Une année sabbatique peut avoir un intérêt si c'est pour un projet déterminé.
Sinon, c'est de la glande ou de l'errance : je ne suis pas sûr que ton père soit ravi de financer cela, la perception des recruteurs (master, entreprises) peut ne pas être très favorable et surtout pour toi c'est très discutable. Peut-être que l'année peut se révéler profitable (on ne sait jamais), mais tu peux aussi tourner en rond, perdre le rythme des études ou déprimer dans le désoeuvrement...
Les questions que tu te poses sur ton Master n'auront pas tellement changé dans un an. Tu auras la même licence, tu regarderas les mêmes masters, la Terre sera toujours plutôt sphérique.
Donc à ce stade de ta réflexion, sauf autre projet clair, je me concentrerais sur l'analyse des masters, avec en tête :
- que tu n'auras peut-être pas tout ce que tu demandes
- que tu peux ou pourras sans doute éliminer des options pour des raisons solides : pas de débouchés, trop loin, répugnance forte quant au sujet
Surtout c'est normal de ne pas savoir bien ce qu'on veut faire plus tard ! Il y a des gens pour qui c'est tout tracé (parfois dans l'erreur d'ailleurs), mais pour beaucoup l'avenir n'est pas limpide (ce qui est triste et heureux à la fois). Dans l'hésitation la meilleure stratégie est toujours d'aller vers une formation qui ne donne pas des boutons et qui offre les meilleurs débouchés, en cherchant un compromis.
Il y a des jobs sympas dans PLEIN de domaines. Personne n'a une seule voie toute tracée. Un parcours se construit par étapes.