertissement fictif non qualitatif, il y a une sorte de couche de brouillard qui vient s'implémenter sur notre vie. On regrette, on souhaite ou alors on est surpris que ce qu'on a vu comme fiction ne soit pas la réalité. Une distance s'installe entre ce que notre cerveau a absorbé comme quantité d'informations et les informations de notre vie réelle. Il faut se refaire à notre quotidien et à refaire marcher notre cerveau pour traiter les informations. Et je comprends alors, que la tentation soit si forte pour certains de replonger dans la fiction quand celle-ci nous emplit d'espoir, d'attentes, de rêves pour le déroulement de notre vie quand celle que nous avons toujours connu est aussi insipide que la fiction avec laquelle on se remplit la tête.
Je déteste lire de la fiction. Pourtant, c'est ce qu'il y a de plus facile. Ça distrait, ça demande pas de réflexion, c'est sans effort et ça fait oublier qui on est et la situation dans laquelle on se trouve. On se met à la place des personnages et we wonder s'il pourrait nous arriver la même chose, en quoi notre vécu est similaire, en quoi il diffère, qu'est-ce qu'on souhaite vraiment dans notre vie,... Des questions dont la source est tellement creuse, que ça aboutit généralement sur de la merde si on ne fait que répondre strictement aux questions sans se poser d'autres questions plus intelligentes.
Et alors, pourquoi pas lire du fictionnel qualitatif ? Pourquoi pas lire du non fictionnel ?
Du fictionnel qualitatif, il en existe. Mais qu'est-ce qui fait son caractère qualitatif ? C'est du fictionnel après tout, donc faut déjà avoir un ensemble de compréhensions qualitatives pour pouvoir en tirer quelque chose de pertinent et durable.
Le non fictionnel, c'est la même chose. Faut pouvoir distinguer ce qui est qualitatif ou non. Et comme tout, le qualitatif est rare, caché et codé.
Mais si je finis ce message par dire que c'est rare, caché et codé, quel espoir a-t-on de lire quelque chose qui révolutionne nos vies ? Qui soit l'antithèse de la fiction sans saveur qui embrume l'esprit et le cœur ? Qui soit la thèse de la vérité, de la compréhension, du savoir et de la conscience plus grande et infinie ? Qui nous replonge dans notre vie avec un souffle nouveau et qui fasse instantanément de nous des humains plus grands, plus vivants, plus ardents de joie, d'amour, d'émotion, d'humanité, de savoir ?
On marche sur une corde qui peut lâcher à tout moment et on saute de poteau en poteau mais si on se loupe nous tomberons, nous sombrerons. La colère est une force et la joie est une dépression. Il faut ouvrir les yeux pour voir la réalité et les fermer pour rêver. Nous sommes notre propre refuges. Faites attention aux personnes à qui vous ouvrez vôtre cœur car il pourrait vois assassiner de l'intérieur.