Je crois que je n'ai jamais été si seul que depuis Ton départ.
A cause de Toi, où plutôt de moi, je suis incapable de m'attacher "correctement" aux gens. J'impose et j'installe cette barrière, une distance inutile, que toute amitié est vouée à être éphémère. Pas la peine de s'attacher, puisqu'on finira par se détacher. Je m'efforce d'essayer de croire l'inverse, mais je n'y arrive pas. L'année scolaire prochaine me fait peur, mon groupe d'ami sera certainement éclaté, dispatché, au gré du temps et des vies.
Même avec mon meilleur ami, que je connais depuis la maternelle, j'ai mis en place cette distance. C'est qu'on d'avoir fait ca. Et j'espère que personne, autour de moi, ne le ressent. J'ai peur de les blesser, il faut l'admettre. J'ai beau jouer au dur, j'ai toujours la crainte de nuire à quelqu'un d'une quelconque façon. Ça me terrifie et dicte ma vie.
Toujours est-il que Tu me manques. Ton absence soudaine que je n'ai pas réalisé sur le moment m'a empêché de Te dire au revoir.
Si Tu savais ce que je donnerais pour avoir de Tes nouvelles.
Premièrement, m'assurer que Tu es vivante, en bonne santé, et heureuse.
Deuxièmement, comment Tu as vécu cette période, qui Tu étais vraiment, quel était Ton regard sur tout ça.
Je Te dois une dette. Et j'espère pouvoir un jour l'honorer.
Tu était tout, et Tu n'es plus.
Je Te cherche.
Je peux tout réparer.
Tu es ma majuscule et ma ponctuation.
La probabilité que Tu vois ce message est si faible. Comme tous les autres, d'ailleurs... Pourtant, à chaque fois, dans chaque lettre et chaque point, mon âme hurle de douleur, et attise le feu de l'espoir.
Merci.