À lire en écoutant Balcony scene (Tonight) extrait de West Side Story part Rachel Zegler et Ansel Elgort.
Cher Jude,
Je t'écris depuis mon lit ou je me suis affalé avant de faire ma valise.
Je pars dans deux petits jours et durant un an j'ai attendu ce moment cependant... Je n'ai plus envie d'y aller.
Parce que maintenant j'ai des projets, une vie à mener et que en partant, d'habitude, c'est pour me vider la tête, me ressourcer.
La maintenant toute suite j'ai envie d'aller avec eux, pour capter chaque secondes, chaque minutes, chaque instants.
Juste profiter de ce bonheur éphémère.
Car je ne pourrai jamais les remplacer. Jamais jamais.
Et là je m'en vais.
Mes certitudes s'envolent, tout s'accélère. Ma tête me fait atrocement mal.
Peut être que finalement, l'air marin m'ira bien.
Ce matin je suis arrivé un peu plus tard.
Je me suis vêtu de ma veste américaine, la rouge et la blanche que j'avais demandé pendant des semaines à l'époque pour l'avoir.
La vraie de vraie.
En vrai cuir blanc, avec les boutons et les poches de la même couleur.
Les coutures sont bien faites, les couleurs se marient bien.
Une vraie pépite que je sors pour les grandes occasions vu le prix de ce délice pour les yeux.
On est partis en cours quand je vis Romain, l'ami de Julian avec qui j'avais ris, m'observer du coin de l’œil je ne sais ce qui lui passa par la tête mais il me sourie. Un petit sourire que je lui rendis.
On rentra dans la salle puis les cours commencèrent.
Je sortis en vitesse pour aller voir la secrétaire pour lui rendre des papiers en retard pour le voyage quand Romain apparu soudainement dans le couloir.
Personne n'était au secrétariat alors on a couru un peu partout avant de trouver une autre salle, ou il n'y avait personne mais qui s'ouvrait tout de même alors on a rit en s'enfermant a moitié de dedans. Comme des fous.
Je suis sortie de la, un sourire flottant sur mes lèvres quand Lulu débarqua pour me dire bonjour. Il me parla de la photo d'hier et de sa discussion avec Lalie.
Ça me fit sourire.
J'étais au courant depuis hier soir mais je feignais l'innocence.
Il me dit tout, en allant rejoindre le groupe au loin, en me tenant fermement contre lui.
On marchait comme ça et je me suis dis que ça allait me manquer, ces petits moments tout les deux.
On est arrivé vers le groupe et il m'a gardé un petit moment dans ses bras.
Avant de s'amuser à me mettre par terre.
Au bout d'un moment il m'a dit "va s'y met moi par terre".
Il ne fallait pas me le dire deux fois cependant je galérais à le mettre par terre.
Ça le fit rire j'en ai profité pour mettre ma jambe au niveau de son genou pour le faire tomber, avec de l'élan je réussis à le mettre par terre sans lui faire de mal, en le déposant tout doucement.
J'esquissais une danse devant mes amis en criant victoire pendant que Lulu faisait semblant d'être mort jusqu'à ce que je lui propose de le relever.
Il a voulu un câlin alors je lui ai fais, coup de traître, il m'entraîna par terre.
Et moi comme une gamine ça m'a fait rire.
Lulu m'a repris dans ses bras plusieurs fois.
Et puis vînt l'heure de retourner en cours.
Mon visage pâle le vit partir.
Edward chouinait en silence.
Pendant deux putain de longues heures.
La pause réfectoire arriva lentement.
À peine ai-je posé mon sac que Lulu me reprit dans ses bras.
Il a pris mon manteau dans ses bras pour que je le serre, moi, dans mes bras.
C'est bien l'une des seules personnes à qui je confie ce manteau.
Roland cherchait mon attention mais je ne voulais pas la lui donner, me cachant derrière Lulu.
Mon amoureux m'a défendu en lui disant de dégager ses mains de moi.
Roland s'est excusé en lui disant que c'était juste "pour m'embêter", Lulu s'isola quelques secondes avec pour s'expliquer mais je savais que Roland... C'est Roland.
Syl et Lalie sont arrivées.
Clem est passé derrière moi alors que j'étais dans les bras de mon amoureux, elle m'a fait un bisou sur la joue.
Lulu s'est offusqué, m'a embrassé et a regardé Clem droit dans les yeux en lui disant "c'est MON territoire tssss".
Après ça on a commencé à se chamailler et il m'a fait mal sans faire exprès.
À peine arrivés Lalie ordonna à Lulu de m'embrasser le front mais Lulu ne connaît pas le front non il m'embrassa vraiment.
Ça a fait rire les filles.
Et moi aussi.
On est partis au réfectoire après ça.
Lulu m'a dit que j'étais obligé de manger ainsi que Lalie qui s'est rajouté en me disant que sinon elle allait me frapper.
J'ai acquiesçai et quand on s'est assis j'ai mangé.
Doucement mais sûrement.
À la maison de vacances je sais que je vais beaucoup mangé parce que à la maison de vacances, on oublie tout.
On oublie tout ce mal.
Ça toujours été un recueillement.
Un moment où la mémoire revient.
Alors on se ressource et on inspire dans cette maison.
On expire que quand on rentre chez nous.
Je parlais de ça et du fait que je devais rentrer tôt chez moi aujourd'hui ce qui rendu triste mon amoureux qui me posa des questions sur mes vacances.
Je devais me préparer pour après demain.
Il a hoché la tête.
Je refusai de finir mes trois pauvres petites quartiers de pomme, alors ma meilleure amie Lalie me chatouilla en sachant que je haïssais ça.
Je me mis aux côtés de Lulu mais il reproduisait les mouvements de Lalie.
Je ne savais plus où m'asseoir.
Lulu m'invita à finir mon repas à côté de lui me faisant avaler le restant de la pomme.
On est descendus tous ensemble.
Lulu m'a pris dans ses bras.
Faisant le gamin aux quatre coins de la cour mais il resta avec moi essentiellement toute la pause.
Lulu m'a juste redonné le sourire, me faisant oublier que la majeur partie de mes vacances n'en seront pas.
Je profitais juste de ses bras et lui aussi.
Et c'était juste... Bien.
Vraiment bien.
On s'est isolé dans notre coin, on parlait et on riait.
Et... Je ne vais pas te mentir, ça va me manquer.
Encore plus qu'avant.
Encore plus maintenant qu'il m'a dit toutes ces choses.
Il m'a calé dans ses bras pendant de longues secondes me regardant, on allait s'embrasser quand Roland débarqua avec Syl.
Ça m'a fait rire de le voir se crisper.
Je le vois maintenant, ce muscle dans le creux de sa mâchoire qui grossit quand quelque chose le dérange ou le vexe.
Quand quelque chose le met en colère ses sourcils forment un creux au milieu de son front et son regard, d'habitude pétillant de vie, se ferme.
Quand quelque chose le fait rire, ses yeux s'illuminent et son menton forment de petites rayures et son sourire se forment petit à petit même si il essaie de le cacher.
Ses yeux évoquent les soirs d'été, où à plus de 21 heures nous attendons de danser sous les étoiles.
Il prouve que seul un regard peut enflammer une personne.
Son regard est le plus chaleureux qu'il m'a été donné de voir.
Et je suis charmée de savoir que je suis l'une des seules à le voir de cette façon.
Après ça il a prit mon sac et m'a emmené dans ma salle de cours.
Le cours se déroula dans la bonne humeur.
Je crois qu'Adrien ne va pas très bien et d'une certaine façon je comprends certaines choses.
Je ne sais ce qu'il sait passer avec Lulu mais quelque chose à changer entre eux.
Peut être qu'il n'y a que moi qui n'est pas au courant, mais je m'en veux de le voir aussi triste.
J'ai essayé de savoir pendant ce cours en le faisant rire et la seule chose que j'ai récoltée c'est un murmure échappé dans un souffle.
"Tu ressembles vraiment à Lulu, vous êtes les mêmes au fond."
Je l'ai dévisagé, demandant à en savoir plus mais rien ne sortit de sa bouche.
Je ne vit des rires échappés.
J'ouvris la porte de la salle quand les profs nous lâchèrent, je découvris Roland et Lulu tout souriant.
Roland m'avoua qu'ils sont restés là pendant tous le cours et que c'était long.
Quand ils me disent qu'ils ont tous entendus, mon coeur s'arrêta.
Je me vis rougir.
Je n'aime pas qu'on entende ma voix se prononçait en public. Non pas que j'ai honte mais j'ai du mal à m'exprimer quand je suis sujette à tous les regards autour de moi.
Nous sortîmes avant d'aller en cours.
Lulu me garda dans ses bras, comme si j'étais la chose la plus précieuse de ce monde.
J'écoutais à demi mots ce qu'il se jouait autour de moi.
Je ne me concentrai que sur le battement de son coeur.
Rien que ce son.
Rien que lui.
Rien que cette tendresse.
Rien que ce sourire.
Rien que ce moment.
Je lui ai dis qu'après il fallait impérativement qu'il me dise au revoir parce que je m'en allais.
Il s'en allait, triste, mais je lui ai rappelé que je devais faire ma valise tout ça alors il revînt vers moi et me serra très très très très fort dans ses bras.
Lulu ne voulait pas que je parte.
Parce que putain de temps, tu passes à une de ses vitesses.
J'aimerai revenir à ces moments, ceux où je ris, souris.
Lulu est venu avec moi assisté à mon cours, il voulait me voir encore une fois avait-il murmuré, comme un secret.
Il n'y avait pas de place à mes côtés et le hasard fit qu'il se retrouva aux côtés de Julian.
Mon regard n'était concentré uniquement sur lui.
Lui.
Je ris en écrivant ces mots.
Parce que tu vas les lire et te dire LUI hein.
On me dit souvent que je ne vois QUE lui alors que non.
Mes amis me sont chers aussi, simplement... Je ne sais comment formuler cela.
Lulu... Lulu est devenu le centre de mon monde.
Et je ne sais pourquoi je l'aime autant.
Quand j'y pense ça me paraît étrange de penser comme ça.
Qu'est ce qui m'a fait tomber amoureuse d'un garçon alors qu'à l'époque j'en aimais un autre.
Et après je me souviens qu'il y a un an j'étais affreuse.
Affreuse, on me traitait de tous les noms et je n'osai pas parler.
J'avais des amis qui m'ont rapidement lâché.
J'étais seule.
Je ne prenais pas soin de moi et j'avais la mentalité d'un bébé.
Mais avec Lulu j'ai découvert ce que c'est le vrai amour.
L'amour ce n'est pas seulement des gestes d'affection.
L'amour c'est... Un sentiment qui te fait sentir en sécurité dans les pires moments.
C'est quelque chose de puissant qui t'unit à jamais avec une personne avec qui tu as partagé beaucoup de choses.
Et l'amoureux c'est encore plus compliqué.
C'est un être qui te fait te sentir vivant.
Un être avec qui tu grandis.
Parce que... Vous vous élevez tout les deux.
Vous arrivez à grandir ensemble.
Et actuellement je ne vois que Lulu parce que je lui dois mille mercis.
Lui comme aux autres mais surtout lui.
Parce que grâce à lui que j'ai changé.
Toujours en bien.
Et il n'a pas été le seul à m'aider à changer.
Mes amis ont été là quand il m'a abandonné.
Ils ont su me relever et m'accepter quand j'étais tout au bas du gouffre car c'est ça aussi l'amour.
La douleur.
La souffrance de voir l'autre s'en aller avec un bout de ton propre coeur.
C'est ça l'amour.
Car après ça il faut savoir se relever et si tu as été amoureux, vraiment amoureux tu sais à quel point c'est dur.
Enfin voilà, c'est en pensant à tous ses mots que je suis partie chercher celui qui occupe mon coeur pour qu'il vienne avec moi, Éléna et Alya.
Il est venu avec moi et s'est installée juste debout derrière moi.
Et puis entre moi et Alya.
Pendant tout le long il me chuchotait des choses qui me faisait rire.
Et je le chatouillais quand c'était des choses un peu trop rigolote.
Il me rendait la pareille et nous riions comme de vrais enfants.
Je l'aime parce qu'avec lui j'oublie tout, je ris et retourne en enfance.
L'enfance brusquement arrêté quand Alya a fait remarqué que le futur était incertain.
Cependant il la fait continuer en me faisant comprendre que lui aussi il avait envie de parier sur l'avenir qui nous faisait face.
C'est pour ça que je l'aime parce que c'est une personne chaleureuse et magnifique qui ne doutent de ses capacités.
Qui me laisse entrevoir certaines de ses faiblesses.
Certaines dont il me fait part et d'autre qu'il me laisse entrevoir.
Et ça me fait doucement sourire quand je le taquine.
Parce qu'il n'y a qu'avec lui que je peux faire ça.
Je trouve ça juste magique.
Ces instants sont magiques.
Alors s'il te plaît laissez moi les vivre.
Encore des moments de bonheur comme ceux là.
Encore de la joie.
Il m'attendit à la sortie quand je récupérai ma note, affreuse.
Vraiment mauvaise.
Il me l'a prit des mains avant de lever les épaules. Il la ridiculisa et ça me fit sourire.
Tout me paraissait insignifiant en regardant son visage alors je me laissai bercer dans ses bras quand tout le monde passa autour de nous.
Le monde passa autour de nous et mon monde à moi pleurait.
Il ne voulait pas partir de cette chaleur.
Alors il me murmura sa fameuse phrase en appuyant sa joue contre la mienne doucement, puis se détacha lentement de moi.
Soudain j'eus froid.
Tellement froid.
J'avançai dans cette êre glacière, sans voir sa silhouette s'éloignait car je voulais juste me souvenir de son sourire quand je fermai les yeux.
Je faisais mes valises quand je reçus un message de sa part.
J'eus peur pendant un instant mais quand je le lus un grand sourire me prit.
Il m'a écrit qu'il m'aimait.
Tomorrow.
S'il vous plaît faites que ces moments reviennent vites.
S'il vous plaît.
Je l'aime vraiment beaucoup.
Et j'ai envie de te dire, si cet amour est éphémère alors qu'il me consume, je n'ai plus peur de ça.
Je n'ai plus envie d'avoir peur.
Je t'aime Jude.
Juliette.
Cher Jude,
Je t'écris depuis mon lit ou je me suis affalé avant de faire ma valise.
Je pars dans deux petits jours et durant un an j'ai attendu ce moment cependant... Je n'ai plus envie d'y aller.
Parce que maintenant j'ai des projets, une vie à mener et que en partant, d'habitude, c'est pour me vider la tête, me ressourcer.
La maintenant toute suite j'ai envie d'aller avec eux, pour capter chaque secondes, chaque minutes, chaque instants.
Juste profiter de ce bonheur éphémère.
Car je ne pourrai jamais les remplacer. Jamais jamais.
Et là je m'en vais.
Mes certitudes s'envolent, tout s'accélère. Ma tête me fait atrocement mal.
Peut être que finalement, l'air marin m'ira bien.
Ce matin je suis arrivé un peu plus tard.
Je me suis vêtu de ma veste américaine, la rouge et la blanche que j'avais demandé pendant des semaines à l'époque pour l'avoir.
La vraie de vraie.
En vrai cuir blanc, avec les boutons et les poches de la même couleur.
Les coutures sont bien faites, les couleurs se marient bien.
Une vraie pépite que je sors pour les grandes occasions vu le prix de ce délice pour les yeux.
On est partis en cours quand je vis Romain, l'ami de Julian avec qui j'avais ris, m'observer du coin de l’œil je ne sais ce qui lui passa par la tête mais il me sourie. Un petit sourire que je lui rendis.
On rentra dans la salle puis les cours commencèrent.
Je sortis en vitesse pour aller voir la secrétaire pour lui rendre des papiers en retard pour le voyage quand Romain apparu soudainement dans le couloir.
Personne n'était au secrétariat alors on a couru un peu partout avant de trouver une autre salle, ou il n'y avait personne mais qui s'ouvrait tout de même alors on a rit en s'enfermant a moitié de dedans. Comme des fous.
Je suis sortie de la, un sourire flottant sur mes lèvres quand Lulu débarqua pour me dire bonjour. Il me parla de la photo d'hier et de sa discussion avec Lalie.
Ça me fit sourire.
J'étais au courant depuis hier soir mais je feignais l'innocence.
Il me dit tout, en allant rejoindre le groupe au loin, en me tenant fermement contre lui.
On marchait comme ça et je me suis dis que ça allait me manquer, ces petits moments tout les deux.
On est arrivé vers le groupe et il m'a gardé un petit moment dans ses bras.
Avant de s'amuser à me mettre par terre.
Au bout d'un moment il m'a dit "va s'y met moi par terre".
Il ne fallait pas me le dire deux fois cependant je galérais à le mettre par terre.
Ça le fit rire j'en ai profité pour mettre ma jambe au niveau de son genou pour le faire tomber, avec de l'élan je réussis à le mettre par terre sans lui faire de mal, en le déposant tout doucement.
J'esquissais une danse devant mes amis en criant victoire pendant que Lulu faisait semblant d'être mort jusqu'à ce que je lui propose de le relever.
Il a voulu un câlin alors je lui ai fais, coup de traître, il m'entraîna par terre.
Et moi comme une gamine ça m'a fait rire.
Lulu m'a repris dans ses bras plusieurs fois.
Et puis vînt l'heure de retourner en cours.
Mon visage pâle le vit partir.
Edward chouinait en silence.
Pendant deux putain de longues heures.
La pause réfectoire arriva lentement.
À peine ai-je posé mon sac que Lulu me reprit dans ses bras.
Il a pris mon manteau dans ses bras pour que je le serre, moi, dans mes bras.
C'est bien l'une des seules personnes à qui je confie ce manteau.
Roland cherchait mon attention mais je ne voulais pas la lui donner, me cachant derrière Lulu.
Mon amoureux m'a défendu en lui disant de dégager ses mains de moi.
Roland s'est excusé en lui disant que c'était juste "pour m'embêter", Lulu s'isola quelques secondes avec pour s'expliquer mais je savais que Roland... C'est Roland.
Syl et Lalie sont arrivées.
Clem est passé derrière moi alors que j'étais dans les bras de mon amoureux, elle m'a fait un bisou sur la joue.
Lulu s'est offusqué, m'a embrassé et a regardé Clem droit dans les yeux en lui disant "c'est MON territoire tssss".
Après ça on a commencé à se chamailler et il m'a fait mal sans faire exprès.
À peine arrivés Lalie ordonna à Lulu de m'embrasser le front mais Lulu ne connaît pas le front non il m'embrassa vraiment.
Ça a fait rire les filles.
Et moi aussi.
On est partis au réfectoire après ça.
Lulu m'a dit que j'étais obligé de manger ainsi que Lalie qui s'est rajouté en me disant que sinon elle allait me frapper.
J'ai acquiesçai et quand on s'est assis j'ai mangé.
Doucement mais sûrement.
À la maison de vacances je sais que je vais beaucoup mangé parce que à la maison de vacances, on oublie tout.
On oublie tout ce mal.
Ça toujours été un recueillement.
Un moment où la mémoire revient.
Alors on se ressource et on inspire dans cette maison.
On expire que quand on rentre chez nous.
Je parlais de ça et du fait que je devais rentrer tôt chez moi aujourd'hui ce qui rendu triste mon amoureux qui me posa des questions sur mes vacances.
Je devais me préparer pour après demain.
Il a hoché la tête.
Je refusai de finir mes trois pauvres petites quartiers de pomme, alors ma meilleure amie Lalie me chatouilla en sachant que je haïssais ça.
Je me mis aux côtés de Lulu mais il reproduisait les mouvements de Lalie.
Je ne savais plus où m'asseoir.
Lulu m'invita à finir mon repas à côté de lui me faisant avaler le restant de la pomme.
On est descendus tous ensemble.
Lulu m'a pris dans ses bras.
Faisant le gamin aux quatre coins de la cour mais il resta avec moi essentiellement toute la pause.
Lulu m'a juste redonné le sourire, me faisant oublier que la majeur partie de mes vacances n'en seront pas.
Je profitais juste de ses bras et lui aussi.
Et c'était juste... Bien.
Vraiment bien.
On s'est isolé dans notre coin, on parlait et on riait.
Et... Je ne vais pas te mentir, ça va me manquer.
Encore plus qu'avant.
Encore plus maintenant qu'il m'a dit toutes ces choses.
Il m'a calé dans ses bras pendant de longues secondes me regardant, on allait s'embrasser quand Roland débarqua avec Syl.
Ça m'a fait rire de le voir se crisper.
Je le vois maintenant, ce muscle dans le creux de sa mâchoire qui grossit quand quelque chose le dérange ou le vexe.
Quand quelque chose le met en colère ses sourcils forment un creux au milieu de son front et son regard, d'habitude pétillant de vie, se ferme.
Quand quelque chose le fait rire, ses yeux s'illuminent et son menton forment de petites rayures et son sourire se forment petit à petit même si il essaie de le cacher.
Ses yeux évoquent les soirs d'été, où à plus de 21 heures nous attendons de danser sous les étoiles.
Il prouve que seul un regard peut enflammer une personne.
Son regard est le plus chaleureux qu'il m'a été donné de voir.
Et je suis charmée de savoir que je suis l'une des seules à le voir de cette façon.
Après ça il a prit mon sac et m'a emmené dans ma salle de cours.
Le cours se déroula dans la bonne humeur.
Je crois qu'Adrien ne va pas très bien et d'une certaine façon je comprends certaines choses.
Je ne sais ce qu'il sait passer avec Lulu mais quelque chose à changer entre eux.
Peut être qu'il n'y a que moi qui n'est pas au courant, mais je m'en veux de le voir aussi triste.
J'ai essayé de savoir pendant ce cours en le faisant rire et la seule chose que j'ai récoltée c'est un murmure échappé dans un souffle.
"Tu ressembles vraiment à Lulu, vous êtes les mêmes au fond."
Je l'ai dévisagé, demandant à en savoir plus mais rien ne sortit de sa bouche.
Je ne vit des rires échappés.
J'ouvris la porte de la salle quand les profs nous lâchèrent, je découvris Roland et Lulu tout souriant.
Roland m'avoua qu'ils sont restés là pendant tous le cours et que c'était long.
Quand ils me disent qu'ils ont tous entendus, mon coeur s'arrêta.
Je me vis rougir.
Je n'aime pas qu'on entende ma voix se prononçait en public. Non pas que j'ai honte mais j'ai du mal à m'exprimer quand je suis sujette à tous les regards autour de moi.
Nous sortîmes avant d'aller en cours.
Lulu me garda dans ses bras, comme si j'étais la chose la plus précieuse de ce monde.
J'écoutais à demi mots ce qu'il se jouait autour de moi.
Je ne me concentrai que sur le battement de son coeur.
Rien que ce son.
Rien que lui.
Rien que cette tendresse.
Rien que ce sourire.
Rien que ce moment.
Je lui ai dis qu'après il fallait impérativement qu'il me dise au revoir parce que je m'en allais.
Il s'en allait, triste, mais je lui ai rappelé que je devais faire ma valise tout ça alors il revînt vers moi et me serra très très très très fort dans ses bras.
Lulu ne voulait pas que je parte.
Parce que putain de temps, tu passes à une de ses vitesses.
J'aimerai revenir à ces moments, ceux où je ris, souris.
Lulu est venu avec moi assisté à mon cours, il voulait me voir encore une fois avait-il murmuré, comme un secret.
Il n'y avait pas de place à mes côtés et le hasard fit qu'il se retrouva aux côtés de Julian.
Mon regard n'était concentré uniquement sur lui.
Lui.
Je ris en écrivant ces mots.
Parce que tu vas les lire et te dire LUI hein.
On me dit souvent que je ne vois QUE lui alors que non.
Mes amis me sont chers aussi, simplement... Je ne sais comment formuler cela.
Lulu... Lulu est devenu le centre de mon monde.
Et je ne sais pourquoi je l'aime autant.
Quand j'y pense ça me paraît étrange de penser comme ça.
Qu'est ce qui m'a fait tomber amoureuse d'un garçon alors qu'à l'époque j'en aimais un autre.
Et après je me souviens qu'il y a un an j'étais affreuse.
Affreuse, on me traitait de tous les noms et je n'osai pas parler.
J'avais des amis qui m'ont rapidement lâché.
J'étais seule.
Je ne prenais pas soin de moi et j'avais la mentalité d'un bébé.
Mais avec Lulu j'ai découvert ce que c'est le vrai amour.
L'amour ce n'est pas seulement des gestes d'affection.
L'amour c'est... Un sentiment qui te fait sentir en sécurité dans les pires moments.
C'est quelque chose de puissant qui t'unit à jamais avec une personne avec qui tu as partagé beaucoup de choses.
Et l'amoureux c'est encore plus compliqué.
C'est un être qui te fait te sentir vivant.
Un être avec qui tu grandis.
Parce que... Vous vous élevez tout les deux.
Vous arrivez à grandir ensemble.
Et actuellement je ne vois que Lulu parce que je lui dois mille mercis.
Lui comme aux autres mais surtout lui.
Parce que grâce à lui que j'ai changé.
Toujours en bien.
Et il n'a pas été le seul à m'aider à changer.
Mes amis ont été là quand il m'a abandonné.
Ils ont su me relever et m'accepter quand j'étais tout au bas du gouffre car c'est ça aussi l'amour.
La douleur.
La souffrance de voir l'autre s'en aller avec un bout de ton propre coeur.
C'est ça l'amour.
Car après ça il faut savoir se relever et si tu as été amoureux, vraiment amoureux tu sais à quel point c'est dur.
Enfin voilà, c'est en pensant à tous ses mots que je suis partie chercher celui qui occupe mon coeur pour qu'il vienne avec moi, Éléna et Alya.
Il est venu avec moi et s'est installée juste debout derrière moi.
Et puis entre moi et Alya.
Pendant tout le long il me chuchotait des choses qui me faisait rire.
Et je le chatouillais quand c'était des choses un peu trop rigolote.
Il me rendait la pareille et nous riions comme de vrais enfants.
Je l'aime parce qu'avec lui j'oublie tout, je ris et retourne en enfance.
L'enfance brusquement arrêté quand Alya a fait remarqué que le futur était incertain.
Cependant il la fait continuer en me faisant comprendre que lui aussi il avait envie de parier sur l'avenir qui nous faisait face.
C'est pour ça que je l'aime parce que c'est une personne chaleureuse et magnifique qui ne doutent de ses capacités.
Qui me laisse entrevoir certaines de ses faiblesses.
Certaines dont il me fait part et d'autre qu'il me laisse entrevoir.
Et ça me fait doucement sourire quand je le taquine.
Parce qu'il n'y a qu'avec lui que je peux faire ça.
Je trouve ça juste magique.
Ces instants sont magiques.
Alors s'il te plaît laissez moi les vivre.
Encore des moments de bonheur comme ceux là.
Encore de la joie.
Il m'attendit à la sortie quand je récupérai ma note, affreuse.
Vraiment mauvaise.
Il me l'a prit des mains avant de lever les épaules. Il la ridiculisa et ça me fit sourire.
Tout me paraissait insignifiant en regardant son visage alors je me laissai bercer dans ses bras quand tout le monde passa autour de nous.
Le monde passa autour de nous et mon monde à moi pleurait.
Il ne voulait pas partir de cette chaleur.
Alors il me murmura sa fameuse phrase en appuyant sa joue contre la mienne doucement, puis se détacha lentement de moi.
Soudain j'eus froid.
Tellement froid.
J'avançai dans cette êre glacière, sans voir sa silhouette s'éloignait car je voulais juste me souvenir de son sourire quand je fermai les yeux.
Je faisais mes valises quand je reçus un message de sa part.
J'eus peur pendant un instant mais quand je le lus un grand sourire me prit.
Il m'a écrit qu'il m'aimait.
Tomorrow.
S'il vous plaît faites que ces moments reviennent vites.
S'il vous plaît.
Je l'aime vraiment beaucoup.
Et j'ai envie de te dire, si cet amour est éphémère alors qu'il me consume, je n'ai plus peur de ça.
Je n'ai plus envie d'avoir peur.
Je t'aime Jude.
Juliette.