TW Mal être

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AaNoNyMe

Membre supprimé
Auteur du topic
11 Oct 2024
45
42
Bonjour,

Depuis quelques jours, je ne me sens pas bien.
Ça m'était déjà arrivé plusieurs fois, mais ça ne durait qu'un moment, rarement plus d'une journée. C'était dû à des souvenirs traumatisants et dévalorisants (harcèlement scolaire) qui me revenaient d'un coup en mémoire et me rendaient très triste.

Mais ce week-end, je ne sais pas pourquoi, alors que tout allait bien, je me suis sentie très triste et j'ai beaucoup pleuré. Et ça de vendredi soir à dimanche plusieurs fois dans la journée.
Quand j'étais seule, j'avais envie de pleuré et j'ai même commencé à me mutiler, en me disant que c'était pour me punir (je ne sais pas de quoi mais j'avais l'impression que je l'avais mérité).
Ça aussi ça m'était déjà arrivé, mais c'était bénigne (des griffures qui disparaissaient le lendemain) et pareil, je le faisais une fois et j'arrêtais.

Cette fois-ci, j'ai toujours la trace des griffures que je me suis faites (une en particulier), et je le faisais chaque fois que je me retrouvais seule, même si ce n'était pas un moment où je me sentais très mal.

J'ai aussi eu des pensées suicidaires, mais pas de choses concrètes on va dire, simplement le fait que, que je sois là où pas, ça n'avait pas beaucoup d'importance. Et aussi que peut-être que mourir est un bon moyen de fuire la tristesse.
Je me suis dit que je me détestai, et ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps.

Plusieurs fois, je me suis dit "je vais arrêter de me mutiler" (si on peut appeler ça comme ça, parce que c'est pas des blessures graves) et deux minutes après, je le faisais, presque inconsciemment.

J'ai eu peur de moi parce que je n'avais pas l'impression de me contrôler et je me rendais compte de ce que je faisais, mais je n'en prenait conscience qu'après (je sais pas si c'est clair). J'ai l'impression d'être deux.

Maintenant, j'ai souvent besoin de regarder mes griffures et je me sens "mieux" après. Mais même si je me sens moins triste, je continue à m'automutiler parce que "j'aime" quand elles sont rouges, je les voies bien. S'il-vous-plaît ne me jugez pas.

Le problème c'est que je ne sais vraiment pas d'où vient cette tristesse, je me sentais moi-même et je commençais à prendre confiance en moi. J'ai une famille qui me soutient et des amis.
J'ai vu des amies samedi et au fond, je pensais toujours à cette tristesse . J'avais l'impression d'être plus lointaine et pas complètement détachée des problèmes.

C'est comme si cette tristesse que j'avais en moi allait toujours me rattraper, m'empêchant d'être heureuse. Pourtant, encore une fois, je ne sais pas d'où elle vient.

Est-ce que quelqu'un peut m'aider ?
Merci pour votre lecture
 
Dernière édition:

Yanouche

Vagabond
11 Oct 2024
38
18
Salut, je suis dans le même cas, Je ne sais pas non plus d'où ça vient mais c'est chiant, tout se que je peux te dire c'est :

petit 1 arrête de te mutiler ça sert à rien et ça fait mal.

Petit 2, esseye de te vider la tête, regarde un film, passe du temps avec les gens que tu aime et qui t'aime, bricole ...

et tu verra au bout d'un temps ça te passera au dessus de la tête. Mais quand ça aucune idée
 
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LeoAtreides__

Vagabond
26 Août 2024
70
82
"je vais arrêter de me mutiler" (si on peut appeler ça comme ça, parce que c'est pas des blessures graves)
Oui, c'est de la mutilation, même si ce n'est as des marques qui restent. Moi non plus, les miennes ne restent pas longtemps mais mon psy les qualifient quand-même de mutilation. C'est vrai qu'on a l'exemple des gens qui se coupe le bras avec un couteau mais ça englobe toute forme de violence envers soi-même. (Coupure, brûlure, coup, griffure et même si tu te grattes très fort juste pour avoir mal).

Moi aussi , des fois, alors que tout ce passe bien, un petit rien du tout peut me faire basculer dans un gros sentiment de mal-être. Je comprends ce qu'est la mutilation et ces pensées. J'ai à peu près les mêmes et je comprends que ce n'est pas agréable. Mon psy m'a dit une fois que quand on a ce sentiment qui arrive, au lieu de se mutiler, il fallait essayer de faire une activité qu'on aime bien et d'essayer d'avoir le nécessaire pour la faire tout le temps avec nous (par exemple, pour moi le dessin, un crayon et mon cahier). Je te dis, en tout cas pour moi, ça marche. Et c'est un autre moyen de te vider la tête que de ressentir de la douleur. Tu peux aussi écrire à la main ce que tu ressens tu te sens plus léger après, tu verras.

Au début de cette année scolaire (quand j'ai commencé à me sentir comme ça), l'on m'a beaucoup poussée à aller voir un psy. Je te le conseille vraiment car il/elle pourra t'aider à comprendre ce qui déclenche ça et peut-être travailler là-dessus.

J'éspère avoir pu t'aider, si tu as encore des questions n'hésites surtout pas! 😊
 
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Loan-(Noa)

Vagabond
22 Juin 2024
6
2
Si voir un psy est compliqué, tu peux aussi essayer à en parler à des personnes en qui tu as confiance. Perso, c'est ce que j'essaye de faire quand ça va pas.
Comme les autres l'ont déjà dit, tu peux essayer d'écrire ce que tu ressens, de dessiner, etc...
Bonne chance ! :)
 
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AaNoNyMe

Membre supprimé
Auteur du topic
11 Oct 2024
45
42
Salut, je suis dans le même cas, Je ne sais pas non plus d'où ça vient mais c'est chiant, tout se que je peux te dire c'est :

petit 1 arrête de te mutiler ça sert à rien et ça fait mal.

Petit 2, esseye de te vider la tête, regarde un film, passe du temps avec les gens que tu aime et qui t'aime, bricole ...

et tu verra au bout d'un temps ça te passera au dessus de la tête. Mais quand ça aucune idée
Oui, c'est de la mutilation, même si ce n'est as des marques qui restent. Moi non plus, les miennes ne restent pas longtemps mais mon psy les qualifient quand-même de mutilation. C'est vrai qu'on a l'exemple des gens qui se coupe le bras avec un couteau mais ça englobe toute forme de violence envers soi-même. (Coupure, brûlure, coup, griffure et même si tu te grattes très fort juste pour avoir mal).

Moi aussi , des fois, alors que tout ce passe bien, un petit rien du tout peut me faire basculer dans un gros sentiment de mal-être. Je comprends ce qu'est la mutilation et ces pensées. J'ai à peu près les mêmes et je comprends que ce n'est pas agréable. Mon psy m'a dit une fois que quand on a ce sentiment qui arrive, au lieu de se mutiler, il fallait essayer de faire une activité qu'on aime bien et d'essayer d'avoir le nécessaire pour la faire tout le temps avec nous (par exemple, pour moi le dessin, un crayon et mon cahier). Je te dis, en tout cas pour moi, ça marche. Et c'est un autre moyen de te vider la tête que de ressentir de la douleur. Tu peux aussi écrire à la main ce que tu ressens tu te sens plus léger après, tu verras.

Au début de cette année scolaire (quand j'ai commencé à me sentir comme ça), l'on m'a beaucoup poussée à aller voir un psy. Je te le conseille vraiment car il/elle pourra t'aider à comprendre ce qui déclenche ça et peut-être travailler là-dessus.

J'éspère avoir pu t'aider, si tu as encore des questions n'hésites surtout pas! 😊
Si voir un psy est compliqué, tu peux aussi essayer à en parler à des personnes en qui tu as confiance. Perso, c'est ce que j'essaye de faire quand ça va pas.
Comme les autres l'ont déjà dit, tu peux essayer d'écrire ce que tu ressens, de dessiner, etc...
Bonne chance ! :)
Merci pour toutes vos réponses. Ça m'aide beaucoup.
Oui j'avais déjà parler avec mes parents de voir un psy mais ils m'ont dit qu'ils préféraient que je leur dise ce que je ressente ou quand ça va mal et qu'on en discute, mais que si j'y arrivais pas je pourrais voir un psy... Et je n'arrive pas à en discuter avec eux, mais j'ose pas leur redemander, j'ai un peu peur de les blesser parce que je n'arrive pas à leur parler.
 

LeoAtreides__

Vagabond
26 Août 2024
70
82
Merci pour toutes vos réponses. Ça m'aide beaucoup.
Oui j'avais déjà parler avec mes parents de voir un psy mais ils m'ont dit qu'ils préféraient que je leur dise ce que je ressente ou quand ça va mal et qu'on en discute, mais que si j'y arrivais pas je pourrais voir un psy... Et je n'arrive pas à en discuter avec eux, mais j'ose pas leur redemander, j'ai un peu peur de les blesser parce que je n'arrive pas à leur parler.
Mais avec plaisir!
Les miens disaient la même chose et j'ai eu aussi cette crainte et finalement quand ils ont appri que je voyais un psy (C'est moi qui ai géré le truc au départ) ils l'ont plutôt bien pris. Si tu leur explique très clairement que tu n'arrives pas à leur en parler, ils vont très certainement comprendre, ils ont été ado et eu des parents eux aussi et je suis certaine qu'ils ne veulent que ton bien et que si ils savent que cela pourrait t'aider ils ne vont pas se vexer et vont te laisser aller voir quelqu'un.
 

AaNoNyMe

Membre supprimé
Auteur du topic
11 Oct 2024
45
42
Mais avec plaisir!
Les miens disaient la même chose et j'ai eu aussi cette crainte et finalement quand ils ont appri que je voyais un psy (C'est moi qui ai géré le truc au départ) ils l'ont plutôt bien pris. Si tu leur explique très clairement que tu n'arrives pas à leur en parler, ils vont très certainement comprendre, ils ont été ado et eu des parents eux aussi et je suis certaine qu'ils ne veulent que ton bien et que si ils savent que cela pourrait t'aider ils ne vont pas se vexer et vont te laisser aller voir quelqu'un.
J'ai pensé à voir un psy scolaire mais il y en a pas dans mon lycée... Ça aurait été plus simple.
Oui je vois, je vais essayer de leur en parler, de trouver le bon moment etc.
Encore merci pour ton aide !
 
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L-M

Vagabond
24 Nov 2024
19
16
je rejoins les autres , ne reste pas seul enfermé sur toi , parles en a tes proche et le mieux serait d'en parler à un professionnel de santé ( ton médecin traitant dans un premier cas qui pourra ensuite te redigérer vers un psychologue ) les séances sont gratuites pour les étudiants !
On à tous des passages à vide ,des coup de mous et de déprime mais il ne faudrait pas que cela se transforme en dépression , d'où l'intérêt d'en parler à un psychologue ,surtout si ce n'est pas la première fois .
 
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