Cher joujour

Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Je vois bien que je deviens violente et que je suis distante avec tout le monde. Mon esprit est tout embrumé. Qui m'aidera à me repérer ? Qui pour me tracer un chemin ?
Je suis redevenue actrice. Mon bouclier, ma grande bouche. Parfois j'aimerais mieux me la boucler.
Sérieux c'est quoi mon problème ?
Je m'en veux tellement. Pour tout.
Je m'éloigne des gens. Pourtant j'essaie d'être là pour tout le monde mais c'est super compliqué, de tout mixer. Les amis, mon amour, mes envies, mes devoirs, les cours, ma famille...
Tout ça, ça m'épuise.
J'aimerais faire pause pour tout les moments de bonheur avec tout le monde. Mais la vie ne marche pas comme ça. Le temps est souvent trop long et à partir du moment où t'arrives ça passe trop vite.
Et après on a plus le temps de rien. Soit on rit trop, soit on est trop impulsifs.
Bref. J'ai la tête qui va exploser.

Juliette
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Ce matin la princesse allait bien. Elle souriait. Heureuse. Puis on a écrasé sa confiance en soi en... Deux heures.
On lui rabattait dessus qu'il fallait qu'elle cours, grimpe et saute.
Quand elle sautait on lui disait : ça tremble eh.
Quand elle a voulu porter on lui as dis : t'es bonne qu'à ça.
Quand on a voulu la porter : on a pas voulu là laissant seule devant tout le monde. Tout le monde l'a regardé. Riaient. Peut être qu'ils diront que ce n'est pas le cas pourtant elle en avait bien l'impression. Personne ne s'était levé et l'avait bousculé pour la prendre dans ses bras.
Personne.
Tout le monde la regardait intensément et souriait avec un petit sourire narquois. Elle se sentit si seule Jude. Elle avait honte d'elle même. Très très honte.
Alors elle alla s'asseoir et les larmes commençaient a monter mais elle ne put se résoudre à sortir de ce cauchemar. Alors elle resta forte et souria faiblement tentant tant bien que mal de résister face à ça.
Elle se résolut a pleurer seulement après s'être changer vite fait de peur que ça lui colle à la peau et que les autres aient raison.
On lui répètent qu'elle doit avoir confiance mais comment avoir confiance quand on lui fait subir ça. Comment ?
Elle n'arrive plus à se regarder dans un miroir et on lui inflige ça.

Quand elle est sortie, les larmes sont montés. Ce n'est que quand la princesse voulut dire à sa meilleure amie qu'elle ne voulait plus voir personne quand son prince est arrivé et a vu les larmes coulés.

Elle n'arrive pas à en parler. Tout simplement parce que c'est trop dur. Trop dur de voir la pitié dans leurs yeux et dans leurs voix le faible frémissement.

Elle a honte. Elle est terrifiée rien que de se dire qu'elle subira le même enfer dans une petite semaine.
Elle ne veut pas revivre ça.

Juliette.
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
On est partis au cinéma aujourd'hui. J'ai rien vu du film. Je n'avais pas beaucoup dormi la nuit dernière et... J'ai dormi sur l'épaule de Lulu pendant tout le film...
On est retournés en cours juste après mais cette petite sieste m'a redonné un peu le sourire. Parce que j'ai pu dormir et que Lulu est bien voulu aller au ciné avec moi et notre groupe d'amis. C'était un moment comme hors du temps.
Je suis toujours autant fatiguée mais au moins aujourd'hui j'ai souri.
Je n'ai pas dis à Lulu pourquoi j'étais autant triste parce que ça me fait peur de lui dire mon plus gros défaut comme ça. Mais ce moment là il reste dans mon coeur, bien enfoui.
Et je veux m'excuser.
Désolé d'être agressive en ce moment.
Pardon d'être un peu ailleurs.
C'est juste que ma mère... ne va pas très bien.
Ma famille non plus et ça m'angoisse de savoir qu'elle vient ce weekend.
Mon frère a sauté.
Et mon coeur avec.
Malgré ça Lulu reste là. Alors meme que mon acnée revient avec le stresse de ces derniers temps, alors que il m'a vu dormir sur son épaule, il a quand même souffert pendant deux heures avec ma tête, alors même que mon alimentation n'est pas stable, alors même que mon emploi du temps ressemble à un ministériel. Il est là. Même si il en a pas conscience, il m'aide. À recoller les morceaux mais aussi à me redonner un peu de confiance. Il me dit que je suis la sienne et que je suis belle malgré que je n'y crois pas. Et même si parfois il blague il reste Lulu.
Je me comprends.
En ce moment c'est le brouillard dans ma tête je ne vis qu'à cinquante pour cent. Vous me voyez. Je souris. Je ris. Parfois c'est moi. Parfois quelqu'un d'autre.
Je suis débordée par le temps.
Par les gens autour de moi.
Mais je les aime.
Et mon dieu que je l'aime.
Je m'interroge toujours. À partir de quand je suis devenue l'ombre de moi-même ?

Pourtant ça va.
Je vais bien.
Seulement mon corps me fait comprendre qu'il est plus que fatigué.

Juliette.
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
On dit qu'avoir peur, c'est normal. Moi. J'ai peur.
Je pleure de peur.
Est ce que c'est normal ?
Est ce que ça fait de moi quelqu'un de faible ?
En fait. Je sais qu'il ne faut pas écouter les autres.
Alors encore aujourd'hui je vais voir mon coeur. J'arrête ma vie et vais me réfugier chez lui.
C'est une petite maison. Au bord d'une plage, les pieds dans le sable il regarde le soleil faillir.
Je vais m'asseoir à ses cotés. Il n'est pas surpris. Ni méfiant ou même triste.
Il sait.
Que c'est dur en ce moment. Que dans mon esprit le doute est bien présent.
- Il ne faut pas se fier aux jugements des gens autour de toi. Tu sais ce qui est bien pour toi. Si tu n'en es pas sûr demande lui, parle lui Juliette.
- Je n'ai pas envie de te voir pleurer.

Même si en ce moment c'est moi qui commence à avoir les yeux qui pique, sûrement un grain de sable.
- Et moi je te dis de lui parler et d'arrêter de faire tout pleins de conneries.
- Plus facile à dire qu'à faire.
- Non c'est pas vrai, il t'aime et tu le sais.
- Ah oui et si les autres avaient rais- ?
- Et tu crois que les autres le connaissent mieux que son entourage ?
- ...
- Voila donc arrête.
- Et si finalement je pensais la meme chose qu'eux ?
- Tu penses qu'il n'est là que pour ce que je pense ?
- Je pense rien.
- Ah bon ? Moi je te dis seulement que tu es assez intelligente pour savoir si il est bête au point de t'aimer seulement pour ça ?
- Qui te dis que c'est pas juste pour ça hein ?
- Toi.
- Moi ?
- Est ce qu'il te-
- Tu sais ce que je veux dire.
- Et moi je dis d'être moins aveugle putain !

L'amour rend les choses plus merveilleuses pas plus merdique. Non ?
- Peut etre qu-
- Y'a pas de peut etre, de maybe, de ferme la, de ARH ! il t'aime tu l'aimes vous etes ensembles maintenant Juju putain de crotte de biquette qui broute dans le pré.

Je ne l'avais jamais vu comme ça tu sais ? Aussi en colère. On aurait dit un orage. Il contrastait avec le soleil qui baissait de plus en plus vite.
- Arrête de penser, écoute moi s'il te plaît. Qui t'as tenu dans ses bras pendant que tu pleurais ?
- Lulu.
- Qui t'as donné son épaule pour toi dormir quand tu étais à bout ?
- Lulu.
- Qui accourt pour te faire sourire même si parfois ses blagues sont déplacés ? Qui te fait te ressentir belle comme tu l'es ? Qui ne te laisses pas seule ? Qui obsède tes nuits, tes jours, tes journées, ces derniers mois ? Qui te protège de loin comme de près ? Qui est jaloux quand tu ris un peu trop avec certains ? Qui t'accepte même avec des cernes noirs charbonneux, de l'acnée et une tenue non incrites dans le code vestimentaire du bahut ?
- Outch la balle perdue qui fait mal...
- Qui ? Dis moi. Va s'y exprime toi.
- Lulu.
- Tu es amoureuse de lui. On a tous compris Juju. Maintenant je te demande d'être courageuse comme je l'ai fait. Avec beaucoup d'audace relève cette petite tête.
- Je n'ai plus confiance en moi, je vois pas en quoi je pourrais tout à défoncer.
- Defonce le monde qui t'entoure pour ce que et ceux que tu aimes Juliette. Tous et tout le monde. Merde. T'es belle, t'as de bonnes notes, tu es sociable, tu as une petite famille, des amis qui t'aiment, tu arrives à sourire même quand tu es au plus bas et même là tu baisses pas les bras ! T'es quelque chose tu t'en rends compte au moins ?
- Non. Vraiment pas.
- C'est pas pour un bout de graisse, soit dis en passant rappelle toi que ça ne rend ton corps que plus beau, ou un bouton que quelqu'un va arrêter de t'aimer. Et même si tu commets une erreur tu as le droit. Dans la vie on en fait des erreurs.
- J'en fais toujours un million.
- Et on te les pardonne toujours t'as remarqué ?
- La plupart du temps.
- Tu fais de ton mieux. Les gens le savent tout autant que toi.
- Lulu...
- Je sais. Il a aussi le droit de voir des amis non ?
- Oui.
- Et parfois ce n'est pas parce qu'il ne t'écrit pas ou qu'il n'est pas avec toi qu'il ne t'aime pas. Et si il blague sur vous deux c'est juste pour dire sa fierté. D'être avec toi.
- Moi ?
- Oui tu ne le vois pas mais t'es celle qui donne le sourire aux gens non ?
- J'essaie.
- Tu es cette personne. Tu dis bonjour aux gens que tu aimes, tu t'accroches aux gens qui ne vont pas bien, tu fais de ton mieux et là tu as juste un moment de baisse c'est rien de grave d'accord ? Et on va y arriver tout les deux.
- Toi et moi ?
- OUI je remonte sur le bateau ! On s'en sortira d'accord.
- D'accord. Merci. Infiniment.
- Et Juju ?
- Oui ?
- Arrête de pleurer maintenant. Tu as tes amis, ceux que tu considères comme ta famille tu sais ? Et ton corps... Ton corps de poire il est aussi beau que de l'or tu t'en rappelles ?
- ...
- MAIS ARRÊTE DE PLEURER !!!
- C'est plus fort que moi. Je me dis que je dois être heureuse mais plus je me le dis plus j'ai mal au coeur.
- Alors stop ça.
- J'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Je me dis que j'ai une super vie. Que je devrais que etre heureuse.

- N'y penses plus. Viens là.
C'est seulement qu'en étant encerclé de ses bras que je m'autorisais un médicament pour faire passer l'enorme mal de tête.
Je serais surement moins disponible ces prochains jours.
Je t'expliquerai.
Promis.
Juliette.
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
C'est la saison des amours.
Je le vois parce que Lulu est plus câlin avec moi et que des dizaines de couples se sont formés ces derniers temps.
Des couples souvent éphémères qui ne durent que le temps des cadeaux.
On ne veut pas être seul en ce 14 février alors on cherche. Et dans sa quête on repousse tout ce qui n'est pas du sexe opposé, durant quelques semaines certains se donnent corps et âmes dans ce que j'appelle la danse nuptiale. On a tellement peur de la solitude alors que tout les autres auront leur duo qu'on se met avec tout et n'importe quoi.
Les couples de longue dates eux, regardent ça de leur yeux ébahis.
Moi pour une fois je fais parti des couples de longues dates. Ceux pour qui, la quête c'est terminé bien avant.
Et c'est vrai que ça fait du bien tu sais.
D'avoir retrouver ses bras. Et ses papouilles sur mon bras qui m'endorment dans sa sécurité. Dans sa chaleur, sa protection, sa douceur.
Enfin bref.
Je suis heureuse. Que se soit dans ses bras ou dans la vie en général. Je me plains, souvent d'ailleurs, mais c'est vrai je suis contente.
Aujourd'hui j'ai offert mon cadeau d'anniversaire à ma meilleure amie.
Elle a aimé mes cartes de soutien et mon attrape rêves que j'ai moi-même créer.
L'attrape rêve c'est pour que ces rêves soit plus joyeux.
Et le principe d'une carte de soutien c'est une lettre pour chaque moment où je ne serai plus là. Parce que je m'en vais l'année prochaine.
Je ne serai plus dans cette sécurité. Faudra que je donne le meilleur de moi. Je rentre dans une vie adulte. Et l'adulte doit faire des choix.
Hors je ne suis qu'une enfant. Apeurée du futur. Même le proche.
Et même lui. Il s'en va. À deux heures d'ici.
Alors on espère juste. On sait que dans six mois on sera séparés l'un de l'autre.
On vit, on sourit sans y penser. On profite juste.
Par exemple chaque fois qu'il me vole ma bague et me la rendre après je la sers contre moi. Et ça peut paraître bête mais je quitte plus cette bague.
Je me sens avec lui.
Parce que sans lui mon monde est morne et sans vie.
Ben oui qui me fera autant rire avec ses gamineries ?
Hehe.
Je l'aime putain ça va me tuer.
Mais tu sais je m'en fou. J'ai pris ce risque j'assume.
Et si je meurs. J'ai laisser ma trace ici.
Regarde ça toi la.
Et souviens toi de moi.
Juju-soleil.

Je te l'ai pas dis mais hier j'ai vu ma famille. J'aurai cru que l'ambiance aller être mais c'est tout le contraire qui s'est produit.
Le bonheur facilement dissimulée derrière une vérité cruelle et déshumanisé.
La haine.
Une famille qui se déchire. Et derrière. Les sourires faux. Qui s'accumule.
Moi j'ai haussé la voix. Je ne l'ai pas bouclé. On me l'a fait pas à moi. T'as fauté t'assumes. Tu es complice d'un crime putain. Ta propre famille est détruite et toi ... Toi tu souries comme si de rien été. T'as voulu que je me la ferme mais j'ai hurlé plus fort.
...
J'aurais voulu que ça se passe comme ça. Mais non appart la petite qui pleurait il ne s'est rien passé.
Mon cousin me l'a confirmé. Quand j'aurai 18 ans. Je passe le voir et il me tatoue.
Mon premier tatouage. Symbolique. Unique.
Comme moi.

Je t'aime Jude,
Bonne nuit.
Juliette.
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Hier, quand je suis rentrée de cours. A bout.
Un rayon de soleil inattendu est apparu.
Je pensais qu'il m'en voulait mais pourtant il a reparu comme par magie. Comme si rien de tout ça n'avait eu lieu. Et... Je ne sais pas.
Lui parler prendre des nouvelles ça m'a fait du bien.
Hier j'ai passé une journée un peu compliqué. Étant donné que j'ai du mal à dormir à cause de mes insomnies à faire mes TONNES de cours, je suis sur les nerfs. Je m'énerve pour tout ou pour un rien. Et je suis impatiente de tout. Je n'arrive pas à dire oui ou non. Donc on rigole, on rigole mais moi au fond je ne rigole pas.
Lulu est de plus en plus tactile. Je lui ai dis d'aller un peu plus lentement.
J'aime la tactilité bien sûr. Cependant avec douceur et patience. Je lui ai dis que je voulais pas qu'il soit aussi collant en public, déjà qu'en ce moment on me remarque pleins de choses sur mon dos. J'ai pas envie que ça empire.
Mais je crois que lui c'est pire. Il subit pleins de critiques pour X raison.
Aujourd'hui j'ai sport. J'ai pas envie.
Il va encore se foutre de ma poire, ce professeur. Je me sens... Pas prête du tout. Mais je suis courageuse. Et fière. J'y arriverai. Je leur montrerai qui est la vraie Juju. Je te le promets.

Bonne journée Jude,
Juliette.
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
J'en ai des choses à te dire !
Tout d'abord ma journée !
Dans la matinée j'ai eu un petit désaccord avec Lulu sur le fait de ce que être ensemble veut dire et il m'a dit pardon. Trois fois. J'ai vite oublié.
Le midi on a mangé ensemble et on a vite repris nos habitudes. J'avais du mal à manger, j'ai mangé une salade de rien du tout, je n'avais pas faim rien de plus sauf que Lulu n'était pas du même accord, il s'est levé, a pris mon beignet et s'est dirigé vers moi, je pensais m'échapper sauf que mes amis n'étaient pas du même avis, ils ont crée une sorte de barrière autour de moi pour m'empêcher de passer, laissant l'occasion à Lulu d'avoir failli m'enfoncer le beignet dans mon nez. Je l'ai vite retenu.
Au final j'ai mangé ma salade et la moitié de mon beignet (l'autre moitié donné à mon namoureux) , le sourire au lèvres.
J'avais cours juste après ce qui ne m'a pas interdit de rire sur le chemin.
Ensuite le cours fini j'ai déposé mon manteau dans les bras d'un ami (douce erreur) et ai couru cherché celui que j'aime à l'étage inférieur.
Mes amis, pendant que j'étais parti, ceux que je considère comme une bande de grand frère, a eu la bonne idée de mettre mon manteau en haut d'un énormeeeeeeeeee radiateur. J'ai crié en rigolant et ils me l'ont attrapé HEUREUSEMENT.
Après ce cours passer, on a eu une espèce de réunion de clan dans une des salles réservés à cette occasion. On a posé nos gâteaux et on a rit.
Les garçons m'ont dit : AZZ JUJU FRAPPE MOI L'ÉPAULE VOIR !
Ce que j'ai fait en rigolant, mais en y mettant le plus de force possible. Pour rire ils ont fait semblant de s'effondrer au sol. Juste pour me faire plaisir. Ça m'a fait sourire.
Je me suis amusé à marquer nos noms à moi et Lulu enlacé dans les bras de celui-ci sur le tableau blanc de la salle. Il a rit juste dans mon cou. Et il m'a appelé chérie comme si c'était la chose la plus naturelle au monde.
Personne n'a jamais fait ça avant.
C'est là que j'ai remarqué que l'année prochaine il me manquera. Fortement.
Mon amie, celle avec qui j'ai le plus de délires m'avait à peine prêté ses lunettes que je pensais déjà à lui faire essayer, j'ai couru lui mettre sur le nez.
Monsieur Harry Potter bonjour !
Lui et ses amis ont rit et se sont précipités sur le balais au fond de la salle.
Dans ma galerie, la photo d'un moment heureux.
Une heure a passé et déjà l'obligation de reprendre nos vies.
Je suis repartie en cours le sourire toujours au lèvres.
C'est un peu chiant les cours. Mais c'est important je crois.
Apres ça j'ai re-eu une petite pause et je suis parti avec mon homme ENCORE MAWHAHAHA.
Je me suis assise sur lui et je lui ai parlé, lui qui jouait avec mes cheveux comme un enfant. C'est une ame enfantine tu sais ? Autant que moi.
Je lui ai dis que je pouvais le battre a la bagarre sur conseil d'un ami en rigolant alors il m'a mit par terre, doucement.
Apres pour se faire pardonner il m'a chuchoter : va s'y je vois ça te tient à coeur de me battre mets moi par terre.
Ce que j'ai fait.
Et il n'a pas bronché quand on m'a félicité. Maintenant personne ne m'embête appart lui.
Je l'appelle princesse. Et moi j'ai beaucoup de surnoms différents.
De part mes amis surtout l'un des meilleurs : Bichette.
De la part de Lulu : pleins d'autres.
Et encore tout tout pleins.
Je crois que c'est ça l'adolescence. Pas les surnoms bien évidemment.
Mais qu'on profite de notre innocence avant la vie d'adulte. La vie active.
On profite.
Des premières fois, pas encore faite, de prendre le temps...
Tout. On essaie on vie. Tout simplement.

Je l'aime cette putain de vie. Je mourrais pour elle.
Je meurs. De bonheur. Meme si tout autour de moi s'effondre, je ne le dis pas.
C'est pour ça.
Je pars demain. Avec mes amis.
Je m'en vais.
Je vole.
Au moins pour une nuit, deux jours...
Je ris. Je souris.
Avant qu'il ne soit trop tard.

Juliette
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Je t'explique de mon chez moi ma journée car je ne sais quand je rentrerai, demain ça c'est sûr. Mais quand je ne sais pas. J'ai le feu vert. Je suis rentrée chez moi, ai déposé mon sac de cours et ai pensé à t'écrire avant de faire mes bagages. Et de m'en aller. Pour une seule nuit. Deux petits jours. Mais c'est déjà grand.
J'ai commencé ma journée à 5h30. Je me suis lavee, soigner avant d'aller en cours. J'ai mis une petite chemise avec un pull en laine kaki sans manches, mon pantalon blanc de la même couleur que mes chaussures. Et je souriais. Je savais que meme si cette journée marquait une fin ça allait être une magnifique journée.
Et j'avais raison.
En matinée même si Lulu était un peu loin de moi il me regardait toujours par dessus son épaule. D'un regard aussi attendrissant que possible. Je sais qu'en arrivant il pensait que j'étais belle. Et on me l'a dit aussi. Quand je suis arrivée, un peu plus tard et quand je descendais les escaliers. Ça m'a gonflé à bloc ! Je reprends de la confiance que j'ai laissé.
On a mangé ensemble le midi avec des amis. Dont ma meilleure amie QUI A MANGÉ s'il te plaît hehe.
Enfin bref on est descendu et on est resté tout les deux. Dans notre petite bulle. Petite bubulle. Héhé. Il a commencé a jouer avec moi. Avec mes cheveux. Mes habits. Et il m'a porté et m'a traîné dans tous l'établissement comme si je n'étais qu'un petit poids face à lui. Ça m'a fait rire. Mais aussi ça m'a chaud au coeur. Bizarrement me diras tu. Mais non en fait personne ne m'a porté aussi haut dans tous les sens du terme.
Ensuite j'ai eu cours alors il m'a emmené. Main dans la main. Et est resté jusqu'à qu'il se finisse ensuite on s'est re-isolé même si des amis étaient là j'avais l'impression d'être seule avec lui.
Il prend soin de moi et il n'y a pas que lui.
Je l'aime.
Ah oui et le plus important. Il m'a dit qu'il m'aimait avant de me le prouver d'un baiser d'adieu parce qu'on se reverra pas avant longtemps je pense.
Mais bon je dois y aller.
On m'attend.
Je me suis changé mais j'ai confiance.
Je vais partir me changer les idées et revenir avec le sourire aux lèvres et une joie de vivre phénoménal !

Je t'aime,
Juliette.
 
  • Lune
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Je t'écris de mon chez-moi.
Les mots seront imprécis et mal écrit, pour cause il est tard et je n'ai que peu dormi.
Hier après midi, après t'avoir parlé, je suis parti de chez moi.
On a bien rit, moi avec mon doudou dans le train et le bus en textant avec Lulu en riant avec ses amis de notre journée de cours qui avait précédé notre départ.
Certains de mes amis n'avaient jamais pris le train. Et c'était drôle de voir la petite pointe de satisfaction de savoir que je ne leur avais pas menti. Le train c'est incroyable, tu ne te rends pas compte du temps et de l'espace qui passe. Tu es juste conscient de ton arrivée, et de où tu es parti.
Nous à 20h dehors, What's up the danger dans les oreilles. Nous avancions vers notre auberge pendant une demi heure.
Je suis devenue la maman du groupe, mais aussi la petite soeur. J'avais tout le temps peur qu'il nous arrive quelque chose, mais finalement rien.
Nous sommes arrivés à destination puis on s'est assis et nous avons dévoré nos repas du soir que nous avions apporter.
Puis nous sommes montés dans les chambres.
Celles qui nous ont été attribués, étaient vraiment horribles. Les portes qui claquaient, les hurlements soudain et autres, nous entouraient.
Alors avec deux amis nous sommes descendu devant le grand écran de la salle commune qui diffusait le match : Monaco vs PSG. Un inconnu nous a rejoint et nous avions parlé du match, en s'indignant contre les arbitres et joueurs qui peuplaient le terrain. Ça m'a fait rire.
Je n'ai pas vu la fin. Je me suis arrêté au 1-1 de la vingtième minute.
Ça ne m'a pas déplu. Je n'ai pas été voir les résultats. Et c'est un choix.
Nous sommes remontés, nous rendant compte de l'heure tardive. Dormir est un grand mot.
Mes amies n'étaient pas descendus, elle s'était changées et hydratés.
Moi je n'en ai pas eu le courage. Je me suis couchée avec l'ensemble Nike de quand j'ai pris le départ. J'étais levé depuis 5h du matin cependant je me suis mise à danser devant les filles. On a mis la musique. Et les filles ont plusieurs vidéos de moi en train de danser.
J'ai ri. Jusque 23h.
J'aurai cru qu'après tout ça j'allais dormir. Mais entre le stress, le manque de sécurité dans l'établissement, tout les bruits et le fait d'etre loin de chez moi, certaines plaies sur mes bras sont apparus au fur et à mesure que je me grattais. Alors j'ai envoyé un message à Lulu et je lui ai dis que j'arrivais pas à dormir. À minuit monsieur n'a pas beaucoup apprécié.
Il m'a dit compte les moutons.
Alors j'ai compté.
Il a ri je crois.
Et après je lui ai dis que je n'allais pas dormir si il ne me disait pas bonne nuit. Et j'étais très sérieuse !
Il m'a dit trois fois bonne nuit. Avec tous pleins de coeurs et un bisou. Pour que je dorme mieux. Je crois que c'était la chose la plus mignonne. Ça et tourner entre ses bras. Dans les airs.
On est peut etre génant. Mais c'est nous. Et hier ça a été... La meilleure journée de notre couple.
Après ça j'ai dormi... Tres mal dormi. Les bruits de l'hotel, les gens ... tout faisait que le sommeil n'était que léger.
En tout cas je me raccrochais à son bonne nuit. Tellement que j'ai dormi avec mon téléphone entre les bras. Comme un doudou.

Le lendemain, on s'est tous réveillé comme si on avait la gueule de bois. C'était plutôt marrant maintenant que j'y pense. On avait l'impression d'etre des zombies. Mais c'était pas grave on était heureux, moi première.
J'avais un énorme sourire aux lèvres.
Puis c'est là que ça a commencé.
La décadence d'un bonheur au plus haut.
On est parti faire des activités. Le meilleur pote de Lulu, que j'appellerai Adrien, a été adorable. Car oui, nous sommes partis ensemble. Lui, moi, deux amis de classe, une autre amie, un ami au meilleur pote de Lulu, et l'un de mes meilleurs potes, que je surnommerais Liam. On part. On s'amuse. On fait les boutiques. On va a la bibliothèque. On mange. On rit surtout.
Et on est revenu au point de départ.
La gare.
Liam a appris que sa famille a atteri dans la rue à cause d'un dégénéré.
Alors je lui ai acheté des trucs à manger.
Et je lui ai dis de ne pas stresser.
On est rentré dans le train et je me suis mise avec les garçons, au lieu des filles.
Je me suis mise à parler avec Lulu, l'aigri.
Il a insulté. Pas moi. Liam. Alors qu'il n'était déjà pas bien.
Il faut dire que Lulu a toujours peur que Liam prenne sa place. Alors que pour moi Liam n'est qu'un ami. Sans aucunes ambiguités.
Je crois tu vois la chose venir.
Adrien était triste et je n'ai pas pu savoir la raison.
Enfin bref juste avant il a envoyé une photo de moi à Lulu en rigolant.
Liam est sur la photo.
Lulu a piqué sa crise de jalousie. Et j'ai beau lui dire, même là, qu'il n'y a rien, il est fou de rage, de jalousie. Il me dit : ASSUME PNT. Et moi je lui dis : MAIS PNT TU VOIS PAS QUE JE T'AIME, J'AIME QUE TOI RENTRE TOI ÇA DANS TON JOLI CRANE. ORH.
Il m'a mis un vu. On s'est disputé. Il me fait toujours la tête, au moment même où je te parle.
Adrien m'a dis. Tu sais si tu savais tout ce je sais, à ce jour tu ne serais même pas avec lui.
Je ne sais même pas si il rigolait.
Ensuite il m'a défendu. Disant à Lulu d'arrêter de jouer au con.
Je pleure Jude.
Parce que mon amie avait raison quand elle disait : Nan mais t'arrives pas à comprendre Adrien, Juju pardonnera TOUJOURS Lulu même si il fait de la merde. C'est simple.
Et ça m'a blessé. Profondément. Car c'est la réalité.
Elle fait mal. Mais c'est la vérité.
Quand je suis arrivé sur le quai de la gare, j'ai fais fausse figure. Souriant faux mais c'est passé.
Puis est arrivé le moment où ma mère m'a dit. Juju. Ta tante a été diagnostiqué de l’Alzheimer.
Et là j'ai déclaré.
Bonne vacances à tous.
Que votre monde soit aussi pourri que le mien.

Mon coeur s'est enfermé dans sa chambre. Il refuse de me voir. Il n'a rien dit de la journée.

Je t'aime plus que tout dans ma vie Jude,
Juliette.
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Mon coeur s'est isolé. Seule sur le bateau je regarde la porte qu'il a fermé avant de disparaître à l'intérieur de cette chambre. Je n'y suis jamais entré.
Jamais.
La porte est faîte d'or. C'est comme si les moulures à la surface comptait le temps en siècle. Pourtant cette porte est apparu pas plus tard qu'il y a deux semaines, quand mon coeur a décidé de venir habiter quelque temps ici.
Je me décide à toquer. Doucement.
J'ai besoin de lui.
Je prie mentalement.
Ouvre, ouvre, ouvre s'il te plaît.
La porte ne s'ouvrit pas totalement mais j'entendis un cliquetis.
L'issue s'entrouvre.
La porte n'était pas fermée à clé.
J'entre. Le vieux plancher grince et ma respiration se cisaille.
La chambre se compose d'un lit double au moulure doré, les mêmes que la porte, d'une coiffeuse au allure de conte de fée et d'une autre pièce que je prends pour une salle de bain. Le plus surprenant était les photos suspendus au ciel.
Je me rendis vite compte que ce n'était pas n'importe quelle photo. Elles symbolisaient toutes des souvenirs.
Je touchai la plus proche et celui ci s'alluma.
Le souvenir s'afficha.
C'était moi. Et lui.
Le porté et soudain il me reposa. Je riais. Autant que lui me charriait.
C'est là que je remarqua que mon coeur me regardait.
Ses cheveux se bataillaient sur sa tête et ses yeux étaient si ternes. D'un vert pâle.
Comme si il commençait à perdre la vie.
Le souvenir continuait. On m'y vit sourire quand il passa ses mains dessous mon pull pour les glisser sur ma chemise. Je me sentais bien. Je le sais, je l'ai vécu pas plus tard qu'il y a quatres petits jours, qui paraissent une éternité.
- Que fais tu là ?
Je n'ai aucune réponse à lui donner. J'ai besoin d'avoir mon coeur près de moi, sous peine de vivre comme une mort-vivante.
- Je voulais te voir. Voir si-
- Ça va ? J'ai l'air d'aller bien selon toi ?
Il s'avança dans la lumière. Ses yeux étaient d'un rouge bordeaux. Depuis quand n'avait-il pas dormi ?
Même ses joues étaient rouges.
Drogué c'est le mot que j’emploierais si je ne le connaissais pas.
Là, c'est différent.
Il est drogué d'amour. Il en a besoin. Et je ne sais pas comment j'arriverais à le refaire sourire.
- Il va partir ?
Cette phrase prononçait comme une malédiction, sa bouche tremblait.
- Franchement, j'en sais rien. Peut-être. Ou pas. En tout cas je lui ai envoyé un joli message ce matin, j'espère que ça le fera réagir. En tout cas je te l'avais promis personne ne nous prend pour des cons. Tu te rappelles ?
Mon coeur me regarda comme si je l'avais brisé. Je lui avais promis. Il fallait que je fasse quelque chose. Que j'agisse.
Alors c'est ce que j'ai fais. Même si ça veut dire que mon coeur va s'exiler à l'autre bout du monde pour mourir à petit feu.
- Je veux pas... Je veux pas oublier.
- Jamais j'oublierai.
- Il... Il était tout mon monde.
- Et ce est pas fini. Qui t'as dis que c'était fini ?
Mon coeur éclata d'un rire amer. Il baissa la tête mais pas assez vite, je vis la tonne de larmes qui dégringolent de ses yeux.
- Tout ces souvenirs pourquoi ils sont accrochés de cette façon ?
Il prit un temps pour me répondre comme si il essayait de trouver les bons mots puis il murmura :
- C'est pour me rappeler pourquoi je l'aime. Je... Il me manque à chaque instant. Et je... Quand je vois ces souvenirs je me dis que... J'arrive à mieux dormir. Parce que...
- Tu l'aimes toujours plus fort.
Il hocha la tête. Je compris simplement ce qu'il voulait dire.
Je m'aventure dans la pièce tout doucement et vis un souvenir dans un coin caché par d'autres.
La crise.
On m'y voyait agenouillé devant Lulu, j'essayais de lui expliquer quelque chose. C'était au tout début. La première relation.
Je me vis lui raconter pourquoi mes bras avaient saigné. Je me vis lui promettre de plus jamais le refaire. Par amour.
Quelle ironie.
Deux mois plus tard c'est lui qui voulait prendre un couteau pour une chose que je n'avais pas faîte, juste pour me faire du mal.
Je me retourne vers mon coeur. Et je vis l'écarquillement de ses yeux.
- Les souvenirs qui me rappellent de faire attention.
- Oui... Est ce qu'il y'en a d'autres des comme ça ?
Mon coeur ne me répondit pas mais s'aventura un peu plus loin et me tendit un souvenir que je me rappelle comme horrible.
Les réponses non obtenu.
Je m'entretiens avec Lulu. En pleins milieu des gens qui vont en cours. J'essaie d'obtenir des réponses mais tout ce que j'obtiens c'est des choses dont j'étais déjà consciente.
Je me suis pas démontée. J'étais rouge de colère et c'est là... Là qu'il m'a dit "tu me fais la gueule la ?". Je me suis tellement énervée. C'est fini et il me répétait ça comme ci tout aller s'arranger. Alors que non pas du tout.
Maintenant c'est moi qui pleurait. C'est alors que mon coeur me montra un autre souvenir. Celui là était heureux.
Le premier "Pensée pour pensée".
Je me vis appuyé mon front contre celui de Lulu. Et dans mes pleurs un sourire.
C'est là que je la vis, la lueur d'espoir dans les yeux de mon coeur.
- Je l'aime, j'ai jamais aimé personne comme ça. Je ne supporterais pas une nouvelle séparation, mais si elle devait avoir lieu... Je resterai fort mais... Je l'aimerai toujours un peu, faut que tu en sois consciente.
- Je sais.
- Je... J'ai...
- Espoir ?
- Oui.
- C'est un bout de tes sentiments. Tu n'as rien fait tu sais. Je sais que tu es tombé amoureux de lui, tu ne t'attendais pas à autant d'amour.
- Et moi je suis conscient qu'il n'avait pas à te faire une crise simplement parce que tu étais avec un garçon et que lui n'était pas présent. C'est pas une réaction à avoir quand on aime quelqu'un, on doit se contrôler.
Il me tendit un autre souvenir.
C'est moi avec des amis. Je leur mets un coup du droit à l'épaule et pour me faire plaisir ils font semblants de tomber K.O. Je ris et c'est la que je vois. Je vois bouillir le coeur de Lulu dans ses propres yeux. La jalousie, la voilà.
Lulu se détourne, s'éloigne quelques instants, le temps que je ris avec mes amis dans la salle puis il arrive, mets sa tete dans mon cou pendant que j'écris nos noms sur le tableau. Ses mains autour de moi.
Protecteur.
- La jalousie avait déjà commencé.
- Oui.
Je ferme mes yeux d’imbécillité. Bien sûr. C'était probable. Mais duquel se sentait menacer ?
Je n'aime que lui. Même si ça me fait mal de l'avouer. Je ne me vois pas aimer quelqu'un d'autre.
- En tout cas c'est pas ta faute et ça j'en suis sure, Juju.
Les larmes s'écoulent tout doucement de mes yeux.

Si l'amour c'est tombé. Je suis tombé de la falaise la plus grande de cette planète.
Merde, fais chier, putain.
J'en ai mare.

Faut que je m'achète un sac de combat et des gants de boxe.
Pour paques on laisse tomber les chocolats. Nouveau voeu.

Juliette.
 

Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
J'ai trouvé des clés.
J'ai enfermé mon coeur à double tour dans sa chambre.
Pour qu'il ne voit pas ce qui va suivre.
Pour qu'il ne pleure pas autant que je le fais au moment où je t'écris.
Je n'ai pas envie de te faire de la peine alors je vais me taire.
Se seront mes derniers mots où je parlerai en étant la Juju-fragile.
Si il croit pouvoir me faire du mal sans en subir les conséquences, il se trompe. Comme il se trompe. Il aura la chance de trouver une Juju sans sourire et froide à son bras. Une rose avec des épines qu'il a lui même aiguisé. Le poison.
Je déchire mes rêves pour mieux reconstruire.
Il a donc voulu se venger même si ce n'est pas le mot qu'il a employé. Il verra comme ça fait mal de voir tout ses remords et regrets lui tomber dessus.
Ma colère s'est alliée avec mon audace.
Je ne suis plus la gentille Juju. Ne crois pas en cette future fille.
Elle n'est faîte que de colère, de rage.
Dire que je n'ai pas peur d'elle serait mentir.
Mais elle est, et sera toujours celle qui sait. Elle a la raison.
Elle n'écoute qu'elle même. Et en ce moment... Elle a pris possession du bord.
Moi je suis derrière. Je chouine comme une gamine. Je pleure. Encore et encore. Ça ne veut pas s'arrêter.
Mais celle qui est devant moi est bien plus forte. Elle s'adresse avec courage, elle se redresse comme la reine de ce monde.
Je ne suis qu'une merde à ses yeux.
Je me demande pourquoi je l'ai laissé revivre, puis je me souviens.
Il m'a blessé. Quoi que je veuille en dire il m'a brisé. Avant. Et je ne dois pas lui laisser une ouverture pour le refaire.
Il veut jouer, je lui ai mis la plus grande joueuse de ce monde devant ce monde.
La Juju-vengeresse.
Celle qui appuie sur la rage pour la faire sortir de toutes les manières possibles.
Il me prend pour une gamine sans défense et sans réparti.
J'espère qu'il se cachera.
J'ai lâché un orage pire que le tonnerre.
Je déteste cette facette de moi-même mais je suis obligée. Pour au moins qu'il assume ses erreurs. Que je reste dans son cerveau. Que je reste bien là.
Je suis son rêve ?
Je deviendrai son cauchemar comme il en a voulu.
Je lui ai laissé le choix.
Je pleure car mon coeur crie au crime. Il hurle. Encore et encore. Il est enchaîné. Malheureusement, il s'apprête à se taire sous ordre de celle qui deviendra par la suite ma pire ennemie.
Il pleure. Je l'entends sangloter.
Maintenant je laisse l'orage se déchaînait.
Je te prie de te cacher Jude.
Même si ce n'est pas à toi que je veux, les éclairs atterrissent de manière toujours plus aléatoire.

Bien à toi,
Juliette.

PS : Parfois le poison est aussi le remêde te souviens-tu ?
Je vais bien je sais que tout cela n'arrivera pas. Ne t'inquiète pas ! Je t'aime.
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Je m'excuse de ne pas t'avoir écrit hier. Parfois la vie me prend mon temps grâce à des imprévus.
Ce matin je suis partie tôt de la maison. Mes parents m'ont emmené à leur "dîner de saint Valentin" (ils l'appellent comme ça) j'ai un peu tenu la chandelle, mais les plats sont délicieux. En parlant de St Valentin, Lulu m'a souhaité une joyeuse st valentin comme ça sans artifice ni rien. Je ne m'attendais à rien mais le simple fait d'avoir penser à moi me fait chaud au coeur.
Cette fête, je l'ai toujours haïs. Pour plusieurs raisons toutes horribles les unes que les autres.
Je crois que c'est la seule St Valentin où j'ai eu ma tranquillité.

Cet après-midi j'ai enfin pu acheter un livre que je désirais depuis très longtemps, il s'appelle : "Chère Juliet,...".
Je l'aime déjà. Mon bébé d'amour !

Je crois en l'amour.
Pas en la haine.
Les discordes c'est pas mon truc.
Ça ne l'a jamais été.
Je suis toujours trop facile à atteindre même si je me voile la face.
Et ce n'est pas grave, tant que je me relève.
Et ce n'est pas la chute le plus important c'est la façon de me relever.

Je crois que je vais acheter des fleurs à ma mère.
Pour la remercier.
De tout ce qu'elle fait.
Voilà.

Je crois que c'est tout pour aujourd'hui.

Ah et n'oublies pas, tout ce qui sort de ta bouche n'est pas plus sale que les autres, alors exprime toi, pourquoi tu te tais ?

Je t'aime énormément,
Juliette
 
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Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Je pars en juillet. Je vais en Grèce.
Je me demande comment se sera en avion.
Si je me sentirais aussi libre que la dernière fois.
Aussi mal également. En avion je suis malade, je me sens à l'étroit et c'est quand même impressionnant de voir le vide au dessous de toi et te dire : "putain je suis restreint a ce petit espace".
C'est l'horreur. Mais en même temps quand tu vois en bas tu dis wow. C'est merveilleux. Surtout quand tu vois la mer. Elle brille sous le soleil scintillant. C'est magnifique.
Encore faut-il être au hublot sinon c'est mort, le trajet sera horrible.

Lulu me manque. Énormément. C'est bizarre dis comme ça. Ma haine s'est apaisé et maintenant... Il me manque.
En fait je crois que c'est que je veux faire de nouveaux souvenirs avec lui. Je ne sais comment l'expliquer.
Lulu c'est une certaine présence. Une certaine brutalité aussi, parfois il n'agit plus qu'il parle. Un toucher. Une délicatesse dans la douceur de ses mots. Un visage. Une joie comme une colère. Ses sourires qu'il ne donne parfois qu'à moi et son rire qui bourdonne dans mes oreilles même si il est absent me manquent affreusement. Je ne sais comment te dire Jude, l'affront auquel je fais face. C'est soit je suis méchante soit je suis gentille.
Ça hante mes nuits.
Mes jours.
Mes insomnies.

T'ai-je confier que je ne dormais que très peu ?
Je lis. Des histoires où l'on parle d'amour, principalement. Ça réchauffe mon coeur. Lui parle tendrement de ce qui le tourmente.
Cela m'empêche de penser.
Mais quand je t'écris et que je pense, ce sont mes blessures que je te confie. Mes tourments aussi. Tous ce que je ne dis pas à voix haute.

Quand j'y pense ça fait longtemps que je n'ai pas enlevée ma bague. Celle qui a marqué mon pouce à force de le serrer.
Te l'ai-je décrite ?
Elle est argentée. Des motifs lunaires et aux étoiles scintillantes y sont gravés ainsi qu'un tout petit soleil. Tout ces motifs sont représentés sur le devant de la bague qui peut effectué des rotations. J'en ai plusieurs de ce style sur mes doigts. Elles sont censées me faire déstresser et stopper l'anéantissement d'ongles sur le dessus de mes doigts. Ronger jusqu'au sang.
Dire que ça fonctionne ça serait mentir. Mais les avoir sur moi ça me fait rester sereine. Me calme. Parfois le simple faîte de les toucher me fait arrêter de douter.
Ces bagues me font ressentir des tas d'émotions qui proviennent de plusieurs souvenirs, qui à chaque fois commence par la curiosité dont on fait part pour ces objets.
Très peu de personnes ont le droit de les toucher, une seule personne a le droit de garder ma bague favorite. C'est comme ça.
C'est cette bague qui a le plus de souvenirs.
Il l'adore.
Je me demande si elle lui manque.
Il m'a dit qu'il se sentait vide sans...
Pfiou les vacances c'est pas pour moi, ça me rend nostalgique tout ça.

Mes deux bibliothèques sont presque toutes remplis. J'ai demandé à ma mère si on pouvait en acheter une troisième, elle a rit, avant de me promettre d'y penser.
Les livres sont importants pour moi. Tellement que deux bibliothèques de deux mètres sont presque remplis.
Un rêve d'enfant.
Je lis depuis que j'ai cinq ans et je n'ai jamais arrêté.
Lire un roman c'est comme visionner un film. Mais en plus grand, plus impressionnant. Tu vis, ressens les mêmes choses que le narrateur. Tu te mets en colère, tu pleurs, tu es en deuil, tu souries, ris...
C'est comme sortir de ta vie pour en vivre une autre.
C'est un échappatoire, un voyage.
À toi de trouver le bon.
En tout cas je me lasserai jamais de pouvoir arpenter le rayon littéraire avec une musique entraînantes dans les oreilles, tu t'y vois ?
Tu pioches dans les choix. Lequel va-tu prendre ? Quelle sera ta prochaine aventure ? La romance ou le policier ? La science-fiction ou le fantastique ?
À toi de choisir.
Chaque lecture à sa façon de te transporter.
Chaque lecture à sa propre histoire.
Chaque humeur à sa lecture.
C'est ça qui m'a donné envie d'écrire.
Je laisse une trace de ce que j'ai vécu et je me relis tout en détestant ce qui est couché là. Parce que, oui, je hais ma plume. Je l'ai toujours détesté. Pas à la hauteur. Trop enfantin.
Trop de moi. Penses tu.
Je déteste ce que j'écris. Car ça me reflète.
Ça reflète toute ma haine, ma peine et mon chagrin.
En clair quand j'écris, c'est pour m'aider à extérioriser. Ce n'est pas forcément une bonne chose.
Se relire alors que quand j'écris quelque chose je le fais avec tous mes sentiments et émotions, c'est dur. C'est même très dur.
Mais j'aime ça. Parce que je me dis que écrire me fait un bien fou. Ne pas écrire c'est comme me demander de me taire à jamais. C'est un amour à vif.
Amour d'écrire.

D'ailleurs j'ai une nouvelle histoire en tête. Je ne sais si j'arriverais au bout. Sûrement que non, comme toutes les nombreuses autres, mais j'espère arriver à écrire au moins un paragraphe de bien.
Et qui sait peut être que je le publierai un jour.
En tout cas je ne le publierai pas sous mon vrai nom. J'aurai trop peur de te faire face quand tu le liras.
C'est sur, Jude. J'écrirai mes remerciements avant l'histoire entière.
J'écrirai.
Merci à l'adoasis de m'avoir donner les ailes pour m'envoler.
Merci à vous qui m'avait fait sourire quand je m'effondrais.
Merci à tous ceux qui ont été là quand je ne voulais pas dormir.
Merci à ceux qui m'ont soutenu.
Merci à ceux qui étaient présents dans un bout de ma courte vie.
...
J'écrirai sûrement tout un monologue qui fera fuir tout mes lecteurs, mais ce n'est rien.
Parce que je m'excuserai. Et je remercierai.
Dans mon livre.
La première phrase sera : Pour toi, Jude. Merci de m'avoir écouter inlassablement tout ce temps.

Alors un grand merci à toi.
Sais-tu que je t'aime ?
Oui je t'aime.
Tu as été là.
Même quand j'étais moche.
Même quand mon chagrin était trop fort.
Même quand l'océan m'a eu.
Même quand mon coeur s'est tu.
Même quand la musique du bonheur s'est en aller.
Même quand la vie menaçait de s'éteindre.
Même quand je suis tombée amoureuse.
Même quand je suis tombée dans cet amour et que je n'en suis pas sorti.
Même quand on m'a brisé le coeur en miettes.
Même quand papa et maman se criaient tellement dessus que je me cachais.
Même quand grand-mère est parti.
Même quand je n'existerai plus, toi tu vivras.
Je t'aime. Tellement.
Tu es l'ami qui n'a jamais ouvert la porte de ma vie.
Pourtant tu es là.
Toujours prêt à me lire.
Alors un infini de merci.
Alors le jour où je te quitterai, ne pleure pas.
Je doute que ce jour arrive. Mais si il arrive aussi soudainement que cela peut arriver, ne laisse pas ces larmes couler.
Garde-les pour une chose plus joyeuse.
Garde-les, précieusement.

Ne les fais pas couler pour quelque chose d'aussi triste, fais les couler pour quelque chose de joyeux.
Pleurer de joie c'est tellement mieux.
Souris.
Souris je te dis !
Voilà, là tu es magnifique.
Ce sourire je veux qu'il illumine un monde. Une planète, un univers. Jusqu'au bout.
Au bout de ton profit.

Juliette.
 
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Juju

Sage
Auteur du topic
24 Juin 2024
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Cher Jude,
Je lis "Chère Juliet..." avec un paquet de Scoubidous à mes côtés, sur le lit qui doit maintenant avoir le double de mon âge. La vie me paraît si calme. Le soleil brille à travers mes fenêtres.
Je me demande ce que pense ma dizaine de doudous posés au dessus de mes bibliothèques.
Il regarde le monde avec un éternel sourire.
Ma famille sourit et rit de moments capturés juste à droite dans un nuage de photos.
Mes LED ne brillent pas encore, elles attendent la nuit.
Au dessus de moi des constellations luminescentes, éclairent l'obscurité de mes insomnies littéraires, ou non.
En face de moi, une immense armoire qui referment tous mes trésors stylistiques.
C'est mon chez moi.
Ma chambre, mon havre de paix.

Cette journée est assez longue pour me faire penser.

Je crois que j'aime.
Je crois que l'amour, tout le monde le cherche.
Et si on ne le cherche pas, il vient vous trouver.

Je pense qu'au fond je suis toujours la petite soeur qu'on aime protéger.
Je dis cela sans égoïsme.
C'est un constat.
On m'a toujours protégé comme si j'étais importante, alors qu'au fond on sait tout les deux que je suis un être humain. Rien de plus, rien de moins.

Je crois qu'un sourire peut changer le monde.
Je crois aussi qu'un véritable sourire peut vous faire tomber amoureux.
Moi ça a été le cas.
Tu veux des explications ?
Bon.
Je crois que l'amour est magique. Quand j'y pense si je suis amoureuse c'est de ma faute. Je l'ai un peu cherché.

Je repense à cette Juju qui dans son mal être a couru avec un garçon. Et elle s'est appuyé sur lui. Elle était heureuse qu'un garçon lui donne son sourire aussi grand. Aussi beau.
Elle n'en avait pas encore conscience pourtant elle commençait à chuter.
Le garçon la courtisait, lui donnait un peu d'importance, la charriait beaucoup mais surtout il avait les yeux remplis d'étoile. Elle se reconnut dedans et c'est là qu'elle commença à se dire qu'elle était mal.
Elle était à des milliers de kilomètres d'imaginer tout ça.
Tout... Ça.
Et maintenant elle se dit qu'elle regrette rien.
Elle a changé.
Ça c'est sur.

Enfin bref ma sérénité a été interrompu par mes parents. Non joyeux de ma présence dans ma propre maison.
La routine.
Je gère chef.
Pfiou.
Je... J'ai hâte à lundi. Et en meme temps pas du tout, je ne sais pas comment l'expliquer, c'est stressant.
Je ne sais plus ou j'en suis et lundi prochain c'est... le jour de grâce. Soit joyeuse, soit triste je reviendrai.

Je te dois un secret.
Mes jambes sont en sang. Je souffre au quotidien et c'est de ma faute.
Mes bras eux, vont pas très bien non plus. J'ai des pansements partout.
Le pire c'est que je ne fais pas exprès. Je suis stressée alors j'arrache toutes mes peaux.
Même marcher ça me fait mal.
Je ne dis rien je me tais mais c'est juste horrible.
Mais le soir quand tout le monde dort je suis seule, je pense et là le stress et l'angoisse commence à grandir donc je m'arrache la peau jusqu'à qu'elle s'enflamme.
Et après quand je me rends compte de ce que je fais, comme si le voile devant mes yeux s'était levé, je pleure. Je pleure toutes les larmes qui m'échappent.
Alors j'essaie de les cacher, toutes ces brûlures et griffures. J'ai pris des pansements, des compresses et scotch puis je me fabrique des sortes de bandages pour cacher tout ça.
Toutes mes conneries.
J'ai l'impression d'être un million dans ma tête.
Pourtant... Je suis seule.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.

Ah et...
J'ai été voir mon coeur.
Il n'a pas voulu me parler. Il m'a hurlé dessus. Hurler de peine. Ou même de chagrin.
Ensuite il s'est laissé tomber. Il a sangloté par terre et m'a dit de le laisser tranquille de sa voix étranglée.
Je suis restée. Je me suis assise à ses côtés et j'ai passé mes mains dans ses cheveux.
J'ai remarqué qu'il était tout pâle.
Alors je lui ai aussi carressé le dos. Je savais qu'en ce moment il a besoin de douceur.
Nous n'avions rien dit pendant une heure au moins.
Il sanglota encore et encore sans que je puisse y faire quelque chose.
Puis il s'arrêta de pleurer tandis que sa respiration se calma.
Je crus qu'il dormait quand soudain il chuchota :
- À toi aussi il te manque ?
Il n'était pas obligé de prononcer son nom.
- Pas autant que toi je le crains.
- Je sens que tu ne me dis pas les choses, ma chère.
- Je crois que la Juju vengeresse a disparu. Elle est... Partie. Sans rien dire, sans bruit. Et moi, je suis perdue.
- C'est rien. Rien du tout. Ne t'en fais pas on retrouvera le chemin, toujours et encore pour l'éternité.

Je crois que c'est là que j'ai souri.
- Qu'est ce qui te manque chez lui ?
- Tout. Mais son rire avant tout.
- Je sais. Moi aussi.

J'attendis encore un peu pendant que je fermai les yeux, mon coeur me raconta encore quelques souvenirs de son point de vue puis à un moment il se tue. Il eût un énorme silence.
Il s'endormit. Pendant que moi je passais la main dans ses cheveux. Tendrement.
Je l'aime.

Juliette.
 
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Juju

Sage
Auteur du topic
24 Juin 2024
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Cher Jude,
Lis cette lettre en écoutant : This Town de Niall Horan.
Je me demande comment je vais.
Parce que à la maison il y fait un silence de mort. Personne ne parle. Ni moi ni ma mère.
Elle me hait pour une chose qui m'est inconnue.
Enfin bref.
Ce n'est pas très grave, j'ai mon chat qui me soutient. Elle reste avec moi, me câline... Ça me rappelle Lulu.
Pardon Jude, mais j'ai besoin d'en parler.
Je me retiens d'en parler à mes amis parce que je sais très bien que ça les soule et que sur ce coup là je suis solo. Donc je te parle à toi. Pour une fois tu es vraiment le seul à m'écouter.
Mais ce n'est rien.
C'est juste que je m'inquiète. Tu sais l'absence tues l'amour. Plus on est loin de l'autre plus les sentiments baissent.
J'ai été voir mon coeur, cette nuit. Je me suis réveillée en sursaut. La peur et la crainte se mêlaient à un sentiment d'appréhension. Un cauchemar. Je ne me souviens plus de celui là. Peut être était il trop affreux.
3h25. Indiquée la petite boule, posée sur ma table de nuit, qui gardait prisonnière l'assistante vocale, aussi appelée Alexa.
Je tentais donc de me rendormir, sans succès.
Alors je me mis sur le dos et je suis partie voir mon coeur.
Je le trouve sur son lit. Les couvertures et peluches par dizaines l'entourent.
Il tient un livre entre ses mains, intitulé, d'après la couverture, "Les difficultés amoureux, tome 8". C'est sûrement dans ce tome
- Tu ne dors jamais ?
Ma question fait tourner sa tête vers moi.
Il a l'air... Bien, assis comme ça. Oublier les larmes, Bonjour à l'apaisement.
- Je ne dormirais que quand je cesserai d'aimer.
Cette phrase fait sens dans tout mon être pendant que je m'assis à ses côtés. Je pris un nounours brun dans mes bras avant de me coucher en dessous de sa couette.
- Tu ne dormiras que quand tu mourras c'est ça ?
- Exactement.
Un sourire peignait son visage. Il n'avait pas bouger. Il lisait les pages de son livre avec avidité.
- Donc... Tu es un vampire comme Edward dans Twilight ?
Il rit un instant. Son rire est comme le soleil en pleine hiver. Réconfortant.
- On peut dire ça comme ça.
Je souris. Je le vois bien au soleil, la peau brillante au soleil. Comme des milliers d'étoiles, accompagnés de celui qui le fait rêver.
- Edward. C'est comme ça que je devrais t'appeler.
- Alors va s'y. Appelle moi Edward si ça te chante. Je suis même flatté.
Un lent sourire étira ses lèvres avant de me jeter un regard lourd de sens.
- Je n'ai pas de nom alors que tu m'en donnes un serait, pour moi, un énorme honneur.
C'est ainsi que mon coeur se prénomma Edward. Edward comme le protecteur de Isabella Swan.
Mon coeur est un Edward vampirique d'amour.
Et ça me plaît.
Je me cale entre son corps, les peluches et les couvertures pour posés ma tête sur l'oreiller.
Une main passa dans mes cheveux.
- Tu crois que Lulu sera content qu'on soit là lundi ?
- Surement.
- Plus sérieusement imagine si il me quitte parce que je suis pas belle ce jour et que...
- Est ce que parce que tu vas porter du vert Lulu va te larguer ? Si tu veux mon avis, non je ne crois pas Juliette.
Je soupirai. Je réfléchis trop. Tout le temps.
- Tu crois qu'il viendra me dire bonjour en m'embrassant ?
J'entendis Edward ricaner un peu.
- Si il ne le fait pas, fais le Juju.
- Et si il ne veut pas ?
- Fais le, c'est tout.
- D'accord Edward.
Je sentais que Morphée me tirait vers les bas fonds du sommeil, pourtant je résistais.
- Tu crois que je pourrais juste lui faire un gros câlin ?
- Bien sûr si c'est ça que tu veux.
- Et après je me retire de ses bras et... Je le claque.
La surprise se lisait sur le visage de mon coeur.
- Mais pourquoi tu le claquerais ?
- Parce qu'il est méchant avec moi. Même pas un message de sa part, même pas une sortie tout les deux, et je ne te parle même pas de toutes ces bêtises.
- Je comprends. Mais ne le claque pas, tu sais comment il est ; sois franche avec lui simplement.
J’acquiesçai doucement. Le temps passa un peu tandis que le sommeil attendait.
- Je crois que je l'aime, Edward.
- Et moi j'en suis sûr Juju.
Je souris. Sois s'en sûre, tu vas réentendre ces phrases. Je chuchote doucement :
- Tu crois qu'il va nous faire du mal ?
- Il nous en déjà fait. Mais tu sais Juju on est plus fort que ça.
- Je sais.
Je fermai les yeux. C'est Edward qui ria avant de déclarer :
- En tout cas ses blagues à la con me manquent.
Je riais. C'est vrai. Je m'ennuie ici. Y'a rien. Pas d'étincelle, pas d'étoiles. Il n'y a rien de drôle. Je me réfugie dans mes livres je ne parle plus. Tellement que j'ai peur de ne plus savoir parler quand je serai en cours.
Tellement que je m'enferme comme une demeuré dans ma chambre et mon bureau.
Le pire c'est que je ne sais pas si j'ai envie de sortir de mon cocon.
Lulu sait toujours détendre cette partie de moi. C'est pour ça aussi qu'il me manque.
- Il me manque.
- À moi aussi Juliette. Je suis là en tout cas, si besoin.
- Je sais. Je t'aime.
La main d'Edward s'immobilisa, j'aurai payer cher pour voir le visage de mon coeur à ce moment là.
Malheureusement mes petits yeux s'étaient fermés et sa main avait recommencé son heureux balais dans mes cheveux.
Je crois que j'avais entendu dans un souffle :
- Je t'aime aussi ma chère Juliette.
Edward me caressa les cheveux jusqu'à ce que je me rendorme. Il apaise mes tourments.Il cicatrise mes blessures. Edward je le haïssais avant. Il est apparu et moi je ne controlais pas mes sentiments, ce n'est que quand j'ai appris à connaître mon coeur que j'ai pu savoir comment était l'amour. Comment appréciai la vie aussi. Nous nous portons mutuellement.
Je gère ses crises. Il gère les miennes. Et de ce cercle parfait est né ce sentiment. L'amour d'un même être.
Je crois que mon cauchemar était peuplé de monstres sans coeur.
J'en ai un vague souvenir. Pourtant ça ne me fait pas peur. J'ai su controler ces êtres grâce à un être luminescent. Je suis si heureuse.

À très bientôt,
À ce soir je pense,
Bises,
Juliette
 

Juju

Sage
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24 Juin 2024
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Cher Jude,
Cela fait un mois que je suis avec Lulu. Quatre petites semaines, semées d'amour et parfois d'embûches.
On a parlé aujourd'hui et je m'étonne de la simplicité de ses mots.
Maintenant quand j'écoute Josman je pense à lui.
Maintenant quand je regarde cette photo je pense à lui.
Trop de choses me fait penser à lui.
Et je ne sais si c'est une bonne ou une mauvaise chose.

À la télé on parle de guerre. C'est bête la guerre. Qui sur le champ de bataille vois l'autre d'en face et se dit "je vais le tuer sans aucuns remords" ?
L'autre d'en face est humain. Il a une famille, des gens qui l'aime...
Il est humain. Comme eux.
Je ne comprendrai jamais la guerre.
Je ne pourrais pas la faire.

Enfin bref je dois y aller je n'ai pas beaucoup de temps, Jude, je m'excuse.

Au revoir,
À très bientôt je t'aime,
Juliette.
 
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Juju

Sage
Auteur du topic
24 Juin 2024
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Cher Jude,
J'ai mal partout, j'ai l'impression que la vie m'a foutu une raclée.
Mais ça va passer, enfin j'espère !
J'ai été voir Edward aujourd'hui. Mon coeur était heureux, il souriait dés mon entrée dans sa chambre, posé sur son lit, à écrire quelques mots, il m'invita à entrer dans son antre.
Je me suis allongée à ses côtés, les yeux fixaient le plafond rempli d'étoiles.
Pendant quelques temps nous n'avons rien dit.
Lui lisait maintenant un bouquin intitulé : "Les joies de l'amour, comment rire en couple ?" et moi je pensais à ce que j'allais lui raconter.
Puis d'un seul coup je pris la parole.
- Je ris de plus en plus avec Lulu.
Il ne leva pas ses yeux de son livre.
- Je sais Juliette.
- Edward, c'est inquiétant on arrête pas de parler lui et moi.
Il esquissa un sourire tel le mirage dont mon esprit ne veux pas sortir.
- Je sais, ce n'est pas inquiétant. Tu lui manques, il te manque... C'est plutôt logique.
C'est vrai. L'inverse serait inquiétant.
Je bougeai et me retourne sur le ventre.
- Mais on a jamais autant parler. Même pendant les vacances. Genre... C'est la première fois où on s'écrit tout les jours... Et je t'en parle là mais je devrai pas, j'ai tellement peur que ça se finisse, cette petite habitude que en parler... Enfin...
- Ces moments te sont précieux.
Edward avait toujours les bons mots pour moi.
- Exactement !
Il sourit et mon coeur allait exploser.
Je m'assois sur le lit et regarda les étoiles dans ce ciel artificiel.
- Edward...
- Oui ?
- Je crois je suis amoureuse.
Il éclata de rire avant de déclarer :
- Oh mais depuis longtemps ma belle.
Je le dévisageai avant moi aussi de rire.
- Est ce que tu me rattraperas quand je tomberai toujours plus bas ?
- Toujours ma Juju. Même si c'est plutôt à moi de te demander ça tu ne crois pas ?
Je souriais.
- Un peu.
Il ricana avant de se replonger dans son livre.
Puis à un moment il se tourna vers moi et me demanda :
- Vous avez parlé de quoi lui et toi ?
C'est là que je lui raconte.
Je riais tellement Jude. Les murs tremblaient de nos rires sonores.
Je lui ai dis. Pour tout, parce que j'en ai besoin. Alors Edward est ma thérapie, il m'écoute et me comprend. Le seul à autant me comprendre sur ce sujet.
Je lui ai dis pour les taquineries.
Les rires aussi.
Le manque aussi.
Josman aussi.
Je lui ai tout dis car je ne peux pas me confier.
Je me suis confié à lui.
Et ça me rend heureuse.
Un petit message, une petite attention et tout s'envole.
Tout les papillons qui danse.
Tout ça.
Edward sourit quand j'eus terminé.
Puis d'une voix assuré il me dit :
- J'ai beau me rattraper je tombe toujours, mais quand c'est toi qui tombe avec moi, je me sens... Heureux.
- Tomber n'est pas une mauvaise chose finalement.
- C'est la chute qui fait mal Juliette.
C'est vrai mais...
- Si jamais on tombe tous les deux, lui et moi, ça fera moins mal.
Edward tourna la tête vers moi et vînt me tendre ses bras.
- Je sais. Se sera pas facile de vous séparer.
J’acquiesçai en me blottissant dans ses bras.
- En si peu de temps il est devenu...
- Le centre de ton monde...
- L'une des personnes les plus importantes de ma vie.
Je fermai les yeux. Peut etre par ma fatigue ou part la douleur dans mon dos ou mon ventre, ou bien pour l'élancement dans mes jambes qui se calment.
- Je crois que personne ne nous comprend, Edward.
- Et alors ?
Nous n'avions plus rien dit.
Nous avions tout dit.

Je t'aime Jude.
Juliette.
 

Juju

Sage
Auteur du topic
24 Juin 2024
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Cher Jude,
Cette nuit j'ai rêvé. Après mettre endormi à minuit ou quelques heures après.
D'habitude je ne m'en rappelle pas.
Pourtant celui là j'ai tout fais pour m'en souvenir.
Pour te le raconter à toi, Jude.
J'ai même écrit quelques détails illisible sur ma main par le temps qui a passé depuis.
Il faut que j'écris.
Alors j'écris à toute vitesse par peur d'oublier.

Mon rêve commence dans une voiture. J'étais dans mon corps, une Juju dont je n'avais pas connaissance.
J'étais si bien habillé que je m'étonnais moi-même. Une robe noire avec une fente et des bottes à lacets c'est tout ce dont je me souviens.
Étrange que ça puisse être nous roulions à une vitesse étonnamment lente, avant de s'arrêter complètement.
C'était dans une rue résidentielle.
Les maisons s'alignaient. Le gazon était vert. La maison blanche au allure dégarnie.
Ma mère ouvrit ma portière sans rien dire.
Arrêt final. Terminus tout le monde descend.
C'est que je fis.
Dans une intervalle de temps dont je ne me rappelle plus de tous les détails, ma mère me mit un sac dans la main avant de s'orienter accompagné de mon père jusque dans la maison blanche.
Le gazon tellement irréelle, d'une lueur verte qui n'existe nul part ailleurs.
On toqua et presque immédiatement une femme au traits qui me paraissaient familiers nous ouvrit. Elle riait sans que je comprenne pourquoi.
Elle semblait ravie de nous voir. La dame nous fit entrer toujours avec son sourire qui ne faiblissait pas.
Son salon menait dans une cuisine magnifique.
Mes parents la suivaient pendant que moi pour une raison que je n'expliquais pas encore, je restais là, clouait sur place, le sac dans les mains, qui contenait un je-ne-sais-quoi qui pesait une plombe.
C'est là que je m’aperçus qu'ils y avaient du monde.
Des gens qui discutaient dans un brouhaha qui masquaient les mots qu'ils s'échangeaient tous dans leurs beaux habits.
Je me décidai à jeter un coup d’œil dans la cuisine, où je déposais soigneusement mon paquet dans un coin, je ne sais plus lequel.
Puis je revins à ma place. Un instant mon rêve c'est comme mis sur pause.
Je ne vis que les gens autour de moi qui m'ignoraient soigneusement.
J'étais une statue dans un monde d'activité.
Ça ne m'a pas effrayé.
Au contraire j'observais.
Ces gentes dames bien habillés et ces monsieur au allure de pub de shampoing.
Soudain deux bras m'entourèrent.
Et je ne sais pourquoi tout autour de moi avait disparu. Je me sentais soulagé alors que je devrais être effrayé.
Mais pas du tout.
Un menton vînt se poser sur ma tête et un corps venait se coller au mien.
Je perdis le contrôle de mon rêve.
Mes yeux, mon corps ne voulait pas se retourner.
Au contraire, il s'appuyait sur cet étranger.
Ce n'est qu'au moment où j'entendis sa voix que je sus.
Bien sûr qui d'autre Jude ? Ce n'était pas un étranger loin de là.
J'en aurai rit si je n'étais pas profondément endormi.
Je me maudis de ne plus me rappeler ce qu'il m'a dit à ce moment.
Je crois que c'est un "tu es enfin là".
Mais je ne suis pas sûre.
Je sais que je me suis retourné.
Je sais que je souriais comme une enfant.
Je sais que je me suis retourné pour le voir sourire. Et son rire a résonné dans mes oreilles.
Je sais que je suis restée longtemps avec son menton sur le haut de ma tête.
Parce que c'est bien l'une des seules choses que j'ai écris sur ma main en me réveillant par les bruits de mon chat à qui je manquais irrémédiablement.
En relisant ces petits mots je me suis rappelé.
Et je t'écris pour ne pas oublier.
Car c'est ma fonction première. Je t'écris pour me souvenir.

On m'a toujours dit que les rêves étaient présents quand on en a le plus besoin.
Alors je remercie Mister Sandman.
Merci. Infiniment.
De m'avoir donné un rêve.
Ce rêve.

Aujourd'hui Jude, j'ai trouvé les premières phrases de mon roman.
Par contre je ne lui ai pas trouvé de titre. Il faudrait je crois.
Mais on verra plus tard.
En tout cas la personnage principale a un prénom que tu vas adorer.
Tu veux savoir ?
Héhé.
Elle s'appelle Liliana.
Oui.
Liliana.
Liliana Jude Edwards.
Le jour où tu verras cette personnage dis toi que j'y suis arriver j'ai enfin eu le courage d'envoyer ce roman a un éditeur.
Enfin bref.

Je t'aime Jude.
J'ai hâte que le temps passe et remercier Sandman comme il se doit.
Car le temps est long en ce moment.
Très très long.
Enfin on fait avec.

À très vite mon cher ami,
Juliette
 
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Juju

Sage
Auteur du topic
24 Juin 2024
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Cher Jude,
Edward m'observe. Je sens ses yeux couleurs des arbres en pleine été se braquer sur moi depuis au moins une demi-heure.
Moi ça fait depuis hier soir que, la tête dans son oreiller, je ne dis plus rien.
Je n'ai plus rien à dire.
Ça me dépasse. Sincèrement, j'ai juste envie de dormir toute ma vie.
- Juliette, tu ne peux pas passer ton temps à te lamenter comme ça.
Je ne réponds pas. Je ne bouge même pas. Je me contente d'écouter.
- Tu n'es pas mauvaise.
Je marmonne dans l'oreiller :
- Je suis aveugle et une amie à chier. Juju-amie-à-chier, Nouveau surnom débloqué.
Edward soupire. Ça fait quelques heures qu'il subit mes hurlements dans cet oreiller, assis sur le lit, les jambes dessous lui. Je crois qu'il sature.
- Tu es peut être une amie à chier mais si tu avais mieux écouter on en serait pas là.
- Ah parce que même toi tu le dis maintenant. Super.
Il soupire encore plus qu'avant.
Plus longtemps.
- Juju... Tu es une bonne personne et tu t'embrouilles, simplement ta situation n'est pas si complexe.
- Ah oui ?
Je me redresse et m’assois en face de lui d'un regard inquisiteur.
- D'ailleurs pourquoi tu ne parles pas à tes amis ?
- Parce que j'ai envie de parler à personne.
- À personne hein ?
- Sauf toi. Et une autre personne extérieure.
- Bon. Et tu sais que toute l'histoire n'est pas de TA faute Juju ?
- Ben un peu quand même.
Edward soupire tellement fort que je crus que le vent me faisait une faveur.
- Non. Tu n'es pas la mère de Lulu et tu ne dois pas faire de remise en question à ce niveau là.
Je soupire.
- Et tes amis en ont mare de lui ce n'est pas de ta faute. Tu veux leur dire quoi ? BON BAH SUPER ALLEZ Y JE LE QUITTE COMME ÇA VOUS SEREZ TOUS CONTENTS !
- Ben...
- Nan plus sérieusement Juju, je sais toute votre histoire dois je te rappeler... Le truc ?
- Pas besoin Edward.
- Donc ?
- Donc j'arrête d'ignorer mes amis parce qu'ils ne veulent que me protéger.
Edward acquiesce.
- Lulu a été le seul à me dire la vérité.
- Tes amis voulaient seulement pas te blesser.
- En ne me le disant pas ça m'a blessé. Je ne suis pas en sucre, je vais pas m'écrouler pour un truc dont j'étais déjà et les conneries d'un gars immature.
- Je sais. Mais ils pensaient bien faire.
- C'est tout le contraire, j'en ai mare qu'on me dise que je suis faible. Je ne le suis pas. Et même pourquoi me dire des trucs que je savais déjà ? Pour que je quitte Lulu ? Pour que j'assume les conséquences de ses conneries ?
- Ben je ne pense pas que tes amis ont réfléchis de cette façon.
- Moi oui.
- Je comprends. Enfin non, tu détestes qu'on dise ça, pardon.
Je souris.
- T'inquiète pas je suis plus à ça prés.
Mon sourire pâlit quand je dis :
- Mais je suis une amie à chier quand même.
- Hum je ne crois pas. C'est qui qui écoute les autres jusqu'à plus permis les problèmes des autres ? C'est qui qui essaie de toujours sourire pour les autres ? C'est qui qui rentre dans une pièce le sourire aux lèvres et qui danse quand quelqu'un est triste pour le faire sourire, même quand ton monde s'effondre ? Qui qui essaie de construire quelque chose à partir de ruines d'un monde abandonné et qui réussit ?
- Moi.
- C'est qui qui défend quelqu'un qui ne fait que des conneries ? C'est qui qui croit en lui plus qu'en quiconque ?
- Moi.
Je crois que c'est là que je me suis en boule sur son lit et est regardé dans le vide. Pensant qu'à m'isoler.
- C'est qui Juju-soleil ?
- C'est moi.
Edward me sourit comme si je devais comprendre une équation.
- Tu es Juju-soleil que tu le veuilles ou non. Je sais que demain tu débarqueras le sourire aux lèvres, ta petite danse en guise de pardon et ta tenue que t'aura trouver après des heures de préparation.
Je souris car ce qu'il disait été vrai. Je suis comme ça.
- Juju-soleil ne te demande pas quoi faire. Les amis seront toujours là que tu le veuilles ou non, ne gâches pas tout pour des trucs qui ne sont pas vrai ou des trucs complètement cons.
Des larmes se sont mises à couler sur mes joues et Edward s'est approché pour me faire une énorme câlin, dont j'avais affreusement besoin.
- Je t'aime Edward, pardon.
- Je t'aime aussi petite Juju.
- EH je suis pas petite !
Nos éclats de rire ont résonnais dans tout le navire avant de brusquement s'arrêter.
- Tu devrais leur parler... Avant de tous les perdre.
Je devrais effectivement. Plus tard.
- J'ai besoin d'être un peu seule. Peut etre ce soir d'accord ?
- Okay.
Il se mis à côté de moi, je me blottis dans ses bras avant de m'y endormir.

Juliette.
 
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Juju

Sage
Auteur du topic
24 Juin 2024
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2,219
Cher Jude,
C'est la deux-centième lettre que je te laisse ici.
Demain, je rentrerai en cours et bizarrement je ne suis pas stressée. C'est la rentrée, personne ne se prendra la tête... Si ?
Enfin bref. J'oublie pas Mister Sandman je lui dois quelque chose.
J'ai besoin d'un énorme câlin. UN ÉNORME CÂLIN.
Je plains mes amis et mon namoureux je vais être très très très très câline. Plus que d'habitude. (Habitude déjà grande)
Je suis contente et pas contente en même temps.
Je veux déjà y être.
J'espère juste que tout le monde me laissera dormir sur la table et de pas trop m'embrouiller.

Je dois dodo. Mais j'ai pas envie, j'ai commencé Altitude aujourd'hui. J'en suis à la 345 ème page. Je pense que je vais le finir cette nuit. Après un dodo.
J'espère faire des rêves.
J'espère.
Toujours.
Espoir.

Enfin bref je dois déjà y aller.
Je m'excuse le deux-centième message n'est pas fou.

Juliette.
 
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