Je ne sais pas lorsque tout cela s'arrêtera. J'y arrivais avant, pourtant. Mais plus maintenant. Désormais je ne pense plus à la Lune, je ne l'ai même pas observée plus de cinq secondes hier soir alors qu'elle m'est si précieuse pourtant.
Une nuit à dormir à peine, me réveiller en me rendant compte que j'ai encore oublié d'éteindre mes flammes et de terminer mon thé. Comme hier, comme depuis quelque temps maintenant.
Je me rends compte désormais à quel point les autres sont indifférents à moi, qu'ils me laissent crever toute seule sans un moindre regard. Je comprends désormais qu'une solution n'est qu'une immense désillusion. Il n'y en a pas. Il n'y en a plus. Pour moi en tout cas.
Je vais faire de mon mieux, je te promets que je ferais de mon mieux. Mais tout me semble insuffisant lorsqu'il s'agit de moi. "Pas assez, pas assez, pas assez". Ces mots résonnent en boucle dans ma tête.
J'ai envie d'être toute seule sur une belle plage de nuit, complètement seule avec la musique "The Beach" de The Neigbourhood, de fermer les yeux, d'oublier tout cela et de savourer la tendresse du sable. J'ai simplement besoin d'observer le ciel, les Étoiles, sentir le vent tiède mais pas glacé. Je ne veux plus exister. Je veux m'endormir paisiblement et faire mes adieux définitifs aux souffrances d'antan. Tout doucement, sans contrainte.
J'ai voulu voir la Norvège cet hiver. À Tromsø plus précisément. Peut-être pourrais-je m'endormir sur la neige finalement, complètement gelée, si belle.
À cet instant, j'admirerais les jolies montagnes enneigées. La veille, j'irai voir les orques ou les baleines, et j'aimerais aussi y aller en hiver afin de profiter de cette nuit quasiment éternelle et pourquoi pas, si j'ai un peu de chance peut-être aurais-je l'occasion de croiser une aurore boréale, comme je le souhaitais depuis si longtemps. Terminer sous la neige serait une si jolie fin, la vue sera d'une beauté exquise. Tout ceci sera définitivement terminé et j'aurais enfin le droit à un peu de sérénité. Après tant d'instants sombres, mes yeux se fermeront doucement à l'hymne de cette symphonie, devant ces sublimes montagnes.
Un simple "Au revoir" paisible. Un au revoir que je chérirais du plus profond de mon cœur, jusqu'à ce que celui-ci ne se calme lentement. Jusqu'à ce qu'il accepte enfin que mon entité ne se trouvait pas là, qu'elle n'était que dans l'Ailleurs.
Une nuit à dormir à peine, me réveiller en me rendant compte que j'ai encore oublié d'éteindre mes flammes et de terminer mon thé. Comme hier, comme depuis quelque temps maintenant.
Je me rends compte désormais à quel point les autres sont indifférents à moi, qu'ils me laissent crever toute seule sans un moindre regard. Je comprends désormais qu'une solution n'est qu'une immense désillusion. Il n'y en a pas. Il n'y en a plus. Pour moi en tout cas.
Je vais faire de mon mieux, je te promets que je ferais de mon mieux. Mais tout me semble insuffisant lorsqu'il s'agit de moi. "Pas assez, pas assez, pas assez". Ces mots résonnent en boucle dans ma tête.
J'ai envie d'être toute seule sur une belle plage de nuit, complètement seule avec la musique "The Beach" de The Neigbourhood, de fermer les yeux, d'oublier tout cela et de savourer la tendresse du sable. J'ai simplement besoin d'observer le ciel, les Étoiles, sentir le vent tiède mais pas glacé. Je ne veux plus exister. Je veux m'endormir paisiblement et faire mes adieux définitifs aux souffrances d'antan. Tout doucement, sans contrainte.
J'ai voulu voir la Norvège cet hiver. À Tromsø plus précisément. Peut-être pourrais-je m'endormir sur la neige finalement, complètement gelée, si belle.
À cet instant, j'admirerais les jolies montagnes enneigées. La veille, j'irai voir les orques ou les baleines, et j'aimerais aussi y aller en hiver afin de profiter de cette nuit quasiment éternelle et pourquoi pas, si j'ai un peu de chance peut-être aurais-je l'occasion de croiser une aurore boréale, comme je le souhaitais depuis si longtemps. Terminer sous la neige serait une si jolie fin, la vue sera d'une beauté exquise. Tout ceci sera définitivement terminé et j'aurais enfin le droit à un peu de sérénité. Après tant d'instants sombres, mes yeux se fermeront doucement à l'hymne de cette symphonie, devant ces sublimes montagnes.
Un simple "Au revoir" paisible. Un au revoir que je chérirais du plus profond de mon cœur, jusqu'à ce que celui-ci ne se calme lentement. Jusqu'à ce qu'il accepte enfin que mon entité ne se trouvait pas là, qu'elle n'était que dans l'Ailleurs.
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