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Disons que ça pose aussi la question de la limite du trouble versus la "normalité". Des difficultés de communication, par exemple, qui n'en a pas ? Poser une frontière où l'on dit : là c'est un TSA, c'est un peu affaire de convention, surtout dès lors qu'on sort des cas lourds.
Oui, après dans le TSA il y a de vrais difficultés autre que les troubles de communication (hypersensibilité sensorielle pouvant empêcher certains d'accéder aux hôpitaux, IS faisant qu'ils en oublient de manger/boire) et ça même dans les cas dots légers.
Après tout, si ça aide les gens d'avoir un diagnostic de TSA, pourquoi pas, mais est-ce que ça les aide vraiment dans les cas "légers" ? Il n'y a pas tellement de traitement et il y a un vrai risque de s'enfermer dans le diag.
Il faut prendre en compte que le terme 'autiste leger' réfers aux autistes anciennement dit aspies/sperger. Le diag peut être très utile pour mieux se comprendre et pour avoir accès à des aménagements (avs, tiers temps, acceptation du casque anti bruit en milieu scolaire etc)
Par exemple quelqu'un qui a des problèmes relationnels aurait peut-être sans diag chercher des solutions pour les résoudre, avec diag il peut se dire "c'est normal que j'aie ce souci, je suis TSA".
Je ne suis pas spécialiste de la bipolarité ni psychiatre, mais ce que je comprends c'est que les critères diagnostics sont assez restrictifs : tout le monde a des hauts et des bas, un bipolaire lui passe de la dépression la plus noire à l'achat de cinq montres de luxe à 20000 euros en phase maniaque. D'où la prudence à avoir face aux diagnostics-maison. Surtout qu'il y a pour le coup des traitements pour la bipolarité.
Oui, après dans le TSA il y a de vrais difficultés autre que les troubles de communication (hypersensibilité sensorielle pouvant empêcher certains d'accéder aux hôpitaux, IS faisant qu'ils en oublient de manger/boire) et ça même dans les cas dots légers.
Tout le monde peut accéder aux hôpitaux, et heureusement en cas de risque vital. D'ailleurs en cas de problèmes psychiatriques graves on peut y être interné d'office, hypersensibilité ou pas., et là c'est par la force qu'on s'y retrouve si besoin et dans le pire des cas attachés (contentions).
Les personnes présentant une forme d'hypersensibilité peuvent sans doute y développer un stress supplémentaire (sachant qu'être à l'hôpital c'est toujours stressant). Mais il faut voir quelle est la nature précise de l'hypersensibilité (un hôpital n'est pas forcément un endroit bruyant par exemple). Et le stress se traite de différentes manières, il y a un arsenal médicamenteux pour cela. Les médecins hospitaliers ne rapportent pas spécialement de problèmes avec des personnes hypersensibles.
A noter qu'il existe des voies thérapeutiques pour l'hypersensibilité.
Il faut prendre en compte que le terme 'autiste leger' réfers aux autistes anciennement dit aspies/sperger. Le diag peut être très utile pour mieux se comprendre et pour avoir accès à des aménagements (avs, tiers temps, acceptation du casque anti bruit en milieu scolaire etc)
Le bas du spectre du TSA ne correspond pas seulement aux autistes anciennement dits asspergers mais à un assouplissement des critères diagnostiques. La frontière "normalité"/TSA s'est décalée de fait.
En effet il y a des aménagements nécessaires et possibles pour certains cas, mais je suis assez dubitatif sur le choix de la voie de l'aménagement. Prendre pour un fait acquis qu'il faut un tel aménagement conduit à des catastrophes. Par exemple, sur un auttre sujet, la phobie scolaire, qui n'existait pour ainsi dire pas il y a 20 ans, conduit à des déscolarisations massives d'enfants, avec des dégâts immenses, alors qu'il n'est pas prouvé qu'ils ne pouvaient pas suivre une scolarité raisonnablement normale.
Il existe des voies pour améliorer les relations interpersonnelles, même pour les autistes profonds. C'est bien le risque : considérer que parce qu'on est diagnostiqué TSA (ou autre) on est "comme ça" et qu'on ne peut rien y changer. Là pour le coup le diagnostic peut être contreproductif. A mon avis pour les formes légères il l'est très souvent.
Cela fait bien longtemps qu'on sait qu'une fille peut être autiste.
Pour les maladies mentales, il faut comprendre qu'il n'y a souvent pas des faits objectifs qui permettent de dire : toi tu es malade, toi tu ne l'es pas. Et parfois pas de traitement.
La question n'est pas tellement de poser un diagnostic que de savoir s'il y a quelque chose à faire avec, par exemple un traitement accessible ou des aménagements pertinents.
Or les gens ont tendance à accorder une importance démesurée à l'étiquette en elle-même. Par exemple le TSA apparaît sur des milliers de profils y compris de personnes qui ne se sont même pas fait diagnostiquer. Idem pour HPI d'ailleurs, pas besoin de faire le test pour se considérer comme HPI.
C'est très malsain, car dans les faits des gens qui sont tout à fait dans les zones accessibles à des outils courants de prises en charge de certaines difficultés s'identifient comme atteints d'un trouble inamovible, se privant ainsi de voies d'amélioration de leur quotidien.
Tout le monde peut accéder aux hôpitaux, et heureusement en cas de risque vital. D'ailleurs en cas de problèmes psychiatriques graves on peut y être interné d'office, hypersensibilité ou pas., et là c'est par la force qu'on s'y retrouve si besoin et dans le pire des cas attachés (contentions).
Les personnes présentant une forme d'hypersensibilité peuvent sans doute y développer un stress supplémentaire (sachant qu'être à l'hôpital c'est toujours stressant). Mais il faut voir quelle est la nature précise de l'hypersensibilité (un hôpital n'est pas forcément un endroit bruyant par exemple). Et le stress se traite de différentes manières, il y a un arsenal médicamenteux pour cela. Les médecins hospitaliers ne rapportent pas spécialement de problèmes avec des personnes hypersensibles.
Le bas du spectre du TSA ne correspond pas seulement aux autistes anciennement dits asspergers mais à un assouplissement des critères diagnostiques. La frontière "normalité"/TSA s'est décalée de fait.
En effet il y a des aménagements nécessaires et possibles pour certains cas, mais je suis assez dubitatif sur le choix de la voie de l'aménagement. Prendre pour un fait acquis qu'il faut un tel aménagement conduit à des catastrophes. Par exemple, sur un auttre sujet, la phobie scolaire, qui n'existait pour ainsi dire pas il y a 20 ans, conduit à des déscolarisations massives d'enfants, avec des dégâts immenses, alors qu'il n'est pas prouvé qu'ils ne pouvaient pas suivre une scolarité raisonnablement normale.
Les aménagements sont fait en fonction des cas.
Pour la phobie scolaire je suis à peu près sur que ça existait il y a 20 ans mais que c'était juste pas prit en charge du tout.
C'est bien le risque : considérer que parce qu'on est diagnostiqué TSA (ou autre) on est "comme ça" et qu'on ne peut rien y changer. Là pour le coup le diagnostic peut être contreproductif. A mon avis pour les formes légères il l'est très souvent.
Pour les maladies mentales, il faut comprendre qu'il n'y a souvent pas des faits objectifs qui permettent de dire : toi tu es malade, toi tu ne l'es pas. Et parfois pas de traitement.
La question n'est pas tellement de poser un diagnostic que de savoir s'il y a quelque chose à faire avec, par exemple un traitement accessible ou des aménagements pertinents.
Or les gens ont tendance à accorder une importance démesurée à l'étiquette en elle-même. Par exemple le TSA apparaît sur des milliers de profils y compris de personnes qui ne se sont même pas fait diagnostiquer. Idem pour HPI d'ailleurs, pas besoin de faire le test pour se considérer comme HPI.
C'est très malsain, car dans les faits des gens qui sont tout à fait dans les zones accessibles à des outils courants de prises en charge de certaines difficultés s'identifient comme atteints d'un trouble inamovible, se privant ainsi de voies d'amélioration de leur quotidien.
Lunettes à verre teinté, bouchons d'oreille, casque anti-bruit... il existe tout de même de nombreuses manières de se protéger d'un environnement gênant.
La statistique sur l'espérance de vie est à prendre avec des pincettes, les études sont peu nombreuses et souvent anciennes.
Une étude canadienne observe une hausse des diagnostics d'autisme dans le monde liée à la dilution des critères qui se seraient ouverts 'au-delà du bon sens'... Selon le Pr Mottron, une 'machine folle' qu'il faut arrêter.
informations.handicap.fr
(sur la base d'une publication dans le JAMA psychiatrie)
Sur un ton un peu plus polémique (c'est pas un spécialiste, mais il résume un avis tout de même assez répandu) :
La part des diagnostics abusifs de l'autisme des adultes a dérapé selon Josef Schovanec* qui dénonce les pressions exercées contre certains médecins. Destigmatisé, ce trouble serait-il de plus en plus 'recherché' ? Interview sans langue de bois...
Les aménagements sont fait en fonction des cas.
Pour la phobie scolaire je suis à peu près sur que ça existait il y a 20 ans mais que c'était juste pas prit en charge du tout.
Ben aujourd'hui la prise en charge c'est souvent la déscolarisation, avec des résultats catastrophiques. C'est pas un progrès, mais une grosse régression.
Il y a des formes plus ou moins légères sur tout le spectre de l'autisme. Par exemple, sur le plan de la communication, un autiste "non verbal" présente une forme plus sévère qu'un autiste qui peut parler.
L'explication la plus couramment admise étant que les filles sont moins sujettes au trouble. Au vu des proportions, il est difficile d'attribuer le ratio entre les sexes à un seul différenciel de diagnostic, d'autant plus qu'on ne retrouve pas les mêmes sex-ratio pour les autres troubles psys.
Toujours au même point : se coller une étiquette, quelle qu'elle soit, n'aide pas forcément à aller mieux. Oui si cela se traduit par des bonnes prises en charge, non si cela conduit à renoncer à certaines voies d'amélioration.
Pour te citer un exemple concret : je connais une personne avec des soucis de relations interpersonnelles relativement courants. (c'est complique pour tout le monde, les relations interpersonnelles, hein). Après avoir consulté quelques médecins, un d'eux accepte du bout des lèvres de dire que cette personne est en bas du spectre TSA. Et hop, étiquette collée. Dès lors le risque existe qu'au lieu de chercher à améliorer ses relations interpersonnelles par des moyens courants (il y en a plein), cette personne se dise "c'est normal que j'en aie", renonce à les gérer voire demande des mesures palliatives type aménagement de poste. Au final le bilan peut être très négatif.
Lunettes à verre teinté, bouchons d'oreille, casque anti-bruit... il existe tout de même de nombreuses manières de se protéger d'un environnement gênant.
La statistique sur l'espérance de vie est à prendre avec des pincettes, les études sont peu nombreuses et souvent anciennes.
Une étude canadienne observe une hausse des diagnostics d'autisme dans le monde liée à la dilution des critères qui se seraient ouverts 'au-delà du bon sens'... Selon le Pr Mottron, une 'machine folle' qu'il faut arrêter.
informations.handicap.fr
(sur la base d'une publication dans le JAMA psychiatrie)
Sur un ton un peu plus polémique (c'est pas un spécialiste, mais il résume un avis tout de même assez répandu) :
La part des diagnostics abusifs de l'autisme des adultes a dérapé selon Josef Schovanec* qui dénonce les pressions exercées contre certains médecins. Destigmatisé, ce trouble serait-il de plus en plus 'recherché' ? Interview sans langue de bois...
Ben aujourd'hui la prise en charge c'est souvent la déscolarisation, avec des résultats catastrophiques. C'est pas un progrès, mais une grosse régression.
En attendant y a pas toujours d'autre solution. J'ai probablement eu une phobie scolaire en 5ème (allant jusqu'à un vomissement d'angoisse) et crois moi faire une pause cets parfois la seule solution.
Il y a des formes plus ou moins légères sur tout le spectre de l'autisme. Par exemple, sur le plan de la communication, un autiste "non verbal" présente une forme plus sévère qu'un autiste qui peut parler.
L'explication la plus couramment admise étant que les filles sont moins sujettes au trouble. Au vu des proportions, il est difficile d'attribuer le ratio entre les sexes à un seul différenciel de diagnostic, d'autant plus qu'on ne retrouve pas les mêmes sex-ratio pour les autres troubles psys.
Toujours au même point : se coller une étiquette, quelle qu'elle soit, n'aide pas forcément à aller mieux. Oui si cela se traduit par des bonnes prises en charge, non si cela conduit à renoncer à certaines voies d'amélioration.
Pour te citer un exemple concret : je connais une personne avec des soucis de relations interpersonnelles relativement courants. (c'est complique pour tout le monde, les relations interpersonnelles, hein). Après avoir consulté quelques médecins, un d'eux accepte du bout des lèvres de dire que cette personne est en bas du spectre TSA. Et hop, étiquette collée. Dès lors le risque existe qu'au lieu de chercher à améliorer ses relations interpersonnelles par des moyens courants (il y en a plein), cette personne se dise "c'est normal que j'en aie", renonce à les gérer voire demande des mesures palliatives type aménagement de poste. Au final le bilan peut être très négatif.
En attendant y a pas toujours d'autre solution. J'ai probablement eu une phobie scolaire en 5ème (allant jusqu'à un vomissement d'angoisse) et crois moi faire une pause cets parfois la seule solution.
Parfois peut-être, je ne peux pas juger. Mais des tas de gens ont des angoisses dans des situations de vie, allant jusqu'au vomissement, et y vont quand même. Un acteur qui a le trac, un salarié qui fait une présentation difficile, un étudiant face à un examen.
La voie du retrait (avec potentiellement de lourdes conséquentes) me semble n'être à privilégier qu'en cas de risque fort / immédiat pour la santé.
Bah bien sûr que si, c'est le principe même d'un spectre. Entre parler, s'exprimer avec difficulté et ne pas parler, il y a une graduation évidente.
Il y a des outils permettant d'évaluer la sévérité du TSA, par exemple le CARS (Childhood Autism Rating Scale)
Moui, sans doute, mais les théories sur le masquage de l'autisme par sur-compensation me semblent fumeuses. A la fin quelqu'un qui compense un trouble et qui n'en souffre pas se rapproche tout de même beaucoup de la pure normalité.
Ah bah je t'assure que certains renoncent en partant du principe que leur problème est normal, vu qu'ils sont TSA. Comme si, par exemple, ça excusait toujours des comportements asociaux ou impolis.
Tu peux avoir un score bas dans les évaluations de sévérité. Entre quelqu'un qui n'a jamais échangé un mot avec personne, incapable d'autonomie, et quelqu'un qui a une vie sociale riche, il y a tout un spectre, précisément (à décliner sur différents axes).
Parfois peut-être, je ne peux pas juger. Mais des tas de gens ont des angoisses dans des situations de vie, allant jusqu'au vomissement, et y vont quand même. Un acteur qui a le trac, un salarié qui fait une présentation difficile, un étudiant face à un examen.
Oui oui, je ne l'ai pas fait pour ma part (je ratais déjà pas mal vu que je suis souvent malade) mais c'est probablement la meilleure solution pour certains.
Bah bien sûr que si, c'est le principe même d'un spectre. Entre parler, s'exprimer avec difficulté et ne pas parler, il y a une graduation évidente.
Il y a des outils permettant d'évaluer la sévérité du TSA, par exemple le CARS (Childhood Autism Rating Scale)
Moui, sans doute, mais les théories sur le masquage de l'autisme par sur-compensation me semblent fumeuses. A la fin quelqu'un qui compense un trouble et qui n'en souffre pas se rapproche tout de même beaucoup de la pure normalité.
Ah bah je t'assure que certains renoncent en partant du principe que leur problème est normal, vu qu'ils sont TSA. Comme si, par exemple, ça excusait toujours des comportements asociaux ou impolis.
C'est étrange...après pour les comportements dits "mal polis", pour vivre avec quelqu'un ayant Gilles de la Tourette + Tsa, il ne faut pas oublier les troubles associés qui peuvent être considérés comme impolis mais pour lesquels on ne peut rien.
Et pour les comportements asociaux je ne sais pas ce que tu entends par la mais si cets se retirer du monde avec un casque sur la tête et un bouquin/rubiks cub etc cets parfois juste pour se protéger d'une crise ou écarter un sentiment de stress ultime.
Tu peux avoir un score bas dans les évaluations de sévérité. Entre quelqu'un qui n'a jamais échangé un mot avec personne, incapable d'autonomie, et quelqu'un qui a une vie sociale riche, il y a tout un spectre, précisément (à décliner sur différents axes).
Oui, pas faux.
Comme tu veux, je veux juste pas me refaire détester par les modos pour une raison véritable cette fois (je maintiens que je suis innocente).
Quand on vomit tous les matins avant d'aller en cours ou au travail, dans la plupart des cas il y a une raison qu'il faut identifier. On ne vomit pas tous les jours avant d'aller au lit ou de prendre sa douche. La solution peut être de différents ordres suivant la raison : si c'est parce qu'il y a du harcèlement, intervenir, si c'est parce qu'il y a du stress, travailler sur la manière de le gérer, etc.
La solution du retrait ne résout rien en elle-même : quid à moyen terme ?
Oui oui, je ne l'ai pas fait pour ma part (je ratais déjà pas mal vu que je suis souvent malade) mais c'est probablement la meilleure solution pour certains.
C'est étrange...après pour les comportements dits "mal polis", pour vivre avec quelqu'un ayant Gilles de la Tourette + Tsa, il ne faut pas oublier les troubles associés qui peuvent être considérés comme impolis mais pour lesquels on ne peut rien.
Et pour les comportements asociaux je ne sais pas ce que tu entends par la mais si cets se retirer du monde avec un casque sur la tête et un bouquin/rubiks cub etc cets parfois juste pour se protéger d'une crise ou écarter un sentiment de stress ultime.
Non, comportement asocial ou malpoli c'est de ne pas venir à un rendez-vous, de planter les vacances d'un ami en changeant d'avis, d'avoir des attitudes méprisantes...
Bien entendu quand il y a une pathologie identifiée, c'est excusable, mais mettre cela trop vite sur le dos d'un trouble, cela évite d'essayer de corriger.
Oui, pas faux.
Comme tu veux, je veux juste pas me refaire détester par les modos pour une raison véritable cette fois (je maintiens que je suis innocente).
Quand on vomit tous les matins avant d'aller en cours ou au travail, dans la plupart des cas il y a une raison qu'il faut identifier. On ne vomit pas tous les jours avant d'aller au lit ou de prendre sa douche. La solution peut être de différents ordres suivant la raison : si c'est parce qu'il y a du harcèlement, intervenir, si c'est parce qu'il y a du stress, travailler sur la manière de le gérer, etc.
Oui oui, mais parfois justement faire une pause (rien que d'une semaine) peut permettre de se recentrer.
Et aussi, les phobies scolaires pouvant lier à des troubles plus graves, il faut faire attention à ce que ça ne dérange pas vraiment.
Non, comportement asocial ou malpoli c'est de ne pas venir à un rendez-vous, de planter les vacances d'un ami en changeant d'avis, d'avoir des attitudes méprisantes...
Ah d'accord bon alors ok.
Par contre fais attention à certaines chose surtout si tu parles de TSA ; annuler des vacances peur être être a une trop grosse pression face à du changement, attitudes meprisantes peut juste être lié à l'incompréhension de sentiments communs etc.
Bien entendu quand il y a une pathologie identifiée, c'est excusable, mais mettre cela trop vite sur le dos d'un trouble, cela évite d'essayer de corriger.
Oui cela peut permettre de recentrer à condition qu'il y ait des actions en parallèle, sinon cela risque d'être une situation durable.
La phobie scolaire n'est pas un trouble psy reconnu. L'équivalent le plus proche est peut-être le syndrome d'épuisement professionnel (burnout), avec une différence : on peut être arrêté ou changer de boulot, alors que l'école n'est pas tellement négociable si on veut un avenir correct.
Il y a un arsenal de solutions : adaptation des habitudes, soutien des proches, anxiolytiques, anti-dépresseurs, accompagnement pédagogique, psychothérapie...
La sortie de l'école est une solution extrême.
Il faut bien voir ce qu'on met derrière les mots : par exemple les relations interpersonnelles c'est compliqué pour tout le monde, tout le monde fait des efforts. Donc avoir des difficultés, faire des efforts, en soi cela ne démontre pas qu'on surcompense un handicap.
Par contre fais attention à certaines chose surtout si tu parles de TSA ; annuler des vacances peur être être a une trop grosse pression face à du changement, attitudes meprisantes peut juste être lié à l'incompréhension de sentiments communs etc.
Sans doute, mais tu vois assez vite si les gens annulent parce qu'ils sont au fond du trou (et ils annulent tout) ou s'ils annulent tes vacances mais partent le week-end d'après faire la fête avec des potes. Et la répétition des phénomènes donnent aussi des indications.
La phobie scolaire n'est pas un trouble psy reconnu. L'équivalent le plus proche est peut-être le syndrome d'épuisement professionnel (burnout), avec une différence : on peut être arrêté ou changer de boulot, alors que l'école n'est pas tellement négociable si on veut un avenir correct.
Il y a un arsenal de solutions : adaptation des habitudes, soutien des proches, anxiolytiques, anti-dépresseurs, accompagnement pédagogique, psychothérapie...
La sortie de l'école est une solution extrême.
Il faut bien voir ce qu'on met derrière les mots : par exemple les relations interpersonnelles c'est compliqué pour tout le monde, tout le monde fait des efforts. Donc avoir des difficultés, faire des efforts, en soi cela ne démontre pas qu'on surcompense un handicap.
Sans doute, mais tu vois assez vite si les gens annulent parce qu'ils sont au fond du trou (et ils annulent tout) ou s'ils annulent tes vacances mais partent le week-end d'après faire la fête avec des potes. Et la répétition des phénomènes donnent aussi des indications.
Le CNED quand tu n'es pas capable de suivre une scolarité normale, c'est rarement un succès. Soit les parents sont derrière tous les jours, soit c'est compliqué. Cela demande énormément d'autonomie, beaucoup plus que l'école classique. Peut-être en fin de lycée, mais au collège c'est très difficile de s'organiser soi-même totalement.
Oui bien sûr, mais avec le temps tu vois bien ceux qui annulent seulement quand ils ont un gros souci et ceux qui annulent quand ils ont la flemme ou quand ils ont trouvé mieux à côté.
De même pour les retards, pour l'investissement dans des évènements communs... ceux qui ne font jamais la vaisselle, c'est rarement à cause d'un trouble.
Le CNED quand tu n'es pas capable de suivre une scolarité normale, c'est rarement un succès. Soit les parents sont derrière tous les jours, soit c'est compliqué. Cela demande énormément d'autonomie, beaucoup plus que l'école classique. Peut-être en fin de lycée, mais au collège c'est très difficile de s'organiser soi-même totalement.
Oui bien sûr, mais avec le temps tu vois bien ceux qui annulent seulement quand ils ont un gros souci et ceux qui annulent quand ils ont la flemme ou quand ils ont trouvé mieux à côté. De même pour les retards, pour l'investissement dans des évènements communs... ceux qui ne font jamais la vaisselle, c'est rarement à cause d'un trouble.
Lunettes à verre teinté, bouchons d'oreille, casque anti-bruit... il existe tout de même de nombreuses manières de se protéger d'un environnement gênant.
La statistique sur l'espérance de vie est à prendre avec des pincettes, les études sont peu nombreuses et souvent anciennes.
Concernant les outils que tu cites, je pense surtout qu'il faut prendre en compte le fait qu'il n'est pas toujours acceptable de les utiliser au quotidien. Par exemple, les lunettes à verres teintées sont mal vues dans le milieu scolaire ou le lieu de travail. Dans mon cas (pas encore diagnostiquée par le CRA mais affirmée par une neuropsychologue et un psychiatre), des teintes très sombres sont nécessaires, d'où la nécessité d'un aménagement pour les autistes, donc de diagnostic posé.
Les LEDs sont utilisées absolument partout maintenant, il est bien normal que la qualité de vie en soit dégradée.
-----
Sinon pour en revenir au sujet principal, je pense que les tests de QI ont énormément de limites.
Je l'ai déjà pointé sur l'autre topic mais j'ai de gros doutes sur certains tests, qui pour moi, ne montrent pas l'intelligence d'un individu, surtout pour la catégorie Compréhension Verbale.
Le vocabulaire qu'une personne possède est très liée au milieu qu'elle fréquente. Forcément une personne issue d'un milieu bourgeois performera mieux au test qu'une personne issue d'un milieu modeste.
La culture générale, je trouve ça dommage de considérer qu'une personne ayant une culture très approfondie dans un domaine et pas de culture sur tous les domaines (littérature, physique, etc.) aura un QI moins élevé qu'une personne ayant retenue des connaissances sans importance qu'on apprend au collège.
C'est pourquoi cela ne m'étonne pas qu'Etoile précise que c'était utilisé pour évaluer les capacités scolaires.
Et oui, je vous rejoins quand vous dîtes que le QI se travaille. Je pense cependant que certaines personnes possèdent bien un niveau d'avance innée et que le test de QI n'est pas du bullshit total même s'il possède plusieurs défauts.
Pour l'aspect charlatanisme, je vous avoue que mes connaissances sont limitées pour me positionner réellement mais je suis d'avis à dire que la science est encore trop limitée à ce sujet pour se prétendre pouvoir définir ce qu'est une personne avec une intelligence supérieure et que les tests de QI ne définissent pas vraiment tout.
Oui, j'ai un frère HPI (mais avec QI hétérogène + autisme, cherchez l'erreur), le suis très probablement, ai sûrement une mère HPI, connaît des gens HPI etc etc.
J'ai une question qui a un lien direct avec ce que tu dis sur ton frère (qui s'applique sur moi, étant dans le même cas). As-tu connaissance du General Ability Index et si oui, t'en penses quoi ?
Concernant les outils que tu cites, je pense surtout qu'il faut prendre en compte le fait qu'il n'est pas toujours acceptable de les utiliser au quotidien. Par exemple, les lunettes à verres teintées sont mal vues dans le milieu scolaire ou le lieu de travail. Dans mon cas (pas encore diagnostiquée par le CRA mais affirmée par une neuropsychologue et un psychiatre), des teintes très sombres sont nécessaires, d'où la nécessité d'un aménagement pour les autistes, donc de diagnostic posé.
Les LEDs sont utilisées absolument partout maintenant, il est bien normal que la qualité de vie en soit dégradée.
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Sinon pour en revenir au sujet principal, je pense que les tests de QI ont énormément de limites.
Je l'ai déjà pointé sur l'autre topic mais j'ai de gros doutes sur certains tests, qui pour moi, ne montrent pas l'intelligence d'un individu, surtout pour la catégorie Compréhension Verbale.
Le vocabulaire qu'une personne possède est très liée au milieu qu'elle fréquente. Forcément une personne issue d'un milieu bourgeois performera mieux au test qu'une personne issue d'un milieu modeste.
La culture générale, je trouve ça dommage de considérer qu'une personne ayant une culture très approfondie dans un domaine et pas de culture sur tous les domaines (littérature, physique, etc.) aura un QI moins élevé qu'une personne ayant retenue des connaissances sans importance qu'on apprend au collège.
C'est pourquoi cela ne m'étonne pas qu'Etoile précise que c'était utilisé pour évaluer les capacités scolaires.
Et oui, je vous rejoins quand vous dîtes que le QI se travaille. Je pense cependant que certaines personnes possèdent bien un niveau d'avance innée et que le test de QI n'est pas du bullshit total même s'il possède plusieurs défauts.
Pour l'aspect charlatanisme, je vous avoue que mes connaissances sont limitées pour me positionner réellement mais je suis d'avis à dire que la science est encore trop limitée à ce sujet pour se prétendre pouvoir définir ce qu'est une personne avec une intelligence supérieure et que les tests de QI ne définissent pas vraiment tout.
Messages fusionnés :
J'ai une question qui a un lien direct avec ce que tu dis sur ton frère (qui s'applique sur moi, étant dans le même cas). As-tu connaissance du General Ability Index et si oui, t'en penses quoi ?
Une pédopsychiatre à qui j'ai posé la question me disait en substance ceci :
- il y a peu d'usages sérieux des tests de QI en psychiatrie professionnelle sérieuse (milieu hospitalier, HDJ, IME...) - cela exclut les gens qui gagnent des sous avec en libéral,
- l'usage principal consiste à détecter le niveau de développement de l'enfant car on mesure le QI d'un enfant par rapport à la référence pour son âge
- dans cet usage on ne s'intéresse pas tellement à la valeur absolue mais à d'éventuelles différences montrant des difficultés d'apprentissage spécifiques (par exemple en maths versus lecture)
Personne ne prétend sérieusement que le QI mesure largement l'intelligence... Il faut faire la différence entre la littérature grand public et la recherche académique.
Une pédopsychiatre à qui j'ai posé la question me disait en substance ceci :
- il y a peu d'usages sérieux des tests de QI en psychiatrie professionnelle sérieuse (milieu hospitalier, HDJ, IME...) - cela exclut les gens qui gagnent des sous avec en libéral,
- l'usage principal consiste à détecter le niveau de développement de l'enfant car on mesure le QI d'un enfant par rapport à la référence pour son âge
- dans cet usage on ne s'intéresse pas tellement à la valeur absolue mais à d'éventuelles différences montrant des difficultés d'apprentissage spécifiques (par exemple en maths versus lecture)
Personne ne prétend sérieusement que le QI mesure largement l'intelligence... Il faut faire la différence entre la littérature grand public et la recherche académique.
Il est en effet beaucoup plus pertinent d'utiliser le QI pour détecter le niveau de développement d'une personne plutôt que mesurer l'intelligence. Le problème ne serait donc pas le test en lui-même mais l'utilisation qui en est faite.
Il est en effet beaucoup plus pertinent d'utiliser le QI pour détecter le niveau de développement d'une personne plutôt que mesurer l'intelligence. Le problème ne serait donc pas le test en lui-même mais l'utilisation qui en est faite.
Bonjour, suite à une interessante discution au sujet du HPI dans le topic intelligence mais qui était HS, j'aimerais avoir votre avis ; que pensez vous des tests de QI et plus particulierement du HPI ?
c’est bete de dire qu’il existe des personnes a « haut potentiel », est ce que ca voudrait dire que certaines personnes on un bas potentiel ? c’est pejoratif un peu
c’est bete de dire qu’il existe des personnes a « haut potentiel », est ce que ca voudrait dire que certaines personnes on un bas potentiel ? c’est pejoratif un peu
Surtout que ceux qui utilisent ce terme passent leur temps à affirmer (à tort) que les "hauts potentiels" ont des tas de problèmes et de troubles. Haut potentiels d'avoir des ennuis, en somme.