Débat Les discussions autour de l’identité de genre et de l’orientation sexuelle sont-elles nécessaires ou problématiques ?

Les biais et sophismes sont à éviter, ils peuvent être signifiés ouvertement par n'importe qui sur le sujet parce qu'ils ralentissent l'avancée du débat.
Ne répondez qu'au sujet de base en argumentant, c'est-à-dire, comprendre le point de vue de l'interlocuteur puis contredire ou affirmer le cœur du point de vue de l'autre.
Si vous ne savez pas, lancez-vous, c'est comme ça qu'on commence.

ROSE15

Sage
23 Sept 2024
822
773
Je ne le nie pas, je pense juste que si certains préfèrent être considérés comme d'un autre genre, ça ne devrait poser de problème à personne vu que c'est leurs vies.
Tu ne peux pas exiger d'être considéré comme tel ou comme telle, les autres sont libres.

Hm...vas dans un collège et je pense que tu comprendras pourquoi certaines le font vu toutes les remarques déplacées 🙁
Ben c'est les remarques qui sont anormales, pas le corps des filles (ou des garçons).
 
  • Like
Réactions: 1 membres

Etoile

Génie
Plus bavard du mois
30 Oct 2024
2,165
2,403
Tu ne peux pas exiger d'être considéré comme tel ou comme telle, les autres sont libres.
Mais c'est du simple respect de ne pas mégenrer les gens exprès.
Ben c'est les remarques qui sont anormales, pas le corps des filles (ou des garçons).
Oui, n'empêche qu'au final c'est un peu une des seules solutions possibles dans certains cas.
 
  • Like
Réactions: 1 membre

Try

Initié(e)
5 Fev 2022
207
230
Je déterre un petit peu le sujet pour donner mon avis que personne n'as envie d'entendre, mais OSEF x)

Perso je pense que c'est un problème de diffuser ces idées car on diffuse du mal être. Les idées de bases oui, différencier sexe et genre :
- Le sexe : tout les attributs physiques qui font de nous un male ou une femelle
- Homme : individu humain de sexe male. Les male ont pour role de partager leur adn à la femelle
- Femme : individu humain de sexe femelle. Les femelles ont pour role de récupérer l'adn male et de produire un ou un plusieurs nouveaux individus. Sauf chez les hippocampes, la femelle porte l'enfant en elle
- Le genre : basé sur le sexe, on attribue par defaut un role à chacun. Parfois le role est logique, parfois non. Par exemple, c'est pas forcément logique que les filles sont associés aux cheveux longs, ou à la couleur rose. Les hommes aussi peuvent. Par contre, comme les femmes sont vulnérables pendant la grossesse, c'est logique qu'on leur attribuait un role plutot en sécurité à la maison. Avant. Aujourdhui, c'est plus vraiment utile vu que y a pas de loups qui vont venir nous bouffer si on sort de chez nous.

PROBLEME 1 : le vocabulaire

Ces idées là sont bien. C'est du vocabulaire, ça permet de clarifier les choses. Et appeler un chat, un chat.

A noter que ce sont des définitions. Elles ont été choisies arbitrairement. C'est un choix. Par exemple, dans la communauté LGBT, la définition du mot "Homme" n'est pas la même. Chez eux, un homme est "un individu du genre masculin" (et non pas du sexe masculin). Et comme le genre est arbitraire, ils veulent changer leur genre.

"homme" / "femme"

Et cette différence de définition crée une grosse confusion. C'est comme si on parlait pas la meme langue. Il existe deux manières de dire la meme chose :
- Les LGBT diront "je suis un homme" (on ne connait pas le sexe de la personne, car on ne parle que du genre)
- Les non LGBT diront "je suis masculin". Et le problème c'est que le même mot est utilisé différement selon qui parle.

SEXE GENRE
NON LGBT homme masculin
LGBT male homme

SEXE GENRE
NON LGBT femme feminin
LGBT femelle femme

Et donc si une femme masculine est LGBT, elle dira "je suis un homme", mais un non LGBT dira "c'est faux, tu es une femme". Car on utilise pas les mêmes définitions.

Et déjà c'est la 1ere source de problèmes selon moi :
- les gens qui utilisent des mots différements se comprennent pas

Mais y a aussi un autre problème :
- certaines personnes d'un groupe, comprennent le truc de l'autre groupe : j'ai vu beaucoup d'ado LGBT dire "je suis un homme" alors que c'était une femelle qui pensait dire qu'elle était un male. Mais son sexe ne se choisit pas, c'est un truc qui se constate, donc c'est faux. Il n'y a que le genre qui se choisit

pronoms

Les pronoms de genre, sont donc des pronoms.... de "genre". La table. Le marteau. La lune. Aucun de ces mots n'est vraiment un homme ou une femme. Ce ne sont pas des êtres vivants. Donc c'est normal de parler de "genre" puisque le but du mot "genre" c'est de parler des choses artificiellement associé à un sexe.
Par contre, si tu as déjà un sexe, alors là c'est normal d'utiliser le pronom associé à ton sexe.

Mais là aussi la définition est différente pour les LGBT et non LGBT. Pour le coup, les LGBT utilisent bien les pronoms pour désigner le genre. Et les non LGBT pour désigner le sexe.

Il y a une incohérence dans un sens ou dans l'autre. Comme on appelle ça des pronoms de genre, techniquement les LGBT n'ont pas forcément tord. Mais en même temps, les non LGBT les utiliser pour désigner le sexe quand la chose désignée en a un. Ce qui fais sens aussi. Dans tout les cas, quand il s'agit d'une différence de définition, personne n'as vraiment tord. On est tous capable d'inventer des mots et choisir leur définition.

conclusion

a ce stade, je trouve déjà que tout ça est problématique. Si on est pas d'accord sur le sens des mots c'est dur de se comprendre. Mais en meme temps, je le rappelle, la question de base, c'est "es-ce que les discussion autour de l'identité de genre sont problematique". Et pour la partie qui apporte de la confusion, parce qu'on a pas les memes définitions j'ai envie de dire oui. Mais si on clarifiait mieux les choses ce serait mieux. Mais à cause du problème numero 2, je ne suis toujours pas sur que ce soit bien

PROBLEME 2 :

Quand on pense vraiment qu'on est pas du bon sexe. La disphorie de genre. Ici le mot genre est utilisée, mais c'est une erreur, on devrait dire la disphorie de sexe. Ca montre bien à quel point c'est le bordel dans la société. Même les mots officiels sont embrouillés. Quoi que, peut etre que c'est pareil que pour les pronoms : on parle de genre pour à la fois inclure la disphorie de genre "transgenre" et la disphorie de sexe "transsexuel".

personnaliser son corp

De pleins de façons on personnalise notre corps et notre vie. Tatouage, piercings, boucles d'oreils, maquillage. De façon plus ou moins temporaire ou plus ou moins invasive. Alors une personne qui veut changer de sexe, ça me choque pas. J'y vois pas de problème si c'est juste comme ça, juste parce qu'elle préfère. Même si on parle d'un changement beaucoup plus radicale. Une fois les operations mise en place, c'est pour toute ta vie. Pas trop de retour en arrière possible, et en plus, à l'heure actuel, le changement n'est pas complet. Un homme qui deviendrait une femme, ne sera pas capable de porter la vie, et il gardera des avantages biologiques de sa condition d'homme (cage thoracique plus grande, meilleur densité osseuse, plus grand).
Donc bon, pourquoi pas, mais à ne pas laisser dans les mains d'un enfant. Si on considère qu'un enfant est trop jeune pour consentir à un acte sexuel jusqu'à 15 ou 16 ans, et qu'en vrai faudrait meme attendre 21 ans que son cerveau soit entièrement développé pour avoir une relation avec un autre adulte, alors je pense que c'est pareil pour des chirurgies.

disphorie

Mais la disphorie c'est autre chose. C'est pas juste vouloir se personnaliser. C'est avoir une crise identitaire dans laquelle on rejette ce qu'on est. Quand une personne disphorique dit "l'univers s'est trompé, on m'as assigné le mauvais sexe à la naissance". C'est une phrase incroyablement triste ! La personne est dans le déni. C'est la vie : il y a des choses qu'on choisit, et d'autres qu'on choisit pas. On pourrait tout aussi bien dire "l'univers s'est trompé, on m'as assigné une famille pauvre à la naissance, mais moi je me sent riche". En réalité, on est surtout en train de refuser une situation qui ne nous plait pas. Pour certaines personnes, leur sexe ne leur plait pas. Surtout à l'adolescence. Ils comprennent ce que la société attend d'eux, et ils refusent leur genre, mais aussi leur sexe, car le genre est déduit du sexe. Il n'est pas rare qu'une fille se sente mal à l'aise quand ses seins grandissent, et que d'un coup on arrete pas de les regarder. Alors elle peut développer une disphorie : "si seulement j'avais pas seins, on arreterait de me donner une attention malsaine".

Et parler de ça, à un publique jeune, et lui dire que c'est ok, c'est un peu valider du déni et le diffuser. Ca ne peut pas être sain. Et ça c'est inquietant je trouve. Et fait que je ne suis pas sur qu'on devrait parler si facilement des problème d'identité de genre.

crise identitaire

l'adolescence est propice à la crise identitaire. Et c'est normal, on réfléchit par soit même. Et on avait pas encore pensé à ça avant. Faut bien que ça arrive à un moment. Mais les crises identitaires sont sources de mal etre. Et on veut que les gens soient heureux n'es-ce pas ? Donc diffuser des idées qui favorisent le mal être, je suis plutot réticent.

En fait, je pense que ce sont des idées interressantes, mais à manipuler avec prudence. On peut en prendre le bon, et se protéger du mauvais. Mais ici on parle d'idées philosophiques un peu. Qu'es-ce que l'identité ? Qu'es-ce qui est juste ? Qu'es-ce qui devrait etre ou pas ? Comment me définir ? Et si on l'aborde mal, il n'y a que des questions, et pas de réponses.

philosophiquement, qu'es-ce qui fais de toi un homme ou une femme ? Ca dépend de la définition de ces mots. Et ça aussi c'est de la philo. Pourquoi une femme ce serait forcément celle qui porte le bébé ? Bah parce qu'on a observé que dans la plupart du règne animal (dont nous faisons partis) il y a celle qui porte le bébé, et celui qui vient le mettre dans le ventre de l'autre. Et on a choisis un mot pour les différencier. "homme" et "femme". C'était juste pour décrire un truc. Mais on aurait aussi bien pu inverser ces mots. On en choisir d'autres "shmuck" et "shlack". On s'en fiche de quel mot exact. Le but c'est juste d'en avoir pour décrire le monde. Et c'est pour ça qu'à mon sens, les pronoms et les mots homme/femme sont bien mieux dans la définition non LGBT. Car ils parlent d'une réalité facilement observable. Ca donne un ancrage au réel. Alors que les genre, on peut en inventer autant qu'on veut. Changer autant qu'on veut. Les chances de mégenrer quelqu'on sont plus grandes que de se tromper de sexe.

En fait, l'ancrage au réel est important. Dans notre tête on peut tout inventer. Les gens peuvent ne pas être d'accord entre eux. Il n'y a pas d'arbitre. Mais avec le réel il y a un arbitre en dehors de nous.
"Arrete toi, tu vas te cogner à l'arbre
- Mais non, il n'y a pas d'arbre
BAM"
Que tu y crois ou non, le réel continue d'exister. Et un beau jour, tu finis par t'y heurter.

Et c'est le principal problème des crises identitaires : définir des choses, ça sert à décrire le réel. Si tu t'éloignes trop du réel, alors tu finis par te le prendre dans la figure.

Se définir soit même c'est d'abord décrire ce qui est.

Tu n'as pas été mal assigné à la naissance. C'est pas toi qui a décidé. En croyant ça, tu es déconnecté du réel. Tu es ce que tu peux constater. Donc a priori, si tu as un pénis, tu es un homme. Il faut avoir l'humilité de comprendre ce que tu peux choisir, et ce que tu ne peux pas choisir. Tu peux choisir de porter du rose, et donc d'être féminin. Tu peux choisir de faire des operations qui vont te donner l'apparence du sexe opposé. Mais en l'état de la science aujourdhui, tu ne seras pas complètement du sexe opposé. Tu seras... Un homme qui ressemble à une femme.

Et il faut apaiser son coeur sur ces sujets. Mais bon, si cela provient d'un déni de réalité, alors le dire à la personne va faire que l'enfoncer davantage dans son déni. Car le déni lui permet de fermer les yeux sur ce qui la fait vraiment souffrir dans sa condition.

Peut etre que les discussions d'identités devraient avant tout tourner autour de ça : qu'es-ce qui est si dur à vivre dans la peau d'un certain sexe, qu'on voudrait en changer ? Cette empathie pour surement aider beaucoup de gens à affronter le fait qu'ils grandissent et la pression de genre qui les tentent à vouloir passer de l'autre coté
 
  • Like
Réactions: 2 membres

ROSE15

Sage
23 Sept 2024
822
773
Je déterre un petit peu le sujet pour donner mon avis que personne n'as envie d'entendre, mais OSEF x)

Je trouve ton analyse très pertinente. Mes remarques par rapport à ce que tu écris :
  • On attribue pas vraiment de rôle dans la nature, il n'y a personne pour le faire. Seule la sélection naturelle agit. Ce qui se passe, c'est que la reproduction sexuée et la dysmorphie sexuelle assurent un meilleur succès reproductif chez les grands animaux. Le fonctionnement avec des mâles plus grands et plus musclés et des femelles plus économes en ressources et portant les enfants conduit à plus de descendants que les autres fonctionnements qui sont apparus au gré de l'évolution. Evidemment la dynamique est différente aujourd'hui, comme tu le fait remarquer.
  • Je te rejoins sur l'ambiguïté de la terminologie. On devrait demander à chacun de préciser homme biologique (ou mâle), homme social... Beaucoup d'idées fragiles prospèrent sur la confusion.
  • Je te rejoins aussi sur le fait que c'est assez triste de légitimer un déni du réel, tu as bien résumé les choses.
  • Je te rejoins enfin sur les effets pervers de cette légitimation. J'en ajouterais d'autres :
    • Ce sont les filles qui maintenant font le plus de parcours trans. Au lieu de voir là une difficulté de s'assumer fille dans la société, on applaudit en pensant que c'est le signe qu'il y a juste moins de freins aux transitions. Et donc on n'interroge pas les motivations du choix (par exemple regards sexués difficiles à gérer) ni la légitimité de la solution (ça pourrait être aussi d'apprendre à se moquer des regards ou de remonter les bretelles aux emmerdeurs).
    • La transition est avant tout une transition de genre, peu de personnes voulant faire les opérations ou traitements pour un changement de sexe. Qu'est-ce que changer de genre alors ? Quand on pose la question, on se retrouve invariablement devant une galerie de vieux poncifs sur ce qu'est être un homme ou une femme, socialement. C'est terrible, à l'heure où on déconstruit le genre, de légitimer ainsi ces caricatures et clichés.
    • Enfin n'oublions pas qu'un traitement hormonal ou une opération, c'est irréversible. Une opération sur un corps parfaitement fonctionnel, c'est quelque part une mutilation. Je suis pour le libre choix de chacun mais quand un médecin intervient il y a tout lieu de fixer un cadre, des règles et des limites. C'est tout bonnement criminel d'ouvrir ces traitements aux mineurs. Et pour les majeurs un encadrement très strict devrait s'imposer.
 
  • Like
Réactions: 1 membre

WhenItSnows

Vagabond
3 Juil 2021
49
84
J'ai gravement la flemme de réagir à tout ce qui a été écrit. Cependant dire que ce sont des personnes genrées en tant que femmes qui transitionnent le plus, c'est mettre de côté la tonne de femmes trans (donc hommes de naissance) qui ne font pas de transition car c'est encore moins accepté, avec énormément plus de violence envers ces femmes. Alors qu'à contrario les hommes trans (donc femmes de naissance) sont plus acceptés, voire énormément sexualisés ("je couche avec un homme mais en fait il a un vagin donc c'est trop cool"). Et je reste dans une réponse brève, et ne parlant même pas du spectre de la non binarité. Sur ce.
 
  • Like
Réactions: 1 membres

ROSE15

Sage
23 Sept 2024
822
773
J'ai gravement la flemme de réagir à tout ce qui a été écrit. Cependant dire que ce sont des personnes genrées en tant que femmes qui transitionnent le plus, c'est mettre de côté la tonne de femmes trans (donc hommes de naissance) qui ne font pas de transition car c'est encore moins accepté, avec énormément plus de violence envers ces femmes.
Je ne sais pas sur quoi tu te bases pour affirmer cela.

Alors qu'à contrario les hommes trans (donc femmes de naissance) sont plus acceptés, voire énormément sexualisés ("je couche avec un homme mais en fait il a un vagin donc c'est trop cool"). Et je reste dans une réponse brève, et ne parlant même pas du spectre de la non binarité. Sur ce.
Je doute fortement que beaucoup de gens se disent "je couche avec un homme mais en fait il a un vagin donc c'est trop cool".

On parle de phénomènes sociaux qui touchent quand même quelques personnes dont le seul déterminant n'est pas d'être ou pas menacées de mort. Il ne faut pas verser dans une vision disons un peu simpliste.

Et la sur-représentation des filles chez les jeunes est très nette, y compris dans le Canada qui a une politique très très accommodante sur ces sujets.
1738096931102.png
 
  • Like
  • Lune
Réactions: 2 membres

Calixte

Sage
1 Mar 2024
776
2,574
Je doute fortement que beaucoup de gens se disent "je couche avec un homme mais en fait il a un vagin donc c'est trop cool".
Alors, je t'assure qu'il y en a ÉNORMÉMENT. J'ai déjà rencontré des gens qui ne sortaient qu'avec des hommes trans parce que c'est leur petit fétiche, et j'ai des potes qui ont aussi subit ça énormément.
Et la sur-représentation des filles chez les jeunes est très nette, y compris dans le Canada qui a une politique très très accommodante sur ces sujets.
Voir la pièce jointe 4513
Ce que nous montre ce tableau c'est aussi qu'il y a plus de femmes trans qui ont transitionné il y a longtemps/plus vielles. Le truc c'est qu'être 'garcon manqué' c'est plus accepté aujourd'hui donc les hommes trans ont moins de mal à s'accepter et à transitionner, alors que les femmes trans c'est hyper mal vu, parce que la société supporte pas de voir un homme efféminé.
 
  • Like
Réactions: 1 membres

Etoile

Génie
Plus bavard du mois
30 Oct 2024
2,165
2,403
Alors, je t'assure qu'il y en a ÉNORMÉMENT. J'ai déjà rencontré des gens qui ne sortaient qu'avec des hommes trans parce que c'est leur petit fétiche, et j'ai des potes qui ont aussi subit ça énormément.
Je confirme. Je connais 3 mecs trans et les 3 y ont eu droit. L'humain, surtout entre 13 et 17 ans est stupide et méchant.
Ce que nous montre ce tableau c'est aussi qu'il y a plus de femmes trans qui ont transitionné il y a longtemps/plus vielles. Le truc c'est qu'être 'garcon manqué' c'est plus accepté aujourd'hui donc les hommes trans ont moins de mal à s'accepter et à transitionner, alors que les femmes trans c'est hyper mal vu, parce que la société supporte pas de voir un homme efféminé.
👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
 
  • Like
Réactions: 1 membre

ROSE15

Sage
23 Sept 2024
822
773
Alors, je t'assure qu'il y en a ÉNORMÉMENT. J'ai déjà rencontré des gens qui ne sortaient qu'avec des hommes trans parce que c'est leur petit fétiche, et j'ai des potes qui ont aussi subit ça énormément.

Enfin soyons sérieux : les gens ne transitionnent pas pour satisfaire les fantasmes de certaines personnes.

Ce que nous montre ce tableau c'est aussi qu'il y a plus de femmes trans qui ont transitionné il y a longtemps/plus vielles. Le truc c'est qu'être 'garcon manqué' c'est plus accepté aujourd'hui donc les hommes trans ont moins de mal à s'accepter et à transitionner, alors que les femmes trans c'est hyper mal vu, parce que la société supporte pas de voir un homme efféminé.

Cela suppose que les gens font ou pas une transition en fonction de la pression sociale qui tendrait à les en empêcher. C'est un présupposé qui n'est pas démontré, en tous cas il n'est pas démontré que ça soit le déterminant principal du phénomène.

On peut tout aussi bien considérer que les gens transitionnent en fonction d'autres considérations, par exemple pour les jeunes filles le fait d'avoir du mal, dans la société actuelle, à assumer leur corps. On peut aussi supposer plus largement que la propension à transitionner dépend de mécanismes incitatifs sociaux et pas simplement d'un penchant inné pour "être" de l'autre genre/sexe.

Pour trancher le point on peut regarder la répartition par tranches d'âge : il semble peu crédible que le fait d'être un homme efféminé soit plus facile chez les personnes âgées que chez les personnes jeunes.
 
  • Like
  • Lune
Réactions: 1 membres

Etoile

Génie
Plus bavard du mois
30 Oct 2024
2,165
2,403
Enfin soyons sérieux : les gens ne transitionnent pas pour satisfaire les fantasmes de certaines personnes.
Non, mais certaines personnes utilisent des personnes trans parce qu'il y a un côté "cool" et "pratique" à sortir avec.
 

Calixte

Sage
1 Mar 2024
776
2,574
Enfin soyons sérieux : les gens ne transitionnent pas pour satisfaire les fantasmes de certaines personnes.
Non, mais en attendant il y a des gens qui sortent avec eux PARCE QU'ils son't trans.
Cela suppose que les gens font ou pas une transition en fonction de la pression sociale qui tendrait à les en empêcher. C'est un présupposé qui n'est pas démontré, en tous cas il n'est pas démontré que ça soit le déterminant principal du phénomène.
Malheureusement c'est un des déterminants. Une fois que tu te rends compte que t'es trans, au moment de transitionner il y a plein de questions qui te viennent, et moi j'avoue que j'ai beaucoup hésité à transitionner. Parce que j'ai peur. Peur des gens, de ma propre famille.
Un de mes amis s'est identifié en tant que femme trans pendant 4 ans. Mais il n'a pas transitionné, car il sait que c'est super risqué et qu'il veut pas d'une vie comme ça. Il préfère se cacher toute sa vie plutôt que de transitionner et de se prendre de la haine ou être un fétiche. Il a les cheveux longs, parfois il se maquille ou met des robes en privé, mais à cause de la société, il se sent pas capable d'être lui même.
Pour trancher le point on peut regarder la répartition par tranches d'âge : il semble peu crédible que le fait d'être un homme efféminé soit plus facile chez les personnes âgées que chez les personnes jeunes.
Non en effet, mais aussi à leur époque si t'étais efféminé ou gay on priait pour toi et on essayait de te purifier, alors qu'une fille masculine ça passait mieux...
 
  • Like
Réactions: 1 membre

ROSE15

Sage
23 Sept 2024
822
773
Non, mais en attendant il y a des gens qui sortent avec eux PARCE QU'ils son't trans.
Où est le problème ? Si quelqu'un est attiré par les gros, les petits, les Blancs, les Asiatiques, les blonds, les unijambistes, les ventripotents... et bien c'est son attirance et ça ne se discute pas vraiment. Je ne vois pas pourquoi on n'aurait pas le droit de sortir avec une personne PARCE QU'elle est trans.

En revanche, transitionner parce qu'on va satisfaire le fantasme de quelques personnes, ce serait étrange.

Malheureusement c'est un des déterminants. Une fois que tu te rends compte que t'es trans, au moment de transitionner il y a plein de questions qui te viennent, et moi j'avoue que j'ai beaucoup hésité à transitionner. Parce que j'ai peur. Peur des gens, de ma propre famille.
Un de mes amis s'est identifié en tant que femme trans pendant 4 ans. Mais il n'a pas transitionné, car il sait que c'est super risqué et qu'il veut pas d'une vie comme ça. Il préfère se cacher toute sa vie plutôt que de transitionner et de se prendre de la haine ou être un fétiche. Il a les cheveux longs, parfois il se maquille ou met des robes en privé, mais à cause de la société, il se sent pas capable d'être lui même.
C'est compliqué d'être heureux dans la vie si son principal moteur c'est de plaire aux autres.

D'une part tu parles de changer avec comme motivation principale le fait d'adopter les codes sociaux de l'autre genre (vêtement, allure,...), parce que le regard associé te convient mieux.

D'autre part tu dis que c'est compliqué aussi à cause des avis des autres (je mets de côté la haine ou l'agression, évidemment totalement inacceptables).

Cela donne beaucoup de place au regard des autres !

Si en étant adulte, sain(e) d'esprit, tu décides de faire transformer ton corps pour le rapprocher de celui de l'autre sexe, pourquoi pas. Mais si la démarche consiste à se façonner par rapport aux regards des autres, dans un sens ou dans l'autre, je trouve que c'est mal se préparer à affronter ce regard dans toutes les situations de la vie où tu ne seras pas approuvé par tous.

Si tu es une fille, on regardera ta poitrine, si tu es gros, on sourira de manière moqueuse quand tu sautes, si tu es chauve on se moquera, si tu es vieux on te le fera remarquer... c'est moche bien sûr, mais c'est inévitable dans une existence. Si tu décides de changer de voie dans tes études ou ton travail, certains te désapprouveront. Si tu décides de partir un an au tour du monde, ta famille te critiquera peut-être. Si tu décides de faire cinq enfants, certains diront que c'est trop. Si tu décides de ne pas en avoir, on te traitera d'égoïste...

A la fin, c'est la vie, c'est TA vie, et tu ne peux pas non plus demander à tout le monde de te trouver génial à chacun de tes actes.

En revanche tu peux apprendre à être qui tu veux, à mépriser les avis quand il faut, à te protéger des médisants, à tracer ton chemin en fonction de ce que tu penses et non de ce que pensent les autres.

Et c'est une fois que tu as mis de côté les mauvaises raisons que tu peux espérer faire les bons choix.

Non en effet, mais aussi à leur époque si t'étais efféminé ou gay on priait pour toi et on essayait de te purifier, alors qu'une fille masculine ça passait mieux...

Efféminé ou gay ça n'a rien à voir. Et franchement désolé mais c'est simpliste de penser que les gens se sont déterminés dans le temps en fonction de "ça passe bien" ou "ça passe pas bien" : de tout temps la transexualité a été difficile à assumer dans les deux sens.
Messages fusionnés :

Non, mais certaines personnes utilisent des personnes trans parce qu'il y a un côté "cool" et "pratique" à sortir avec.
Le terme "utiliser" me semble excessif : s'ils sont attirés par des personnes trans et si c'est réciproque, alors tout le monde est heureux.
 

Klars

Apprenti(e)
22 Déc 2024
88
105
Déjà selon moi il faut bien dissocier identité de genre et orientation sexuelle. Je ne comprends pas pourquoi on les juxtapose en permanence car même si parfois l’une rejoint l’autre, il s’agit bien de deux choses différentes et indépendantes l’une de l’autre.

Si l’orientation sexuelle n’est a priori pas choisie, je pense que l’identité de genre l’est complètement, ou tout du moins est totalement conditionnée par la société.

Et comme j’arrive en cours je complèterai ce message plus tard.
 

Etoile

Génie
Plus bavard du mois
30 Oct 2024
2,165
2,403
Aux personnes semblant penser que la transidentité est un choix (vous vous reconnaîtrez je pense), j'aimerais vous dire deux/trois trucs du point de vue de quelqu'un ayant un ami trans.

Certains ont l'air de penser que c'est pour avoir les points positifs de l'autre genre. Des féministes vont même jusqu'à dire que c'est pour pouvoir battre les femmes ou je ne sais quelle autre connerie.

Sauf que s'il vous, est ce que vous pouvez réfléchir à ce que ça implique d'être trans au quotidien ?
Mon ami s'est fait virer de l'équipe de basket parce que l'entraîneur a refusé de le mettre avec les garçons (alors qu'il est meilleur que la plupart d'entre eux), les profs lui posent des questions super intrusives et refusent de le genrer correctement, et on parle même pas du harcèlement des élèves de son lycée (parce que c'est déprimant).

Alors ouais, peut être que y a des avantages (lesquels, j'en sais rien) mais vu tout les inconvénients que c'est dans des situations banales, bah ce n'est pas un argument.

Voilà pourquoi PERSONNE ne choisit d'être trans.
Et aussi pourquoi éduquer les gens par rapport à cette question est important.
Messages fusionnés :

Déjà selon moi il faut bien dissocier identité de genre et orientation sexuelle. Je ne comprends pas pourquoi on les juxtapose en permanence car même si parfois l’une rejoint l’autre, il s’agit bien de deux choses différentes et indépendantes l’une de l’autre.
Je suis 100% d'accord avec toi. Après l'acronyme LGBT réuni les deux donc c'est normal qu'ils soient souvent liés je pense.
Si l’orientation sexuelle n’est a priori pas choisie, je pense que l’identité de genre l’est complètement, ou tout du moins est totalement conditionnée par la société.
Ah bon bah je t'ai écrit un pavé ^^.
Et comme j’arrive en cours je complèterai ce message plus tard.
X)
 

Try

Initié(e)
5 Fev 2022
207
230
Voilà pourquoi PERSONNE ne choisit d'être trans.
Et aussi pourquoi éduquer les gens par rapport à cette question est important.
Trans quoi ? Transgenre ? Ou transexuelle ?

Transgenre, c'est par définition un choix. Le genre est une construction sociale artificielle. Elle vient donc nécessairement d'un choix.

Ce sont les humains qui ont inventés que les filles devraient avoir les cheveux long, porter des robes, faire la cuisine, être douces etc. Mais y a aucune force de la nature qui oblige les femmes à être ainsi. Donc si quelqu'un souhaite faire différemment, c'est un choix. Si quelqu'un change de genre, c'est un choix.


Alors ouais, peut être que y a des avantages (lesquels, j'en sais rien) mais vu tout les inconvénients que c'est dans des situations banales
Les gens ne font pas toujours des choix confortables ou rationnelles. Car les gens sont perdus. Et c'est tout le problème de la transidentités : refuser son identité de genre car on refuse d'être vue d'une certaine façon. Il y a précisément une volonté de se choisir
 
  • Like
Réactions: 2 membres

ROSE15

Sage
23 Sept 2024
822
773
Voilà pourquoi PERSONNE ne choisit d'être trans.

Si l'on parle du sexe biologique
On ne choisit pas d'être petit ou grand, d'être blanc ou noir, d'être attiré par les garçons ou par les filles, d'avoir les cheveux blonds ou bruns ou encore d'avoir des organes génitaux féminins ou masculins. Ce sont des faits, un phénotype au sens de la biologie (en nuançant un peu pour l'attirance).

On peut avoir ENVIE de changer ce phénotype. Dans certains cas on peut agir (par exemple maigrir quand on est gros) dans certains cas on peut influencer la situation à la marge (par exemple sur les attirances), dans certains cas on ne peut rien faire sans l'appui de la médecine et dans les limites de ses possibilités (taille, couleur de peau, organes génitaux...).

De ce point de vue, dire qu'on EST TRANS, comme un état de fait, n'a pas vraiment de sens. On a un phénotype, on AIMERAIT en changer. Si on est blond, on peut avoir envie d'être brun. On n'EST pas brun pour autant. Même si on a très fort envie d'être autre chose, on ne l'est pas, on le devient plus ou moins suivant les possibilités de changement.

Dire à quelqu'un qui constate un sexe biologique mâle qu'il doit accepter qu'on EST autre chose, c'est une forme de violence idéologique. Et laisser penser à des gens qu'ils sont ce qu'ils pensent être, par la seule force de leur conviction, ce n'est pas leur rendre service.

Si l'identification à l'autre sexe est une envie irrépressible, je suis pour la liberté pour chaque adulte lucide de se faire rapetisser, teindre, tatoué, poser des prothèses... Mais, en l'état actuel de la science, cette transformation ne fait pas d'un homme biologique une femme biologique ni inversement.

Si l'on parle du genre
Pour le coup, porter des robes ou un chapeau de cow-boy, c'est un choix. On peut avoir des préférences ou des envies, mais dire que c'est un état de fait revient à nier tout libre arbitre. S'habiller en suivant les codes attendus pour son sexe biologique, son époque, son milieu social ou même l'ambiance du moment, adopter les attitudes en rapport ou pas... tout ceci relève du domaine de la décision. Cela n'a rien à voir avec l'attirance ou l'humeur, qui ne se commandent pas.
 
  • Like
  • Lune
Réactions: 1 membres

Akari_☆

Initié(e)
7 Nov 2024
460
510
Coucou ! je tient a donner mon avis !

Je pense qu’il faut expliquer aux enfants quesque c’est que t’attirance, l’amour et ques qu’est l’homosexualité, la transidentié vers le CE2-CM1.( Sauf plus jeune pour les intersexe)
Bien sûr, si ils se posent des question il faut y répondre.

On vit dans une société hétéronormé, et encore très LGBTphobe, malgré les progrès.
Depuis petite j’ai connaissance de l’homosexualité (Mes parent sont assez ouverts), mais pas de l’existance des autres sexualité ( se qui m’ pousée a caché ma bisexualité, car je me disais « sois on est hétérosexuel, sois on est homosexuel ») J’ai pris connaisance de l’existace de la transidentité en lisant un livre qui raconter l’histoire Coy Mathis.

Ma famille, à part mes eux parents, est LGBTphobe, ce qui ma poussé a me caché à plusieurs reprises ( Notament sur la question de « Tu as un amoureux? »). Êtant dans un collège homophobe, j’ai reçu indirectment des discrimination (Rumeurs par exemple. Ou par exemple mon délégué qui dit que si il était président, il brûlerais les homo et les bi). Même sur internet j’ai reçu de la haine