Voyage humanitaire Rwanda

[bébérunneuse]

Bonjour à tous !
Dans 10 jours je pars en voyage humanitaire au Rwanda pendant 17 jours. J’ai bientôt 18 ans et c’est ma première expérience.

Je voudrais quelques conseils ou témoignages à propos de ce type de voyage (de préférence de la part de personnes étant déjà parties pour faire de l’humanitaire) afin de préparer mon départ.

Qu’est-ce qui est nécessaire ? Comment se préparer mentalement et physiquement ? Comment faire pour que cela se passe au mieux ?

merci beaucoup !

 

[Albane]

1-Attention aux aspects sanitaires.
Vaccin contre la fièvre jaune, prophylaxie contre le paludisme, attention à la rage (toute morsure ou l'échage appuyé = vaccin en urgence)...
L'eau est un poison. Même pour te laver les dents, eau minérale. Sois paranoïaque sur l'alimentation. Prévois des médicaments contre la diarrhée.

2-Vérifie les questions d'assurance rapatriement avec tes parents.

3-Sur place j'imagine que tu vas être encadrée, donc tu sauras quoi faire. Pour être toute à fait franche, en 17 jours et sans expérience particulière supérieure aux locaux, la portée humanitaire est limitée mais tu vas avoir l'occasion de découvrir et en soi ça a de la valeur.

4-Prépare-toi psychologiquement. Tu vas a minima voir des gens nettement plus pauvres que toi et peut-être, suivant ta mission, des choses dures. Il faut te blinder.

5-Essaie au maximum de te lier avec la population locale et de découvrir leur culture.

6-Laisse-les parler du génocide s'ils veulent, ne l'évoque pas toi-même à chaque détour d'une phrase.

Belle initiative, je te souhaite une belle découverte.

 

[bébérunneuse]

1-Attention aux aspects sanitaires.
Vaccin contre la fièvre jaune, prophylaxie contre le paludisme, attention à la rage (toute morsure ou l'échage appuyé = vaccin en urgence)...
L'eau est un poison. Même pour te laver les dents, eau minérale. Sois paranoïaque sur l'alimentation. Prévois des médicaments contre la diarrhée.

2-Vérifie les questions d'assurance rapatriement avec tes parents.

3-Sur place j'imagine que tu vas être encadrée, donc tu sauras quoi faire. Pour être toute à fait franche, en 17 jours et sans expérience particulière supérieure aux locaux, la portée humanitaire est limitée mais tu vas avoir l'occasion de découvrir et en soi ça a de la valeur.

4-Prépare-toi psychologiquement. Tu vas a minima voir des gens nettement plus pauvres que toi et peut-être, suivant ta mission, des choses dures. Il faut te blinder.

5-Essaie au maximum de te lier avec la population locale et de découvrir leur culture.

6-Laisse-les parler du génocide s'ils veulent, ne l'évoque pas toi-même à chaque détour d'une phrase.

Belle initiative, je te souhaite une belle découverte.

Merci beaucoup pour ta réponse ! C’est vrai que je suis un peu stressée car c’est ma première expérience et c’est bientôt. Je suis plutôt quelqu’un qui réfléchis beaucoup avant mais dès que j’y suis ça va mieux ! Ma mission est de construire l’adduction d’eau à un village d’une colline. Je pense que c’est une mission plus difficile physiquement que psychologiquement même si on va passer bcp de temps avec la population en dehors du chantier. Nous aurons aussi des « activités » afin de découvrir les mémoriaux du génocide et les paysages alentours.
Je suis aussi entourée de 6 autres jeunes de mon âge et 3 adultes.
Comme tu le dis, on ne peut pas apporter bcp en 17 jours mais c’est toujours ça et je trouve que c’est suffisant pour une première fois. Je me voyais mal partir plus d’1 mois. Merci

 

[Albane]

Je ne sais pas si c'est une bonne idée de te dire les choses comme ça, mais après tout autant être franche : pour 100 euros voire moins, probablement tu trouves un local qui peut faire le même travail que toi. Et sans le coût des billets d'avion, le trajet... Donc il n'y a pas vraiment de rationalité économique.

L'humanitaire a un sens "opérationnel" si tu apportes une compétence qui n'existe pas sur place et si tu restes longtemps. Les associations plus ou moins non lucratives qui organisent ces missions le savent bien, autant que tu ne sois pas dupe.

Vois donc plutôt ton séjour comme une occasion de découverte, une forme de tourisme immersif engagé... Et ça en soi, ça a de la valeur. Donc va vers les autres, essaie de comprendre le pays... Ça sera une expérience enrichissante dans cet esprit.

 

[bébérunneuse]

Je ne sais pas si c'est une bonne idée de te dire les choses comme ça, mais après tout autant être franche : pour 100 euros voire moins, probablement tu trouves un local qui peut faire le même travail que toi. Et sans le coût des billets d'avion, le trajet... Donc il n'y a pas vraiment de rationalité économique.

L'humanitaire a un sens "opérationnel" si tu apportes une compétence qui n'existe pas sur place et si tu restes longtemps. Les associations plus ou moins non lucratives qui organisent ces missions le savent bien, autant que tu ne sois pas dupe.

Vois donc plutôt ton séjour comme une occasion de découverte, une forme de tourisme immersif engagé... Et ça en soi, ça a de la valeur. Donc va vers les autres, essaie de comprendre le pays... Ça sera une expérience enrichissante dans cet esprit.

Oui c’est vrai que c’est plutôt une initiation à l’humanitaire. L’association avec laquelle je pars a été créée par mon école et est donc assez petite puisqu’elle donne l’opportunité à quelques élèves qui ont fini leur cycle de pouvoir faire une expérience. C’est une association qui a aussi peu de moyen donc ce sont des petits projets. Je ne veux en aucun cas faire du volontourisme avec des associations qui s’en mettent plein les poches. L’association ne fait aucun bénéfice et rien ne vient de notre poche puisqu’on organise des événements et une cagnotte pour récolter de l’argent sans que les élèves n’aient à dépenser un euro. Merci pour ton retour !