À lire en écoutant Reflections de Neighbourdhood.
Cher Jude,
Je m'excuse de ne pas t'avoir écrit hier. Je n'en avais pas le courage à vrai dire.
Je me repose un peu, de plus je n'aurai presque pas cours cette semaine, seulement lundi et vendredi.
Alors je profite.
Je dors et m'enfuis à travers mes rêves.
Dans mes rêves je suis Juju.
Une Juju qui n'est pas fatiguée.
Qui ne râle pas à longueur de journée.
Et cetera.
Père dort la majorité de la journée parce qu'il travaille énormément et nous ne devons pas faire de bruit sinon gare à nous.
Enfin même si nous ne le réveillons pas, nous subissons sa mauvaise humeur et ses remarques sanglantes.
Je ne suis pas assez apparemment.
Mais je sais que ce n'est pas vrai parce que mes amis me le répète chaque jours de ma petite vie.
Ils m'ont dit que j'étais jolie et que je m'habillais bien.
Et tous ces compliments je les garde ici près d'Edward, pour que quand mon père me critique à longueur de journée, je ne m'inquiète pas.
Je me remémore tous ces souvenirs dans ma petite tête et je souris feignant l'indifférence.
On dit que l'amitié est plus fort que tout.
Et c'est vrai.
J'ai beaucoup de chance de les avoir.
Beaucoup de beaucoup.
Jude, tu sais c'est aussi grâce à toi que j'évolue.
Mais aussi grâce à mes amis et à Lulu.
D'ailleurs il me manque beaucoup.
Beaucoup de beaucoup.
En vérité j'ai peur de lui écrire alors je ne le fais.
J'ai peur de briser la semaine de bonheur que l'on a passé tous les deux.
Alors je ne lui écris pas. Car j'ai peur.
Pas peur de lui, peur de ce que je ressens.
Ça prend beaucoup d'ampleur.
Énormément.
Ça, ça me fait peur.
Cependant je ne suis pas une trouillarde.
J'essaie d'avancer et de contenir tout ses choses que je ressens.
Pour ceux qui m'entoure essentiellement.
Parce que là je dois t'avouer que je parle tellement souvent de lui que même ma mère est au courant de nos histoires.
Ça ne me dérange pas plus que ça qu'elle le sache, c'est mon père le problème.
Je crois que si il apprend que sa fille a été volée, il n'en se remettrait pas.
Il serait très très en colère.
Hier j'ai rêvé et je me dois te le raconter.
Je nageais, alors que je n'ai jamais réussi à le faire.
Puis d'un seul coup j'ai été attirée vers le fond du bassin.
Je me battayais contre cette force inconnue.
Puis je me réveillai dans mon lit.
Le souffle court.
Mes cils battaient au rythme effréné de mon coeur.
J'ai cru mourir.
Mais pourtant je suis là.
Bien vivante.
C'est comme ça qu'on profite de la vie.
Au bord de la mort.
Alors on fait des trucs complètement con comme plonger dans l'eau d'une falaise rien que se sentir vivant.
C'est ça vivre.
Faire des trucs complètement con au bord de l'extasie.
J'aimerai jouer les photographes.
Je photographierais toutes les parties que j'aime chez lui et les regarderaient chaque fois que ma moitié me manque.
Je devrai organiser une séance photo et m'improvisait photographe.
Rien que pour les admirait.
Parce que malgré ce qu'il dit je le trouve beau.
Sa barbe naissante à la naissance de sa mâchoire est trop mignonne.
Ses yeux sont beaux.
Et toutes les étoiles sur son visage aussi.
Tout.
En fait c'est bizarre dis comme ça mais je ne le regarde pas souvent dans les yeux. C'est ridicule mais je me dis que si je le regarde dans les yeux il va peut etre se rendre compte de comment je me sens quand je suis avec lui : mise à nue et va prendre peur.
Alors il m'abandonnerait, lâcherait ma main me laissant seule et apeurée comme une enfant.
Comme avant.
Avec lui je n'arrive pas à cacher ce que je ressens.
Je ne sais pas si tu arrives à visualiser ou est ce que tu as déjà ressenti ça mais c'est comme si de part son simple regard tu te sentais... Sans défense.
Comme si on lisait en toi comme dans un livre ouvert.
Et ce n'est pas dérangeant mais... Tu sais bien...
Parfois Juju courageuse n'est pas au rendez vous. Elle se dérobe et me laisse seule.
Alors je n'ai plus que sa main dans la mienne et j'essaie de ne pas prendre mes jambes à mon cou.
Non.
En fait quand c'est comme ça je me loge contre son torse et ferme les yeux, le temps qu'elle revienne.
Seulement quand il me caresse le dos je la retrouve et la ramène à moi.
Et je n'ai plus peur.
Car il est là.
Avec moi.
Et dans son odeur incroyable je reste.
Dans la sécurité qu'il me procure.
J'ai l'impression de toujours sourire quand il est là.
À lui tout seul il a réussi à voler tout mes sourires.
Tout mes sourires sont à lui.
Mon coeur est aussi dérobé.
Il l'a entre ses mains, sans forcément s'en rendre compte.
Et mes rires ne font qu'un avec les siens.
Car les siens sont les plus belles musiques que je n'ai jamais entendu.
Son vrai rire, pas le faux qu'il arbore parfois.
Non celui qui m'a été donné.
Celui là est juste magnifique.
Et dans mes oreilles une douce mélodie lointaine au rythme des souvenirs de ses éclats de voix.
Je veux qu'il me redise tous ses mots chuchotés pour n'être destiné qu'à moi.
À moi toute seule.
Jude.
Je l'aime non ?
Demain je lui demanderais d'être indulgent lorsqu'il brisera mon coeur au bord du bonheur ultime.
Je lui dirai d'y aller doucement avec ce coeur malade d'amour.
Ce coeur qui ne fait que chanter ses louanges.
Et décrire tous ces moments teinter de tendresse.
Mon dieu.
Je suis amoureuse.
Et je comprend tout les artistes qui essaient de mettre des mots sur ce sentiment le plus puissant.
Juliette.
Cher Jude,
Je m'excuse de ne pas t'avoir écrit hier. Je n'en avais pas le courage à vrai dire.
Je me repose un peu, de plus je n'aurai presque pas cours cette semaine, seulement lundi et vendredi.
Alors je profite.
Je dors et m'enfuis à travers mes rêves.
Dans mes rêves je suis Juju.
Une Juju qui n'est pas fatiguée.
Qui ne râle pas à longueur de journée.
Et cetera.
Père dort la majorité de la journée parce qu'il travaille énormément et nous ne devons pas faire de bruit sinon gare à nous.
Enfin même si nous ne le réveillons pas, nous subissons sa mauvaise humeur et ses remarques sanglantes.
Je ne suis pas assez apparemment.
Mais je sais que ce n'est pas vrai parce que mes amis me le répète chaque jours de ma petite vie.
Ils m'ont dit que j'étais jolie et que je m'habillais bien.
Et tous ces compliments je les garde ici près d'Edward, pour que quand mon père me critique à longueur de journée, je ne m'inquiète pas.
Je me remémore tous ces souvenirs dans ma petite tête et je souris feignant l'indifférence.
On dit que l'amitié est plus fort que tout.
Et c'est vrai.
J'ai beaucoup de chance de les avoir.
Beaucoup de beaucoup.
Jude, tu sais c'est aussi grâce à toi que j'évolue.
Mais aussi grâce à mes amis et à Lulu.
D'ailleurs il me manque beaucoup.
Beaucoup de beaucoup.
En vérité j'ai peur de lui écrire alors je ne le fais.
J'ai peur de briser la semaine de bonheur que l'on a passé tous les deux.
Alors je ne lui écris pas. Car j'ai peur.
Pas peur de lui, peur de ce que je ressens.
Ça prend beaucoup d'ampleur.
Énormément.
Ça, ça me fait peur.
Cependant je ne suis pas une trouillarde.
J'essaie d'avancer et de contenir tout ses choses que je ressens.
Pour ceux qui m'entoure essentiellement.
Parce que là je dois t'avouer que je parle tellement souvent de lui que même ma mère est au courant de nos histoires.
Ça ne me dérange pas plus que ça qu'elle le sache, c'est mon père le problème.
Je crois que si il apprend que sa fille a été volée, il n'en se remettrait pas.
Il serait très très en colère.
Hier j'ai rêvé et je me dois te le raconter.
Je nageais, alors que je n'ai jamais réussi à le faire.
Puis d'un seul coup j'ai été attirée vers le fond du bassin.
Je me battayais contre cette force inconnue.
Puis je me réveillai dans mon lit.
Le souffle court.
Mes cils battaient au rythme effréné de mon coeur.
J'ai cru mourir.
Mais pourtant je suis là.
Bien vivante.
C'est comme ça qu'on profite de la vie.
Au bord de la mort.
Alors on fait des trucs complètement con comme plonger dans l'eau d'une falaise rien que se sentir vivant.
C'est ça vivre.
Faire des trucs complètement con au bord de l'extasie.
J'aimerai jouer les photographes.
Je photographierais toutes les parties que j'aime chez lui et les regarderaient chaque fois que ma moitié me manque.
Je devrai organiser une séance photo et m'improvisait photographe.
Rien que pour les admirait.
Parce que malgré ce qu'il dit je le trouve beau.
Sa barbe naissante à la naissance de sa mâchoire est trop mignonne.
Ses yeux sont beaux.
Et toutes les étoiles sur son visage aussi.
Tout.
En fait c'est bizarre dis comme ça mais je ne le regarde pas souvent dans les yeux. C'est ridicule mais je me dis que si je le regarde dans les yeux il va peut etre se rendre compte de comment je me sens quand je suis avec lui : mise à nue et va prendre peur.
Alors il m'abandonnerait, lâcherait ma main me laissant seule et apeurée comme une enfant.
Comme avant.
Avec lui je n'arrive pas à cacher ce que je ressens.
Je ne sais pas si tu arrives à visualiser ou est ce que tu as déjà ressenti ça mais c'est comme si de part son simple regard tu te sentais... Sans défense.
Comme si on lisait en toi comme dans un livre ouvert.
Et ce n'est pas dérangeant mais... Tu sais bien...
Parfois Juju courageuse n'est pas au rendez vous. Elle se dérobe et me laisse seule.
Alors je n'ai plus que sa main dans la mienne et j'essaie de ne pas prendre mes jambes à mon cou.
Non.
En fait quand c'est comme ça je me loge contre son torse et ferme les yeux, le temps qu'elle revienne.
Seulement quand il me caresse le dos je la retrouve et la ramène à moi.
Et je n'ai plus peur.
Car il est là.
Avec moi.
Et dans son odeur incroyable je reste.
Dans la sécurité qu'il me procure.
J'ai l'impression de toujours sourire quand il est là.
À lui tout seul il a réussi à voler tout mes sourires.
Tout mes sourires sont à lui.
Mon coeur est aussi dérobé.
Il l'a entre ses mains, sans forcément s'en rendre compte.
Et mes rires ne font qu'un avec les siens.
Car les siens sont les plus belles musiques que je n'ai jamais entendu.
Son vrai rire, pas le faux qu'il arbore parfois.
Non celui qui m'a été donné.
Celui là est juste magnifique.
Et dans mes oreilles une douce mélodie lointaine au rythme des souvenirs de ses éclats de voix.
Je veux qu'il me redise tous ses mots chuchotés pour n'être destiné qu'à moi.
À moi toute seule.
Jude.
Je l'aime non ?
Demain je lui demanderais d'être indulgent lorsqu'il brisera mon coeur au bord du bonheur ultime.
Je lui dirai d'y aller doucement avec ce coeur malade d'amour.
Ce coeur qui ne fait que chanter ses louanges.
Et décrire tous ces moments teinter de tendresse.
Mon dieu.
Je suis amoureuse.
Et je comprend tout les artistes qui essaient de mettre des mots sur ce sentiment le plus puissant.
Juliette.