Les faux dépressifs.

Schneizel

Sage
26 Fev 2021
548
559
Le problème ici, c'est qu'on parle de quelque chose qui a une définition propre, et que nous essayons simplement de t'expliquer pourquoi elle l'est, mais pourtant tu n'as pas l'air de souhaiter entendre ce que Rose et moi avons a dire. Tu dis ne pas souhaiter répondre par des commentaires constructifs, pourtant c'est ce que tu as fait jusqu'à maintenant avant d'arrêter d'un coup pour utiliser de la technique «vous ne savez pas débattre j'ai raison». Au final le seul à ne pas se remettre en cause, désolée de te l'annoncer : c'est toi.
Et ton ego n'est ni un argument ni un contre-argument valable soit disant passant.
Messages fusionnés :
Je n'ai rien contre la définition de la dépression, j'ai juste du mal avec son aspect de maladie, parceque ça sous entend, comme trop souvent, qu'on est impuissant face à elle en tant qu'individu et que c'est aux médecins de s'en occuper.

Comment peux tu ne pas être d'accord avec ça ? C'est comme les insomnies, c'est pas en disant «dors» a un insomniaque qu'il y arrivera. D'ailleurs les cauchemars sont des troubles du dsm-5 ^^
Un trouble est un symptôme, sur lequel tu peux agir pour le coup.
Tu peux faire en sorte mentalement de ne pas avoir de cauchemar.
Tout comme des gens arrivent à contrôler le sujet de leur rêve ou leur conscience pendant.
 

Etoile

Génie
30 Oct 2024
2,446
3,470
Le problème ici, c'est que tu as un avis qui n'est basé que sur une croyance que la psychologie reste à l'état de théorie. Il y a pourtant des choses concrètes tels que les symptômes de la dépression, qui eux peuvent être quantifiés et mis en lien avec des réactions concrètes.
 

Schneizel

Sage
26 Fev 2021
548
559
Ah. Eh bien que proposes-tu de concret à un dépressif pour qu'il ne se réveille pas à 4h du mat ? Si tu as une méthode qui fonctionne, c'est top, ça peut intéresser des dizaines de milliers de psys qui se cassent le c.. à évaluer les TCC, les hypnotiques, les antidépresseurs, les psychédéliques, l'EMDR, etc, etc. et qui en voient des milliers pendant 40 ans de carrière.
Je ne peux rien proposer de concret. Parceque j'ai pas de technique en tête.
Comment tu peux apprendre à quelqu'un à être plus touché par une oeuvre d'art en particulier ?
Pour moi c'est un truc aussi profond que ça.
Par l'analyse de soi même on décortique ses problèmes et on peut en rationaliser des solutions mentales.
 

Etoile

Génie
30 Oct 2024
2,446
3,470
Je n'ai rien contre la définition de la dépression, j'ai juste du mal avec son aspect de maladie, parceque ça sous entend, comme trop souvent, qu'on est impuissant face à elle en tant qu'individu et que c'est aux médecins de s'en occuper.
Mais en quoi est ce que tu peux te soigner seul d'une dépression ? Si c'était aussi simple, je vivrai pas avec des gens dépressif depuis plusieurs années, parce que pouf moyen miracle, vous êtes plus malade. Quand quelque chose t'empêche d'aller en cours, de travailler, d'avoir juste une vie, alors ouais d'après moi c'est une maladie qu'on ne peut pas régler seule.
Un trouble est un symptôme, sur lequel tu peux agir pour le coup
Bah non. On parle de TROUBLE du spectre autistique ;-;
Tu peux faire en sorte mentalement de ne pas avoir de cauchemar.
Tout comme des gens arrivent à contrôler le sujet de leur rêve ou leur conscience pendant.
Non. Ce n'est pas possible, parce que les cauchemars ne sont pas fait par la partie consciente de ton cerveau.
 

Schneizel

Sage
26 Fev 2021
548
559
Le problème ici, c'est que tu as un avis qui n'est basé que sur une croyance que la psychologie reste à l'état de théorie. Il y a pourtant des choses concrètes tels que les symptômes de la dépression, qui eux peuvent être quantifiés et mis en lien avec des réactions concrètes.
Les symptômes sont arbitraires par rapport à la limite de ce qu'est la dépression. On a créé le truc quoi.
Combien de cauchemars pour être en dépression ?
Combien d'idees suicidaires pour être en dépression ?
Faut-il être triste ? Combien de temps ?
Messages fusionnés :

Mais en quoi est ce que tu peux te soigner seul d'une dépression ? Si c'était aussi simple, je vivrai pas avec des gens dépressif depuis plusieurs années, parce que pouf moyen miracle, vous êtes plus malade. Quand quelque chose t'empêche d'aller en cours, de travailler, d'avoir juste une vie, alors ouais d'après moi c'est une maladie qu'on ne peut pas régler seule.
Je ne dis pas que c'est simple. Je dis juste que c'est possible.

Bah non. On parle de TROUBLE du spectre autistique ;-;
Aussi. Le mot trouble à plusieurs utilisations.

Non. Ce n'est pas possible, parce que les cauchemars ne sont pas fait par la partie consciente de ton cerveau.
Tu peux gérer ton inconscient.
 

Etoile

Génie
30 Oct 2024
2,446
3,470
Les symptômes sont arbitraires par rapport à la limite de ce qu'est la dépression. On a créé le truc quoi.
Combien de cauchemars pour être en dépression ?
Combien d'idees suicidaires pour être en dépression ?
Faut-il être triste ? Combien de temps ?
Messages fusionnés :
F Five (or more) of the following symptoms have been present during the same
2-week period and represent a change from previous functioning; at least one of the
symptoms is either (1) depressed mood or (2) loss of interest or pleasure.
Note: Do not include symptoms that are clearly attributable to another medical condition.
Depressed most of the day, nearly every day as indicated by subjective report
(e.g., feels sad, empty, hopeless) or observation made by others (e.g., appears
tearful)
Markedly diminished interest or pleasure in all, or almost all, activities most of the
day, nearly every day (as indicated by subjective account or observation)
Significant weight loss when not dieting or weight gain (e.g., change of more
than 5% of body weight in a month), or decrease or increase in appetite nearly
every day
Insomnia or hypersomnia nearly every day
Psychomotor agitation or retardation nearly every day (observable by others, not
merely subjective feelings of restlessness or being slowed down)
Fatigue or loss of energy nearly every day
Feelings of worthlessness or excessive or inappropriate guilt (which may be
delusional) nearly every day (not merely self-reproach or guilt about being sick).
Diminished ability to think or concentrate, or indecisiveness, nearly every day
(either by subjective account or as observed by others)
Recurrent thoughts of death (not just fear of dying), recurrent suicidal ideation
without a specific plan, or a suicide attempt or a specific plan for committing
suicide
F The symptoms cause clinically significant distress or impairment in social,
occupational, or other important areas of functioning.
F The episode is not attributable to the physiological effects of a substance or to
another medical condition.
Note: The above criteria represent a major depressive episode.
F The occurrence of the major depressive episode is not better explained by
schizoaffective disorder, schizophrenia, schizophreniform disorder, delusional
disorder, or other specified and unspecified schizophrenia spectrum and other
psychotic disorders.
F There has never been a manic episode or a hypomanic episode.
Note: This exclusion does not apply if all of the manic-like or hypomanic-like episodes are substance-
induced or are attributable to the physiological effects of another medical condition.
Messages fusionnés :

(critères de diagnostique d'une dépression selon le DSM-5)
 

ROSE15

Grand Sage
23 Sept 2024
1,015
929
Je n'ai rien contre la définition de la dépression, j'ai juste du mal avec son aspect de maladie, parceque ça sous entend, comme trop souvent, qu'on est impuissant face à elle en tant qu'individu et que c'est aux médecins de s'en occuper.
Alors non. N'importe quel médecin t'expliquera que le patient est central dans le traitement d'une maladie. Déjà par l'acceptation des soins. Ensuite par l'observance des traitements (c'est un sujet hyper important en médecine). Enfin par des changements de comportement (arrêter de fumer en cas de maladies cardiovasculaires par exemple). Et parfois par des mesures actives (moins manger et faire du sport pour lutter contre l'obésité).

Donc non, le fait de classer en maladie la dépression ne veut pas dire du tout que c'est au médecin seul de s'en occuper !


Un trouble est un symptôme, sur lequel tu peux agir pour le coup.
Tu peux faire en sorte mentalement de ne pas avoir de cauchemar.
Ce dont tu parles, c'est de psychothérapie, abondamment explorée depuis un siècle et demi. Tu prétends avoir une approche psychothérapeutique inédite ? Si oui peux-tu la développer ?

Tout comme des gens arrivent à contrôler le sujet de leur rêve ou leur conscience pendant.
Tu es malade quand tu n'es précisément pas capable de contrôler les troubles ou leurs effets. Un soldat qui revient avec des symptômes de TSPT n'est pas malade s'il arrive à le sgérer. La prise en charge c'est pour les cas où le patient ne trouve pas de solution. Et pas parce que c'est une mauviette sans ego : cela peut t'arriver demain à toi aussi si tu vivais les mêmes situations. Aucun profil n'est immunisé. Même les plus costauds, même les plus convaincus de leur invulnérabilité.
 
  • Like
Réactions: 1 membre

Etoile

Génie
30 Oct 2024
2,446
3,470
Je ne dis pas que c'est simple. Je dis juste que c'est possible.
ABRACADABRA DÉPRESSION DISPARAIT !
(ah merde ça a pas marché x_x)
Aussi. Le mot trouble à plusieurs utilisations.
Pourtant (je cite) : «Un trouble est un symptôme, sur lequel tu peux agir pour le coup»
Tu es contradictoire
Tu peux gérer ton inconscient.
Bah non vu que c'est l'INconscient. Tu ne peux pas gérer une chose dont tu n'es pas conscient, là est le principe même x)
 

ROSE15

Grand Sage
23 Sept 2024
1,015
929
F Five (or more) of the following symptoms have been present during the same
2-week period and represent a change from previous functioning; at least one of the
symptoms is either (1) depressed mood or (2) loss of interest or pleasure.
Note: Do not include symptoms that are clearly attributable to another medical condition.
Depressed most of the day, nearly every day as indicated by subjective report
(e.g., feels sad, empty, hopeless) or observation made by others (e.g., appears
tearful)
Markedly diminished interest or pleasure in all, or almost all, activities most of the
day, nearly every day (as indicated by subjective account or observation)
Significant weight loss when not dieting or weight gain (e.g., change of more
than 5% of body weight in a month), or decrease or increase in appetite nearly
every day
Insomnia or hypersomnia nearly every day
Psychomotor agitation or retardation nearly every day (observable by others, not
merely subjective feelings of restlessness or being slowed down)
Fatigue or loss of energy nearly every day
Feelings of worthlessness or excessive or inappropriate guilt (which may be
delusional) nearly every day (not merely self-reproach or guilt about being sick).
Diminished ability to think or concentrate, or indecisiveness, nearly every day
(either by subjective account or as observed by others)
Recurrent thoughts of death (not just fear of dying), recurrent suicidal ideation
without a specific plan, or a suicide attempt or a specific plan for committing
suicide
F The symptoms cause clinically significant distress or impairment in social,
occupational, or other important areas of functioning.
F The episode is not attributable to the physiological effects of a substance or to
another medical condition.
Note: The above criteria represent a major depressive episode.
F The occurrence of the major depressive episode is not better explained by
schizoaffective disorder, schizophrenia, schizophreniform disorder, delusional
disorder, or other specified and unspecified schizophrenia spectrum and other
psychotic disorders.
F There has never been a manic episode or a hypomanic episode.
Note: This exclusion does not apply if all of the manic-like or hypomanic-like episodes are substance-
induced or are attributable to the physiological effects of another medical condition.
Messages fusionnés :

(critères de diagnostique d'une dépression selon le DSM-5)
Et derrière ces critères, il y a l'idée d'une répercussion sur la vie scolaire, sociale, affective ou professionnelle. C'est un critère, certes subjectif à la marge, mais central pour définir une situation appelant traitement. Si tu as de l'acné mais que ça ne te pose pas de problème, séquelles comprises, tu peux vivre sans traitement, ta vie n'est aucunement menacée.
 
  • Like
Réactions: 1 membre

Etoile

Génie
30 Oct 2024
2,446
3,470
Question réelle : as tu déjà vu une personne dépressive/fait une dépression ? Si oui, ça m'étonne sincèrement que tu tiennes ce discours.
 
  • Like
Réactions: 1 membre

ROSE15

Grand Sage
23 Sept 2024
1,015
929
Question réelle : as tu déjà vu une personne dépressive/fait une dépression ? Si oui, ça m'étonne sincèrement que tu tiennes ce discours.
Une hypothèse est une confusion entre "ceux qui se disent dépressifs" (pouvant inclure des gens qui ont une banale déprime) et les gens qui ont une dépression caractérisée et diagnostiquée. Parce que là je te rejoins : il peut y avoir des cas à la marge de dépression légère qui peuvent se retrouver d'un côté ou de l'autre de la ligne frontière, mais pour beaucoup c'est suffisamment carabiné pour que la question de s'en sortir juste parce qu'on a beaucoup d'ego ne se pose pas une seconde.

D'ailleurs il y a hélas beaucoup de dépressions sévères résistantes à tout traitement et toute prise en charge. Avec des taux de suicide très élevés.
"Le taux annuel de suicide chez les patients déprimés est de 3 p. 100, c'est-à-dire qu'au cours d'une année, 3 p. 100 des patients déprimés se suicident. On estime que 10 à 15 p. 100 des patients déprimés qui ont présenté un épisode dépressif majeur modéré ou sévère au cours de leur vie mourront par suicide"

Sans doute par manque d'ego, avec un peu de volonté on ne se suicide pas, bien sûr.
 
  • Like
Réactions: 1 membres

Schneizel

Sage
26 Fev 2021
548
559
F Five (or more) of the following symptoms have been present during the same
2-week period and represent a change from previous functioning; at least one of the
symptoms is either (1) depressed mood or (2) loss of interest or pleasure.
Note: Do not include symptoms that are clearly attributable to another medical condition.
Depressed most of the day, nearly every day as indicated by subjective report
(e.g., feels sad, empty, hopeless) or observation made by others (e.g., appears
tearful)
Markedly diminished interest or pleasure in all, or almost all, activities most of the
day, nearly every day (as indicated by subjective account or observation)
Significant weight loss when not dieting or weight gain (e.g., change of more
than 5% of body weight in a month), or decrease or increase in appetite nearly
every day
Insomnia or hypersomnia nearly every day
Psychomotor agitation or retardation nearly every day (observable by others, not
merely subjective feelings of restlessness or being slowed down)
Fatigue or loss of energy nearly every day
Feelings of worthlessness or excessive or inappropriate guilt (which may be
delusional) nearly every day (not merely self-reproach or guilt about being sick).
Diminished ability to think or concentrate, or indecisiveness, nearly every day
(either by subjective account or as observed by others)
Recurrent thoughts of death (not just fear of dying), recurrent suicidal ideation
without a specific plan, or a suicide attempt or a specific plan for committing
suicide
F The symptoms cause clinically significant distress or impairment in social,
occupational, or other important areas of functioning.
F The episode is not attributable to the physiological effects of a substance or to
another medical condition.
Note: The above criteria represent a major depressive episode.
F The occurrence of the major depressive episode is not better explained by
schizoaffective disorder, schizophrenia, schizophreniform disorder, delusional
disorder, or other specified and unspecified schizophrenia spectrum and other
psychotic disorders.
F There has never been a manic episode or a hypomanic episode.
Note: This exclusion does not apply if all of the manic-like or hypomanic-like episodes are substance-
induced or are attributable to the physiological effects of another medical condition.
Messages fusionnés :

(critères de diagnostique d'une dépression selon le DSM-5)
C'est HYPER arbitraire xD
Messages fusionnés :

Alors non. N'importe quel médecin t'expliquera que le patient est central dans le traitement d'une maladie. Déjà par l'acceptation des soins. Ensuite par l'observance des traitements (c'est un sujet hyper important en médecine). Enfin par des changements de comportement (arrêter de fumer en cas de maladies cardiovasculaires par exemple). Et parfois par des mesures actives (moins manger et faire du sport pour lutter contre l'obésité).

Donc non, le fait de classer en maladie la dépression ne veut pas dire du tout que c'est au médecin seul de s'en occuper !
Je suis d'accord. Mais c'est pas perçu comme ça par la masse.

Ce dont tu parles, c'est de psychothérapie, abondamment explorée depuis un siècle et demi. Tu prétends avoir une approche psychothérapeutique inédite ? Si oui peux-tu la développer ?
Jsui chaud en vrai.

Tu es malade quand tu n'es précisément pas capable de contrôler les troubles ou leurs effets. Un soldat qui revient avec des symptômes de TSPT n'est pas malade s'il arrive à le sgérer. La prise en charge c'est pour les cas où le patient ne trouve pas de solution. Et pas parce que c'est une mauviette sans ego : cela peut t'arriver demain à toi aussi si tu vivais les mêmes situations. Aucun profil n'est immunisé. Même les plus costauds, même les plus convaincus de leur invulnérabilité.
Mhhhhhhh pas vraiment d'accord
 

ROSE15

Grand Sage
23 Sept 2024
1,015
929
C'est HYPER arbitraire xD
De même que la plupart des critères diagnostiques médicaux. Le score de glasgow utilisé pour évaluer l'état d'un patient, c'est une convention médicale.

Si ton propos est de dire que les critères mettent trop de patients dans la case "dépressif", c'est un autre sujet que de considérer que la dépression peut guérir par la seule force de la volonté et la puissance de l'ego.
 
  • Like
Réactions: 1 membres

Schneizel

Sage
26 Fev 2021
548
559
Question réelle : as tu déjà vu une personne dépressive/fait une dépression ? Si oui, ça m'étonne sincèrement que tu tiennes ce discours.
Oui. Mais je vais pas invoquer ça dans l'argumentaire
Messages fusionnés :

Une hypothèse est une confusion entre "ceux qui se disent dépressifs" (pouvant inclure des gens qui ont une banale déprime) et les gens qui ont une dépression caractérisée et diagnostiquée. Parce que là je te rejoins : il peut y avoir des cas à la marge de dépression légère qui peuvent se retrouver d'un côté ou de l'autre de la ligne frontière, mais pour beaucoup c'est suffisamment carabiné pour que la question de s'en sortir juste parce qu'on a beaucoup d'ego ne se pose pas une seconde.

D'ailleurs il y a hélas beaucoup de dépressions sévères résistantes à tout traitement et toute prise en charge. Avec des taux de suicide très élevés.
"Le taux annuel de suicide chez les patients déprimés est de 3 p. 100, c'est-à-dire qu'au cours d'une année, 3 p. 100 des patients déprimés se suicident. On estime que 10 à 15 p. 100 des patients déprimés qui ont présenté un épisode dépressif majeur modéré ou sévère au cours de leur vie mourront par suicide"

Sans doute par manque d'ego, avec un peu de volonté on ne se suicide pas, bien sûr.
Tu as raison, mais je pense que même parmis ceux qui sont diagnostiqué, trop le sont pour mes mauvaises raisons.
Les vrais cas sont en marges.
Messages fusionnés :

De même que la plupart des critères diagnostiques médicaux. Le score de glasgow utilisé pour évaluer l'état d'un patient, c'est une convention médicale.
Pour le physique ça pose pas de problème, mais tout est tellement subjectif pour le mental que ça me paraît absurde

Si ton propos est de dire que les critères mettent trop de patients dans la case "dépressif", c'est un autre sujet que de considérer que la dépression peut guérir par la seule force de la volonté et la puissance de l'ego.
Je dis les deux.
 

ROSE15

Grand Sage
23 Sept 2024
1,015
929
Jsui chaud en vrai.
Eh bien je t'en prie. La profession de thérapeute est modérément réglementée, tu peux même tester assez facilement.

Mais bon, au risque de te décevoir, le "mais bouge-toi le cul, tu vaux mieux que ça", quelques milliers de thérapeutes en carton ont déjà essayé.

Mhhhhhhh pas vraiment d'accord
Eh bien propose des critères permettant d'évaluer les populations à risque parmi les soldats et les gens immunisés, ça va intéresser les armées du monde entier (nota : il y a des susceptibilités variées, mais aucun profil n'est identifié comme immunisé en l'état actuel de la science).
Messages fusionnés :

Je suis d'accord. Mais c'est pas perçu comme ça par la masse.
A mon avis c'est plutôt l'idée que le dépressif est en bonne partie responsable de son état qui prévaut. Je ne pense pas que beaucoup de gens pensent qu'aller voir un médecin suffit à régler le problème.
 
  • Like
Réactions: 1 membre

Etoile

Génie
30 Oct 2024
2,446
3,470
Moi, je te propose de réécrire tout les bouquins de psycho comme ça tu seras d'accord avec toi même, ça ira plus vite. On peut parler mais la on est pas d'accord avec la def meme du mot «dépression» alors qu'on ta sorti la définition utilisée pour la diagnostiquée. Au bout d'un moment parler dans le vide me semble inutile donc je me retire du débat jusqu'à ce qu'il y ai une quelconque avancée étant donné que ça tourne en rond.
 

Schneizel

Sage
26 Fev 2021
548
559
Eh bien je t'en prie. La profession de thérapeute est modérément réglementée, tu peux même tester assez facilement.

Mais bon, au risque de te décevoir, le "mais bouge-toi le cul, tu vaux mieux que ça", quelques milliers de thérapeutes en carton ont déjà essayé.
Je ferais un truc un peu plus stylé que ça quand même xD

A mon avis c'est plutôt l'idée que le dépressif est en bonne partie responsable de son état qui prévaut. Je ne pense pas que beaucoup de gens pensent qu'aller voir un médecin suffit à régler le problème.
Ah bon ? Moi j'ai l'impression que c'est l'idée que le dépressif n'est JUSTEMENT pas responsable de son état qui prévaut.
Messages fusionnés :

Moi, je te propose de réécrire tout les bouquins de psycho comme ça tu seras d'accord avec toi même, ça ira plus vite. On peut parler mais la on est pas d'accord avec la def meme du mot «dépression» alors qu'on ta sorti la définition utilisée pour la diagnostiquée. Au bout d'un moment parler dans le vide me semble inutile donc je me retire du débat jusqu'à ce qu'il y ai une quelconque avancée étant donné que ça tourne en rond.
Nan mais je change pas la définition du mot.
 

ROSE15

Grand Sage
23 Sept 2024
1,015
929
Je ferais un truc un peu plus stylé que ça quand même xD
Je demande à voir. Des psychothérapies il y en a des dizaines et des dizaines, la plupart inefficaces, il me semble un peu présomptueux de penser que sans expérience clinique ni base scientifique d'aucune sorte tu puisses proposer quelque chose d'efficace, surtout que tes idées ne sont franchement pas nouvelles.

Ah bon ? Moi j'ai l'impression que c'est l'idée que le dépressif n'est JUSTEMENT pas responsable de son état qui prévaut.
"L'étude nationale « santé mentale en population générale : images et réalités » s'est intéressée à sa représentation dans la société. Les résultats montrent que la personne déprimée est vue comme quelqu'un de faible, manquant de volonté, et pas comme un individu temporairement affecté dans ses capacités par une maladie. De cette perception erronée viennent le « secoue-toi » envoyés par l'entourage, véritables « Voldemort » pour les patients en souffrance. C'est même l'une des choses les plus pénibles à entendre, rapportent-ils dans les groupes de psychoéducation."
Messages fusionnés :


Comme quoi ta position est tout sauf très originale.
 

Schneizel

Sage
26 Fev 2021
548
559
"L'étude nationale « santé mentale en population générale : images et réalités » s'est intéressée à sa représentation dans la société. Les résultats montrent que la personne déprimée est vue comme quelqu'un de faible, manquant de volonté, et pas comme un individu temporairement affecté dans ses capacités par une maladie. De cette perception erronée viennent le « secoue-toi » envoyés par l'entourage, véritables « Voldemort » pour les patients en souffrance. C'est même l'une des choses les plus pénibles à entendre, rapportent-ils dans les groupes de psychoéducation."
Messages fusionnés :


Comme quoi ta position est tout sauf très originale.
Ton lien marche pas et quand je tape sur Google le titre je tombe sur un pdf où ya écrit ça.
"Quant au « dépressif », il est plutôt vu par les deux tiers de la population, comme une personne responsable de ses
actes mais elle n'est pas responsable de son état."
Messages fusionnés :

Ton lien marche pas et quand je tape sur Google le titre je tombe sur un pdf où ya écrit ça.
"Quant au « dépressif », il est plutôt vu par les deux tiers de la population, comme une personne responsable de ses
actes mais elle n'est pas responsable de son état."
Donc ça soutient ce que je disais, selon moi, les dépressif sont vu comme pas responsable de leur état :p
Messages fusionnés :

Ton lien marche pas et quand je tape sur Google le titre je tombe sur un pdf où ya écrit ça.
"Quant au « dépressif », il est plutôt vu par les deux tiers de la population, comme une personne responsable de ses
actes mais elle n'est pas responsable de son état."
Messages fusionnés :


Donc ça soutient ce que je disais, selon moi, les dépressif sont vu comme pas responsable de leur état :p

Et c'est pas la première fois que tu cites une étude qui dit le contraire de ce que tu dis d'ailleurs, faut faire gaffe.
 
Dernière édition:

ROSE15

Grand Sage
23 Sept 2024
1,015
929
Donc ça soutient ce que je disais, selon moi, les dépressif sont vu comme pas responsable de leur état :p
Messages fusionnés :



Et c'est pas la première fois que tu cites une étude qui dit le contraire de ce que tu dis d'ailleurs, faut faire gaffe.
On reprend depuis le début mon affirmation "A mon avis c'est plutôt l'idée que le dépressif est en bonne partie responsable de son état qui prévaut. Je ne pense pas que beaucoup de gens pensent qu'aller voir un médecin suffit à régler le problème."

Puisque tu veux entrer dans la polémique stérile, je précise qu'il faut distinguer "responsable d'entrer dans cet état" et "responsable de ne pas en sortir".

Sur l'entourage qui comme toi pense qu'il suffit de se bouger et d'avoir de l'ego pour s'en sortir :
'Près de 4 personnes sur 10 concernées par la dépression ont le sentiment de se sentir jugées par leur entourage, et 30 % se sentent même rejetées par leur famille."

"Les Français sous-estiment les causes biologiques de la maladie."

Ceci étant, la polémique sur des sujets secondaires jure un peu avec ton absence d'arguments sur le sujet principal...
 
  • Like
Réactions: 1 membre