Babillard

Deb.

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8 Jan 2021
38
50
J'ai l'impression de partir en n'importe quoi en ce moment... Je sais pas, je me sens bizarre et ça me fait peur. Bon après je dis "en ce moment" mais en fait avec moi y a presque jamais de période normale mdr, c'est toujours "bizarre", mais je sais pas... Je peux pas dire que je me sens mal, mais je peux pas dire que je me sens bien non plus. Et je sais pas, tout s'embrouille dans ma tête, y a 10 000 émotions en même temps et des fois, j'ai des envies que je contrôle pas, comme si c'était pas vraiment moi en fait, c'est sur à expliquer. J'ai peur de finir par faire quelque chose que je vais regretter quand je serai revenue à la normale, et j'ai l'impression que c'est déjà un peu ce qui se passe... Après c'est pas la première fois que j'ai des états comme ça, en 2019 c'était ça aussi, mais après justement c'est devenu une période vrai horrible où j'ai failli tout perdre et encore j'ai l'impression que c'était moins marqué que maintenant, c'est pour ça que ça me fait peur aussi. Des fois j'ai l'impression de vraiment pas avoir le contrôle sur moi, que je pars en n'importe quoi. Peut être que c'est juste le stress accumulé des examens ? Je sais qu'à chaque examens maintenant c'est dur depuis ce qu'il s'est passé à la fac... Peut étre que maintenant que c'est fini ça ira mieux ? J'espère.... J'aimerai bien savoir ce que j'ai un jour, ça fait des années que je sens que y a vraiment quelque chose qui va pas, y a pleins de trucs de pas normal chez moi, mais j'arrive pas à trouver ce que c'est. J'ai l'impression que ce sera toujours le bazard dans ma tête et qu'on saura jamais pourquoi...
 

Synesthesia

Apprenti(e)
28 Jan 2021
173
92
Les synthés dansent, ils me bercent, me transportent dans un monde étrange, terrible, et extatique, comme un doux métal caressants. Cappucino mon amour, tu m'offres une addiction, tu m'offres un cycle perpétuel, un lac bleu, translucide, véritablement brillant. Autechre me connecte à la vie de cette banlieue à la fois si moche et si poétique. Il y a un petit pot avec une petite plante mignonne devant mon regard perçant. Le sucre se consume et éclate à l'abris des visions malveillantes. J'aimerais tant flotter sans cesse, définitivement, abandonner cette planète folle, insensée, démoniaque, et me réfugier dans une dimension cassée mais stable en même temps. Les médicaments...il faut que je les arrête. Mais chaque chose en son temps : d'abord 10, 7,5, 5, le neuro'. Je me sens prêt, je veux être fier de moi et qu'on soit fier de moi. Je suis fort, je peux y arriver. Ca fait depuis fin 2019 que je prends cet assommoir, le Vorace bat en retraite. J'ai gagné, je gagne, plus précisément. Le champ de bataille est une ruine, mais la beauté des temps anciens précède les temps nouveaux, et aujourd'hui, je peux tout reconstruire. La vie est si belle, et l'incertitude domine mais cette incertitude, ces vignes infinies, ces champs de blés ancestraux, c'est une alchimie multiforme, plurielle...il me faut l'impulsion pour continuer, car le Vorace peut mener une guérilla
Je veux être libre, comme un libertarien dans un marché humaniste, comme un homme, ou une femme, libre. Je veux échanger des mots avec les axes du microcosme universel
Et j'aimerais explorer ma féminité, j'aimerais m'assumer, quitte à être un peu belliqueux, mais sans méchanceté
Il n'y a aucune raison d'être malheureux, tout est réuni pour assurer la paix : un café, Nine Inch Nails, un patron gentil, une licence fracturée mais que je pourrais emporter dans les abysses de la réussite, un bon bouquin, des gens qui m'aiment, tout est là, en modestie, en discrétion
Il faudrait que je me sente euphorique par l'alcool. En toute honnêteté je ne crois pas être alcoolique : si je l'étais, je ne pourrais pas m'arrêter, mais il me semble que ce matin j'ai préféré la caféine à l'éthanol, donc ça devrait aller. Mais hier c'était génial, avec elle, c'était tendre, avec une bonne Triple Karmeliet et La Tannerie, un serveur fort adorable, une plénitude non pas artificielle mais authentique. Je veux casser mes chaînes et fusionner avec la condition para-humaine, paranormale, para-joyeuse.
La légèreté, mère d'un coeur qui bat si fort, de la vie et du sang qui se répand dans mon organisme, jadis fracturé, jadis ébranlé, jadis outragé, mais libéré, comme dirait De Gaulle
 
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Deb.

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8 Jan 2021
38
50
Si j'avais l'occasion irl de te voir je pense que je te bafferai. J'ai toujours pas digéré les réflexions que tu m'as fait la dernière fois, et j'ai pas voulu le dire pour pas créer encore plus d'histoires mais si j'avais quitté discord c'était surtout à cause de toi. Mais maintenant je suis revenue, et on est sur le même serveur... Même dans tes excuses ça se voyait que tu te foutait de ma gueule. T'as pas intérêt à me parler, vraiment
 

Saucureuil

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24 Jan 2022
10
6
Pourquoi suis-je toujours en train de me poser des questions bizarres ? Genre...si Dieu est parfait et qu'il a créer l'homme à son image, pourquoi l'homme est il imparfait ? Et pourquoi l'homme tue pour le plaisir ? Pourquoi...pourquoi ....?
 

VDII

Vagabond
30 Avr 2021
9
7
D'un balayement svelte, comme j'aurai pu recevoir un revers de la main, mes idoles de pierre s'effondrent. Vivre dans la peur, l'inamovibilité, me glace continuellement. Celle de ne plus jamais faire le pas en avant de peur que ça n'aille à l'encontre de l'image que tu m'imagines. La voie dans laquelle je me suis jeté avec tant d'entrain, les changements que j'ai réussi à entreprendre avec une aisance encore incompréhensible pour moi. Toute cette adrénaline, cette sensation de mouvement, de nouveau, ce chemin qui me semblait celui de MA salvation.. Il a toujours été tien. Il ne m'a jamais appartenu. Que je l'admette ou non, maintenant, ça ne changera pas grand chose. La seule raison pour laquelle j'ai décidé d'avancer n'était finalement que pour avoir de meilleures bases pour rester sur place.

J'ai rencontré du monde, tu sais. Comme toi j'ai tout fait pour tourner la page d'un livre qui, sensiblement, nous importait trop. Je me suis dit que tout ce que j'ai vécu avec toi, je pourrais les vivre ailleurs - et je voulais m'en convaincre. Je me suis ouvert plus que je ne le pouvais au monde m'entourant, absorbé toutes et chacune des interactions que j'ai pu trouver, découvert tant de curiosités et bougé plus que je ne l'aurai jamais pensé dans mon existence. J'ai vu de mes propres yeux qu'il n'y avait, en réalité, pas qu'un monde ; qu'il existait bien d'autres terrains sur lesquels je pouvais mettre les pieds, si je prenais cette peine. Et plusieurs fois, j'ai redécouvert cette situation que j'appelais alors un havre à l'époque, entre nous. Celle d'avoir quelqu'un assoupi contre moi, la tête dans mon cou. De sentir le souffle apaisé de quelqu'un qui s'adonne à son sommeil auprès de moi. Quelqu'un qui dit m'aimer. Quelqu'un que je devrais aimer.

La déchirante vérité c'est que je n'ai jamais aimé à nouveau depuis que ce n'est plus toi qui dors contre moi. Je regarde le plafond, incapable de bouger. Et je repense à quand je te disais que je t'aimais, et à quel point c'est différent quand je le dis maintenant au corps innocent appuyé contre moi. Que je vais chercher des baisers chez mon ou ma partenaire pour simuler un fragment de ce que seul ton regard pouvait me procurer. Et chaque changement, chaque choix auquel j'ai réussi à me tenir dans le but de me sentir mieux dans mon corps, dans ma peau, d'assumer mon identité ; tout ça n'était que pour toi. Et quelque part je devrais être heureux. Je devrais m'effacer de tout ça, je devrais en être ectasique. Parce que j'ai eu la chance dans ma vie de savoir ce qu'était un amour profond, réel et au-delà de toute parole imaginable - et j'en serais éternellement reconnaissant. Seulement j'ai conscience maintenant que mon avenir ne sera pavé que de toi. Chaque décision que je prendrais dans ma vie sera faite avec toi à la clé. Même en sachant que je ne te reverrai sans doute jamais.

J'ai réellement tout fait pour t'oublier. Tout ce à quoi j'ai pu penser, je l'ai réalisé. Mais toujours, au moment où je m'y attends le moins, je me rappelle qu'il reste des pages vierges dans le carnet que je t'ai rendu. Je me souviens de ta voix et comment chacune des fois où tu caressais ma nuque, j'avais la chair de poule.

Je me souviens à quel point tu as été la personne avec qui j'ai été le plus proche et intime de toute ma vie. Pour qui mes sentiments n'ont jamais pris de virage à 90 degrés. Et que tu es la seule personne qui oblitérait l'idée d'avoir peur de vieillir, tant que l'on serait ensemble.

Je repense à tout ça, la nuit. Un.e inconnu.e à côté de moi. Quelqu'un sans porte, sans fenêtre pour voir qui est à l'intérieur. Une maison dans laquelle je ne loge que pour la chaleur spectrale d'un logis.
 
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Keps

Prince des rings
25 Oct 2021
30
49
Bas toi mon frère de sang , je t'en supplie . Je serais ton bouclier dans cette guerre qu'est la vie si tu accepte de prendre ma main . Tu es l'un des plus grands guerriers de ce monde , Ne pars pas maintenant , nous n'aurons aucun répit pour ceux qui te font du mal .

Continue à te battre et je continuerai de te protéger frère . Ils ne nous batteront pas et nous cracherons sur le visage de cette vie
 

NtL

Vagabond
Membre en lecture seule
18 Jan 2021
21
30
Y a des journées comme ça où rien ne va. Mais absolument rien. Je trouve absolument rien de positif. Pire encore, l'aura malsaine déteint de manière rétroactive. J'ai l'impression d'être perdu dans un trou noir depuis plusieurs années mais de ne pleinement m'en rendre compte que maintenant.

J'en peux plus de ce fantasme des "tournants" dans nos vies, comme si certaines secondes valaient toute une vie en terme de conséquences. J'en peux plus d'avoir la sensation d'effleurer du bout des doigts les solutions à mes problèmes. J'en peux plus d'enchaîner les désillusions. J'en peux plus de celui que je suis dans ces instants. Je me hais lorsque je suis bouffi d'orgueil, que je me pense au-dessus de tellement de choses, que j'ai la sensation d'avoir assemblé les pièces du puzzle de manière à pouvoir m'affirmer.

Et putain, que je hais me haïr pour ça. Pourquoi ce sentiment permanent de culpabilité qui me ronge ? Qui vient me tacler à chaque pensée positive ? Qu'est-ce que j'ai fait de si terrible pour me penser pire que les autres ? Pourquoi tant de bienveillance envers les autres mais une intransigeance maladive envers moi-même ? Ca n'a pas de sens, et j'en peux plus. J'en peux plus de rationnaliser tout ce qui cloche chez moi, j'en peux plus des raccourcis abusifs à coup de "En fait, mon problème c'est" : ta vie entière est un problème pauvre con. Tout est lié, de manière si profonde que chaque petite ficelle que tu essayes de tirer pour désépaissir la boule d'angoisses que t'es ne fait que renforcer le noeud.

Y a des périodes comme ça, qui peuvent s'étendre sur des jours, des semaines entières, peut-être des mois si je voulais tendre vers le mélodrame, durant lesquelles je perds complètement pied avec la réalité. Je m'insupporte. Par suite, les autres m'insupportent. La vie essaye tant bien que mal de me coller à la peau, mais je ressens juste une substance informe et gluante qui ne veut pas me laisser tranquille.

D'où vient-elle, cette instabilité ? C'est ce qui me ruine le plus. Je pense que je préférerais avoir tout le temps envie de caner plutôt que d'enchaîner ces périodes d'euphorie - que je sais, au plus profond de moi, feintes - et ces descentes aux enfers. Parce que la rechute fait trop mal. Parce que plus le temps passe, plus j'ai peur qu'il soit trop tard. Et parce que, contrairement aux premiers pavés que je venais poster ici il y a 5, 6 ans, je ne me terre plus dans la passivité. J'essaye de m'en sortir. Je fais des efforts. Mais c'est quoi le putain de problème alors ? Pas la bonne approche ? Ok, pas de problème, on se relève et on essaye autre chose. Mais le champ des possibles est-il réellement infini ? Et quand bien même le serait-il, n'est-ce pas justement encore plus contre-productif que d'errer aléatoirement, en espérant trouver le remède de tous mes problèmes de manière fortuite ? Le fait que le bonheur soit un ensemble de mesure nulle me terrifie ...

Je me perds dans tout ça. J'ai l'impression de m'effriter un peu plus à chaque nouveau chemin parcouru. Je sais que je suis pas pressé, je sais que la vie c'est pas une course, je sais qu'il faut pas se comparer aux autres. Mais putain, c'est organique tout ça. Tous ces ressentis proviennent du plus profond de mes tripes. Ce dégoût de soi, cette lassitude de l'existence, cette haine viscérale et cette angoisse omniprésente. Je suis qu'un gosse perdu dans une grande allée et qui attend gentiment qu'on vienne lui prendre la main pour lui expliquer la vie.

J'arrive plus à pleurer depuis tellement de temps. Y a que les chansons de l'enterrement de Mamie qui m'arrachent des crises de larmes. Mais j'aime pas ça. Je trouve pas sain de mêler mes derniers souvenirs d'elle avec ce mal-être ambiant. Mais je peux pas me forcer, ça vient pas ça vient pas.

J'en ai besoin de ce bouton reset. Si je ne devais inventer qu'une seule chose de toute ma vie, ça serait ça. C'est quoi ? De la fragilité ? Ne pas être capable de s'affronter, de faire face à son passé, à ses pensées, à l'altérité ? N'est-ce pas uniquement le signe d'un manque cinglant de savoir vivre ?

Quelque part, je le sais, inutile de me le dire. Aller mieux, ça ne viendra que de moi. Mais je sais pas. Mon cerveau s'adonne à ce drôle de sport. Y a une sorte de sécurité dans le mal-être. Me sentir au fond du trou. Avoir ces pseudo réflexions qui relèvent de l'autosatisfaction. Comme un devoir rendu sans grande conviction et surtout sans relecture, de peur de constater l'inefficacité du travail effectué. C'est évident qu'une part de moi aime ça. Mais je le jure, cette part, elle est minoritaire. Alors pourquoi inflige-t-elle ça au reste de mon être ?

J'en ai eu beaucoup des rechutes, au cours des dernières années. Mais je crois que c'est la pire depuis un long moment. Ca fait vraiment longtemps que j'ai pas ressenti une telle intolérance face à l'existence. Un tel découragement.

C'est rien, c'est qu'un jour plus difficile que les autres. Mais quand ces jours se font majoritaires, c'est quand même problématiques. Pourquoi les jours ressemblent toujours à hier, jamais à demain ?
 
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Keps

Prince des rings
25 Oct 2021
30
49
Y'as des soirs comme ca ou je me demande si à force de ne pus vraiment avoir d'affection de quelqu'un , j'en ai perdu la nécessité et que ca ne me fait pus aucun effet d'être seul . Peut être que j'ai réussi à dépasser tout ca .

Ce n'est pas triste , ce n'est pas joyeux c'est juste ..... vide , pas un vide triste , juste un vide .

Nouvelle nuit , nouvelle crise existentielle , a me demander ce que je cherche dans la vie , et quand je saurais si je l'ai trouvé .

Il me faut des soirs tristes comme ca , des soirs de nostalgie , ou tout les nerfs relache , ou je laisse mon esprit derivé dans mes pensées , bonne comme mauvaises . Ou j'écoute mon moi intérieur .

Ouais c'est une bonne soirée quand même .
 

Deb.

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8 Jan 2021
38
50
Tu peux arrêter de me harceler comme ça à chaque fois ? C'est déjà assez compliqué comme ça pour moi en ce moment pas besoin de m'en rajouter. Si tu continue, je te bloque, m'en fiche que vous soyez mes parents. J'ai le droit de plus vouloir vous parler quand même, surtout quand vous avez jamais rien fait pour moi, que vous êtes en grande partie responsables de tous les troubles que j'ai et que vous continuez de m'enfoncer l'air de rien
 

Oldschool

Vagabond
14 Mar 2021
34
22
J'ai passé les quinze dernières minutes à écrire un petit pavé de complainte, à l'ancienne. Et puis, finalement, j'ai tout effacé. Je me contenterai de dire que je suis trop vieux pour ces conneries. Avec l'âge on se fait de plus en plus concis faut croire.
 

Synesthesia

Apprenti(e)
28 Jan 2021
173
92
I'm going slightly mad, mais en réalité non. C'est une espèce de métamorphose, quelque chose de doux, calme. Et en plus, il n'y a plus de quantifications terrifiantes ou de révolutions violentes. Je ne sais même pas si l'on peut parler d'agglomérat ou de consensus tant le silence et la musique règnent sans conflictualité. Cette mélodie me berçait et me faisait me dire intérieurement que tout irait bien, et ça va bien. Je ne suis pas mort, mais la mort me fait moins peur. Non pas que je souhaite mourir, mais je sentais littéralement que mon corps et surtout mon âme, étaient, sont, très très sales, irradiés, pas maudits mais en tout cas salement amochés. Et j'ai ressenti une lumière, une sorte de naturalité, si ce mot existe. Et j'ai même fait une semi-prière, même si je crois moins en Dieu qu'en une dimension supérieure. Je suis malade, mais pourtant je me sens heureux. La vie de ce marchand de morts m'enthousiasmait au plus haut point et me faisait apprécier la vie sans miracle-finalité ou autre impasse illusoire de ce genre
Je veux me libérer, j'ai l'impression de l'être, de ne plus m'enfermer dans le libertarianisme. Je veux juste Être. Comme le dirait Steinbeck, dans une citation dont je n'ai jamais saisi toute la portée : "laisses le monde aller de part les collines. Ne critiques pas, n'évalues pas, laisses simplement le monde t'envahir. Acceptes et jouis". Alors je jouis silencieusement, dans une vaste chanson de gestes sans prétention ni épitaphe terrible
J'ai bu cette bière, que j'ai trouvé immonde, je ne testerais jamais le Bourbon. Le saucisson m'a écoeuré et il en va de même pour les chips poulet-rôti. Je n'ai besoin que de pureté et de jeûne. Je n'ai besoin que d'une morosité poétique. Il a utilisé le terme "extinction du cerveau". Mon cerveau est éteint pour laisser place à une joie et à une extase discrètes. Seul souci, mais qui n'est pas un souci urgent : cette licence qui me lasse, l'envie de passer à autre chose. Je vais essayer de faire du mieux que je peux, sinon je ferais autre chose. Il ne semble pas me voir comme un raté, alors essayons, on verra bien
Je rêve d'une vie de classe moyenne, une petite maison, un boulot tranquille, des livres paisibles
Je rêve d'infinité. Juste envie de fontaines fluides et luminescentes, sans explosions
 

Deb.

Membre supprimé
Auteur du topic
8 Jan 2021
38
50
Ca va faire un mois mais pourtant je te déteste toujours autant sale gros porc. Je crois que c'est la première fois que je déteste autant quelqu'un. T'as tout gâché et à cause de toi j'ai été obligée de quitter discord et j'ai perdu certains de mes amis. En plus de ça t'es répugnant. Parfois quand j'y repense je m'imagine entrain de te frapper. Tu sais, c'est pas parce que j'ai l'air gentille comme ça et que j'ai du mal à m'imposer, que ça veut dire que je suis naïve et conne. Moi aussi j'ai vu clair dans ton jeu, peut-être plus tard que les autres mais quand même. Tu as juste essayé de profiter de ma solitude, du fait que j'étais mal et désespérée pour obtenir ce que tu voulais, et je trouve ça dégueulasse. Quand on était en vocal avec L, et que je confiais le fait que ça faisait des mois que j'en pouvais plus, que j'avais des envies suicidaires etc, et qu'après ça la seule question que tu m'as posé c'est est ce que je suis célibataire et qu'après l'air de rien t'as dit "si tu veux je pourrais venir chez toi pour te réconforter " tu crois que j'avais pas compris ce que tu voulais réellement ? Tu voulais juste te trouver quelqu'un, et tu t'es dit "celle là elle est seule, désespérée et paumé, ça fera l'affaire, et une de plus". Et vraiment c'est dégueulasse de m'avoir pris comme un morceau de viande, ça me répugne. Je sais pas mais, moi quand je connaissance me confie qu'elle a envie de se suicider, qu'elle va mal etc, "est ce que t'es célibataire ?" c'est vraimeeent pas la première question qui me vient à l'esprit hein. Et puis même, le fait d'avoir envie de voir une personne que tu connais que depuis deux semaines et à qui t'as parlé que 2 fois dans ta vie c'est louche hein, j'ai bien fait de me méfier. Sans compter ton passé et ce que tu risques soit disant judiciairement. C'est vrai, je sais pas ce que t'as fait, mais si tu risques vraiment autant que ce que L m'a dit, c'est que t'as du faire quelque chose de vraiment grave quand même. Et on c'est le passé, on peut changer etc, mais c'est une raison de plus de me méfier.
De toute façon t'as fait le coup à tout le monde, même à certaines de mes amies. J'ai été conne de pas m'en apercevoir tout de suite, mais j'ai encore un gros problème avec la solitude qui fait que dans les moments où je me sens moins entourée, j'ai tendance à aller un peu vers n'importe qui. Mais j'aurais jamais dû te défendre la dernière fois, et j'aurais jamais dû t'inviter sur les serveurs connard, maintenant je suis sûre qu'ils pensent tous que je suis comme toi. Personne ne m'a rien dit, mais j'ai bien vu que certains étaient plus distants avec moi. Ça m'a tellement stressé ( phobie de l'abandon) que j'ai passé une semaine à vomir et à pleurer, j'ai tellement vomis que j'ai fini par saigner de la gorge et j'ai eu très peur, mais ça j'imagine que t'en a rien à faire. J'ai quitté parce que je pouvais plus rester autour de gens qui me donnaient l'impression qu'ils allaient m'abandonner et tout ça à cause de toi. Même si en vrai tout ceux qui ont essayé de m'inciter à me rapprocher de toi alors qu'ils avaient déjà vu clair dans ton jeu, je doute que ce soit vraiment des amis au final... Bref, j'ai envie de me venger comme une amie m'a dit de faire
Messages fusionnés :

Et toi c'est le pire. Donc si je comprend bien, tu avais des doutes sur lui depuis le début, tu sentais qu'il était pas net, mais ça ne t'a pas empêché d'essayer de me pousser vers lui la dernière fois, et de l'encourager dans ses délires en plus. C'était quoi le plan en fait ? Me ridiculiser ? M'attirer des problèmes ? C'est vrai qu'au début je le considérais vraiment comme un ami, mais si vous aviez vraiment vu que quelque chose clochait et que vous aviez un minimum de respect pour moi, ça aurait été bien de me prévenir non ? Ou même si vous vouliez pas vous mêler de nos histoires, ce que je comprend, surtout que j'aurais pu ne pas vouloir vous écouter sur le coup, le minimum ça aurait été de ne pas l'encourager encore plus en fait. Je sais pas j'ai pas trop compris quel était ton but à ce moment là. Oui j'ai déjà eu des relations toxiques dans le passé, mais justement, ça m'a servi de leçon. De toute façon, toi non plus tu n'est pas nette, tu disais le détester, d'ailleurs la dernière fois vous vous êtes bien disputés, mais d'un autre coté tu semblais vouloir faire ami ami avec lui, ce qui est un peu contradictoire quand même et très hypocrite. En fait on sait pas à quoi s'en tenir avec toi. Si ça se trouve, tu faisais la même chose avec moi. Alors sans doute que je fais des histoires pour rien, mais je me méfie parce que peut-être que pour vous tout ça c'est des histoires de gamin, mais moi j'ai vraiment besoin de stabilité dans mes relations, et de gens vraiment sympas qui vont pas me la faire à l'envers à la moindre occasion. Déjà parceque j'ai beaucoup de traumatismes liés à ce genre d'histoires mais aussi parceque avec mon instabilité, ce qui pour vous n'est qu'une histoire de gamin peut prendre des grosses proportions avec moi, voire me mettre en danger. Parce qu'au cas où vous le saviez pas, les vomissements répétés à cause du stress, le fait de pas manger voire très peu, de ne pas dormir etc, c'est pas super bon pour la santé hein, surtout que y a pas que ça, je sais que sous le coup de la tristesse je peux me vraiment mettre ma vie en danger si je pars en crise, donc bon, j'ai pas envie de rigoler avec tout ça. Surtout que là, c'était pas juste des histoires de gamin et ça aurait pu potentiellement très mal tourner. Finalement mes parents avaient raison sur un point, c'est que sur discord comme sur les autres réseaux, y a vraiment pas que des gens biens... Ça fait plusieurs fois que je quitte depuis le début de l'année quand même, là je suis partie en pensant au début que j'allais très vite revenir car ça me manquerait trop, et parce qu'il y a quand même des gens sympa à qui je peut pas trop parler autre part, mais finalement je m'aperçois que je suis mieux sans tout ça, je me prend quand même beaucoup moins la tête, même si j'ai du mal à passer à autre chose par rapport à tout cette histoire. Finalement je sais même pas si je reviendrai peut-être que je reviendrai juste pour essayer de reprendre contact avec ceux que j'aime bien et voir avec eux si on peut pas se parler autrement, à voir
 
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NtL

Vagabond
Membre en lecture seule
18 Jan 2021
21
30
Coucou Babillard, c'est juste pour te prévenir que la prochaine que je viendrai poster sur toi (avec de la glue, pas avec une punaise, promis), ce sera pour te dire à quel point tout va mieux. C'est pas encore le cas, mais je sais que ça vient. En attendant, prends soin de toi, des bisous.
 

Astéria

Initié(e)
18 Avr 2022
291
78
Merci à toi qui m'a envoyé ta bouteille à la mer, le poème était très joli. ♥
 
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Ère

Apprenti(e)
5 Déc 2020
162
196
Je m'en veux tellement d'être comme ça. Je comprends pas pourquoi j'agis comme ça.
J'aimerai juste ne pas exister pour vous. Ne pas avoir de liens avec vous.

Je m'en veux tellement.
De ne pas pouvoir vous donner ce qui est attendu.

Et je m'en veux, parce que j'existe quand même à vos yeux.

Ce que je comprends pas c'est que j'aimerai. J'aimerai avoir décrocher ce téléphone. J'aimerai venir vous voir.
Mais j'y arrive pas. Parce qu'être avec vous ce n'est pas qu'être avec vous, ça implique également que vous soyez avec moi. J'aimerai être avec vous sans que vous soyez avec moi.

C'était tellement plus simple enfant.

Mais je n'en suis plus une. Évidemment.
 

Astéria

Initié(e)
18 Avr 2022
291
78
Je suis fatiguée, fatiguée, fatiguée bordel. Quand est-ce que cet enfer va s'arrêter ? Je ne tiens plus. J'étais tellement heureuse avant ça. Je réussissais tout. Et maintenant il faut ENCORE qu'une merde me tombe dessus. Je veux juste que ça s'arrête, je n'en peux plus, je n'en peux plus d'être face à des personnes qui s'en foutent à ce point.

Pourquoi ? Je ne comprends sincèrement pas, je ne comprends pas ce que j'ai fait pour mériter ça, et je crois que je ne comprendrais jamais. Je n'essaie pas de me victimiser mais je le ressens au travers de ma gorge pour me retenir de pleurer. Pourquoi je suis oubliable et remplaçable aussi facilement ? J'ai toujours fait de mon mieux pour tout donner dans mes relations et au final, j'ai tant de fois fait face à des gens qui se fichaient de moi. Dans le film / livre "The Perks of Being a Wallflower", Charlie dit à un moment "On accepte que l'amour que l'on croit mériter". C'est peut-être vrai.

J'étais si heureuse avant tout ça. Comme si ma joie de vivre quittait mon corps. Qu'elle s'en allait de nouveau pour faire place aux nausées, à l'abandon, la trahison. Je ne comprendrais jamais, jamais pourquoi j'ai mérité tout ça. La vérité c'est que je ne l'ai pas mérité. J'en ai connu d'autres, je me relèverais à nouveau. Je suis plus forte que ça. "Laisse personne croire que c'est de ta faute, que tu as mérité la violence",



"Tu es trop forte, Tu es trop belle, Trop importante".


Tu vaux mieux que ça A. Même si certaines personnes n'ont eu aucune hésitation à te traiter n'importe comment, moi je veux que tu saches que je t'aime. Ça m'a pris des années avant d'y arriver, mais il faut que tu saches que je t'aime maintenant, et je sais que tu surmonteras ces épreuves, comme tu l'as toujours fait. Tu verras. Tu redeviendras brillante et solaire, c'est une certitude. Tu as traversé des situations monstrueuses mais tu t'en es toujours sortie.

Parce que tu as beaucoup de ressources, tu es belle, intelligente, intéressante, endurante. Tes émotions resteront infiniment magnifiques quoique tu en penses. Et lorsque tu es pleine de vie, c'est dans ces moments-là que tu deviens étincelante. Alors ne perds pas de vue qui tu es seulement pour quelques personnes, s'il te plaît, tu as plus de potentiel que ça. Je te trouve merveilleuse lorsque tu vis simplement comme tu l'entends, sans te préoccuper de ce qu'iels pensent.

Et à nouveau, même si un jour plus personne ne t'appréciait, te laissait tomber, moi je t'aime A. Je t'aime et tu mérites d'être aimée. Jamais laissée à l'abandon. Et je ne te laisserai pas.

Ça va aller, tu verras. Promis.


Plus jamais ça.
 
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Astéria

Initié(e)
18 Avr 2022
291
78
Fantastique, encore une personne en qui je n'aurais jamais dû avoir confiance.
Génial vraiment, ça valait totalement la peine, merci beaucoup. Les promesses en l'air, l'indécision, tout ça.

C'est toujours toi au final. Toujours que toi. Tu ne penses pas aux fichues conséquences que ça laisse sur les autres.

Je n'aurais jamais dû t'accorder ma confiance et c'est ce qui me met le plus en colère. Il ne s'agit que d'un grand terrain de jeu pour toi, le reste te laisse de marbre.

Et ne vient pas me parler de pseudo bienveillance. Tu m'as fait ce coup-là tellement de fois, ahah, qu'est-ce que j'ai été bête sérieux.

Le pire c'est que tu étais parfaitement au courant des problèmes de confiance que j'accordais aux autres ? Alors pourquoi tu fais ça ? C'est un passe-temps ?

J'y crois plus là. Tu as perdu tout le reste de confiance que je t'accordais. Mais bon, ce n'est pas non plus comme si t'en avais quelque chose à faire. Parce que tu le fais à chaque fois. Tout le temps, depuis qu'on se connaît, tu m'as toujours fait ça. Et moi comme une idiote je pensais que ça ne se reproduirait pas. C'est moi qui aie été stupide de croire que tu serais sincère cette fois.

Plus jamais. Plus jamais te faire confiance.


Pourquoi tu fais ça sérieux. Pourquoi tu fais ça. Je t'ai fait quoi pour que tu te comportes ainsi avec moi ? Tu ne penses qu'à toi. Comme d'habitude, c'est seulement toi. Mais je ne comprends sincèrement pas ce que j'ai pu faire pour mériter un traitement pareil...

Comment ça peut être aussi facile pour toi de te débarrasser des gens comme s'ils n'avaient jamais existé, comme s'ils n'avaient aucune valeur ? Ça semble si simple pour toi. Je ne comprends pas. Je ne comprendrais jamais.

Je n'avais aucune valeur en fait. Tu m'as utilisée tant que j'étais là, puis tu m'as jetée à ta guise lorsque ça t'arrangeait. Plusieurs fois. Sans jamais m'offrir la moindre explication.

J'étais si facilement jetable à tes yeux... ?


Je voulais juste comprendre, mais tu ne m'as jamais rien expliqué. Tu me laisses avec trois millions de questions en tête et ça ne te dérange même pas, parce que ce n'est pas toi qui le subis. C'est incroyablement injuste. Mais j'ai compris maintenant. Tu ne seras plus jamais rien pour moi. Ni pour mon passé, ni n'importe quand. Parce qu'on ne peut pas te faire confiance. Il ne reste plus que le vide. J'espère que ça te plaît ? Vu que c'est visiblement réciproque.

Te barrer sans explication, c'est ce que tu as toujours fait. À moi en tout cas.



Cet immense mensonge ne pouvait plus durer.

J'ai fait tout ce que j'ai pu. Et je n'étais rien au final. Je n'ai jamais été quoi que ce soit. Je n'ai jamais été assez bien, ni suffisante. "Oui eh bien ce n'était pas assez". Ces mots tournent en boucle et en boucle dans mon esprit, comme une obsession nauséabonde. Tout ce que j'ai fait, tout, ça n'aurait jamais été suffisant.


Je ne t'aurais jamais fait ça. Jamais.


Je n'ai même pas eu le droit à une explication. Rien.




Tu m'avais promis. Tu m'avais promis. Tu m'avais promis.
Messages fusionnés :

Et encore une fois, j'ai l'impression de n'avoir été qu'une moins que rien.

Et encore une fois, j'ai le sentiment d'avoir été utilisée du début à la fin.

Super.
 
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Rsimdew

Membre supprimé
4 Jan 2021
143
79
Vraiment ? Trois personnes en trois mois qui me disent que je devrais consulter parce que je parle pas assez ?, mais sérieux ? On ne se connait même pas.
 

Astéria

Initié(e)
18 Avr 2022
291
78
Après tout ce temps, je voulais des réponses, c'est tout.
Simplement des réponses. Rien que ça. Auxquelles je n'ai jamais eu le droit.

J'ai été si bête d'avoir cru que je les aurais enfin. Je crois qu'il faut que je m'y résigne ; elles n'arriveront jamais.


J'avais seulement besoin de réponses.

Pourquoi même ça, je n'y ai pas eu le droit ?

Je n'obtiendrais jamais rien de tout cela. Il faut que je m'y fasse. Je ne comprendrais jamais. Tu ne m'expliqueras jamais et tu refuseras à chaque fois.
Mais comme une idiote, j'aurais une petite part d'espoir en moi pour espérer remettre toute la logique en place.
Sauf que cela n'arrivera pas.
Parce que tu ne me les donneras jamais.

Je n'arrive juste pas à comprendre... Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu ne daignes même pas me considérer suffisamment pour m'offrir le strict minimum ?

C'est fini. Mes interrogations resteront en suspens, me tortureront l'esprit par moments et me blesseront. Mais c'est fini. Les réponses n'auront jamais lieu. Et moi, je ne comprendrais jamais. Ces interrogations sans fins me laissent un goût amer en bouche et j'ai compris qu'il fallait que je m'y résigne.


Tu n'en avais peut-être rien à faire après tout.
Je ne sais pas justement.
Et je ne saurais jamais.
Mais c'est l'impression que ça donne.



Arrête de jouer avec ça comme si ça n'avait aucune valeur, s'il te plaît. Tu me fais du mal.
Messages fusionnés :

Tu me rassures.

C'était beau ce soir

Merci.
 
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