Mon brouillon de journal

[MaïMaï]

J’hésite…
J’ai ce besoin d’écrire, de raconter mais en même temps il y a cette peur, peur du jugement, des critiques…
Je suis triste, plus précisément perdue, en colère, pleine de regrets et d’incompréhension, seule
J’ai jamais été douée avec les mots, j’arrive juste à écrire de gros pavés sans réel sens donc désolé en avance
J’écris parce que plus je réfléchis plus je me rends compte que je ne sais rien sur ce monde, sur moi
Je n’arrive même pas à connaître mes goûts, mes buts, mes rêves… Je ne sais plus rien de moi avant tout était si simple. Maintenant je suis seule même avec ma famille, je les aimes mais au fond ils ne me connaissent pas vraiment. Faute à qui ? Moi en grande partie mais aussi mon histoire.
Il y a quelques années j’ai ouvert les yeux sur une personne que je pensais aimer d’un amour inconditionnel. Si je disais qui c’est vous comprendriez. Mais ont m’a ouvert les yeux sur quelque chose qu’au fond je savais déjà mais l’innocence de l’enfance me garder « protéger » de cette vérité. Mais en seulement quelques jours cette illusion fut brisée. L’amour donna place à l’incompréhension, avec pour titre une simple question. Pourquoi ? Puis l’incompréhension donna place à la haine cette colère je la ressens toujours mais je l’enterre. Je me dis qu’il y a eu pire et qu’il y aura pire dans le monde. Cette phrase et cette colère mon sûrement aidée à tenir, enfin d’une certaine façon. Mes frères eux n’enterrent pas leurs blessures, ils ont changé et pas forcément pour le mieux. J’ai peur qu’ils deviennent un jour comme cette personne. Et plus égoïstement j’ai peur de devenir un monstre aussi. Alors j’ai sûrement tout refoulé mes émotions ainsi que moi. Ça n’a pas empêché ces pensées suicidaires, ou encore le dégoût de moi même. Mais le plus étrange et stupide c’est que ma peur de la mort, l’incompréhension que j’ai de ce monde, c’est milles et une question sur le pourquoi du comment de notre existence. Son sûrement les seules barrières m’en ont empêché. Même si c’est questions sur notre existence me tourmente depuis toute petite, elles m’ont fait pleurée chaque soir seule dans le noir.
Parce qu’à 7 ans déjà j’avais peur du monde dans lequel on vit sans savoir réellement comment et pourquoi.
Je pourrais en dire encore tellement mais je trouverais peut être l’envie d’écrire plus tard. Et puis ce texte ressemble déjà à un pavé sans aucun sens donc désolé et peut être à une autre fois.

MaïMaï

 

[MaïMaï]

23h36…
J’ai cours demain, réveil à 6h mais là maintenant une chanson en boucle dans les oreilles, cry…
J’ai re envie d’écrire peut être pas les plus jolies mots du monde mais bon
Face à mes émotions qui me détruisent j’ai trouvé un moyen, peut être pas le meilleur mais bon
J’ai créé un rempart, une barrière, une bulle, une prison de l’oublie même inconsciemment,
« j’oublie » le négatif de ma vie,
j’oublie mon enfance, pour d’une certaine façon me protéger
Et moi même j’essaie de voir le positif partout, chaque jour, certains avec réussîtes d’autres non
Mais je tiens…
Je me dis que ce n’est qu’une phase qu’un jour, j’aurais réussi à tout dépassé, parce que je sais que si un jour je réussi à être re moi, à être de nouveau heureuse de vivre
Ça sera la plus belle des vengeances, je pourrais lui montrer qu’il ne m’a pas détruite et c’est aussi d’une certaine façon une idée qui m’empêche de sombrer
Mais je hais aussi le fait que je lui accorde de l’importance, pourquoi je le fais encore ? Je voudrais l’effacer de ma vie mais, comment ? Je le hais et ça je le sais mais j’ai peur et je déteste l’idée même de l’aimer encore un peut, et de rêver à une enfance différente ou il aurait été normal
00h00…
MaïMaï

 

[MaïMaï]

Je suis en colère, enfin plus trop maintenant, là je redeviens triste, encore…
Parfois je me mets en colère pour un rien mais au lieu de crier, je me retiens et contient tout en moi, j’ai l’habitude maintenant mais ça fait toujours mal
Je voudrais juste explosé parfois, crier, ça doit faire tellement de bien, je voudrais faire partir tout mes problèmes, être libre
Mais je sais très bien qu’il y en aura d’autres encore et encore, toujours plus, toujours trop, toujours mal
Je peut très bien être heureuse mais c’est souvent pour une seconde, un instant sur des milliers d’autres
Je m’en veux je devrais essayer de trouver des solutions mais rien, je me laisse sombrer, c’est plus simple

 

[MaïMaï]

Le temps passe…
J’ai l’impression de tout gâcher, de ne pas profiter de ma vie, du fait d’être jeune…
J’ai peur de me réveiller un jour et de me dire que j’ai raté les plus belles années de ma vie
Je vais mal et je le sais
Mais je voudrais tout effacer
D’un côté je me dis qu’il faut que je me bouge, ça fait déjà 5 ans, que je risque de gâcher, toute mon adolescence. Mais d’un autre je me dis que j’ai bien le droit de souffrir, de pleurer, d’être en colère, d’être fatigué
J’en peux plus, tout ce mélange, j’ai du regret, je me demande pourquoi je n’ai pas eu droit à une vie normale, mais d’un autre côté je trouve ça vaniteux, que pleins de monde souffrent plus que moi, que ce n’est rien, que je ne suis rien, et ça repart, encore à m’en vouloir, à lui en vouloir, de quel droit il gâche ma vie, de quel droit il m’a détruit, qu’est ce qu’il c’est dit ? Pourquoi ? Pourquoi nous, mes frères, maman, je voudrais leurs dire que je les aimes, ont ne le dit jamais assez, et puis c’était quand la dernière fois que je leurs ai dit, un ans ? Plus ? Je ne sais plus, mais ça serais sûrement bizarre, ridicule, je suis sûrement ridicule, je devrais me taire, mais en même temps pourquoi me taire ?
Enfin voilà le bazar dans ma tête, dans ma vie

 

[MaïMaï]

Aujourd’hui j’ai décidé d’essayer d’être au moins une fois positive.
(5 minutes plus tard…)
Vu que je sais pas quoi dire je vais juste raconter ma vie depuis la rentrée (super passionnant)
Bon, c’était la rentrée en seconde, première fois au lycée et puis aussi dans un établissement avec plus de 200 personnes avant j’étais dans le privé on était environ 200 et là je passe au public environ 1000 et plus, pas trop de différence hein ?
Bon au moins il y a des gens dans ma classe qui sont gentils je me suis intégrée dès le 1er jour un record pour moi !!!
Le 1er jour j’ai vraiment détesté le lycée, on finit à 17h30 parfois c’est quoi ça ?!?!
Et toujours début à 8h, mais après je me suis habituée et je commence à aimer, le vendredi j’ai que 4 cours je commence à 9h puis j’ai une pause de 11h à 14h30 et je finis à 16h30, en gros c’est mon objectif dans la vie, atteindre le vendredi
Maintenant parlons profs, alors mon prof principal il nous appelle mes loulous ou bichette tout le long du cours, c’est coooool
Après j’ai un prof qui s’appelle Schreck, sans rire vraiment quand j’ai vu ça pour la première fois j’ai relu son nom plusieurs fois pour être sûre
Bon à la prochaine fois, en ce moment mon moral dépend des jours meme si en ce moment il est souvent bas j’essaie de voir le positif parfois

 

[MaïMaï]

Ps : bon ça me concerne pas mais une amie m’a dit que leur prof de maths vu qu’il avait la flemme d’apprendre leurs prénoms la première semaine il les a tous appelé Bob et Gérardilne, et à la fin de leur première eval de maths le prof il avait mis une question qui demandé de lui écrire une blague, mon amie a marqué qui est jaune et qui attends ? Ton snap
Elle l’a vraiment marqué dans son eval de maths

 

[MaïMaï]

Vous savez ce sentiment où vous avez les yeux qui piquent et qui font mal parce que vous voulez pleurer. Ou quand votre gorge ce sert et que vous pouvez presque plus parler sauf en ayant la voix qui tremble parce que vous voulez pleurer. Je l’ai encore ressentie tout à l’heure c’est horrible, parfois dans la vie t’a des moments ou un tout petit truc peut presque te faire pleurer parce que t’en peux tellement plus et que tout ce mélange. Et la maintenant je dois sûrement y être dans cette période, encore une fois. Je me souviens d’une fois c’était un noel et je devais avoir 12 ans, ont était tous réunis en famille (grand parents, oncle, tantes) et ont m’avait demandé d’aller chercher quelque chose dans une autre pièce et j’étais tellement à bout en ce moment qu’une fois dans la pièce j’ai faillit éclater en sanglot, et je me suis regardée dans le miroir en me disant ça va aller c’est noël profites.
Et aujourd’hui je le ressens encore, je pense qu’il y a trop de problèmes et de stresse qui se sont accumulés dans ma vie et parfois je voudrais juste mettre sur pause et respirer, souffler et prendre le temps d’accepter ou de résoudre chaque problème sauf que le monde ne le permet pas tout va toujours trop vite et si tu résous une chose il y aura toujours plus après et c’est juste fatiguant parce que parfois j’arrive pas à en voir la fin.

 

[MaïMaï]

Hier, je reprenais à 13h30 et avec des amies de ma classe et d’une autre on était en train de parler, un peu comme tout les jours quand on a des pauses comme ça. Et puis a un moment j’ai une amie qui me dit « mais toi en faites tu souris tout le temps ?! » (c’était gentil elle venait de raconter quelque chose et j’avais sourit) et elle a demandé à une amie qui est dans ma classe et avec qui je traîne beaucoup depuis la rentrée et elle a dit « Mais oui Maïa elle sourit tout le temps » et elle m’a demandé « tu souris même quand t’es aigrie ? En faite t’es jamais aigrie t’a de la chance !!! »
Bon bien sûr j’ai souris et j’ai dis « Mais nan je peux être triste aussi » en souriant.
Et je me suis rendue compte qu’au lycée je souris tout le temps, je ne m’en étais pas vraiment rendue compte, je rigole parfois et tout le temps super facilement comme si j’allais le mieux du monde et que tout était super. Je le fais presque inconsciemment même si parfois je me force à sourire mais souvent je le fais comme si tout allait bien.
Mais une fois chez moi, quand je suis seule dans ma chambre c’est comme si tout retombé sur moi, tout mes problèmes, ma colère, ma haine, tout. Et c’est toujours quand je suis seule comme si dehors je me caches, je m’enferme et ment au autres et à moi même mais une fois seule je souffres, ce week-end j’ai encore pleurais je me suis assise sur mon lit et j’en pouvais plus, je voulais crié mais j’ai mis ma tête entre mes mains et j’ai juste pleuré en silence, j’ai crié intérieurement sans jamais trouvé de réponses à mes questions. C’est un cercle vicieux et sans fin tant que je ne trouverais pas de solutions ou réponses. Je voudrais en parler à ma famille mais j’ai l’impression de m’éloigner d’eux, surtout de ma mère, je m’en veux mais parfois elle m’énerve j’ai l’impression qu’elle veut que je lui ressemble, que je fasse ce qu’elle veut et qu’elle ne me voit pas comme un personne de mon âge mais juste une petite fille. Mais je m’en veux parce qu’elle a vécut sûrement plus dure que ce que j’ai vécue, elle nous a sauvé d’une certaine façon et je m’en remercie je l’aime et elle doit sûrement être tellement fatiguée et je m’en veux tellement de toujours voir le mauvais partout. Parfois je voudrais juste crier, me disputer avec elle je sais que c’est bizarre mais quand elle me dit quelque chose qui m’énerve je voudrais juste pouvoir crié mais je ne le fait jamais je boude juste et pars dans ma chambre comme une gamine au lieu de dire ce que je pense même si c’est ridicule et que c’est sur le coup de la colère mais j’y arrive pas même à ça j’arrive pas à montrer ma colère et je garde tout à l’intérieur. Mais je m’en veux tellement de penser ça parce que c’est ma mère que je l’aime et que je sais qu’elle m’aime et ne veut que mon bien.
C’est toujours la même chose que j’écris je devrais parler plus clairement de mes problèmes mais je n’y arrive pas.

 

[MaïMaï]

Bon je suis super contente, enfin les vacances !!
J’aurais peut-être plus de temps pour écrire des poèmes, j’en ai écrit deux trois la semaine dernière mais bon…
Et j’ai eu une réflexion tout à l’heure je me suis dites mais à quoi ça sert de construire si ont sait qu’à la fin on perdra tout ?
Après c’est ce que je pense et c’est seulement mon opinion, mais je me suis dites qu’à la fin on finit par perdre notre famille, les gens qu’on aime, nos souvenirs, notre vie et au fond nous mêmes, que la mort même si personne ne sait réellement ce qui se passe après, il y a de grande chance qu’on oublie tout ou qu’on ne soit plus.
Et je me suis dites mais à quoi ça sert de construire si on sait qu’à la fin on perdra tout ?
Et puis j’ai pensé à quoi ça sert de jouer à un jeu si au fond on sait qu’on a de grande chance de perdre ?
Et la réponse c’est s’amuser
Donc même si c’est dur et qu’il y aura sûrement des bas et des hauts et qu’il m’arrivera de pleurer parce que je ne veux pas perdre les personnes que j’aime et les choses que j’ai construite, je jouerais comme je joue avec mes amies, mes frères, ma famille et je m’amuserai comme je le pourrais le sourire au lèvres mais pour une fois il sera vrai

 

[MaïMaï]

Son visage tourne en rond dans ma tête. Je voudrais juste l’oublier, mais si c’était aussi facile je l’aurais déjà fait, mais je ne peux pas, c’est si dure, ça fait si mal. J’aurais jamais pensé le dire mais, là, maintenant et sûrement pour un bon bout de temps, je hais être amoureuse. Au début c’était merveilleux, le matin dans la cours je le cherchais du regard, chaque jour je vérifiais si il était là, presque comme une habitude, inconsciemment. Quand il souriait, riait ou me faisait rire je l’adorais et ma journée était d’un coup meilleure.
Toutes ces discussions qu’on a eu, ces fous rires en plein cours, quand il posait sa tête dans ses bras presque allongé sur son bureau et me fixait alors que j’écoutais le prof et que je ne pouvais pas m’empêcher de croisé son regard, quand j’entendais notre prof principal annoncer le plans de classe et que je me retrouvais encore une fois à côté de lui et que je faisais semblant d’être déçue alors qu’au fond je sautais de joie ou quand je croisais les doigts pour être encore une fois assise à côté de lui, quand une fois étant délégué il a fait le plans de classe et qu’il me demande si ça me dérange d’être encore à côté de lui en me disant que c’était la dernière place possible pour lui alors qu’il y en avait d’autres, quand j’avais comme une idiote cassé mes lunettes en deux pendant la récré et qu’une fois assise en cours à côté de lui il m’avait aidé à les coller avec du scotch et qu’on était en fous rire parce qu’une fois que je les avais mises ça me faisait un look Harry Potter, quand pendant la moitié d’un cours d’anglais il m’avait raconté tout en détail le film qu’il avait vu la veille, quand une fois en cours j’avais pris un paquet de mouchoirs dans mon sac il qu’il m’avait demandé à combien je vendais ma drogue et quand une fois en cours il m’avais dit que j’étais une dileuse sauf qu’il y a eu un gros blanc pile au même moment et qu’on a éclaté de rire tout les deux ou quand le prof faisait une blague à mon voisin en me demandant si mon voisin était mon ami alors que lui faisait que dire que oui et que je disais non et que d’un coup lui ce retourne et me demande si je me souviens du moment où il m’avait traité de dileuse pendant le gros blanc, quand j’avais été malade pendant une semaine presque entière et qu’il vient me voir et me dit « Waw Maïa t’es revenue !!,… », quand pendant un travail de groupe il avait besoin d’un essuie lunette et qu’il me regarde pour savoir si j’en avais un sauf que quand j’ai fais non il ai resté encore un moment à me regarder dans les yeux, quand je croisais son regard en cours, quand moi et mon voisin on avait oublié tout les deux notre manuel de français et que je me retrouve à devoir m’asseoir à côté de lui et qu’après avoir travaillé on ce m’est à rire et discuter, tout ces moments je ne les oublierai pas.J’ai jamais osé lui dire, jamais. Et ça me torture, je dois l’oublier parce que je ne le reverrai plus, mais depuis la rentrée, je n’arrive toujours pas à l’oublier. Je me demande comment ce sentiment a pu autant changé, passé de joie à tristesse… Et l’espoir qu’il ai pu m’aimer même si au fond je suis sur que non et l’espoir de le revoir, m’empêchent de passer à autre chose…

 

[MaïMaï]

Je suis en colère mais aussi beaucoup triste.
Je ne comprends rien, j’aimerais comprendre mais je ne peux pas.
De puis toute petite, je perds la vision du positif. J’ai grandis dans une famille qui m’a montré ce qui se passait autours de moi, d’une certaine façon c’est bien mais c’est de plus en plus difficile de croire à l’happy end. De puis toute petite ma mère me parle d’écologie, politique, féminisme. Je me souviens à six, cinq ans, je ne comprenais pas pourquoi il n’y avait pas plus de personnes qui agissaient, je faisais des discours dans ma tête et je me promettais que quand je serai grande j’agirais. Mais je me souviens aussi des soirs où je pleurais parce que j’avais peurs, je ne voyais pas comment quand je serais grande je pourrais vivre, je ne comprenais pas pourquoi les grandes personnes n’agissaient pas, ils pouvaient au moins pour leurs enfants.
Et puis j’ai grandis sauf que quelque chose m’a fait perdre mon objectif. J’étais encore plus mal et je me suis promise d’y penser quand j’irais mieux. Maintenant je ne peux pas affirmer que je vais mieux mais j’essaie. Je sais ça peux être ridicule mais je ne peux pas regarder de films, séries d’apocalypse, c’est tellement difficile de voir le positif. J’ai honte mais parfois je préfère oublié, me cacher derrière des séries comiques. Mais quand je vois des personnes qui ne croient pas que le réchauffement climatique existe, qui préfèrent l’argent à la vie des autres, qui tuent pour une simple divergence d’avis, qui vivent en trouvant normal de sortir des arguments sexistes, racistes,… La pire c’est qu’on ne peut pas leur faire changer d’avis, même avec des preuves infinies, c’est impossible. Et me dire que des personnes les croient c’est encore plus dure. Et je me dis parfois que si ça continue comme ça, on sait tous comment ça finira.

 

[MaïMaï]

Je me sens vide, différente je sais pas trop comment le décrire. J’ai aimé quelqu’un, la première fois que ça m’arrivait. Je ne voyais que lui, je l’aimais quoi. Et puis j’ai dû l’oublier, ça paraissait simple, si simple, mais il y avait toujours cet espoir, de le revoir, c’était tellement bien d’y croire. Mais maintenant j’ai décidé de l’oublier, j’ai utilisé tout mon côté pessimiste et raisonnable pour me convaincre que ma chance de le revoir était presque inexistante. Mais bien sûr, le pire c’est que je sais très bien que si je le re croise, que je croise son regard tout recommencera. Mais pour l’instant en essayant de ne plus y penser je me sens tellement différente, j’avais oublié ce que c’était la vie sans avoir quelqu’un à qu’y on pense tout le temps. Je sais c’est bizarre mais j’avais vraiment oublié. Je me demande si j’aimerais quelqu’un d’autre un jour, si on m’aimera, si j’ai raté ma chance.
Le bon côté c’est que je me re concentre sur moi, j’essaie de trouver comment aller mieux, me connaître plus, tester de nouvelles choses, essayer de savoir ce que je veux faire plus tard.
Mais c’était si simple avant…

 

[MaïMaï]

J’ai peur de ressembler à mon père. Je le hais, tellement. J’ai l’impression que c’est ridicule, je sais qu’il y a des histoires bien plus pires que la mienne, mais c’est dure. Je sais pas pourquoi je me mets à raconter ça mais en ce moment des que j’essaie d’écrire j’y arrive pas, tout ce mélange ou je trouve ridicule de l’écrire. Même la je suis pas sur de finir d’écrire. Vu que je n’arrive pas à parler de mes problèmes autant parler de la base, d’une des sources de tout.
Mon père, même l’appeler comme ça, ça fait bizarre maintenant, j’aimerais juste l’oublier. Parfois je me demande à quoi aurait ressembler ma vie si il était partie plus tôt ou si simplement il avait été normal ou si j’avais eu un père normal. Mais d’une certaine façon je serais méfiante, je le suis déjà, je doute de tout le monde, et je me demande toujours inconsciemment si cette personne va me manipuler, me faire du mal. Mais maintenant j’ai peur de finir dans une relation toxique parce que je sais que ça existe, je l’ai vue. J’ai aussi moins confiance dans les hommes.
Ma mère a quitté mon père il y a 5 ans environ c’était juste avant le premier confinement, au début on savait rien avec mes frères on été juste en vacances chez notre grand mère avec notre mère et puis elle nous l’a dit un jour, je devais avoir environ 10 ans à cette période et je pense que je n’ai pas pleuré comme on le fait quand nos parents se séparent. Je pense que je le savais déjà, ma mère nous avait préparé. Elle nous avait dit que c’était comme l’histoire des chevreaux et le loup, pour rentré le loup c’était déguisé en gentille chèvre et avait montré « patte blanche » elle nous avait dit qu’il faisait pareil il montrait son gentil côté mais il pouvait être un monstre.
Je ne saurais jamais ce qu’il était, un pervers narcissique, manipulateur,… sûrement. Il n’a pas du recevoir assez d’amour de ses parents, ils se sont séparés quand il était petit, et ça mère une fois quand il était petit lui a dit qu’elle n’avait jamais voulue l’avoir, que c’était une erreur, et qu’elle aurait préféré avoir une fille. Je ne lui cherche pas d’excuse, je ne peux pas, il n’avait qu’à pas avoir d’enfants, il n’avait pas à se défouler sur nous, je le hais. Je me suis rendue compte que c’était un monstre a 10 ans, je l’ai aimé pendant 10 ans, c’était mon idole, mon papa et maintenant ça me dégoûte, quand je m’en suis rendu compte je l’ai directement détesté, je sais pas comment on peut aimer quelqu’un et le haïr en si peu de temps mais je l’ai fait. Ça détruit, le choc qui n’aurait pas du en être un, j’aurais pu comprendre, mais j’étais aveuglée par le fait que c’était mon père. Une fois il a jeté mon petit frère par terre, je l’ai dit à ma mère sauf que lui m’a dit que je mentais, puis il a dit qu’il l’avait jeté sur le matelas juste à côté et que je mettait trompé. J’étais sur, je l’avais vu mais j’ai perdu confiance, et finis par croire que je m’étais trompé. J’avais 6 ans. Je me souviens que j’avais peur de dire que je n’aimais pas la nourriture car il allait se mettre en colère. C’était plus mes petits frères qui prenaient, il voulait que des filles, et un de mes petits frères lui ressemble beaucoup physiquement (le plus grand des deux) donc il a beaucoup pris à cause de ça, moi je m’en voulais, je m’en veux, j’avais peur mais j’ai pas vraiment été la plus grande victime. Je devrais aller mieux mais ma confiance en moi est si basse, je me déteste et j’ai peur de lui ressembler, c’est une de mes plus grandes peurs. Je garde tout pour moi à cause de ça, et j’ai sûrement était en dépression quand j’avais 10, 11 ans je n’aimais plus rien, je disais je sais pas à tout, je n’aimais pas la musique je ne pouvais pas la supporter, je pleurais dans le noir chaque soir. Maintenant c’est moins pire, enfin c’est différent, j’apprends à me connaître mais quand je suis vraiment pas bien c’est dur, tellement dur.
Bon je me suis beaucoup mélangé, ça doit être tellement long, confus et ridicule, je sais pas pourquoi j’ai honte ça aussi chest ridicule je sais mais bon…

 

[MaïMaï]

Je ne sais pas quoi faire, je sais que ça devrait être normal, c’est évident mais je sui partager et je ne devrais pas l’être…
Ma mère elle a la maladie de Lyme, elle a été diagnostiqué il a environ 1 ans maintenant je pense, les médecins ont mis 2-3 ans à découvrir ce qu’elle avait. Ça a commencé quand elle a fait un malaise à son travail il y a 4 ans environ, et quand elle s’est remise elle avait le côté gauche plus faible que l’autre et il lui faisait mal, presque comme un AVC. Elle n’a que 38 ans et elle avait des problèmes à son cœur, son côté gauche et son dos. Je ne sais pas si c’est que à cause de Lyme peut être autre chose mais qui n’a pas encore été trouvé. Pendant 2-3 ans les médecins ne l’ont pas vraiment crue ils mettaient ça sur le dos de notre histoire de famille, alors que c’est réel il suffit de la voir, jusqu’à ce que Lyme soit diagnostiqué. Maintenant elle prend des médicaments mais ils peuvent avoir des effets assez lourd, et parfois ses douleurs réapparaissent. Elle me l’a dit, parfois elle a très mal mais elle ne nous le montre pas forcément. Et je sais que c’est grave, mais sûrement pour éviter de craquer encore plus j’essaie de « normaliser » ma vie, de ne pas voir les problèmes comme si tout été normal. Sauf que ça ne l’es pas, je m’en veux quand je suis en colère contre elle, je m’en veux quand j’ai la flemme d’aider à la maison, je devrais faire tout ce que je peux pour l’aider et ne pas me comporter comme une gamine mais c’est dur. Je sais que je ne devrais pas agir comme ça, j’ai 15 ans mais c’est dur, j’ai même pas l’excuse de je ne suis pas encore une adulte, et que j’ai le droit d’être en colère parce que j’ai toujours été assez mature depuis que je suis petite, je ne fais pas trop de bêtise, je suis pas comme certains dans ma classe, quand un prof est un peu horrible et nous fâche pour le bruit, les autres le déteste direct, moi je me dis qu’il doit être fatigué, qu’il veut juste un peu de respect et nous aider. C’est ridicule mais je m’en veux d’être en colère contre elle parfois et c’est dur

 

[MaïMaï]

Ça fait longtemps que je ne me suis pas connectée (avec mon talent j’ai réussi à perdre mon mot de passe )
J’ai l’impression d’être super triste et ennuyeuse, irl je suis tellement timide que je comprends même pas comment j’ai des amies, nan mais c’est vrai quand il y a c’est gros silence et que dans ma tête je suis entrain de me battre pour savoir si je dis quelque chose ou pas sauf que j’ai aucune idée de truc à dire
Et puis ici j’ai l’impression de dire que des trucs tristes
En faite irl j’ai pas d’idées de trucs à dire et ici c’est toujours triste, faut vraiment que je trouve le juste milieu
Mais je le jure je peux être drôle c’est juste que je le suis qu’avec ma famille ou à 3 h du matin quand je me dis que j’aurais du dire ça et ça et ça à mes amies.
Bon je sais pas quoi dire du coup je vais faire un résumé de ce qui c’est passé dans ma vie de puis la dernière même si je pense que nobody care je le jure je trouverais des trucs plus intéressants à dire un jour.
Pour commencer j’ai passé un superrrr Noël, je suis tombée malade la veille de Noël jusqu’à la fin de la semaine donc j’ai passé noel dans mon lit super cool mais j’ai découvert que je pouvais resté trois jours sans rien manger et faire que boire c’est bien d’être malade à Noël
Ha oui aussi, avec notre prof principal on travaille sur le choix de nos spécialités pour la 1ere et terminale. Et dans la classe presque tout le monde sait ce qu’ils veulent faire plus tard et moi je suis la seule à m’énerver parce que j’ai aucune idée de ce que je faire. Je sais vraiment pas comment ils font tous. Pour l’instant j’hésite entre faire des études de droit parce que c’est assez général et puis je pourrais faire un peu de psychologie parce que je trouve ça super intéressant et je pourrais peut être faire un truc comme profileuse mais c’est pas vraiment un métier en France et sinon j’hésite à faire médecine parce que je trouve ça tellement intéressant mais c’est pas vraiment général si je me rate et que je n’aime plus ou que je suis juste nulle il faudrait que je refasse des études pour changer de métier et puis faudrait que je prenne math en spécialité sauf que j’ai passé ma vie a détester les maths et c’est juste cette année que je remets en question mon goût des maths et que je commence à aimer sauf que je ne suis pas hyper forte en maths j’ai 16-17 de moyenne sauf que je ne connais même pas mes tables de multiplication par cœur et les divisions j’en parle même pas et puis faudrais que je prenne physique en spécialité sauf que je suis tellement nulle en physique donc je sais pas,…

 

[MaïMaï]

J’ai l’impression d’être vide, je sais pas trop comment le décrire mais comprendra qui pourra. J’ai l’impression d’être qu’un pion quand je suis avec d’autres personnes. C’est sûrement dû à ma timidité, mais quand je suis au lycée par exemple je « m’efface », j’ai des amies mais même parfois avec elles je me sent invisible il y a des jours où j’ai juste l’impression de suivre alors que d’autres jours je peux éclater de rire avec elles. Mais c’est comme si il fallait que je me force à être sociable. Le pire c’est qu’au fond je rêve que d’une chose, c’est d’être sociable, de plus avoir peur de parler ou simplement de ce que je fais. J’ai tellement peur d’être jugé que même si je meurs d’envie de dire quelque chose je vais juste me taire. Et quand je veux répondre à une question en cours il y a toujours ce moment où j’ai l’impression d’avoir la gorge sèche ou que je vais avoir une voix bizarre si je parle et je finis par vraiment avoir une voix bizarre 3/4 du temps.
J’ai l’impression d’être une prison pour ma vraie personnalité d’une certaine façon et c’est horrible…

La prison de l’esprit

Quel sort est plus cruel
Qu’être prisonnier de soi même
Nous privant de nos propres ailes
Souffrent de la douleur que l’on sème

MaïMaï

Je ressort ce vieux poème parce que je l’avais écrit pour cette raison.