...quelqu'un qui ne recevra pas.
À C.
12/07/2024
Bien joué, le coup de la visite impromptue.
Comment si tu n'étais pas le moins du monde en injonction d'éloignement.
Tu sais très bien ce que cela me fait de te revoir. Et si j'étais dans l'allée quand tu arrivais ? Sans un endroit pour me rejeter, me dissimuler à ta vue ? Est-ce que tu penses aux conséquences de ton geste - bien sûr que nous, nous n'en serions pas là.
Peux-tu imaginer si tu avais eu affaire à moi en personne ? Tu aurais court-circuité mon cerveau.
Que je ne dorme pas la nuit, tu t'en moques.
Que je mette six mois à étouffer le son de ta voix, tu t'en moques.
Il te fallait être sûr de ton pouvoir, de ta victoire, tu te devais de vérifier que je connaissais toujours le bruit de tes pas.
Tu es content, tu as pu voir que je suis toujours là, que je n'en bouge pas, des fois que j'ose vivre ma vie au niveau de mon âge et de mes moyens.
On ne sait jamais quel affront je pourrais te causer !
Heureusement pour toi, ce n'est "que" les garçons qui t'ont réceptionné.
Et quand bien même il n'y aurait eu personne - ce que tu espérais. À quoi t'attendais-tu ? À ce que je t'invite à entrer ? À ce que je passe l'éponge sur ce qui est arrivé ?
Je suis une boule de nerfs, une épave nerveuse, il n'y a aucun moyen qu'une telle conversation se passe bien.
Et tu as l'audace de l'amener elle, elle qui a témoigné dans ton sens, avec toi.
Bien oui. Des fois que je ne te "diffame" n'est-ce pas ?
En fait, je ne serais jamais libre.
Où que j'aille, où que je me tourne, il y a la trace de tes griffes sur les choses qui demeurent.
Il faut tout de même rouler, et rouler, et rouler, connaître les déviations, les routes de campagne, et prendre toute la montée, rouler toujours, prendre l'embranchement vers un cul-de-sac.
Tu ne passais pas là "par hasard", tu me crois donc si stupide que tu ne te donnes même pas la peine d'inventer une histoire plausible ?
Et elle ? Elle s'est levée en se disant qu'elle n'avait jamais vu d'arbres de près ? Ou bien avait-tu une excuse toute prête pour ton petit voyage ?
Je n'ouvre jamais tes e-mails, je ne risque guère d'y répondre. Ce n'est pas bien malin de venir me reprocher une réponse "manquant de respect". Manquant d'existence, ah bien oui, ça je veux bien l'admettre.
Si tu n'avais pas de mauvaises intentions, ta présente seule est un non-sens. Pourquoi venir ?
Les poignées des fenêtres manipulées, ça aussi je l'imagine ?
Tu n'aurais jamais ouvert pour entrer ? Bien non, tu n'en avais pas besoin, tu as franchi la clôture, les garçons ont relevé derrière toi ce qui s'est affaissé.
Je suis épuisé de cette lutte lamentable.
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À C.
12/07/2024
Bien joué, le coup de la visite impromptue.
Comment si tu n'étais pas le moins du monde en injonction d'éloignement.
Tu sais très bien ce que cela me fait de te revoir. Et si j'étais dans l'allée quand tu arrivais ? Sans un endroit pour me rejeter, me dissimuler à ta vue ? Est-ce que tu penses aux conséquences de ton geste - bien sûr que nous, nous n'en serions pas là.
Peux-tu imaginer si tu avais eu affaire à moi en personne ? Tu aurais court-circuité mon cerveau.
Que je ne dorme pas la nuit, tu t'en moques.
Que je mette six mois à étouffer le son de ta voix, tu t'en moques.
Il te fallait être sûr de ton pouvoir, de ta victoire, tu te devais de vérifier que je connaissais toujours le bruit de tes pas.
Tu es content, tu as pu voir que je suis toujours là, que je n'en bouge pas, des fois que j'ose vivre ma vie au niveau de mon âge et de mes moyens.
On ne sait jamais quel affront je pourrais te causer !
Heureusement pour toi, ce n'est "que" les garçons qui t'ont réceptionné.
Et quand bien même il n'y aurait eu personne - ce que tu espérais. À quoi t'attendais-tu ? À ce que je t'invite à entrer ? À ce que je passe l'éponge sur ce qui est arrivé ?
Je suis une boule de nerfs, une épave nerveuse, il n'y a aucun moyen qu'une telle conversation se passe bien.
Et tu as l'audace de l'amener elle, elle qui a témoigné dans ton sens, avec toi.
Bien oui. Des fois que je ne te "diffame" n'est-ce pas ?
En fait, je ne serais jamais libre.
Où que j'aille, où que je me tourne, il y a la trace de tes griffes sur les choses qui demeurent.
Il faut tout de même rouler, et rouler, et rouler, connaître les déviations, les routes de campagne, et prendre toute la montée, rouler toujours, prendre l'embranchement vers un cul-de-sac.
Tu ne passais pas là "par hasard", tu me crois donc si stupide que tu ne te donnes même pas la peine d'inventer une histoire plausible ?
Et elle ? Elle s'est levée en se disant qu'elle n'avait jamais vu d'arbres de près ? Ou bien avait-tu une excuse toute prête pour ton petit voyage ?
Je n'ouvre jamais tes e-mails, je ne risque guère d'y répondre. Ce n'est pas bien malin de venir me reprocher une réponse "manquant de respect". Manquant d'existence, ah bien oui, ça je veux bien l'admettre.
Si tu n'avais pas de mauvaises intentions, ta présente seule est un non-sens. Pourquoi venir ?
Les poignées des fenêtres manipulées, ça aussi je l'imagine ?
Tu n'aurais jamais ouvert pour entrer ? Bien non, tu n'en avais pas besoin, tu as franchi la clôture, les garçons ont relevé derrière toi ce qui s'est affaissé.
Je suis épuisé de cette lutte lamentable.