Débat Les discussions autour de l’identité de genre et de l’orientation sexuelle sont-elles nécessaires ou problématiques ?

Les biais et sophismes sont à éviter, ils peuvent être signifiés ouvertement par n'importe qui sur le sujet parce qu'ils ralentissent l'avancée du débat.
Ne répondez qu'au sujet de base en argumentant, c'est-à-dire, comprendre le point de vue de l'interlocuteur puis contredire ou affirmer le cœur du point de vue de l'autre.
Si vous ne savez pas, lancez-vous, c'est comme ça qu'on commence.

Calixte

Sage
1 Mar 2024
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2,574
Non puisque tu as pris des produits t'avantageant.
Et les femmes trans sont désavantagées par rapport aux hommes biologiques. Donc pourquoi elles devraient concourir avec eux ?
Ce qui dérange la société c'est surtout le militantisme qui vise à contraindre les autres. Tu as un corps parfaitement fonctionnel, sans pathologies, tu veux le modifier chimiquement voire chirugicalement pour en faire autre chose. Si c'est ton choix, tu dois en être libre. On peut penser tout de même que c'est inquiétant que tant de filles aujourd'hui résolvent le questionnement sur leur identité par de tels moyens. Mais à la fin je suis pour la liberté, au moins de prendre les substances que l'on veut, quand on est adulte.
Pas des filles du coup.
Tu me parles de corps fonctionnel sans pathologies, sauf qu'en attendant transitionner ça me sauve la vie. Parce que oui, mon corps sur ces points là est fonctionnel, mais mentalement ça va pas. Avoir un corps de femme ça me rends malade, vraiment. L'idée d'aller à la piscine ça me rend malade.
 
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ROSE15

Sage
23 Sept 2024
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Et les femmes trans sont désavantagées par rapport aux hommes biologiques. Donc pourquoi elles devraient concourir avec eux ?
Les hommes qui ont la mononucléose ou les asthmatiques ont désavantagés par rapport aux autres, cela ne veut pas dire qu'ils doivent concourir avec les femmes.

La logique du sport c'est que tu cours avec ta catégorie biologique, en fonction de ta taille, ton poids... sans dispositifs qui t'aident (médicaments, prothèses...). Les dispositifs qui te désavantagent n'ont pas vocation à te faire sortir de ta catégorie. Ce n'est pas symétrique.

Si l'on estime que cela ne va pas pour certains, on crée des nouvelles catégories, on ne génère pas des injustices en changeant les principes.

Pas des filles du coup.
Il y a actuellement beaucoup plus de filles que d'hommes qui veulent "transitionner", ce qui à mon sens devrait interroger sur la difficulté à s'assumer fille dans notre société.

Tu me parles de corps fonctionnel sans pathologies, sauf qu'en attendant transitionner ça me sauve la vie. Parce que oui, mon corps sur ces points là est fonctionnel, mais mentalement ça va pas. Avoir un corps de femme ça me rends malade, vraiment. L'idée d'aller à la piscine ça me rend malade.
Est-ce que la solution passe forcément par des traitements hormonaux et des opérations ? Les gens qui se sentent trop petits, trop gros... bref qui vivent mal leurs caractéristiques biologiques ne résolvent pas tous le problème en changeant leur corps. La voie de son acceptation peut aussi être explorée. Comme tu le dis, ce n'est pas ton corps qui a un problème médical, mais la manière dont tu le vis. Le changer lui, plutôt que la manière dont tu le vis, est-ce la voie la plus évidente ?
Encore une fois, le choix final t'appartient, mais je suis assez étonnée qu'on dise à chacun de s'accepter tel qu'il est (parfois de manière discutable, car être obèse est une pathologie) et que, pour les caractéristiques sexuelles, on ne puisse jamais questionner la voie consistant à vouloir changer son corps, y compris par des mutilations lourdes.
 
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nesquik75

Apprenti(e)
28 Déc 2024
124
95
Donc on doit les interdire de pratiquer un sport? Parce que moi je veux bien, mais trouvez une solution.
Tout simplement que les hommes biologiques combattent avec des hommes biologiques et les femmes biologiques avec des femmes biologiques. Il n'y a rien de compliqué.
C'est juste que je vois pas le problème d'avoir genre 2 femmes trans en compèt de haut niveau. Quand elles ont transitionné, ça a été prouvé qu'elles ont les mêmes capacités qu'une femme biologique.
Faux. Leur masse musculaire diminue mais restent supérieur à celles d'une femme biologique. La taille ne change pas non plus à ce que je sache.
Ça voudrait dire que moi, lorsque j'aurais un traitement hormonal, un ajout de testostérone qui me rendra physiquement plus puissant qu'une femme, je devrais continuer de combattre avec les femmes ? Bah oui, biologiquement je suis une femme, donc, dites le moi : je vais où ?
Les hommes trans combattent avec des hommes trans et les femmes trans avec des femmes trans. Encore une fois rien de compliqué.
 

Calixte

Sage
1 Mar 2024
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2,574
Tout simplement que les hommes biologiques combattent avec des hommes biologiques et les femmes biologiques avec des femmes biologiques. Il n'y a rien de compliqué.
sauf qu'encore une fois, moi je refuse de combattre avec les femmes une fois que je prendrais de le testostérone parce que là, oui, il y aura un désavantage pour elles. Je serait physiquement plus puissant.
Faux. Leur masse musculaire diminue mais restent supérieur à celles d'une femme biologique. La taille ne change pas non plus à ce que je sache.
La taille?... Bah, il y a des femmes grandes et des hommes petits non? C'est aussi à ça que ça sert les catégories de poids en sport de combat par exemple...
 

nesquik75

Apprenti(e)
28 Déc 2024
124
95
sauf qu'encore une fois, moi je refuse de combattre avec les femmes une fois que je prendrais de le testostérone parce que là, oui, il y aura un désavantage pour elles. Je serait physiquement plus puissant.
Voilà.
La taille?... Bah, il y a des femmes grandes et des hommes petits non? C'est aussi à ça que ça sert les catégories de poids en sport de combat par exemple...
Je doute que tu croises souvent des femmes de 1m87 mais bon... Et des hommes d'1m55.
 
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ROSE15

Sage
23 Sept 2024
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773
sauf qu'encore une fois, moi je refuse de combattre avec les femmes une fois que je prendrais de le testostérone parce que là, oui, il y aura un désavantage pour elles. Je serait physiquement plus puissant.

En effet, la prise de produits améliorant les performances est interdite en sport, d'où la nécessité de catégories spécifiques.

La taille?... Bah, il y a des femmes grandes et des hommes petits non? C'est aussi à ça que ça sert les catégories de poids en sport de combat par exemple...
A poids et à taille équivalents la morphologie d'un homme est plus favorable dans beaucoup de sports. Mike Tyson ne fait que 1m78, et pourtant les femmes du même poids ne concourent pas contre lui - et ne le pourraient pas.

La prise d'hormones post-stade foetal ne change pas les choses : on n'a jamais vu une femme biologique, même après prise d'hormone, atteindre un niveau élevé dans les compétitions dans les sports où la performance musculaire est primordiale.
 

daydreaming

Apprenti(e)
23 Juin 2023
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Sans me prononcer sur ma position concernant l'identité transsexuelle j'aimerais donner mon avis.

Nous naissons homme et femme avec des caractéristiques physiques ET mentaux différents. La force physique des hommes est naturellement plus élevée que celle des femmes par exemple.
Les différences mentales s'expliquement à minima par le biologique. Elles sont surtout construites.
Tu dis aujourd'hui que tu accepterais volontiers de pratiquer du sport de combat avec une femme trans mais je ne pense pas que tu comprennes bien la problématique autour de cela. Tu as du entendre parler de la polémique cet été autour de la boxeuse qui avait un taux de testostérone beaucoup plus élevé que la normale (elle n'est pas transgenre mais le problème revient au même). Le véritable problème n'est pas de celui de savoir s'il faut inclure tout le monde etc mais une question d'égalité et de sécurité. Prenons un exemple, je suis sûr que tu n'aimerais pas faire la course en vélo avec quelqu'un qui a un vélo électrique alors que toi non. De plus c'est dangereux (dans des sports de combats type MMA) de faire combattre un homme et une femme c'est tout.
@ROSE15 , considères-tu que la transidendité est disons un "concept obsolète" en réponse à celui de genre ?
Je n'ai pas d'avis sur la question mais j'aimerais avoir le tien si tu es ok.
 
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ROSE15

Sage
23 Sept 2024
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Les différences mentales s'expliquement à minima par le biologique. Elles sont surtout construites.
En effet
@ROSE15 , considères-tu que la transidendité est disons un "concept obsolète" en réponse à celui de genre ?
Je n'ai pas d'avis sur la question mais j'aimerais avoir le tien si tu es ok.

C'est un vaste sujet.

Sur le plan "théorique", l'idée de réfléchir sur le genre, en tant que construit social dérivé du sexe, m'a toujours semblé légitime et intéressante. Hélas c'est devenu un joyeux délire, avec je crois quelque chose comme une vingtaine de masters sur le sujet en France... C'est un effet de mode qui pose question parce que cela vient au détriment d'autres sujets, comme l'étude des inégalités sociales. Je ne crois pas du tout à l'intersectionnalité. Une femme qui sort de l'ENA est plus favorisée qu'un homme ouvrier dans la société et ne partage absolument pas un combat commun contre une oppression.

Toujours sur le plan théorique, une autre dérive vient de l'immixtion dans le champ académique de théories militantes fumeuses, comme l'idée que le sexe serait lui aussi un construit social, avec la reprise de tout un jargon absurde (AMAB, AFAB...). C'est désastreux, parce que cela donne un boulevard aux conservateurs et religieux pour dénoncer le "wokisme". Les délires sociétaux nourrissent les populistes.

Sur le plan pratique, maintenant, il y a de mon point de vue un vrai problème autour de ce qu'on appelle la "dysphorie de genre". Le fait d'être mal dans sa peau à l'adolescence, de questionner son identité, c'est courant. En déduire qu'on a un problème avec son genre voire même avec son sexe, c'est sauter un peu vite à une conclusion. Et considérer que la solution est de changer de genre et de sexe ne me semble pas évident.

Quand on parle du genre, au sens traditionnel du terme, cette démarche renvoie à l'idée d'une dichotomie homme/femme qui pour sa part me semble largement obsolète. Une fille peut porter un pantalon, ne pas se maquiller, avoir des cheveux courts, et inversement un homme peut adopter la plupart des codes féminins, même si c'est un peu plus regardé de travers. De ce point de vue dire que "une fille c'est quelqu'un qui se définit comme tel" est absurde, une définition ne peut pas être circulaire. Ici on dirait qu'une fille est quelqu'un qui a les codes genrés d'une fille... et ça finit forcément par une accumulation de clichés qui me semblent pour le coup tout à fait datés.

Quand on parle du sexe, si quelqu'un pense que son bonheur passe par des modifications hormonales et physiques le rapprochant de l'autre sexe, je suis pour la liberté de choix, sauf pour les mineurs qui doivent être absolument protégés. Je suis toutefois interrogatif sur la légitimité d'opérations mutilantes sur des corps en bonne santé. Et je suis inquiet de la multiplication de démarches dans ce sens de personnes plutôt fragiles qui sont très imbibées d'un discours militant et ne le questionnent guère. La négation du biologique, notamment, me semble faire pas mal de dégâts. Quand on est un garçon, ou une fille, biologiquement, on le restera quoi qu'on fasse comme opération et même si on se considère autrement.

Enfin derrière tout ceci me semble ressurgir des vieux démons qui viennent attribuer aux genres et aux sexes des rôles discriminés dans la société. Car en fait, à partir du moment où on peut aimer librement filles et garçons, s'habiller et se comporter comme on veut, qu'est-ce qu'on en a à faire d'être considéré comme fille ou garçon ? Cela veut dire quoi au juste, à part sur le plan morphologique ? Or je doute que le problème principal des personnes concernées soit d'avoir une voix grave, des seins ou un pénis... elles sont plutôt attachées à un construit social qu'on s'est efforcé à juste titre de déconstruire. Et ce n'est pas un hasard si ce sont maintenant majoritairement des filles qui ont du mal à se reconnaître comme telles. Cela doit nous interroger sur ce qui fait que s'identifier comme filles dans notre société est difficile, mais aussi sur ce qui fait que les gens s'attachent autant à des attributs aussi futiles du genre. Au fond, là, certains militants trans se rejoignent avec des conservateurs réacs sur la vision des référentiels sexués. Et je trouve cela bien triste.
 
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daydreaming

Apprenti(e)
23 Juin 2023
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88
En effet


C'est un vaste sujet.

Sur le plan "théorique", l'idée de réfléchir sur le genre, en tant que construit social dérivé du sexe, m'a toujours semblé légitime et intéressante. Hélas c'est devenu un joyeux délire, avec je crois quelque chose comme une vingtaine de masters sur le sujet en France... C'est un effet de mode qui pose question parce que cela vient au détriment d'autres sujets, comme l'étude des inégalités sociales. Je ne crois pas du tout à l'intersectionnalité. Une femme qui sort de l'ENA est plus favorisée qu'un homme ouvrier dans la société et ne partage absolument pas un combat commun contre une oppression.

Toujours sur le plan théorique, une autre dérive vient de l'immixtion dans le champ académique de théories militantes fumeuses, comme l'idée que le sexe serait lui aussi un construit social, avec la reprise de tout un jargon absurde (AMAB, AFAB...). C'est désastreux, parce que cela donne un boulevard aux conservateurs et religieux pour dénoncer le "wokisme". Les délires sociétaux nourrissent les populistes.

Sur le plan pratique, maintenant, il y a de mon point de vue un vrai problème autour de ce qu'on appelle la "dysphorie de genre". Le fait d'être mal dans sa peau à l'adolescence, de questionner son identité, c'est courant. En déduire qu'on a un problème avec son genre voire même avec son sexe, c'est sauter un peu vite à une conclusion. Et considérer que la solution est de changer de genre et de sexe ne me semble pas évident.

Quand on parle du genre, au sens traditionnel du terme, cette démarche renvoie à l'idée d'une dichotomie homme/femme qui pour sa part me semble largement obsolète. Une fille peut porter un pantalon, ne pas se maquiller, avoir des cheveux courts, et inversement un homme peut adopter la plupart des codes féminins, même si c'est un peu plus regardé de travers. De ce point de vue dire que "une fille c'est quelqu'un qui se définit comme tel" est absurde, une définition ne peut pas être circulaire. Ici on dirait qu'une fille est quelqu'un qui a les codes genrés d'une fille... et ça finit forcément par une accumulation de clichés qui me semblent pour le coup tout à fait datés.

Quand on parle du sexe, si quelqu'un pense que son bonheur passe par des modifications hormonales et physiques le rapprochant de l'autre sexe, je suis pour la liberté de choix, sauf pour les mineurs qui doivent être absolument protégés. Je suis toutefois interrogatif sur la légitimité d'opérations mutilantes sur des corps en bonne santé. Et je suis inquiet de la multiplication de démarches dans ce sens de personnes plutôt fragiles qui sont très imbibées d'un discours militant et ne le questionnent guère. La négation du biologique, notamment, me semble faire pas mal de dégâts. Quand on est un garçon, ou une fille, biologiquement, on le restera quoi qu'on fasse comme opération et même si on se considère autrement.

Enfin derrière tout ceci me semble ressurgir des vieux démons qui viennent attribuer aux genres et aux sexes des rôles discriminés dans la société. Car en fait, à partir du moment où on peut aimer librement filles et garçons, s'habiller et se comporter comme on veut, qu'est-ce qu'on en a à faire d'être considéré comme fille ou garçon ? Cela veut dire quoi au juste, à part sur le plan morphologique ? Or je doute que le problème principal des personnes concernées soit d'avoir une voix grave, des seins ou un pénis... elles sont plutôt attachées à un construit social qu'on s'est efforcé à juste titre de déconstruire. Et ce n'est pas un hasard si ce sont maintenant majoritairement des filles qui ont du mal à se reconnaître comme telles. Cela doit nous interroger sur ce qui fait que s'identifier comme filles dans notre société est difficile, mais aussi sur ce qui fait que les gens s'attachent autant à des attributs aussi futiles du genre. Au fond, là, certains militants trans se rejoignent avec des conservateurs réacs sur la vision des référentiels sexués. Et je trouve cela bien triste.
Merci de m'avoir répondu.
Ta pensée est toujours construire et illustrée. C'est super agréable de te lire!
 

nesquik75

Apprenti(e)
28 Déc 2024
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Les différences mentales s'expliquement à minima par le biologique. Elles sont surtout construites.
Oui bien sûr, nos différences mentales s'appliquent pour la plupart du temps par notre socialisation durant notre enfance, adolescence, etc.

En ce qui concernent les différences BIOLOGIQUES mentales entre les hommes et les femmes, il y en a plus que ce que l'on pense : + d'empathie pour les femmes, + d'agressivité et de perte de sang-froid chez les hommes, + de sens d'orientation chez les femmes, etc.

Tout cela est scientifiquement prouvé.
 
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ROSE15

Sage
23 Sept 2024
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Oui bien sûr, nos différences mentales s'appliquent pour la plupart du temps par notre socialisation durant notre enfance, adolescence, etc.

En ce qui concernent les différences BIOLOGIQUES mentales entre les hommes et les femmes, il y en a plus que ce que l'on pense : + d'empathie pour les femmes, + d'agressivité et de perte de sang-froid chez les hommes, + de sens d'orientation chez les femmes, etc.

Tout cela est scientifiquement prouvé.
Non, il n'y a pas de différences mentales sérieusement établies entre filles et garçons.
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@Schneizel Si tu as des sources scientifiques académiques sérieuses (pas des études isolées) démontrant des différences psychologiques innées entre filles et garçons, je suis preneur.
 
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Etoile

Génie
Plus bavard du mois
30 Oct 2024
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Oui bien sûr, nos différences mentales s'appliquent pour la plupart du temps par notre socialisation durant notre enfance, adolescence, etc.

En ce qui concernent les différences BIOLOGIQUES mentales entre les hommes et les femmes, il y en a plus que ce que l'on pense : + d'empathie pour les femmes, + d'agressivité et de perte de sang-froid chez les hommes, + de sens d'orientation chez les femmes, etc.

Tout cela est scientifiquement prouvé.
Si c'est scientifiquement prouvé comme tu l'assures, puis-je avoir tes sources s'il te plaît ?
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Après j'ai une vraie question...si une personne préfère être genre au masculin, avoir un physique "masculin" et une attitude "masculine" alors que c'est biologiquement une fille...pourquoi est-ce que ça poserait un problème à quelqu'un ? Fin c'est leur vie, leur condition, leurs envies, leurs ressentis etc non ?
Bref, je vois pas trop pourquoi on fait chier les gens sur ce genre de trucs.
 
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ROSE15

Sage
23 Sept 2024
822
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Après j'ai une vraie question...si une personne préfère être genre au masculin, avoir un physique "masculin" et une attitude "masculine" alors que c'est biologiquement une fille...pourquoi est-ce que ça poserait un problème à quelqu'un ? Fin c'est leur vie, leur condition, leurs envies, leurs ressentis etc non ?
Bref, je vois pas trop pourquoi on fait chier les gens sur ce genre de trucs.
A mon sens il y a peu de personnes qui en ont quelque chose à faire qu'une fille biologique ait un physique "masculin" et une attitude "masculine".

En revanche il y a des débats quand il y a revendications, par exemple quand un homme biologique demande à concourir dans la catégorie sportive des femmes biologiques, ou encore quand un homme biologique demande à pouvoir accéder aux toilettes des filles (personnellement je rendrais toutes les toilettes mixtes, mais aux Etats-Unis cela a fait des débats interminables) On a vu aussi des cas isolés d'hommes biologiques demander à être pris en charge par des gynécologues et protester quand ils ont refusé. Se pose aussi la question des autres endroits où il y a une différence de traitement hommes/femmes, par exemple dans une discothèque où les filles ne paient pas (ce qui à mon sens est anormal).

Et puis, plus profondément, il y a débat autour d'un militantisme très prononcé sur le thème "tu es une fille si tu te sens une fille (ou un garçon si tu te sens tel)", qui essaie d'imposer un vocabulaire farfelu (ACAB, AMAB, deadname...) et dont certains considèrent qu'il peut avoir un effet nocif. Par exemple si une personne qui cherche son identité à l'adolescence se voit proposer des bloqueurs de puberté voire des opérations, on peut avoir des conséquences négatives. N'oublions pas qu'il s'agit d'actes médicaux irréversibles sur des personnes en bonne santé physique. Il y a même un militantisme très prononcé pour que les psys soient écartés du processus.

Et pour finir, l'attention délirante portée au sujet des T de LGBT vient au détriment de tas d'autres problèmes dans la société qui concernent beaucoup plus de personnes (par ex. l'école, la pédopsychiatrie...).

C'est triste à dire, mais ces excès ouvrent un boulevard aux populistes pour dire qu'il faut arrêter les dégâts. Ceci étant, on voit que ce n'est pas l'attitude ou la tenue de tel ou tel qui fait débat, tout le monde s'en fiche ou presque, en fait.
 

Calixte

Sage
1 Mar 2024
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On a vu aussi des cas isolés d'hommes biologiques demander à être pris en charge par des gynécologues et protester quand ils ont refusé.
En même temps si elles se sont faites opérer elles en ont besoin d'un puisque elles ont un vagin ^^'
Et puis, plus profondément, il y a débat autour d'un militantisme très prononcé sur le thème "tu es une fille si tu te sens une fille (ou un garçon si tu te sens tel)", qui essaie d'imposer un vocabulaire farfelu (ACAB, AMAB, deadname...) et dont certains considèrent qu'il peut avoir un effet nocif.
Juste au cas ou, ACAB c'est pas du vocab LGBT hein... enfin, moi je connais juste ça pour 'All cops are bastards'
Et deadname il y a pas que les personnes trans qui l'utilisent, par exemple mon ex c'est un homme cisgenre qui a juste changé de prénom pour des raisons personnelles et son ancien prénom il dit que c'est son deadname, parce que personne ne l'appelle comme ça.
Par exemple si une personne qui cherche son identité à l'adolescence se voit proposer des bloqueurs de puberté voire des opérations, on peut avoir des conséquences négatives. N'oublions pas qu'il s'agit d'actes médicaux irréversibles sur des personnes en bonne santé physique. Il y a même un militantisme très prononcé pour que les psys soient écartés du processus.
Faut quand même séparer les trucs svp, moi je suis 100% pour le suivi psychiatrique avant quelque intervention que ce soit. Je sais pas qui veut les virer du processus mais j'ai jamais entendu ça.
Et t'inquiètes, on est bien au courant que c'est des trucs irréversibles, et dans la plupart des cas si on se fait opérer c'est qu'on y a réfléchi avant, on fait pas ça parce qu'on se fait chier un jour de pluie hein, on y pense. Perso j'y pense quasi tous les jours en tout cas ^^'
 

ROSE15

Sage
23 Sept 2024
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En même temps si elles se sont faites opérer elles en ont besoin d'un puisque elles ont un vagin ^^'
Ben non. Elle ont besoin de continuer à consulter leur chirurgien plasticien. L'opération qu'il a pratiqué crée une forme qui évoque un vagin mais ce n'en est pas un au sens médical du terme. Elle n'ont ni utérus ni trompes de Fallope ni règles cancer du col de l'utérus ni pertes blanches ni vaginisme... Ce n'est pas le domaine de la gynécologie mais de la chirurgie plastique. Et ce n'est pas aux militants d'expliquer aux médecins spécialistes de quoi ils doivent s'occuper.

Juste au cas ou, ACAB c'est pas du vocab LGBT hein... enfin, moi je connais juste ça pour 'All cops are bastards'
AFAB

Faut quand même séparer les trucs svp, moi je suis 100% pour le suivi psychiatrique avant quelque intervention que ce soit. Je sais pas qui veut les virer du processus mais j'ai jamais entendu ça.

C'est pourtant un sujet débattu :

Et d'ailleurs en Allemagne le changement de sexe à l'état civil s'effectue sans avis psychiatrique, avec des conséquences qui ne concernent pas que la personne ayant fait la démarche :

Et t'inquiètes, on est bien au courant que c'est des trucs irréversibles, et dans la plupart des cas si on se fait opérer c'est qu'on y a réfléchi avant, on fait pas ça parce qu'on se fait chier un jour de pluie hein, on y pense. Perso j'y pense quasi tous les jours en tout cas ^^'
Ce n'est pas le problème. Ce qui pose question c'est un discours militant qui tend à nier la réalité biologique et qui enferme les personnes en questionnement dans une lecture de la réalité pétrie de dogmes.

Pourtant, le sexe n'est pas un arbitraire "attribué" à la naissance, c'est une caractéristique biologique qu'on reconnaît chez l'homme comme chez l'animal. Se sentir homme ou femme ne change rien à cette réalité biologique. Et pourtant, le genre n'est pas une prison, et la société tolère de plus en plus qu'on s'affranchisse des codes associés à son sexe biologique. Et pourtant, il y a plusieurs manières de résoudre une "dysphorie de genre" qui ne consistent pas toutes à adopter les codes voire les caractéristiques physiologiques du sexe opposé.

Pour prendre un exemple, une fille qui a du mal à assumer ses formes, les regards posés sur elle, les codes de son genre... ne vit pas une situation anormale mais fréquente. Considérer que la résolution de ces difficultés consiste à adopter les codes (y compris stéréotypés) des garçons n'est pas forcément la voie la plus simple ni la plus facile.
 
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Calixte

Sage
1 Mar 2024
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Pour prendre un exemple, une fille qui a du mal à assumer ses formes, les regards posés sur elle, les codes de son genre... ne vit pas une situation anormale mais fréquente. Considérer que la résolution de ces difficultés consiste à adopter les codes (y compris stéréotypés) des garçons n'est pas forcément la voie la plus simple ni la plus facile.
J'ai pas trop compris donc désolé si je suis hors sujet
Je connais beaucoup de filles qui ont du mal à assumer les codes de leur genre, ou qui n'aiment pas leurs formes. Certaines d'entre elles portent des binders pour sembler plus plates, d'autres portent des vêtements larges. Et pourtant, elles sont féminines, elles sont des femmes. Elles choisissent leur moyen de se sentir bien dans leur corps c'est tout.
 
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Etoile

Génie
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30 Oct 2024
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J'ai pas trop compris donc désolé si je suis hors sujet
Je connais beaucoup de filles qui ont du mal à assumer les codes de leur genre, ou qui n'aiment pas leurs formes. Certaines d'entre elles portent des binders pour sembler plus plates, d'autres portent des vêtements larges. Et pourtant, elles sont féminines, elles sont des femmes. Elles choisissent leur moyen de se sentir bien dans leur corps c'est tout.
#moi. Personnellement, je ne vois pas trop en quoi l'apparence a à voir avec si oui ou non tu es une fille/garçon. T'es juste qui tu es, qui tu veux être, qui tu sens que tu es.
 
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Ezio-le-mec-drôle

Initié(e)
2 Mar 2024
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nécessaires quand c'est utile (gosse qui se sent pas bien dans son corps, sensibilisation contre la discrimination), inutile dans un cadre qui n'est pas apporprié (maternelle, école primaire, etc) fin après c'est juste ce que je pense hein, un gosse de 4 ans a pas besoin de se poser ce genre de questions aussi tôt, faut aussi les laisser vivre hein
 

ROSE15

Sage
23 Sept 2024
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#moi. Personnellement, je ne vois pas trop en quoi l'apparence a à voir avec si oui ou non tu es une fille/garçon. T'es juste qui tu es, qui tu veux être, qui tu sens que tu es.
Pas tout à fait, non. Si tu te sens grand alors que tu es petit, tu ne l'es pas. Si tu te sens asiatique alors que tu norvégien aux yeux bleus, idem.

Fille et garçon sur le plan biologique, c'est une réalité, ça ne dépend pas de qui on a envie d'être, qui on se sent être.
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J'ai pas trop compris donc désolé si je suis hors sujet
Je connais beaucoup de filles qui ont du mal à assumer les codes de leur genre, ou qui n'aiment pas leurs formes. Certaines d'entre elles portent des binders pour sembler plus plates, d'autres portent des vêtements larges. Et pourtant, elles sont féminines, elles sont des femmes. Elles choisissent leur moyen de se sentir bien dans leur corps c'est tout.
Je ne comprends pas ce que tu appelles "féminines", "femmes", à chaque fois il y a un mélange entre biologie et "genre" social.

Evidemment que ces filles sont des filles sur le plan biologique. Et définitivement.

En revanche, sur le plan de leur comportement, de leur apparence, de leur "genre" si tu veux, si elles adoptent des codes qui ne sont pas de leur genre, précisément elles se détachent de lui.

On peut par ailleurs trouver un peu triste que des filles doivent porter des binders... non pas que ça ne puisse pas répondre à des situations individuelles, mais en principe le fonctionnement social doit permettre à chacun d'assumer son corps et de vivre bien avec lui.
 

Etoile

Génie
Plus bavard du mois
30 Oct 2024
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Pas tout à fait, non. Si tu te sens grand alors que tu es petit, tu ne l'es pas. Si tu te sens asiatique alors que tu norvégien aux yeux bleus, idem.
Je parle d'un niveau genre, pas biologique.
Fille et garçon sur le plan biologique, c'est une réalité, ça ne dépend pas de qui on a envie d'être, qui on se sent être.
Je ne le nie pas, je pense juste que si certains préfèrent être considérés comme d'un autre genre, ça ne devrait poser de problème à personne vu que c'est leurs vies.
On peut par ailleurs trouver un peu triste que des filles doivent porter des binders... non pas que ça ne puisse pas répondre à des situations individuelles, mais en principe le fonctionnement social doit permettre à chacun d'assumer son corps et de vivre bien avec lui.
Hm...vas dans un collège et je pense que tu comprendras pourquoi certaines le font vu toutes les remarques déplacées 🙁