Proses.

Élégie

Membre supprimé
Auteur du topic
28 Mar 2022
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Je fais des proses depuis un certains temps et ai envie de les partager.
De part leurs éventuelles nicodèmités, je vous prie de ne pas me prendre en railleries.
Et ce serait très agréable que vous me donniez votre avis.

Le comble de l’inévitable

Même au plus profond du crépuscule de la nuit
D’un bois humide, son sol calcaireux, dépourvu de larmes et s’effritant d’heure en heure
L’Inévitable, jouant l’Adagio marche davantage
Davantage, jusqu’à effleurer minuit

Le relent de l’Inévitable se fait toujours plus odorant
S’accaparant toujours de plus-en-plus de toute énergie vitale, sur un fortissimo-forte
Apportant avec elle, l’ouragan

Puisses-tu m’emporter avec toi, sans souffrance
L’ouragan anéanti la dernière mare dissimulée, le silence se rend visible
Souvenirs d’antans, ne sont plus à présent
En laissant parvenir la profonde Indifférence

L’adagio reprend
Le tunnel rayonnant se fait apercevoir à travers l’éminence ; heure est venue, le résignement
Éprouvant effroi du proche avenir abandonnant l’Indifférence
Laissant étrangement passer furtivement les souvenirs d’antans nostalgiques, même les plus enfouis
Annonçant la fin du danger imminent




Cette prose est à analyser méticuleusement afin de mieux comprendre le fond. Aucun choix n’a été émis sans réflexions au préalable. Je souhaitais ajouter de la versification (alors ce ne sera plus une prose par conséquent), en ajoutant des rimes sur chaque vers mais, cela est laborieux. (J’aime tout particulièrement le deuxième et le troisième vers de la dernière strophe).


Terrible affliction

Terrible affliction, puisses-tu me donner temps de réflexion.
Je ne t’ai demandé, oh non je t’ai repoussé.
Ai pitié, gardes-moi loin de ton épouvantable relent qui me tourmente, m’afflige, me traîne et m’enchaîne sous tes clous transperçant mes os et ton brouillard m’aveuglant. Ton altitude me fait sombrer à terre, ma vision brouillée, le froid ardent, je ne peux me lever. Ta malice n’est vaine, elle est si abrasive, tellement, qu’elle réussit à me dissuader prodigieusement en un instant. Ne suis-je pas assez filigrane ? Est-ce une punition ou bien une incitation à aboutir, aboutir éternellement ? Je ne fait que t’écouter attentivement, tu me sembles détenir la Vérité, la Vérité dont on ne peut contester. Il m’arrive des moments où je songe à toi ; et je prends peur.
Tu m’effraies effroyablement, si bien que tu m’enlace : non ne reviens pas ! Ai pitié, ne reviens pas ! Ai pitié, ai pitié !...En vain.
Tu m’effraie effroyablement.
Pourtant, lorsque tu t’éclipse, le manque advient. Tu as réussi à m’obnubiler.
Je m’impatiente et t’attends, mais t’appréhende et te repousse.
Je me vide.
Je t’invite.
Tu me comble et me détruit
Je me ravie.
Je te nourris.
Tu grandis.



Dégradante cette prose. Si dotée de simplicité. Peut-être à part le premier mouvement.


(Sans titre)
(Ce n’est pas une prose)

Il s’avança et dit : « Je sais » avec le plus profond de ses yeux, plein de désarroi.
Il se meurt de cette détresse et imposture mais poursuit en clamant : « Je sais »
Il se retourna, tournoyant, le regard vers le ciel : « Seigneur, dîtes-leur que vous existait ».
Il se mit à terre, la tête dans le sable : « Dîtes-leur par pitié ».
Sa tête, s’enfonçant dans le sable, ce sable trempé par ses larmes, continuant : « Seigneur, Éternel ! Seigneur notre maître ! Seigneur notre créateur ! ». Criant de tout son être, à bout de souffle, ses pleures m’étranglant. Ce qu’il essayait de se cacher, c’était ses doutes, ces hérésies, péchés mortels. Malhonnête, pensant de ses louanges, un moyen de contrer ces méfaits. Tel un enfant amadouant son parent après avec commit une bêtise. Espérant une manifestation, un signe, une preuve, cette fois ci, certaine.
En vain.
Il ne désespéra pas. Car le désespoir est l’œuvre du diable disait-il. Mais, quel diable ? Ce mythe ? Et il cria : «Non que diantre ! Je ne doute pas des révélations de mon Seigneur ! », « Je ne dois jamais douter des révélations de mon Seigneur ! ». L’enfer est l’endroit des hérétiques clama-t-il...Mais quel enfer ? Ce mythe ? Et il hurla : « Non ! Le diable m’encombre, Seigneur aidez-moi à revenir vers vous ! »

pourtant, il était encombré de son imposture, de sa crédulité et de sa faiblesse.
Il se croyait libre mais était esclave de ses illusions. Il se mentait, était esclave de sa faiblesse, sa faiblesse, malheureusement purement humaine.


N’hésitez pas à me dire si cela est merdique.

Messages fusionnés :

J’ai aussi écrit une prose sur mon profil, jetez-y un coup d’œil et donnez-moi votre avis s’il vous plaît.
 
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Spartakiade

Vagabond
22 Oct 2021
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31
Il y a de belles choses. Parfois ,peut-être des phases trop longues. Mais le vocabulaire est bien choisi, avec de jolies tournures.
 
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