Interroger les motivations de quelqu'un, ça permet de mieux comprendre des arguments et la perspective que l'interlocuteur peut avoir, ça permet d'aller au-delà d'une simple confrontation de mots. Je ne fais pas ça pour discréditer quiconque, sinon, quelle utilité cela a ? Sauf que là, on parle d'être végétarien, de régime végétarien, à la base, on a pu explorer divers sujets en rapport puis on est allé quelque part où nous étions plus sur un domaine subjectif, le ressenti face à ce que l'on mange. Ca a peut-être dérivé un peu, certes, mais je trouvais ça intéressant.
M'intéresser aux causes qui t'amènent à penser quelque chose, c'est quand même très important pour saisir le cheminement que moi je n'ai pas et que toi tu as. C'est une porte parmi d'autres, la porte du langage et des concepts ne marchent pas. Je préfère que tu me parles en mots qu'avec le terme « humanisme », je veux comprendre toi ce que tu veux dire, avec plus de précision.
Développe plus car l'humanisme, je n'utilise jamais ce terme et je ne suis pas friand des termes qui regroupe les représentations d'un individu, surtout quand ledit terme a plusieurs représentations, ça revient à parler de liberté et s'attendre à ce que l'autre voit de quoi l'on parle. Tu as l'espace pour développer, alors je te prie de le faire : ça veut dire quoi « l'homme est la mesure de toute chose » ? Tu penses par le biais d'un concept, est-ce que tu es conscient des biais cognitifs que ça peut amener, du fait que tu puisses passer à côté de pas mal de choses ? Je ne suis rien et je pense des choses, il s'avère que les choses auxquelles je pense peuvent être rattachées à des doctrines, des mouvements ou que sais-je, si l'inverse se passe, je ne suis plus un pensant mais un partisan (pour faire provocateur et simple).
Ok, alors ça veut dire quoi de mettre au même plan l'homme et les animaux ? C'est extrêmement large, évidemment que tu vas trouver ce qui te convient et tout le monde va trouver ce qui lui convient, ce n'est aucunement spécifique comme phrase, comme énoncé, c'est très général, ça ratisse large. Il peut y avoir beaucoup de significations à cette phrase, il faut avoir un contexte pour y répondre. Il faut préciser et clarifier les termes que l'on utilise pour éviter des confusions et des malentendus.
Parce que dire que l'on met (ou non) au même plan l'homme et les animaux, ça peut à la fois vouloir dire que ceux-ci doivent être traités de la même manière (et encore une fois, comment ça de la même manière, sur quelles facettes, dans quels contextes ? On pourra trouver mille désaccords et accords là-dedans, tout le monde aura de quoi manger, c'est vain de s'arrêter là), à la fois vouloir dire que ceux-ci sont égaux (égaux en quoi, dans quels contextes ? Encore un manque de précision).
La question n'est pas claire, ou du moins, si elle t'est claire, c'est peut-être car tu ne vois pas la multiple interprétation possible d'un tel énoncé posé comme tel. Tu peux répondre directement, si tu le souhaites, mais je tiens à souligner que souvent, tes interlocuteurs, moi y compris, t'ont dit que tu répondais à des choses qui n'avaient pas été dites. Il faut clarifier ou tenter de clarifier avant de répondre, ou tu ne feras que taper dans le vide jusqu'à taper là où il faut.
« Vous ne pouvez pas correctement traiter un problème tant que vous n'êtes pas correctement capables de le décrire. C'est-à-dire que tant que vous ne savez pas décrire correctement un problème. Ce que vous croyez être une solution, en fait, ça sera tiré au hasard. Quand vous tirez au hasard, la probabilité que atteignez votre cible est extrêmement faible ».
Tu te poses en machine à compliquer. À ce compte la recette de la mayonnaise prendrait cent pages.

J'ai déjà répondu. Tu veux absolument dévier d'une question (par ex. cette voiture est-elle en panne ?) aux motivations (qu'est-ce qui t'a fait penser que cette voiture est en panne ?). C'est dysfonctionnel. Ce sont deux sujets séparés.Compartimenter les approches, est-ce que ce n'est pas un moyen d'isoler le débat sur le domaine qui, toi, t'intéresse ? Est-ce que je ne pourrais pas non plus dire, à mon tour, que tu fuis le débat de la sorte ? Pourtant je ne cherche pas à te décrédibiliser ou à te discréditer là, c'est plutôt, justement, qu'au lieu d'expliquer tout le cheminement de pensée pour expliquer un truc qui est un peu déjà su, je passe directement à l'étape où je ne sais rien et où ça peut être utile pour la conversation. Ce n'est pas inquisiteur en soi, c'est inquisiteur si je suis dans une volonté d'inquisition, je me fiche de la morale, comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas là pour être le représentant d'un tribunal, je ne suis pas là pour penser à ce qui est juste ou à ce qui ne l'est pas, j'ai une approche amorale des problèmes, je ne peux donc être inquisiteur mais tu peux ressentir de l'inquisition, mais ça, ça en dit alors plus sur toi que sur moi.
Beaucoup de gens compartimentent les choses et se limitent ensuite en se disant que tel problème est pour les philosophes, que tel problème est pour les psychologues, ou que sais-je encore. En faisant ça, tu fermes tes perspectives et tes angles de recherche sur un problème qui est large et peut être pris de multiples manières
Je n'ai pas compris cette phrase, tu peux la contextualiser ou la reformuler ?
. Il est important de se souvenir que les différentes disciplines sont interconnectées, que je ne sors rien de nulle part et que ça n'a pas aucune raison d'être. Si tu as un problème avec la psychologie, dis-le, je ne sous-entends pas que tu en as, mais ta phrase est juste un rejet, rien de plus.
Cette manière de faire te conduit à complexifier et à psychologiser. A la fin tu veux analyser tout le monde mais tu ne dis pas si la voiture est en panne.
