Adoasis et ses membres ne sont en aucun cas capables de fournir des avis médicaux et ne remplacent pas l'avis d'un médecin qualifié. Si tu as des question ou des préoccupations, consulte un médecin. En cas d'urgence vitale, appelle le 15 (SAMU) ou le 18 (Pompiers) en France, ou le 112 en Europe.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut qu'il n'affiche pas correctement ce site ou d'autres. Vous devez le mettre à niveau ou utiliser un navigateur alternatif.
Bonjour j'ai un rdv bilan le 4 mars dans une structure spécialisée pour faire passer des tests pour un diagnostic d'autisme mais aussi les diagnostic differentiels ou les comorbidités.
Et donc j'ai décidé de faire un topic sur les avantages et les inconvénients que m'apporterait un diag (pas forcément d'autisme parce que selon un test que j'ai passé là bas j'avais beaucoup de symptômes psychotiques, après j'aurai pas forcément de diag mais selon ma psychiatre je vais en avoir un même si on sait pas de quoi).
Donc les avantages :
- Avoir un suivis adapté à mon trouble
- Avoir une reconnaissance de handicap + peut-être un.e AVS
- Me sentir légitime (enfin)
- Pouvoir faire une réunion avec les profs et leur expliquer mes troubles pour qu'il me fassent sortir de cours quand ça va pas (bon là j'ai un peu trop d'espoir)
- Pouvoir expliquer aux gens que non je ne suis pas une gamine capricieuse avec pleins d'amis imaginaires mais quelqu'un qui souffre. (Même si les gens comprendront jamais que le principe d'un handicap invisible c'est qu'il est invisible et que le TSA c'est un spectre tout comme les TSS (trouble du spectre de la squizophrénie).
Les inconvénients :
- Pour le TSS savoir que je devrais vivre avec et que ça se soigne pas totalement (par exemple dans mon cas meme avec des traitements j'ai toujours de grandes crises de paranoïa)
- Pour le TSA, je sais que mon père reproche beaucoup de trucs à ma sœur depuis son diag et j'ai peur qu'il fasse pareil avec moi
- Qu'on veuille m'envoyer voir des professionnels qui ne me comprennent pas (bon peu de chances avec tout mes rdv)
- Qu'on invalide mon TDI (pas diag mais le mot a été dit par ma psychiatre) et que mes ""alters"" soient enfaîte créé par mes symptômes psychotique
- Qu'on me rejette à cause de mes troubles (bon ça ça changera pas grand chose XD)
Et voilà je pense que c'est bon pour moi.
Et vous qu'est-ce que vous a apporté un diag de positif et négatif ? Aimerez-vous avoir un diag ? Pourquoi ?
Bonjour j'ai un rdv bilan le 4 mars dans une structure spécialisée pour faire passer des tests pour un diagnostic d'autisme mais aussi les diagnostic differentiels ou les comorbidités.
Et donc j'ai décidé de faire un topic sur les avantages et les inconvénients que m'apporterait un diag (pas forcément d'autisme parce que selon un test que j'ai passé là bas j'avais beaucoup de symptômes psychotiques, après j'aurai pas forcément de diag mais selon ma psychiatre je vais en avoir un même si on sait pas de quoi).
Donc les avantages :
- Avoir un suivis adapté à mon trouble
- Avoir une reconnaissance de handicap + peut-être un.e AVS
- Me sentir légitime (enfin)
- Pouvoir faire une réunion avec les profs et leur expliquer mes troubles pour qu'il me fassent sortir de cours quand ça va pas (bon là j'ai un peu trop d'espoir)
- Pouvoir expliquer aux gens que non je ne suis pas une gamine capricieuse avec pleins d'amis imaginaires mais quelqu'un qui souffre. (Même si les gens comprendront jamais que le principe d'un handicap invisible c'est qu'il est invisible et que le TSA c'est un spectre tout comme les TSS (trouble du spectre de la squizophrénie).
Les inconvénients :
- Pour le TSS savoir que je devrais vivre avec et que ça se soigne pas totalement (par exemple dans mon cas meme avec des traitements j'ai toujours de grandes crises de paranoïa)
- Pour le TSA, je sais que mon père reproche beaucoup de trucs à ma sœur depuis son diag et j'ai peur qu'il fasse pareil avec moi
- Qu'on veuille m'envoyer voir des professionnels qui ne me comprennent pas (bon peu de chances avec tout mes rdv)
- Qu'on invalide mon TDI (pas diag mais le mot a été dit par ma psychiatre) et que mes ""alters"" soient enfaîte créé par mes symptômes psychotique
- Qu'on me rejette à cause de mes troubles (bon ça ça changera pas grand chose XD)
Et voilà je pense que c'est bon pour moi.
Et vous qu'est-ce que vous a apporté un diag de positif et négatif ? Aimerez-vous avoir un diag ? Pourquoi ?
C'est positif d'avoir un avis médical sur une situation, donc avoir un diag est évidemment une bonne idée. Ce qu'il faut en faire ensuite t'appartient : il ne va pas être affiché sur la place publique.
Ce qu'il faut éviter c'est de t'enfermer dans une case, de lire toutes les situations à travers ton diag... bref d'en faire un élément toxique plutôt que positif.
Du côté du positif tu peux regrouper ce que tu évoques en deux branches :
- avoir les traitements adaptés
- avoir une reconnaissance sociale
Sur le plan des traitements, c'est à discuter avec les psys. Sur le plan de la reconnaissance sociale, c'est à manier avec précautions. Le diag de TSA s'est très répandu, parce que les critères diagnostiques ont été beaucoup assouplis (c'est un spectre), du coup il y a plein de TSA partout (même sans caricaturer), ce qui fait qu'il est beaucoup moins pris au sérieux qu'avant. Ce n'est pas le cas pour la schizophrénie., qui reste perçue avec méfiance.
Donc du coté des risques à faire valoir un diag (ce que tu n'es jamais obligée de faire !) il y a celui qu'on te range dans la catégorie de "encore une diagnostiquée TSA" (avec les intolérants au gluten, les HPI, les TDAH, genre on souffle) ou "ah mince elle a de gros problèmes psys". Dans les deux cas cela peut te desservir dans certaines situations.
Du côté des avantages, il y a l'opportunité de voir tes difficultés mieux prises en compte.
Franchement, cela doit s'apprécier avec finesse : c'est peut-être agréable de voir reconnaître tes particularités, c'est top si ça aide à avoir une prise en charge adaptée, mais c'est négatif si cela te stigmatise ou te ferme des portes (même si on ne te le dira pas comme ça). A toi de voir ce qu'il faut dire et quand.
Dans tous les cas je ne vois aucun inconvénient à faire le diag lui-même, la bonne question c'est quoi en faire.
C'est positif d'avoir un avis médical sur une situation, donc avoir un diag est évidemment une bonne idée. Ce qu'il faut en faire ensuite t'appartient : il ne va pas être affiché sur la place publique.
Ce qu'il faut éviter c'est de t'enfermer dans une case, de lire toutes les situations à travers ton diag... bref d'en faire un élément toxique plutôt que positif.
Du côté du positif tu peux regrouper ce que tu évoques en deux branches :
- avoir les traitements adaptés
- avoir une reconnaissance sociale
Sur le plan des traitements, c'est à discuter avec les psys. Sur le plan de la reconnaissance sociale, c'est à manier avec précautions. Le diag de TSA s'est très répandu, parce que les critères diagnostiques ont été beaucoup assouplis (c'est un spectre), du coup il y a plein de TSA partout (même sans caricaturer), ce qui fait qu'il est beaucoup moins pris au sérieux qu'avant. Ce n'est pas le cas pour la schizophrénie., qui reste perçue avec méfiance.
Ah bon ? Le TSA n'est plus pris au sérieux ? Je ne sais pas j'avoue qu'à part avoir lu des témoignages et le DSM-5 j'y connais pas grand chose.
Oui, les gens croient qu'on est dangereux alors que c'est nous qui craignons d'etre attaqué, et le pire qu'on puisse faire c'est nous mettre en danger a cause de nos idées délirantes/hallucinations. (je m'inclus dedans parce que je sais que j'ai des symptômes psychotiques et c'est dans le meme lot)
Donc du coté des risques à faire valoir un diag (ce que tu n'es jamais obligée de faire !) il y a celui qu'on te range dans la catégorie de "encore une diagnostiquée TSA" (avec les intolérants au gluten, les HPI, les TDAH, genre on souffle) ou "ah mince elle a de gros problèmes psys". Dans les deux cas cela peut te desservir dans certaines situations.
J'avoue mais moi je pense quand même en parler aux profs (au moins à mon prof principal car il est très bienveillant) parce que parfois j'ai besoin de sortir de cours parce que c'est trop dur, après je sais très bien expliqué mes troubles ce qui peut aider.
Du côté des avantages, il y a l'opportunité de voir tes difficultés mieux prises en compte.
Franchement, cela doit s'apprécier avec finesse : c'est peut-être agréable de voir reconnaître tes particularités, c'est top si ça aide à avoir une prise en charge adaptée, mais c'est négatif si cela te stigmatise ou te ferme des portes (même si on ne te le dira pas comme ça). A toi de voir ce qu'il faut dire et quand.
Entre un autiste lourd non verbal et quelqu'un qui a les symptômes les plus légers du spectre, il y a un monde. Comme la frontière basse du spectre est assez conventionnelle (ce n'est pas aussi tranché que d'entendre des voix), on retrouve diagnostiqués TSA des gens qui auparavant auraient été considérés comme "dans la norme", d'autant plus qu'avoir des difficultés dans les interactions sociales, dans la communication, avoir des routines... c'est un trait de personnalité très commun. La conséquence, c'est qu'être "autiste" aujourd'hui ça n'est plus perçu comme il y a 20 ans (parce que cela ne correspond plus au même périmètre).
C'est d'autant plus vrai que dans les établissements scolaires maintenant il y a des quantités invraisemblables d'enfants qui ont des plans d'adaptation variés avec des tas de diagnostics associés. Donc, forcément, les gens prennent moins au sérieux les étiquettes collées sur une bonne partie de la population et une bonne partie d'une classe dans chaque lycée (surtout bourgeois).
Oui, les gens croient qu'on est dangereux alors que c'est nous qui craignons d'etre attaqué, et le pire qu'on puisse faire c'est nous mettre en danger a cause de nos idées délirantes/hallucinations. (je m'inclus dedans parce que je sais que j'ai des symptômes psychotiques et c'est dans le meme lot)
En effet et il faut faire de la pédagogie si tu évoques ces troubles, pour que les gens comprennent que tu ne vas pas les poursuivre avec une hache. Il y a des schizophrènes atteints de formes modérées qui gèrent très bien leur trouble, mais tout le monde ne le sait pas.
Entre un autiste lourd non verbal et quelqu'un qui a les symptômes les plus légers du spectre, il y a un monde. Comme la frontière basse du spectre est assez conventionnelle (ce n'est pas aussi tranché que d'entendre des voix), on retrouve diagnostiqués TSA des gens qui auparavant auraient été considérés comme "dans la norme", d'autant plus qu'avoir des difficultés dans les interactions sociales, dans la communication, avoir des routines... c'est un trait de personnalité très commun. La conséquence, c'est qu'être "autiste" aujourd'hui ça n'est plus perçu comme il y a 20 ans (parce que cela ne correspond plus au même périmètre).
C'est d'autant plus vrai que dans les établissements scolaires maintenant il y a des quantités invraisemblables d'enfants qui ont des plans d'adaptation variés avec des tas de diagnostics associés. Donc, forcément, les gens prennent moins au sérieux les étiquettes collées sur une bonne partie de la population et une bonne partie d'une classe dans chaque lycée (surtout bourgeois).
C'est vrai... Parfois ils ne font pas de différences dans les aménagements entre quelqu'un qui est lent pour réfléchir et quelqu'un qui fait des crises en pleine évaluation. Les 2 personnes ont besoin d'aide mais pas de la même aide.
En effet et il faut faire de la pédagogie si tu évoques ces troubles, pour que les gens comprennent que tu ne vas pas les poursuivre avec une hache. Il y a des schizophrènes atteints de formes modérées qui gèrent très bien leur trouble, mais tout le monde ne le sait pas.
Moi je gère très bien mes symptômes psychotique grâce à mes traitements sauf en cas de stress intense donc au lycée où en milieu hospitalier à cause de ma phobie scolaire et de mes traumas. Donc oui c'est possible. Et non on va pas poursuivre quelqu'un avec une haché comme tu dis, puisque c'est nous les victimes de notre trouble.
Oui j'avoue c'est très différent. Après je crois qu'il y a différents niveaux ma sœur est niveau 2.
C'est vrai... Parfois ils ne font pas de différences dans les aménagements entre quelqu'un qui est lent pour réfléchir et quelqu'un qui fait des crises en pleine évaluation. Les 2 personnes ont besoin d'aide mais pas de la même aide.
Moi je gère très bien mes symptômes psychotique grâce à mes traitements sauf en cas de stress intense donc au lycée où en milieu hospitalier à cause de ma phobie scolaire et de mes traumas. Donc oui c'est possible. Et non on va pas poursuivre quelqu'un avec une haché comme tu dis, puisque c'est nous les victimes de notre
Entre un autiste lourd non verbal et quelqu'un qui a les symptômes les plus légers du spectre, il y a un monde. Comme la frontière basse du spectre est assez conventionnelle (ce n'est pas aussi tranché que d'entendre des voix), on retrouve diagnostiqués TSA des gens qui auparavant auraient été considérés comme "dans la norme", d'autant plus qu'avoir des difficultés dans les interactions sociales, dans la communication, avoir des routines... c'est un trait de personnalité très commun. La conséquence, c'est qu'être "autiste" aujourd'hui ça n'est plus perçu comme il y a 20 ans (parce que cela ne correspond plus au même périmètre).
C'est d'autant plus vrai que dans les établissements scolaires maintenant il y a des quantités invraisemblables d'enfants qui ont des plans d'adaptation variés avec des tas de diagnostics associés. Donc, forcément, les gens prennent moins au sérieux les étiquettes collées sur une bonne partie de la population et une bonne partie d'une classe dans chaque lycée (surtout bourgeois).
En effet et il faut faire de la pédagogie si tu évoques ces troubles, pour que les gens comprennent que tu ne vas pas les poursuivre avec une hache. Il y a des schizophrènes atteints de formes modérées qui gèrent très bien leur trouble, mais tout le monde ne le sait pas.
Bonjour j'ai un rdv bilan le 4 mars dans une structure spécialisée pour faire passer des tests pour un diagnostic d'autisme mais aussi les diagnostic differentiels ou les comorbidités.
Et donc j'ai décidé de faire un topic sur les avantages et les inconvénients que m'apporterait un diag (pas forcément d'autisme parce que selon un test que j'ai passé là bas j'avais beaucoup de symptômes psychotiques, après j'aurai pas forcément de diag mais selon ma psychiatre je vais en avoir un même si on sait pas de quoi).
- Pouvoir faire une réunion avec les profs et leur expliquer mes troubles pour qu'il me fassent sortir de cours quand ça va pas (bon là j'ai un peu trop d'espoir)
- Pouvoir expliquer aux gens que non je ne suis pas une gamine capricieuse avec pleins d'amis imaginaires mais quelqu'un qui souffre. (Même si les gens comprendront jamais que le principe d'un handicap invisible c'est qu'il est invisible et que le TSA c'est un spectre tout comme les TSS (trouble du spectre de la squizophrénie).
Les inconvénients :
- Pour le TSS savoir que je devrais vivre avec et que ça se soigne pas totalement (par exemple dans mon cas meme avec des traitements j'ai toujours de grandes crises de paranoïa)
Ce n'est pas quelque chose à soigner le tsa, c'est un fonctionnement différent et un diag t'aidera à trouver des situations aux parties qui sont compliquées.
Moi, avoir un diag j'aimerai beaucoup rien que pour faire valoir mes difficultés auprès des gens qui ne comprennent pas que j'en ai (du type les crises de TSA (parce que m'enfermer dans ma bulle dépressive pendant 2h c'est légèrement incommodant) ou bah les TCA disons qu'une prise en charge ça pourrait toujours aider.) Pour les TCA, avoir un diag ce serait admettre qu'il y a un problème sauf que vu que j'ai des up and down c'est compliqué et pour le TSA, j'ai peur qu'on pense que je copie mon frère etc.
Après, je comprends tes peurs mais les ai en moins violents parce que bah j'ai moins de problèmes psys que toi je pense. Mais dis toi que Feuille (qui était à ton niveau voir plus) ça l'a aidé le diag et pour de vrai.
Entre un autiste lourd non verbal et quelqu'un qui a les symptômes les plus légers du spectre, il y a un monde. Comme la frontière basse du spectre est assez conventionnelle (ce n'est pas aussi tranché que d'entendre des voix), on retrouve diagnostiqués TSA des gens qui auparavant auraient été considérés comme "dans la norme", d'autant plus qu'avoir des difficultés dans les interactions sociales, dans la communication, avoir des routines... c'est un trait de personnalité très commun.
je suis daccord et pas daccord avec toi. La verite, cest qu'une personne ne sera jamais diag avec un TSA si ce n'est que pour une routine etc. Il y a plusieurs critères et ceux que tu décris n'en font pas parti. Il y a des troubles de la communication et cets tres loin d'une difficulté de communication. Ce n'est pas une difficulté mais une différence.
Oui et non, tant qu'il y a une prise en charge adaptée je ne vois pas le problème. J'ai un cousin qui a d'abord été diag avec des troubles du comportement donc quasi pas de prise en charge et puis à eu enfin un diag de TSA et ça la énormément aidé. Donc je vois pas bien le problème.
C'est d'autant plus vrai que dans les établissements scolaires maintenant il y a des quantités invraisemblables d'enfants qui ont des plans d'adaptation variés avec des tas de diagnostics associés. Donc, forcément, les gens prennent moins au sérieux les étiquettes collées sur une bonne partie de la population et une bonne partie d'une classe dans chaque lycée (surtout bourgeois).
En effet et il faut faire de la pédagogie si tu évoques ces troubles, pour que les gens comprennent que tu ne vas pas les poursuivre avec une hache. Il y a des schizophrènes atteints de formes modérées qui gèrent très bien leur trouble, mais tout le monde ne le sait pas.
Oooooh oui j'étais étonnée au CEDA à mon dernier rdv y avait plusieurs filles d'à peu près mon âge dans la salle d'attente, en plus elles avaient des styles vestimentaires incroyables (même si ça n'est pas aussi magnifique que celui de ma petite amie) et elles avaient l'air trop sympa !!!
Ce n'est pas quelque chose à soigner le tsa, c'est un fonctionnement différent et un diag t'aidera à trouver des situations aux parties qui sont compliquées.
Oui mais moi je parlais du TSS (trouble du spectre de la squizophrénie) et ça ça se soigne pas forcément complètement mais y a des traitements qui peuvent aider. Je sais que le TSA n'est pas une maladie
Parce qu'ils ont decidé de l'envoyer chez une psychomotricienne qui veut la changer alors qu'elle a masquer toute sa vie et qu'elle aimerait juste etre elle meme et que pour une fois ce soit nous qui fassions des efforts (moi j'essaye d'en faire meme si des fois je me dispute avec elle mais logique comme tout frère et sœur).
Moi, avoir un diag j'aimerai beaucoup rien que pour faire valoir mes difficultés auprès des gens qui ne comprennent pas que j'en ai (du type les crises de TSA (parce que m'enfermer dans ma bulle dépressive pendant 2h c'est légèrement incommodant) ou bah les TCA disons qu'une prise en charge ça pourrait toujours aider.) Pour les TCA, avoir un diag ce serait admettre qu'il y a un problème sauf que vu que j'ai des up and down c'est compliqué et pour le TSA, j'ai peur qu'on pense que je copie mon frère etc.
Pour les TCA je suis une femme sur instagram qui a un type d'anorexie ou tu as des crises de boulimies mais je ne sais plus comment ça s'appelle mais c'est aussi dans le DSM-5. Donc je pense que de vrais professionnels pourraient le voir. Et pour le Tsa je ne pense pas que tu copierai ton frère au point de faire des crises si ça peut te rassurer.
Après, je comprends tes peurs mais les ai en moins violents parce que bah j'ai moins de problèmes psys que toi je pense. Mais dis toi que Feuille (qui était à ton niveau voir plus) ça l'a aidé le diag et pour de vrai.
Je ne pense pas qu'il y ait de niveau de problèmes psys. Par exemple Feuille a des stress post traumatique moi non, toi tu as des TCA nous non, moi j'ai des TSS vous non. Y a pas de hiérarchie dans les troubles chaque trouble est difficile à vivre.
je suis daccord et pas daccord avec toi. La verite, cest qu'une personne ne sera jamais diag avec un TSA si ce n'est que pour une routine etc. Il y a plusieurs critères et ceux que tu décris n'en font pas parti. Il y a des troubles de la communication et cets tres loin d'une difficulté de communication. Ce n'est pas une difficulté mais une différence.
Oui et non, tant qu'il y a une prise en charge adaptée je ne vois pas le problème. J'ai un cousin qui a d'abord été diag avec des troubles du comportement donc quasi pas de prise en charge et puis à eu enfin un diag de TSA et ça la énormément aidé. Donc je vois pas bien le problème.
Oui, je suis d'accord avec toi mais je ne comprends pas si tu trouves ça positif ou pas ?
Yep. Faut faire des cours sur le handicap au collège/lycée minimum. Chez moi c'est moi qui m'en charge et même si c'est pas top, c'est mieux que rien.
Ben si. Il y a des gens qui font la tournée des psys pour avoir un diag TSA (j'en connais). Il y a aussi des psys qui à la fin pensent que cela leur fera du bien d'avoir un diag., même s'ils ont très bas dans le spectre (tout le monde y est à la fin)
A partir du moment où c'est un spectre et qu'il n'existe pas de critères normalisés, on a ce biais qui existe d'ailleurs pour des pathologies somatiques (fibromyalgie, maladie de Lyme...) alors que là on ne parle pas de spectre.
Il y a plusieurs critères et ceux que tu décris n'en font pas parti. Il y a des troubles de la communication et cets tres loin d'une difficulté de communication. Ce n'est pas une difficulté mais une différence.
La HAS propose, avec cette actualisation des recommandations de 2005, différents outils pour renforcer le repérage précoce et améliorer le diagnostic dès 18 mois.
www.has-sante.fr
Le DSM cite explicitement "1. Déficits de la communication et des interactions sociales".
Quelqu'un qui communique "différemment" mais très bien n'est pas atteint d'un trouble !
Je crois que tu pointes bien là la dérive : être différent et avoir un trouble, ça n'est pas la même chose. Tout le monde est différent, la différence ne relève pas de la médecine.
Je trouve cela TRES négatif. Cela enferme des tas de gens dans des catégories qui ancrent des difficultés qui pourraient parfaitement évoluer.
Un élève qui ne bosse pas va se voir caractériser HPI par un psy rémunéré et sinon accommodant du moins biaisé.
Un élève qui est renfermé (situation courante à l'adolescence), plutôt que d'être incité à travailler sur ses interaction sociales, va se voir coller une étiquette de TSA et considérer que la situation est liée à son trouble, ce qui ne l'aidera pas à progresser.
Je ne caricature même pas. Les profs et psychiatres se lamentent d'ailleurs de cette évolution.
Tout ce qui est accessible à une évolution (même avec soutien psy) et qui n'empêche pas une vie scolaire normale ne devrait pas relever des dispositifs d'adaptation. Et la différence n'est pas un trouble, on le répète.
Oui mais moi je parlais du TSS (trouble du spectre de la squizophrénie) et ça ça se soigne pas forcément complètement mais y a des traitements qui peuvent aider. Je sais que le TSA n'est pas une maladie
Franchement, trouble, maladie, handicap ou pathologie, c'est du vocabulaire. La médecine distingue ce qui est un fonctionnement dit normal et ce qui est un fonctionnement qui pose problème au patient. La frontière entre les deux est dans une certaine mesure conventionnelle, la terminologie fluctuante et pas si importante.
Un bon critère reste de regarder si cela pose un problème au patient. Par exemple, s'il te manque un bras et même si tu t'en accommodes, on considère en général que s'il existait un moyen de faire repousser le bras tu aurais tendance à l'adopter. Si la situation en revanche ne te pose aucun problème et que tu vis très bien avec, on revient à la normalité, ce n'est plus un trouble/une pathologie/etc.
Oooooh oui j'étais étonnée au CEDA à mon dernier rdv y avait plusieurs filles d'à peu près mon âge dans la salle d'attente, en plus elles avaient des styles vestimentaires incroyables (même si ça n'est pas aussi magnifique que celui de ma petite amie) et elles avaient l'air trop sympa !!!
La chaaaaaanceeee ! Moi une amie m'a dit qu'elle aimait mon "new gay style" x'). (XDD)
De toute façon, rien a dire les personnes avec un tsa ont un style incroyable (non je ne me base sur aucune étude ou quoique ce soit mais m'en fiche, c'est vrai.)
Oui mais moi je parlais du TSS (trouble du spectre de la squizophrénie) et ça ça se soigne pas forcément complètement mais y a des traitements qui peuvent aider. Je sais que le TSA n'est pas une maladie
Oh d'accord j'avais pas compris. Pour le TSS, je pense que Lya aurait pu te renseigner mais maintenant ça va être compliqué...
Et oui je sais que tu sais x)
Parce qu'ils ont decidé de l'envoyer chez une psychomotricienne qui veut la changer alors qu'elle a masquer toute sa vie et qu'elle aimerait juste etre elle meme et que pour une fois ce soit nous qui fassions des efforts (moi j'essaye d'en faire meme si des fois je me dispute avec elle mais logique comme tout frère et sœur).
Pour les TCA je suis une femme sur instagram qui a un type d'anorexie ou tu as des crises de boulimies mais je ne sais plus comment ça s'appelle mais c'est aussi dans le DSM-5.
Le truc cest que moi je vais voir un médecin généraliste depuis 3 ans toujours là même et elle est super mais pas spécialisée en ça et j'arrive pas à lui en parler.
Je ne pense pas qu'il y ait de niveau de problèmes psys. Par exemple Feuille a des stress post traumatique moi non, toi tu as des TCA nous non, moi j'ai des TSS vous non. Y a pas de hiérarchie dans les troubles chaque trouble est difficile à vivre.
Ben si. Il y a des gens qui font la tournée des psys pour avoir un diag TSA (j'en connais). Il y a aussi des psys qui à la fin pensent que cela leur fera du bien d'avoir un diag., même s'ils ont très bas dans le spectre (tout le monde y est à la fin)
Ah ouais... Moi c'est pas mon cas... C'est mon orthophoniste qui m'a conseillé de faire un diag et ma psychiatre a été d'accord et a dit qu'elle aussi y pensait mais que comme j'étais ""en période de crise"" elle ne pouvait pas me le diag seule d'où l'orientation au CEDA.
A partir du moment où c'est un spectre et qu'il n'existe pas de critères normalisés, on a ce biais qui existe d'ailleurs pour des pathologies somatiques (fibromyalgie, maladie de Lyme...) alors que là on ne parle pas de spectre.
Les critères diagnostiques sont publics, ça n'est pas un mystère.
Yeah je confirme dès que mon orthophoniste m'en a parlé je suis allé sur internet pour les regarder (d'ailleurs je ne suis même pas sur d'être autiste car j'ai pas de routine contrairement à ma sœur)
La HAS propose, avec cette actualisation des recommandations de 2005, différents outils pour renforcer le repérage précoce et améliorer le diagnostic dès 18 mois.
www.has-sante.fr
Le DSM cite explicitement "1. Déficits de la communication et des interactions sociales".
Quelqu'un qui communique "différemment" mais très bien n'est pas atteint d'un trouble !
Je crois que tu pointes bien là la dérive : être différent et avoir un trouble, ça n'est pas la même chose. Tout le monde est différent, la différence ne relève pas de la médecine.
Je trouve cela TRES négatif. Cela enferme des tas de gens dans des catégories qui ancrent des difficultés qui pourraient parfaitement évoluer.
Un élève qui ne bosse pas va se voir caractériser HPI par un psy rémunéré et sinon accommodant du moins biaisé.
Un élève qui est renfermé (situation courante à l'adolescence), plutôt que d'être incité à travailler sur ses interaction sociales, va se voir coller une étiquette de TSA et considérer que la situation est liée à son trouble, ce qui ne l'aidera pas à progresser.
Je ne caricature même pas. Les profs et psychiatres se lamentent d'ailleurs de cette évolution.
Tout ce qui est accessible à une évolution (même avec soutien psy) et qui n'empêche pas une vie scolaire normale ne devrait pas relever des dispositifs d'adaptation. Et la différence n'est pas un trouble, on le répète.
Franchement, trouble, maladie, handicap ou pathologie, c'est du vocabulaire. La médecine distingue ce qui est un fonctionnement dit normal et ce qui est un fonctionnement qui pose problème au patient. La frontière entre les deux est dans une certaine mesure conventionnelle, la terminologie fluctuante et pas si importante.
Un bon critère reste de regarder si cela pose un problème au patient. Par exemple, s'il te manque un bras et même si tu t'en accommodes, on considère en général que s'il existait un moyen de faire repousser le bras tu aurais tendance à l'adopter. Si la situation en revanche ne te pose aucun problème et que tu vis très bien avec, on revient à la normalité, ce n'est plus un trouble/une pathologie/etc.
Oui c'est vrai moi par exemple le TSA (Si j'en ai un) ne m'handicape pas dans le vie de tout les jours contrairement au TSS qui me met au danger et qui est très handicapant (heureusement que j'ai des traitements, parce que sinon j'aurai aucun esprit critique) mais je confirme que à partir du moment où j'arriverai à vivre avec on ne pourra plus vraiment le considérer comme trouble.
La chaaaaaanceeee ! Moi une amie m'a dit qu'elle aimait mon "new gay style" x'). (XDD)
De toute façon, rien a dire les personnes avec un tsa ont un style incroyable (non je ne me base sur aucune étude ou quoique ce soit mais m'en fiche, c'est vrai.)
J'avoue qu'elles avaient des styles waouh. Et y avait moi en jean et pull basique TwT. Ah et y avait une petite fille toute mignonne qui passait un test de qi (on nous fait tous passer un test de qi pour le diag dans notre centre j'ai pas trop compris pourquoi mais bon).
Oui je pense... Après y a une fille de ma classe de l'année dernière qui faisait de l'anxiété sociale et les profs ne s'adaptaient pas à elle alors qu'ils leur avaient tout expliqué
Oh d'accord j'avais pas compris. Pour le TSS, je pense que Lya aurait pu te renseigner mais maintenant ça va être compliqué...
Et oui je sais que tu sais x)
Le truc cest que moi je vais voir un médecin généraliste depuis 3 ans toujours là même et elle est super mais pas spécialisée en ça et j'arrive pas à lui en parler.
Il y a aussi des psys qui à la fin pensent que cela leur fera du bien d'avoir un diag., même s'ils ont très bas dans le spectre (tout le monde y est à la fin)
A partir du moment où c'est un spectre et qu'il n'existe pas de critères normalisés, on a ce biais qui existe d'ailleurs pour des pathologies somatiques (fibromyalgie, maladie de Lyme...) alors que là on ne parle pas de spectre.
La HAS propose, avec cette actualisation des recommandations de 2005, différents outils pour renforcer le repérage précoce et améliorer le diagnostic dès 18 mois.
Je ne dis pas le contraire, mais il y en a 3 principaux :
1. Trouble de la Communication
2. Hyper/hypo-sensibilité sensorielle
3. IS/comportements stéréotypés
Il me semble.
Je crois que tu pointes bien là la dérive : être différent et avoir un trouble, ça n'est pas la même chose. Tout le monde est différent, la différence ne relève pas de la médecine.
Mais si justement ce diag est là pour les aider ? Par exemple, mon frère a un diag de Gilles de la Tourette qui lui permet de savoir exactement comment il peut travailler sur ses tics, mon cousin un diag de TSA avec anxiété qui fait qu'il a pu travailler sur ses crises etc et puis comme ça ils peuvent avoir un avs par exemple.
Un élève qui est renfermé (situation courante à l'adolescence), plutôt que d'être incité à travailler sur ses interaction sociales, va se voir coller une étiquette de TSA et considérer que la situation est liée à son trouble, ce qui ne l'aidera pas à progresser.
Je ne caricature même pas. Les profs et psychiatres se lamentent d'ailleurs de cette évolution.
C'est stupide je trouve car beaucoup de personnes autistes ne sont pas renfermée etc. Et puis un diag de tsa permet de travailler sur ces aspects s'ils dérangent la personne concernée mais la vérité cets que beaucoup s'en fichent.
Tout ce qui est accessible à une évolution (même avec soutien psy) et qui n'empêche pas une vie scolaire normale ne devrait pas relever des dispositifs d'adaptation. Et la différence n'est pas un trouble, on le répète.
Bah oui, je vois pas pourquoi faut le préciser, cets comme mettre des lunettes à une personne ayant une bonne vision : inutile. Et franchement vu comme c'est chiant de faire un dossier handicap etc je vois mal qui en ferait pour s'amuser x)
Franchement, trouble, maladie, handicap ou pathologie, c'est du vocabulaire. La médecine distingue ce qui est un fonctionnement dit normal et ce qui est un fonctionnement qui pose problème au patient. La frontière entre les deux est dans une certaine mesure conventionnelle, la terminologie fluctuante et pas si importante.
Il me semble que la différence entre une maladie et un trouble neurodeveloppemental (faut pas oublier que en réalité le TSA a rien de psychologique) c'est qu'une maladie, il y a des choses à soigner (comme les TCA) alors que pour un t-nd ce n'est pas le cas et la plupart du temps pas vraiment souhaitable.
Un bon critère reste de regarder si cela pose un problème au patient. Par exemple, s'il te manque un bras et même si tu t'en accommodes, on considère en général que s'il existait un moyen de faire repousser le bras tu aurais tendance à l'adopter. Si la situation en revanche ne te pose aucun problème et que tu vis très bien avec, on revient à la normalité, ce n'est plus un trouble/une pathologie/etc.
Tout ce qui est accessible à une évolution (même avec soutien psy) et qui n'empêche pas une vie scolaire normale ne devrait pas relever des dispositifs d'adaptation. Et la différence n'est pas un trouble, on le répète.
On peut avoir une vie scolaire normale et quand même avoir besoin d'aide! Par exemple, moi je tente d'avoir une vie scolaire normale, en cours j'ai l'air de me concentrer, j'ai des plutôt bonnes notes et je suis présent, mais déjà c'est épuisant. Moi sur les cours de 2h (même 1h...) je suis 10 minutes en tout, parce que je me rends pas compte que je dérive, et puis j'arrive pas à me concentrer dans le bruit, je vais tout analyser (sauf si c'est de la musique), et le pire c'est si il y a quelqu'un qui fait des bruits répétitifs ou qu'iel mache un chewing gum. Là on me perd complètement, je peux même plus faire semblant de suivre il faut que je me bouche les oreilles sinon c'est crise d'angoisse.. Je prends aucune note parce que je suis pas foutu de comprendre et d'écrire en même temps. Je me tiens mais pour ça je m'occupe en faisant des activités comment m'arracher la peau des ongles ou dessiner, sinon je vais avoir besoin de bouger. (les cours de TP honnêtement c'est un paradis).
Après en pas soignable j'ai des tics, et c'est franchement épuisant parce que je passe le cours à me concentrer pour camoufler les tics vocaux et ceux qui peuvent globalement déranger la classe.
J'ai des bonnes notes parce que j'ai une capacité à broder formidable et que j'ai de la culture générale, mais les trucs où je peux pas improviser je me ramasse.
Ce dont j'aurais besoin c'est de pouvoir sortir ou me lever quand j'en ressens le besoin, rien que ça déjà ça serait formidable (un de mes amis après son diag TDAH a eu ces privilèges, mais lui c'est un mec donc plus simple de se faire diag). Le truc parfait ça serait que je puisse m'isoler ou porter un casque anti bruit pendant les contrôles, parce que je vous promets, je peux rien faire si il y a un bruit qui va pas, je pars en crise d'angoisse immédiatement. (surtout que le prof de philo m'a placé à côté d'un mec qui a des tics aussi, et qui fait des bruits de bouche, donc il trigger mes tics et en plus il me fait angoisser ;-; )
En fait le test de qi est pas adapté du tout aux personnes neuroa et le terme hpi veut tout et rien dire donc c'est pour ça que je ne vois pas l'intérêt.
On peut avoir une vie scolaire normale et quand même avoir besoin d'aide! Par exemple, moi je tente d'avoir une vie scolaire normale, en cours j'ai l'air de me concentrer, j'ai des plutôt bonnes notes et je suis présent, mais déjà c'est épuisant. Moi sur les cours de 2h (même 1h...) je suis 10 minutes en tout, parce que je me rends pas compte que je dérive, et puis j'arrive pas à me concentrer dans le bruit, je vais tout analyser (sauf si c'est de la musique), et le pire c'est si il y a quelqu'un qui fait des bruits répétitifs ou qu'iel mache un chewing gum. Là on me perd complètement, je peux même plus faire semblant de suivre il faut que je me bouche les oreilles sinon c'est crise d'angoisse.. Je prends aucune note parce que je suis pas foutu de comprendre et d'écrire en même temps. Je me tiens mais pour ça je m'occupe en faisant des activités comment m'arracher la peau des ongles ou dessiner, sinon je vais avoir besoin de bouger. (les cours de TP honnêtement c'est un paradis).
Après en pas soignable j'ai des tics, et c'est franchement épuisant parce que je passe le cours à me concentrer pour camoufler les tics vocaux et ceux qui peuvent globalement déranger la classe.
J'ai des bonnes notes parce que j'ai une capacité à broder formidable et que j'ai de la culture générale, mais les trucs où je peux pas improviser je me ramasse.
Les tics,il y a une technique qui consiste à les "remplacer". En gros, tu vas mettre ton envie de faire un geste gênant sur un autre moins gênant (par exemple mon frère se tapait la tête contre le mur quand il était assis et il a remplacé ça par baisser la tête d'un coup).
Ce dont j'aurais besoin c'est de pouvoir sortir ou me lever quand j'en ressens le besoin, rien que ça déjà ça serait formidable (un de mes amis après son diag TDAH a eu ces privilèges, mais lui c'est un mec donc plus simple de se faire diag). Le truc parfait ça serait que je puisse m'isoler ou porter un casque anti bruit pendant les contrôles, parce que je vous promets, je peux rien faire si il y a un bruit qui va pas, je pars en crise d'angoisse immédiatement. (surtout que le prof de philo m'a placé à côté d'un mec qui a des tics aussi, et qui fait des bruits de bouche, donc il trigger mes tics et en plus il me fait angoisser ;-; )
Non, c'est assez courant. Tu vois régulièrement des gens qui ont un avis médical selon lequel ils n'ont pas de troubles et qui en déduisent que leur médecin est nul, n'est pas sensible au sujet ou ne reconnaît pas leur trouble et hop ils vont en voir un autre.
Cela dépend ce qu'on définit comme trouble. Et à partir du moment où on est sur une notion de spectre, la question de la limite inférieure se pose. La rage, tu l'as ou tu l'as pas. L'anxiété, tout le monde en a. Le trouble anxieux, du coup, c'est à partir de quand ? Comme il n'y a pas de score normalisé, il existe des risques de dérives diagnostiques. La psychiatrie reste tout de même une science un peu molle.
Pas tellement, non. A la fin l'évaluation du bas du spectre reste conventionnelle. Par exemple quand on a comme critère "nécessitant une aide importante", cela laisse une grande place à l'interprétation, c'est pas comme un fémur fracturé.
Je ne dis pas le contraire, mais il y en a 3 principaux :
1. Trouble de la Communication
2. Hyper/hypo-sensibilité sensorielle
3. IS/comportements stéréotypés
Il me semble.
Déficit. Galerer un peu en sociabilité nest pas un déficit, y a une vraie nuance entre les deux que bien trop zappent.
Tout est dans le "un peu". Pour la plupart des gens, les relations sociales c'est compliqué (et encore plus à l'adolescence), d'où la tentation de mettre cela sur le dos de l'autisme.
Objection. Il existe des troubles psys dont les gens ne sont pas conscients, mais ça n'est pas un critère pour le TSA. On peut parfaitement être autiste et conscient de l'être. Et il est erroné de penser que le problème vient des autres. Les autres interagissent plus efficacement, n'ont pas de comportements stéréotypés, bref ils n'ont pas de déficit, plus largement de trouble.
Tu reprends là une rhétorique selon laquelle ce serait le regard des autres qui poserait problème. Non. Si l'on met des autistes ensemble cela ne résout pas le problème.
Mais si justement ce diag est là pour les aider ? Par exemple, mon frère a un diag de Gilles de la Tourette qui lui permet de savoir exactement comment il peut travailler sur ses tics, mon cousin un diag de TSA avec anxiété qui fait qu'il a pu travailler sur ses crises etc et puis comme ça ils peuvent avoir un avs par exemple.
S'il y a un véritable trouble qu'un diag peu aider à prendre en charge, c'est très bien.
Si l'on est juste dans un trait des personnalité ou des difficultés courantes et qu'on y colle une étiquette qui l'essentialise ("c'est normal que j'ai ce problème, je suis TDAH/TSA/..."), c'est négatif pour la personne.
Un des deux critères de l'autisme est l'existence de "déficits persistants dans la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés." et à condition que "ces symptômes occasionnent un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement actuel social, scolaire/professionnel ou dans d'autres domaines importants."
Donc si ces personnes n'ont pas non plus "des caractères restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités", sont-ils vraiment atteints de TSA ?
(et le scénario où ils surcompensent est en général peu crédible en l'absence d'un inconfort extrême pour le faire).
Cela me paraît surprenant, s'agissant d'un trouble dont le diagnostic suppose "un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement actuel social, scolaire/professionnel ou dans d'autres domaines importants" (je reprends les manuels de psychiatrie in extenso à chaque fois pour être précis).
Ils ont des difficultés sociales/scolaires/professionnelles, mais ils s'en fichent ?
Là encore, on peut s'interroger sur le diagnostic.
Bah oui, je vois pas pourquoi faut le préciser, cets comme mettre des lunettes à une personne ayant une bonne vision : inutile. Et franchement vu comme c'est chiant de faire un dossier handicap etc je vois mal qui en ferait pour s'amuser x)
C'est parfois plus confortable de se dire "c'est normal je suis TSA" que de se dire "mes difficultés sont courantes, il faut que je me bouge le derrière pour y travailler".
Il me semble que la différence entre une maladie et un trouble neurodeveloppemental (faut pas oublier que en réalité le TSA a rien de psychologique) c'est qu'une maladie, il y a des choses à soigner (comme les TCA) alors que pour un t-nd ce n'est pas le cas et la plupart du temps pas vraiment souhaitable.
Je ne vois pas en quoi ça ne serait pas souhaitable. Si c'est un trouble, avec des déficits, des retentissements cliniques sociaux/professionnels/etc. évidemment qu'il faudrait traiter s'il existait des médicaments.
Ou alors on est juste sur des gens qui se pensent différents (alors que tout le monde l'est) parce qu'ils préfèrent cela à l'acceptation de leur normalité un peu fade, surtout s'ils sont dans une normalité avec quelques sous-performances.
Note que je nie pas du tout l'existence des TSA, c'est juste le sur-diagnostic que je trouve toxique.
Bah si évidemment qu'on peut biaiser. Tu as des psys qui corrigent les scores parce que le patient était stressé, par exemple. Du coup on a un nombre hallucinant de HPI (tout le monde en connaît) alors que, si le test est correctement étalonné, ça doit concerner 2% des gens.
On peut avoir une vie scolaire normale et quand même avoir besoin d'aide! Par exemple, moi je tente d'avoir une vie scolaire normale, en cours j'ai l'air de me concentrer, j'ai des plutôt bonnes notes et je suis présent, mais déjà c'est épuisant. Moi sur les cours de 2h (même 1h...) je suis 10 minutes en tout, parce que je me rends pas compte que je dérive, et puis j'arrive pas à me concentrer dans le bruit, je vais tout analyser (sauf si c'est de la musique), et le pire c'est si il y a quelqu'un qui fait des bruits répétitifs ou qu'iel mache un chewing gum. Là on me perd complètement, je peux même plus faire semblant de suivre il faut que je me bouche les oreilles sinon c'est crise d'angoisse.. Je prends aucune note parce que je suis pas foutu de comprendre et d'écrire en même temps. Je me tiens mais pour ça je m'occupe en faisant des activités comment m'arracher la peau des ongles ou dessiner, sinon je vais avoir besoin de bouger. (les cours de TP honnêtement c'est un paradis).
Après en pas soignable j'ai des tics, et c'est franchement épuisant parce que je passe le cours à me concentrer pour camoufler les tics vocaux et ceux qui peuvent globalement déranger la classe.
J'ai des bonnes notes parce que j'ai une capacité à broder formidable et que j'ai de la culture générale, mais les trucs où je peux pas improviser je me ramasse.
Ce dont j'aurais besoin c'est de pouvoir sortir ou me lever quand j'en ressens le besoin, rien que ça déjà ça serait formidable (un de mes amis après son diag TDAH a eu ces privilèges, mais lui c'est un mec donc plus simple de se faire diag). Le truc parfait ça serait que je puisse m'isoler ou porter un casque anti bruit pendant les contrôles, parce que je vous promets, je peux rien faire si il y a un bruit qui va pas, je pars en crise d'angoisse immédiatement. (surtout que le prof de philo m'a placé à côté d'un mec qui a des tics aussi, et qui fait des bruits de bouche, donc il trigger mes tics et en plus il me fait angoisser ;-; )
Dans ce que tu décris, il y a beaucoup de choses qui sont en fait assez communes... Les études c'est épuisant pour presque tout le monde, le bruit c'est dérangeant pour plein de gens.... Et une bonne partie des gens ne s'en sortent pas avec des bonnes notes !
Regarde peut-être si tu peux trouver des solutions simples et pragmatiques à certains des points qui te perturbent le plus. Par exemple pourquoi pas des bouchons d'oreille pour être moins gêné par le bruit ?
Non, c'est assez courant. Tu vois régulièrement des gens qui ont un avis médical selon lequel ils n'ont pas de troubles et qui en déduisent que leur médecin est nul, n'est pas sensible au sujet ou ne reconnaît pas leur trouble et hop ils vont en voir un autre.
Après s'ils n'ont pas confiance en un médecin, c'est normal d'en changer je pense. Par exemple moi j'en ai eu un obsédé par l'idée que j'avais de l'asthme alors que non selon le pneumo. Au bout de 3 mois ça m'a soulé et on est allé voir quelqu'un d'autre.
Je pense que le trouble anxieux cest a partir du moment ou des médocs sont envisageables. Par exemple j'ai de l'anxiété mais pas de trouble anxieux car je peux la gérer.
Pas tellement, non. A la fin l'évaluation du bas du spectre reste conventionnelle. Par exemple quand on a comme critère "nécessitant une aide importante", cela laisse une grande place à l'interprétation, c'est pas comme un fémur fracturé.
Non, mais vu que c'est une addition de plusieurs tests au final il se répertoriant à un schéma "classique" et regardent les similarités et les différences il me semble.
Tout est dans le "un peu". Pour la plupart des gens, les relations sociales c'est compliqué (et encore plus à l'adolescence), d'où la tentation de mettre cela sur le dos de l'autisme.
Oui, mais par exemple j'ai un ami qui n'aime pas trop les gens et n'a pas envie de les voir. Il n'est pas autiste, juste asocial. Mon frère lui va interagir avec les gens en parlant de voiture pour éviter le small talk. Il est autiste car ses interactions sociales sont compliquée par sa communication.
Objection. Il existe des troubles psys dont les gens ne sont pas conscients, mais ça n'est pas un critère pour le TSA. On peut parfaitement être autiste et conscient de l'être. Et il est erroné de penser que le problème vient des autres. Les autres interagissent plus efficacement, n'ont pas de comportements stéréotypés, bref ils n'ont pas de déficit, plus largement de trouble.
Oui bien sûr, mais ce que je veux dire c'est quine personne ayant un tsa ne souffre pas forcément de son tsa tant qu'on lui fout la paix par rapport à certaines choses quoi.
Tu reprends là une rhétorique selon laquelle ce serait le regard des autres qui poserait problème. Non. Si l'on met des autistes ensemble cela ne résout pas le problème.
Si l'on est juste dans un trait des personnalité ou des difficultés courantes et qu'on y colle une étiquette qui l'essentialise ("c'est normal que j'ai ce problème, je suis TDAH/TSA/..."), c'est négatif pour la personne.
Un des deux critères de l'autisme est l'existence de "déficits persistants dans la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés." et à condition que "ces symptômes occasionnent un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement actuel social, scolaire/professionnel ou dans d'autres domaines importants."
Oui, mais ça ne veut pas dire renfermé...les personnes autistes que je connais ont des amis, un d'entre eux est marié etc. Ils ont une vie sociale difficile mais réussissent à en avoir une s'ils en ont envie.
Donc si ces personnes n'ont pas non plus "des caractères restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités", sont-ils vraiment atteints de TSA ?
Cela me paraît surprenant, s'agissant d'un trouble dont le diagnostic suppose "un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement actuel social, scolaire/professionnel ou dans d'autres domaines importants" (je reprends les manuels de psychiatrie in extenso à chaque fois pour être précis).
Oui, mais est ce qu'ils souffrent de ça ? Parce que je pense que tant qu'ils ont une vie qui leur convient avec leur trouble, il n'y a pas de problème. (Ok)
Ils ont pas toujours envie d'avoir des interactions sociales etc (comme les nt quoi xD), et la plupart réussissent à en avoir (Kemi l'actrice du topic a une petite amie et de spores irl par exemple).
C'est parfois plus confortable de se dire "c'est normal je suis TSA" que de se dire "mes difficultés sont courantes, il faut que je me bouge le derrière pour y travailler".
Je ne vois pas en quoi ça ne serait pas souhaitable. Si c'est un trouble, avec des déficits, des retentissements cliniques sociaux/professionnels/etc. évidemment qu'il faudrait traiter s'il existait des médicaments.
Non, c'est un fonctionnement neurodeveloppemental différent, il n'y a rien de psy et donc rien à traiter si ce n'est changer un humain complètement. A la limite des parties comme les crises peuvent avoir besoin d'aide mais pas plus.
Ou alors on est juste sur des gens qui se pensent différents (alors que tout le monde l'est) parce qu'ils préfèrent cela à l'acceptation de leur normalité un peu fade, surtout s'ils sont dans une normalité avec quelques sous-performances.
Non. Crois moi quand tu vois tes proches ayant un tsa aller en hp parce qu'on les a tellement poussé à bout qu'ils en peuvent plus tu ne peux pas te dire qu'ils sont "différents mais tout le monde l'est.".
Après s'ils n'ont pas confiance en un médecin, c'est normal d'en changer je pense. Par exemple moi j'en ai eu un obsédé par l'idée que j'avais de l'asthme alors que non selon le pneumo. Au bout de 3 mois ça m'a soulé et on est allé voir quelqu'un d'autre.
Bien sûr qu'on a le droit de changer de médecin, mais si on le fait parce qu'on attend un diagnostic qu'on a déjà posé dans sa tête et parce qu'on veut juste qu'il le confirme, on biaise le système.
J'ai déjà lu des gens écrire "je vais me faire diagnostiquer TSA"... euh non. Tu vas chez le médecin avec des problèmes et c'est lui qui diagnostique.
Je pense que le trouble anxieux cest a partir du moment ou des médocs sont envisageables. Par exemple j'ai de l'anxiété mais pas de trouble anxieux car je peux la gérer.
Alors tu peux avoir un trouble caractérisé même si tu parviens à vivre avec. D'une manière générale la frontière c'est "si ça te pose des problèmes", pour simplifier. Tu peux parvenir à gérer mais avec des retentissements sur ta vie sociale, ton équilibre...
Par analogie, prenons le cas où j'ai une cheville foulée, mais où je parviens à marcher (en ayant mal). Je gère, mais j'ai tout de même un problème.
Sisi il y a des scores et des échelles (sinon ce serait la foire complète) mais il reste une grosse part de subjectivité. En psychiatrie, c'est beaucoup plus difficile d'harmoniser les critères diagnostiques et d'objectiver les choses que pour savoir si quelqu'un fait un arrêt cardiaque.
Non, mais vu que c'est une addition de plusieurs tests au final il se répertoriant à un schéma "classique" et regardent les similarités et les différences il me semble.
A la fin c'est une décision souvent collégiale et en partie subjective, surtout en bas du spectre (parce qu'un autiste qui ne parle pas, c'est pas tellement subjectif).
Oui bien sûr, mais ce que je veux dire c'est quine personne ayant un tsa ne souffre pas forcément de son tsa tant qu'on lui fout la paix par rapport à certaines choses quoi.
Le diagnostic lui-même est fondé sur l'existence de retentissements. Dans certains cas, les retentissements c'est parce que les autres sont débiles (par exemple se moquent), mais il ne faut pas exagérer cette part. Un déficit important dans les compétences relationnelles, sans prise en charge adaptée, c'est handicapant dans beaucoup de situations sociales.
Oui, mais ça ne veut pas dire renfermé...les personnes autistes que je connais ont des amis, un d'entre eux est marié etc. Ils ont une vie sociale difficile mais réussissent à en avoir une s'ils en ont envie.
Tu avoueras qu'entre quelqu'un qui a un diag TSA et qui compense ses difficultés relationnelles sans trop de difficultés et donc qui a un relationnel normal et une personne non diagnostiquée qui a le même relationnel, on peut s'interroger sur la différence réelle.
Oui, mais est ce qu'ils souffrent de ça ? Parce que je pense que tant qu'ils ont une vie qui leur convient avec leur trouble, il n'y a pas de problème. (Ok)
Non, c'est un fonctionnement neurodeveloppemental différent, il n'y a rien de psy et donc rien à traiter si ce n'est changer un humain complètement. A la limite des parties comme les crises peuvent avoir besoin d'aide mais pas plus.
L'autisme est considéré comme un trouble du neurodéveloppement (même s'il faut être prudent sur cette classification très mouvante) mais il y a des troubles du neurodéveloppement pour lesquels il existe des traitements médicamenteux, comme les troubles de l'attention. On pourrait parfaitement en imaginer sur l'autisme.
Non. Crois moi quand tu vois tes proches ayant un tsa aller en hp parce qu'on les a tellement poussé à bout qu'ils en peuvent plus tu ne peux pas te dire qu'ils sont "différents mais tout le monde l'est.".
Ben cela dépend ce que tu appelles TSA. Une définition, c'est conventionnel. Il n'y a pas de vrai et de faux TSA, c'est des humains qui décident ce qui relève de la catégorie "TSA" en fonction de l'utilité qu'elle peut avoir.
De mon point de vue, mais je ne fais que reprendre l'avis de nombreux psys, le surdiagnostic TSA existe, au sens où il amène des gens à se considérer comme inaptes à avoir un fonctionnement "normal" sans des immenses efforts, alors qu'ils n'ont pas de particularité objective les en empêchant.
Donc en effet, je pense que ces gens n'ont pas de "trouble" et qu'on devrait être beaucoup plus prudents sur les critères et les diags.
Messages fusionnés :
J'ajouterais qu'il y a un business (diag, conférences, thérapies, bouquins...) sur ces sujets, alors même que la pédopsychiatrie manque cruellement de moyens dans beaucoup de pays pour prendre en charge les situations les plus graves (schizophrénie, bipolarité, TS...). Les professionnels (en général libéraux) qui font des tests de QI et qui confortent les gens dans des schémas confortables, tout en évitant les cas lourds (pour les refiler à l'hôpital) me semblent participer d'une dérive.
Bien sûr qu'on a le droit de changer de médecin, mais si on le fait parce qu'on attend un diagnostic qu'on a déjà posé dans sa tête et parce qu'on veut juste qu'il le confirme, on biaise le système.
Alors tu peux avoir un trouble caractérisé même si tu parviens à vivre avec. D'une manière générale la frontière c'est "si ça te pose des problèmes", pour simplifier. Tu peux parvenir à gérer mais avec des retentissements sur ta vie sociale, ton équilibre...
Sisi il y a des scores et des échelles (sinon ce serait la foire complète) mais il reste une grosse part de subjectivité. En psychiatrie, c'est beaucoup plus difficile d'harmoniser les critères diagnostiques et d'objectiver les choses que pour savoir si quelqu'un fait un arrêt cardiaque.
A la fin c'est une décision souvent collégiale et en partie subjective, surtout en bas du spectre (parce qu'un autiste qui ne parle pas, c'est pas tellement subjectif).
Le diagnostic lui-même est fondé sur l'existence de retentissements. Dans certains cas, les retentissements c'est parce que les autres sont débiles (par exemple se moquent), mais il ne faut pas exagérer cette part. Un déficit important dans les compétences relationnelles, sans prise en charge adaptée, c'est handicapant dans beaucoup de situations sociales.
Tu avoueras qu'entre quelqu'un qui a un diag TSA et qui compense ses difficultés relationnelles sans trop de difficultés et donc qui a un relationnel normal et une personne non diagnostiquée qui a le même relationnel, on peut s'interroger sur la différence réelle.
La différence c'est que d'énormes efforts seront fait qui mèneront probablement à un flop dans d'autres domaines parce qu'il y aura trop de fatigue etc.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de ressentiments, mais qu'il n'y a pas forcément d'énormes souffrance par rapport à la vie sociale qui en vérité peut être relativement normale.
L'autisme est considéré comme un trouble du neurodéveloppement (même s'il faut être prudent sur cette classification très mouvante) mais il y a des troubles du neurodéveloppement pour lesquels il existe des traitements médicamenteux, comme les troubles de l'attention. On pourrait parfaitement en imaginer sur l'autisme.
Ben cela dépend ce que tu appelles TSA. Une définition, c'est conventionnel. Il n'y a pas de vrai et de faux TSA, c'est des humains qui décident ce qui relève de la catégorie "TSA" en fonction de l'utilité qu'elle peut avoir.
De mon point de vue, mais je ne fais que reprendre l'avis de nombreux psys, le surdiagnostic TSA existe, au sens où il amène des gens à se considérer comme inaptes à avoir un fonctionnement "normal" sans des immenses efforts, alors qu'ils n'ont pas de particularité objective les en empêchant.
Donc en effet, je pense que ces gens n'ont pas de "trouble" et qu'on devrait être beaucoup plus prudents sur les critères et les diags.
J'ajouterais qu'il y a un business (diag, conférences, thérapies, bouquins...) sur ces sujets, alors même que la pédopsychiatrie manque cruellement de moyens dans beaucoup de pays pour prendre en charge les situations les plus graves (schizophrénie, bipolarité, TS...). Les professionnels (en général libéraux) qui font des tests de QI et qui confortent les gens dans des schémas confortables, tout en évitant les cas lourds (pour les refiler à l'hôpital) me semblent participer d'une dérive.
Après ils veulent peut être dire "je vais passer les tests pour le diag du TSA" ?
La différence c'est que d'énormes efforts seront fait qui mèneront probablement à un flop dans d'autres domaines parce qu'il y aura trop de fatigue etc.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de ressentiments, mais qu'il n'y a pas forcément d'énormes souffrance par rapport à la vie sociale qui en vérité peut être relativement normale.
La terminologie "neuroatypique" ou "neurotypique" n'est pas médicale mais militante. Cela vient de gens qui veulent faire passer les troubles pour de simples différences.
C'est déjà le cas, au travers stratégies thérapeutiques non médicamenteuses personnalisées : rééducation orthophonique, psychoéducation, rééducation psychomotrice... Sur le plan médicamenteux, même si rien ne guérit l'autisme actuellement, il y a des traitements pour certains de ses effets : sommeil, épilepsie...
Oui, mais ce que je veux dire ces que c'est personnes ont un tsa "leger" donc pourraient faire partie du surdiag que tu évoque selon certains...
Ben TSA "léger" ou pas de TSA, la frontière est discutable.
La terminologie "neuroatypique" ou "neurotypique" n'est pas médicale mais militante. Cela vient de gens qui veulent faire passer les troubles pour de simples différences.
C'est déjà le cas, au travers stratégies thérapeutiques non médicamenteuses personnalisées : rééducation orthophonique, psychoéducation, rééducation psychomotrice... Sur le plan médicamenteux, même si rien ne guérit l'autisme actuellement, il y a des traitements pour certains de ses effets : sommeil, épilepsie...
C'est fréquent en médecine : parfois on sait guérir le trouble lui-même, parfois on traite les symptômes; parfois on évite leur manifestation. Dans tous les cas c'est du traitement.