"T'es une fille ou un garçon ?"

Morwën

Prépare un ban héroïque
Membre du personnel
10 Déc 2020
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Pour pleins de raisons, on peut être victime de stigmatisation.
Il arrive que des gens assument d'une personne qu'elle est un homme ou une femme selon des critères pré-déterminées.
Il arrive également que des gens trouvent ça anormal d'être androgyne, queer, que notre propre expression de soi, de notre identité brouille les lignes entre homme et femme à leur yeux, et ce que ça veut dire de s'identifier à l'un, l'autre ou aucun.
Personne ne correspond à tous les critères en même temps d'un genre en particulier, et bien heureusement.

Ce que nous imaginons être homme, femme ou autre, ce n'est pas forcément ce que nous imaginons être nous-mêmes, ce qui nous correspond.
Si chacun se forçait à être quelqu'un qu'il n'est pas, nous serions bien tous tristes, il n'y aurait aucun sentiment de solidarité, de communauté et même là, nous ne plairions pas à tout le monde.
Tristesse sur tristesse. Quel est le sens de vouloir correspondre à quelque chose si cela impose de sacrifier des parties de soi ?

Que sommes-nous prêts à faire pour être à l'aise en société, pour obtenir ce qu'on veut, pour faire ce qu'on veut, sans s'auto-aliéner ?

Ce questionnement va bien au-delà de l'apparence, du choix vestimentaire, capillaire,... C'est un questionnement nécessaire pour beaucoup d'aspects de la vie.
Quels sacrifices sommes nous prêts à faire ? Quel est notre but ?

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Je rejoins totalement le conseil concernant les réseaux sociaux. Il faut suivre des gens qui nous ressemblent, que nous admirons pour des qualités que nous aimerions développer ou des qualités que nous avons déjà. Il faut suivre des gens qui nous mettent à l'aise avec nous-mêmes, qui nous font sentir bien, qui nous font avoir un regard positif sur nous-mêmes.
C'est important.
 
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ROTRING

Apprenti(e)
26 Août 2022
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Les critères pour être un homme ou une femme, au plan biologique, sont carrément pré-déterminés. On se fonde tous donc très logiquement sur des caractéristiques morphologiques pour différencier l'un et l'autre.

Au plan dit "du genre", c'est-à-dire de la manifestation sociale de son identité, il y a des codes sociaux. Ils sont là. Non imposés mais présents.

Chacun peut choisir de s'en affranchir, de s'habiller en écailles de tortue ou en pyjama dinosaure. Mais il faut être lucide : ce qu'on choisit de porter et même d'être est très largement déterminé par la relation aux autres, par l'image qu'on veut avoir.

Sur une île déserte, qui s'habillerait de la même manière ?

Reconnaître qu'on est un animal social ça n'est pas nous rabaisser.