Bonsoir cher Babillard.
Il neige ce soir. Et cette neige devient de plus en plus fraîche, dure à supporter. J'ignore encore combien de temps elle me submergera, et si je serais capable de résister face au vent. Cela fait longtemps, si longtemps... Tu sais comme la glace m'est pénible. J'aimerais me reposer, c'est tout ce que je souhaite... Juste me reposer, pour une fois, une énième fois libératrice. C'est si dur.
Je viens de recevoir un message.
"Tu vas bien ?"
Que puis-je répondre. Comment veux-tu que je te réponde.
Je tiendrais le coup, je le sais. J'ai une armure. Je suis assez forte pour ça.
Mais est-ce que j'en ai envie.
Et quel en est le sens.
Je suis fatiguée Babillard.
Je ne veux pas être une charge pour les autres.
Donc je me tais, en silence, j'observe la grêle. Sans spectateurs. Ils m'aperçoivent, mais de loin. Parce que je ne veux pas qu'ils subissent avec moi. Parce que je m'en sortirais seule, seule, seule. Seule comme à chaque fois. Ne pas être une charge.
Parfois je me demande s'ils se rendent compte de la profondeur de cette endurance.
Et de mon niveau de fatigue.
J'ai tant à dire Babillard, et les mots ne sortent pas. Je suis désolée Babillard.
Je vais tenir mais je veux juste me reposer...
Mes belles étoiles, quand allez-vous m'enlacer...
Il neige ce soir. Et cette neige devient de plus en plus fraîche, dure à supporter. J'ignore encore combien de temps elle me submergera, et si je serais capable de résister face au vent. Cela fait longtemps, si longtemps... Tu sais comme la glace m'est pénible. J'aimerais me reposer, c'est tout ce que je souhaite... Juste me reposer, pour une fois, une énième fois libératrice. C'est si dur.
Je viens de recevoir un message.
"Tu vas bien ?"
Que puis-je répondre. Comment veux-tu que je te réponde.
Je tiendrais le coup, je le sais. J'ai une armure. Je suis assez forte pour ça.
Mais est-ce que j'en ai envie.
Et quel en est le sens.
Je suis fatiguée Babillard.
Je ne veux pas être une charge pour les autres.
Donc je me tais, en silence, j'observe la grêle. Sans spectateurs. Ils m'aperçoivent, mais de loin. Parce que je ne veux pas qu'ils subissent avec moi. Parce que je m'en sortirais seule, seule, seule. Seule comme à chaque fois. Ne pas être une charge.
Parfois je me demande s'ils se rendent compte de la profondeur de cette endurance.
Et de mon niveau de fatigue.
J'ai tant à dire Babillard, et les mots ne sortent pas. Je suis désolée Babillard.
Je vais tenir mais je veux juste me reposer...
Mes belles étoiles, quand allez-vous m'enlacer...