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Anonyme
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Auteur du topic
Bonjour, ou plutôt bonsoir ! Je voulais partager mes pensées et j'aimerai savoir si d'autres personnes on été dans mon cas, si ça allait mieux aujourd'hui. Ou tout simplement raconter ma vie à qui cela intéresse ! Un bon pavé courage à la personne qui lira
Je me rend compte seulement aujourd'hui après une bonne journée pourrie et en revoyant certains éléments de mes storys que je peux avoir un œil extérieur sur ce que les autres peuvent penser, mais aussi comment moi je me vois.
À travers mes storys, je peux voir des photos dont je suis fanne, d'autres clairement moins mais je vois un moyen d'extérioriser ma timidité que j'arrive facilement à vaincre à travers un écran. Me donner un style, certes pas comme les autres filles de mon âge mais à ma façon finalement. Ce qui contraste énormément avec l'image que je donne au quotidien en dehors de ça.
Par contre si je devais m'analyser, comme un lecteur omniscient qui décrit le personnage qu'il suit; je suis quelqu'un qui n'arrive pas à aller vers les autres par peur de déranger. Même si désormais je suis convaincue que rien d'horrible va se produire, je vais rester silencieuse par angoisse. J'ai du mal à m'exprimer et ce depuis toujours. Qu'importe la situation ou mon état j'essaie de me faire le plus petite possible de par mes attraits qui me font déjà assez remarqué. De plus je conçois la vision des autres sur le monde qui m'entoure et je la comprend, mais je ne vois pas la même chose. Mon esprit est vide et je ne pense pas à grand chose et faire ce travail me force à me pousser dans mes retranchements.
Je n'arrive plus à réfléchir, à concevoir, développer ma créativité. J'ai peur que ça me rende inintéressante, après tout je n'ai plus rien de personnel si je n'ai plus d'avis ou d'idées. Deux mois après avoir arrêté de parler aux personnes qui m'ont fait ressentir le plus grand bien en amitié les six mois précédents, je pense encore à eux tout les jours. J'ai envie de retourner vers eux, après tout ils m'ont dit que je pourrai toujours revenir, mais et si? Et s'ils refusaient ? Après tout deux mois sans nouvelles, j'aurais pu revenir avant. Et si ils m'avaient remplacée ? Après tout il y a bien plus intéressant ou intéressante que moi. Et si ? Et si ? Ces pensées me rongent, même si je décidais de revenir, que l'on m'acceptait comme avant, rien ne serait comme avant. J'ai mes examens qui arrivent de plus en plus, j'ai un copain. Tout cela ramènerait jusqu'aux vacances d'été. Jamais ils ne voudront m'attendre jusqu'à là. J'arrive pas. Ils me manquent terriblement et je ne peux rien y faire.
La vérité c'est que je suis une personne qui préfère souffrir en silence depuis toujours. Sans doute pas les pires souffrances même si le divorce, père absent, psys, ruptures amicales incessantes et autres problèmes familiaux ne m'ont pas aidé, je ne suis pas à plaindre.
Puis cette journée où tout s'est mal déroulé, les cours, mes relations, mon rapport à la nourriture (crise d'hyperphagie)
Je me rend compte que rien ne va ? J'avance sans but ni idées ? Mais quel est le sens de ça. Je n'ai même pas de rêve.
Je me retrouve entre deux moments de bonheur à me morfondre sur mon sort.
Je me rend compte seulement aujourd'hui après une bonne journée pourrie et en revoyant certains éléments de mes storys que je peux avoir un œil extérieur sur ce que les autres peuvent penser, mais aussi comment moi je me vois.
À travers mes storys, je peux voir des photos dont je suis fanne, d'autres clairement moins mais je vois un moyen d'extérioriser ma timidité que j'arrive facilement à vaincre à travers un écran. Me donner un style, certes pas comme les autres filles de mon âge mais à ma façon finalement. Ce qui contraste énormément avec l'image que je donne au quotidien en dehors de ça.
Par contre si je devais m'analyser, comme un lecteur omniscient qui décrit le personnage qu'il suit; je suis quelqu'un qui n'arrive pas à aller vers les autres par peur de déranger. Même si désormais je suis convaincue que rien d'horrible va se produire, je vais rester silencieuse par angoisse. J'ai du mal à m'exprimer et ce depuis toujours. Qu'importe la situation ou mon état j'essaie de me faire le plus petite possible de par mes attraits qui me font déjà assez remarqué. De plus je conçois la vision des autres sur le monde qui m'entoure et je la comprend, mais je ne vois pas la même chose. Mon esprit est vide et je ne pense pas à grand chose et faire ce travail me force à me pousser dans mes retranchements.
Je n'arrive plus à réfléchir, à concevoir, développer ma créativité. J'ai peur que ça me rende inintéressante, après tout je n'ai plus rien de personnel si je n'ai plus d'avis ou d'idées. Deux mois après avoir arrêté de parler aux personnes qui m'ont fait ressentir le plus grand bien en amitié les six mois précédents, je pense encore à eux tout les jours. J'ai envie de retourner vers eux, après tout ils m'ont dit que je pourrai toujours revenir, mais et si? Et s'ils refusaient ? Après tout deux mois sans nouvelles, j'aurais pu revenir avant. Et si ils m'avaient remplacée ? Après tout il y a bien plus intéressant ou intéressante que moi. Et si ? Et si ? Ces pensées me rongent, même si je décidais de revenir, que l'on m'acceptait comme avant, rien ne serait comme avant. J'ai mes examens qui arrivent de plus en plus, j'ai un copain. Tout cela ramènerait jusqu'aux vacances d'été. Jamais ils ne voudront m'attendre jusqu'à là. J'arrive pas. Ils me manquent terriblement et je ne peux rien y faire.
La vérité c'est que je suis une personne qui préfère souffrir en silence depuis toujours. Sans doute pas les pires souffrances même si le divorce, père absent, psys, ruptures amicales incessantes et autres problèmes familiaux ne m'ont pas aidé, je ne suis pas à plaindre.
Puis cette journée où tout s'est mal déroulé, les cours, mes relations, mon rapport à la nourriture (crise d'hyperphagie)
Je me rend compte que rien ne va ? J'avance sans but ni idées ? Mais quel est le sens de ça. Je n'ai même pas de rêve.
Je me retrouve entre deux moments de bonheur à me morfondre sur mon sort.