Le sexe et le genre

MPH

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30 Nov 2020
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661
Élégie :
Alors le genre est absurde. On ne s'identifie pas moralement, nous sommes juste, femme ou homme. C'est tout...Pourquoi chercher plus loin ? Pourquoi chercher à se compliquer les choses ? Si on part dans la logique d'un non-binaire par exemple : j'ai un sexe masculin mais je me considère comme...(??). Incensé.

Le propos, c'est qu'on peut par exemple être un homme qui aime s'habiller comme une femme, avoir des manières de femme, qui a une émotivité et une intelligence sociale féminine. À ce moment là, notre genre social n'est pas masculin, on est un homme biologiquement, mais à part dans les caractères biologiques primaires, on ne correspond pas à ce qu'est la masculinité, donc on fait une différence entre ce qu'on est biologiquement, et la masculinité ou féminité que l'on incarne dans notre personnalité.
 
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Ragnarok

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20 Fev 2021
424
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Le propos, c'est qu'on peut par exemple être un homme qui aime s'habiller comme une femme, avoir des manières de femme, qui a une émotivité et une intelligence sociale féminine. À ce moment là, notre genre social n'est pas masculin, on est un homme biologiquement, mais à part dans les caractères biologiques primaires, on ne correspond pas à ce qu'est la masculinité, donc on fait une différence entre ce qu'on est biologiquement, et la masculinité ou féminité que l'on incarne dans notre personnalité.

Rien n'établit que les femmes et les hommes auraient une émotivité ou une intelligence sociale différentes.
 

Shunlight

Initié(e)
12 Déc 2020
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J'avoue que j'ai du mal avec ça aussi même si je crois que comprends la théorie de la communauté lgbt sur le sujet.

Je peux bien sur me tromper, alors corrigez moi si je me trompe. Aussi, tout le monde n'est pas d'accord sur les choses au sein meme de la commuanuté lgbt, mais voilà ce que j'ai compris :

D'une part, il y a les personnes transgenre, et d'une autre les personnes transexuels.

Les personnes transgenres remettent en cause leur genre. C'est à dire, toute la culture associée au sexe qu'on a. Si on est un homme, la culture dit qu'on est supposé ne pas trop pleurer, être viril, ne pas se maquiller, avoir des poils, des gros muscles, avoir de l'humour etc. Et si on est une fille, on est pas sensé avoir de poils, on devrait se maquiller, savoir cuisiner être belle etc.Tout ça, ce sont des choses qu'on attends à propos de notre corps, et de nos comportements. C'est subjectif et culturel.

Les transexuels remettent en question leur sexe. Ils considèrent qu'ils ne sont pas nés avec le bon sexe. Et se sentent du sexe opposé.

Dans les deux cas, il y a souvent un mal être associé à cette chose qu'ils refusent. De leur point de vue, ils ne le refusent pas, c'est juste que la réalité ne correspond pas à ce qui devrait être. Ou que leur corps ne représentent pas la "vraie réalité". A ce changement qu'ils souhaitent. Et ça touche leur identité. C'est à dire à la façon dont ils se voient eux même et souhaite qu'on les vois.

Mais voilà, j'avoue avoir du mal avec ça. Sans malveillance, bien au contraire.

Je trouve que le vocobulaire est très mal utilisé. Pour rappel, selon la majorité des dictionnaires :
- Le mot "homme" désigne un être humain de _sexe_ masculin.
- Le mot "masculin" désigne le genre généralement associé à un homme.
- Le mot "femme" désigne un être humain de _sexe_ féminin.
- Le mot "féminin" désigne le genre généralement associé à une femme.
- La majorité des gens utilisent les pronom pour désigner le sexe. Pas le genre. L'usage fait foi, et en plus à du sens. On se trompe beaucoup moins facilement sur le sexe d'une personne que sur son genre.
On parle de pronom de genre, parce qu'on associe un genre à un mot qui n'as pas de sexe. Une table n'as pas de seins, un téléphone n'as pas de pénis. C'est donc subjectif, c'est donc un genre. En revanche, une personne ou un animal ont un sexe, et dans ce cas le pronom désigne le sexe. C'est l'usage majoritaire qui est en fait.

Donc je trouve ça hyper incohérent de dire "Une femme transgenre est une femme" ou bien "tu mégenres cette personne" Une femme est une personne de sexe féminin, donc une "femme transgenre" est en réalité un homme. C'est à dire une personne de sexe masculin. L'usage commun de la communauté lgbt de "une femme transgenre" devrait en réalité être "un homme féminin". Parce qu'homme désigne le sexe, et féminin le genre. On a déjà des mots, pourquoi ne pas les utiliser ?

Dans la communauté lgbt, il y a finalement un glissement des définition. Homme désigne le genre masculin. Femme le genre féminin. Les pronoms désigne le genre au lieu du sexe également. Et si on veut parler du sexe, on doit limite utiliser le mot "male" et "femelle" ou utiliser le couple de mot "sexe masculin" "sexe féminin". Au final, même si les définitions changent au sein de la communauté lgbt, on est capable de parler de la même chose.
Les mots et leur définition sont subjectif. Ce qui fait foi, l'usage. Donc finalement, puisque la communauté lgbt les utilise ainsi, dans le contexte de cette communauté c'est tout à fait légitime et correcte de les employer ainsi. Mais c'est important de comprendre cette différence de définition parce que l'interêt d'un mot c'est d'être compris. Et il me semble que justement, à changer le sens du mot la communauté lgbt a des difficulté à être comprise. Il y a cette vidéo d'un homme (personne de sexe masc.) qui dit à un journaliste "je ne suis pas un homme, qu'es-ce qui vous fait dire ça ?". Et cette personne se sent tout à fait légitime puisqu'elle utilise les définitions lgbt. Mais pour 90% du reste de la planète ça semble absurde. Parce qu'homme désigne son sexe, et que son sexe est évident. Cet épisode est l'une des nombreuses méprises associés à ces mots qui changent de définitions. Et j'avoue que je trouve ça absurde de changer les mots. Mais de plus en plus, je me dis que même si beaucoup de gens sont persuadé du bien fondé de leur usage -à tord selon moi- le truc important à retenir, c'est surtout que ça brouille les codes, et que ça sert le fait que les gens deviennent de plus en plus libre de leur choix.

Et à propos des transexuel, si la raison de vouloir changer de sexe c'était se personnaliser, je trouverai ça normal. On personnalise tout de nos jours. Et si on peut le faire pourquoi s'en empecher ? Encore que changer de sexe c'est encore assez mal maitrisé. On vieillis mal, on doit rester sous hormones toute notre vie sous peine que notre sexe d'origine revienne, on peut faire des rejets, on devient stérile dans notre nouveau sexe voir dans l'ancien. Breeeef, c'est pas un truc très bien maitrisé. Et ça coute cher. Mais chacun voit midi à sa porte.
En revanche, "je ne me sent pas homme" je trouve ça incohérent. Y a pas à se sentir. Tu es un être humain de sexe masculin c'est un fait. Et le fait de détester à ce point une réalité ca relève de la psychiatrie. Mais quelque part je la comprends aussi un peu. Moi, je trouve ça dur à avaler le fait que pour vivre, on est obligé de manger un autre être vivant. Plante ou animal. On peut pas bouffer de la terre ou des rochers ? Tu vas voir qu'un jour on va apprendre qu'ils sont en vie eux aussi.. Bref, mais avoir un déni du réel c'est grave psychologiquement. Et le problème c'est pas la réalité. C'est le fait que notre perception n'arrive pas à s'y adapter au points que ça nous pourrisse la vie. Et donc je trouve que dans l'interêt de la personne transexuelle il vaudrait mieux qu'elle soigne son mal etre par de la psychologie, mais pas de la chirurgie.

Il y a aussi une chose qui me rends perplexe, et que je ne sais pas trop comment gérer, c'est qu'il faut prendre en compte tout le monde, et rester bienveillant. Et il y a un conflit entre la vision que les gens ayant une trans identité ont d'eux même et celle que le monde -ou plus spécifiquement, moi- ont d'eux. Pour moi, la sexe ou le genre ne définissent pas une personne. Et je me sent agressé qu'on essaie de me faire appliquer une vision des choses qui n'est pas la mienne. J'ai la sensation de mentir si je dois utiliser elle au lieu de il par exemple. Mais je comprends totalement que ça peut soulager un mal etre. Mais j'ai l'impression d'alimenter ce mal etre indirectement en validant l'idée à l'origine de se mal être. Donc ça fait entrer en conflits les libertés des un des autres, et j'espère que mon avis et mes sentiments comptent autant que les leurs. Donc j'espère qu'on ne me blamera pas de penser ainsi

Quoi qu'il en soit, tout ces avis, même si j'essaie de les dire de la façon la plus bienveillante que je peux, généralement, on me fait comprendre que je suis mal placé pour en parler, et j'avoue que je trouve ça triste. Ca veut dire que les gens sont tellement touchés, qu'ils arrivent pas à parler du fonds et creuser le sujet même dans directions qui ne leur plait pas
 

Élégie

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28 Mar 2022
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Rien n'établit que les femmes et les hommes auraient une émotivité ou une intelligence sociale différentes.
Pourtant, la science a prouvé depuis longtemps que les femmes et les hommes avaient une structure cérébrale différente. Renseignez-vous.
 

Ragnarok

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Membre banni
20 Fev 2021
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Qu'est-ce qui te fait penser ça ?

L'absence d'éléments sérieux démontrant des différenciations entre les esprits féminins et masculins.

Il y a bien des études qui tentent de le faire, mais rien de bien probant à ma connaissance. Les différences usuellement citées sont des représentations sociales ou les conséquences de différences sociales dans la formation des personnalités. On ne sait pas identifier une différence "naturelle" et universelle.
 

Shunlight

Initié(e)
12 Déc 2020
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Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
Pour montrer comme le suggère Ragnarok qu'il n'y a aucun lien entre le sexe et l'émotivité / intelligence sociale il faudrait prouver que pour chaque être humain qui existe a existé, qui existe actuellement, et qui existera, il n'y a effectivement aucun lien entre le sexe et l'émotivité / intelligence sociale.

En revanche, pour montrer qu'il y a effectivement ce lien, il suffirait d'un seul cas. D'ailleurs, ce cas devrait être facile à trouver, parce que tu as formulé la chose comme une généralité, soit >50% de la population

Bref, je crois que répondre à ta question est compliqué, plus que de dire pourquoi toi tu penses ainsi
 

Ragnarok

Initié(e)
Membre banni
20 Fev 2021
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Pourtant, la science a prouvé depuis longtemps que les femmes et les hommes avaient une structure cérébrale différente. Renseignez-vous.

Non, les études sur le sujet sont contestées et ne démontrent pas grand chose.
 
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MPH

Membre supprimé
Auteur du topic
30 Nov 2020
563
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Les différences usuellement citées sont des représentations sociales ou les conséquences de différences sociales dans la formation des personnalités.
C'était mon propos, je ne parlais pas nécessairement de différences "naturelles"
 

Élégie

Membre supprimé
28 Mar 2022
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Oh QUE DIABLE c’est terrible ! Je ne comprends plus rien, tout semble se contredire, même les informations sur internet ! Il y en a qui disent qu’il n y a pas de différence entre la structure cérébrale masculine et féminine et d’autre disant le contraire en affirmant que le sexe de la personne influe sur sa psychologie etc...Mais comment connaître LA VÉRITÉ afin de mettre tout le monde d’accord ?
En tout cas, nous ne pouvons en aucun cas nier (ou pas) que la testostérone (hormone créer dans le cerveau) étant plus forte chez l’homme, est responsable d’une plus forte agressivité chez lui que chez les femmes, où leur taux de testostérone est plus faible. Voici une différence. Également au niveau du sens de l’orientation : la testostérone permet un meilleurs sens de l’orientation. Les hommes ont donc un meilleurs sens de l’orientation que les femmes (en théorie). Également les femmes sont dotés de l’instinct maternelles dont les hommes sont dépourvus...

Le mieux étant tout de même de se renseigner auprès d’un scientifique, pour n’émettre aucune erreur.
 

Ragnarok

Initié(e)
Membre banni
20 Fev 2021
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Pour montrer comme le suggère Ragnarok qu'il n'y a aucun lien entre le sexe et l'émotivité / intelligence sociale il faudrait prouver que pour chaque être humain qui existe a existé, qui existe actuellement, et qui existera, il n'y a effectivement aucun lien entre le sexe et l'émotivité / intelligence sociale.

En revanche, pour montrer qu'il y a effectivement ce lien, il suffirait d'un seul cas. D'ailleurs, ce cas devrait être facile à trouver, parce que tu as formulé la chose comme une généralité, soit >50% de la population

Bref, je crois que répondre à ta question est compliqué, plus que de dire pourquoi toi tu penses ainsi

Je n'ai pas dit qu'il n'y a aucun lien, je dis juste que rien ne permet d'établir un lien. On parle de lien général, évidemment, à savoir l'idée selon laquelle les femmes penseraient toutes, ou du moins en moyenne, différemment des hommes. Cette proposition n'est pas démontrée. Ou, pour être plus précis : il n'est pas démontré que les différences constatées (par exemple : les femmes expriment plus leur tristesse) ne sont pas liées à des conditionnements sociaux.

La proposition que tu formules est différente, on pourrait la formuler comme suit : "il existe au moins un être humain chez lequel le sexe a un lien avec l'émotivité / l'intelligence sociale". Je ne suis pas sûr qu'elle soit très intéressante.
 

Shunlight

Initié(e)
12 Déc 2020
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Je n'ai pas dit qu'il n'y a aucun lien, je dis juste que rien ne permet d'établir un lien. On parle de lien général, évidemment, à savoir l'idée selon laquelle les femmes penseraient toutes, ou du moins en moyenne, différemment des hommes. Cette proposition n'est pas démontrée. Ou, pour être plus précis : il n'est pas démontré que les différences constatées (par exemple : les femmes expriment plus leur tristesse) ne sont pas liées à des conditionnements sociaux.

La proposition que tu formules est différente, on pourrait la formuler comme suit : "il existe au moins un être humain chez lequel le sexe a un lien avec l'émotivité / l'intelligence sociale". Je ne suis pas sûr qu'elle soit très intéressante.
Oui, ah oui c'est vrai. J'avais bien compris la nuance, que tu affirmais qu'on ne savait pas (pas qu'on savait, et que ce n'était pas le cas), mais je me suis dispersé en essayant d'expliquer que tu ne pourrais pas prouver que ce n'était pas le cas. Cela dit, ça te serait tout aussi difficile de prouver qu'on ne sait pas, parce que tu ne peux pas forcer les gens à faire les recherches montrant que les avis divergent
 

Ragnarok

Initié(e)
Membre banni
20 Fev 2021
424
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Oh QUE DIABLE c’est terrible ! Je ne comprends plus rien, tout semble se contredire, même les informations sur internet ! Il y en a qui disent qu’il n y a pas de différence entre la structure cérébrale masculine et féminine et d’autre disant le contraire en affirmant que le sexe de la personne influe sur sa psychologie etc...Mais comment connaître LA VÉRITÉ afin de mettre tout le monde d’accord ?
En tout cas, nous ne pouvons en aucun cas nier (ou pas) que la testostérone (hormone créer dans le cerveau) étant plus forte chez l’homme, est responsable d’une plus forte agressivité chez lui que chez les femmes, où leur taux de testostérone est plus faible. Voici une différence. Également au niveau du sens de l’orientation : la testostérone permet un meilleurs sens de l’orientation. Les hommes ont donc un meilleurs sens de l’orientation que les femmes (en théorie). Également les femmes sont dotés de l’instinct maternelles dont les hommes sont dépourvus...

Le mieux étant tout de même de se renseigner auprès d’un scientifique, pour n’émettre aucune erreur.

Le lien entre testostérone et agressivité n'est pas établi sérieusement.

L'homme est un animal social, donc il faut faire attention également quand on parle d'instinct maternel. Une femme noble du Moyen Age qui laissait son enfant en nourrice ne démontrait pas spécialement un "instinct maternel" indiscutable. A l'inverse un père qui s'occupe de son enfant dès la naissance et pour tout démontre quelque chose, quel que soit le nom qu'on lui donne.

Les études qui tentent de démontrer des liens sexe/esprit sont donc très très très fragiles, sinon souvent orientées.

Encore une fois je ne dis pas qu'il n'y a pas de lien général entre sexe et esprit / comportement (par exemple les femmes sont un peu partout presque absentes des prisons, ce qui interpelle), mais qu'on ne sait pas démontrer un tel lien de manière bien claire.

Beaucoup de différences présentées comme "naturelles" se sont d'ailleurs révélées d'origine clairement sociales, comme en témoigne cet édifiant document.
Messages fusionnés :

Oui, ah oui c'est vrai. J'avais bien compris la nuance, que tu affirmais qu'on ne savait pas (pas qu'on savait, et que ce n'était pas le cas), mais je me suis dispersé en essayant d'expliquer que tu ne pourrais pas prouver que ce n'était pas le cas. Cela dit, ça te serait tout aussi difficile de prouver qu'on ne sait pas, parce que tu ne peux pas forcer les gens à faire les recherches montrant que les avis divergent

Bah disons que chercher à prouver qu'on ne sait pas c'est un peu faire les choses à l'envers. Dans une démarche scientifique, quand on émet une proposition, on cherche à l'établir ou à l'infirmer. Des propositions qui ne sont ni établies ni infirmées sont sans valeur réelle.

Par exemple si je dis que les gens qui ont les yeux verts peuvent être très colériques, peux-tu prouver que c'est faux ? Qu'on ne le sait pas ? Non. Mais si je ne prouve ni infirme ma proposition, ça reste du bullshit.
 

Pièces jointes

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Shunlight

Initié(e)
12 Déc 2020
276
177
Le lien entre testostérone et agressivité n'est pas établi sérieusement.

Je suis allé me renseigner un peu, j'ai vu beaucoup d'articles allant dans ce sens, nuançant l'importance de la testostérone dans l'agressivité chez les humain, mais en revanche, chez nos amis les animaux, le constat semble plutot unanime. Du coup es-ce que finalement au lieu de penser qu'on sur estime l'impact de cette hormone sur nos comportement, es-ce que ce ne serait pas plutot l'impacte de la sociabilisation qu'on sous estime ?

Oui, la testostérone inciterait beaucoup plus à la violence, mais une fois éduqué cet impact serait pas mal restraint (ou décuplé) par la façon de le gérer de l'individu
 
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MPH

Membre supprimé
Auteur du topic
30 Nov 2020
563
661
Oh QUE DIABLE c’est terrible ! Je ne comprends plus rien, tout semble se contredire, même les informations sur internet ! Il y en a qui disent qu’il n y a pas de différence entre la structure cérébrale masculine et féminine et d’autre disant le contraire en affirmant que le sexe de la personne influe sur sa psychologie etc...Mais comment connaître LA VÉRITÉ afin de mettre tout le monde d’accord ?
En tout cas, nous ne pouvons en aucun cas nier (ou pas) que la testostérone (hormone créer dans le cerveau) étant plus forte chez l’homme, est responsable d’une plus forte agressivité chez lui que chez les femmes, où leur taux de testostérone est plus faible. Voici une différence. Également au niveau du sens de l’orientation : la testostérone permet un meilleurs sens de l’orientation. Les hommes ont donc un meilleurs sens de l’orientation que les femmes (en théorie). Également les femmes sont dotés de l’instinct maternelles dont les hommes sont dépourvus...

Le mieux étant tout de même de se renseigner auprès d’un scientifique, pour n’émettre aucune erreur.
Le souci c'est que la recherche scientifique c'est complexe, plein de facteurs influencent les expériences, les sujets, les résultats, les candidats... Donc souvent difficile d'avoir un consensus, une réponse exacte. Les méthodes de recherche ne sont pas toujours optimales : pas toujours un nombre de candidats suffisant, pas toujours une diversité de candidats suffisante, des variables diverses peuvent avoir influencé les expériences ou expliquer différemment les résultats, la méthodologie n'a pas forcément été bien suivie, l'expérience elle-même peut être mal pensée pour évaluer précisément un sujet...
Il faut analyser la globalité de la littérature sur un sujet pour se faire une idée, ou lire des méta-analyses.
 
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Morwën

Prépare un ban héroïque
Membre du personnel
10 Déc 2020
624
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Je suis allé me renseigner un peu, j'ai vu beaucoup d'articles allant dans ce sens, nuançant l'importance de la testostérone dans l'agressivité chez les humain, mais en revanche, chez nos amis les animaux, le constat semble plutot unanime. Du coup es-ce que finalement au lieu de penser qu'on sur estime l'impact de cette hormone sur nos comportement, es-ce que ce ne serait pas plutot l'impacte de la sociabilisation qu'on sous estime ?

Oui, la testostérone inciterait beaucoup plus à la violence, mais une fois éduqué cet impact serait pas mal restraint (ou décuplé) par la façon de le gérer de l'individu
Même s'il y a effectivement une différence sur la potentialité de violence entre les hommes et les femmes, ça me paraît si peu important, parce que dans le fond, est-ce que cela fait de nous des êtres intrinsèquement différents ? A-t-on des besoins compléments différents ? Des moyens d'épanouissement différents ? Et puis, il y a l'environnement qui joue énormément sur le potentiel de violence. Au final, une femme pourrait être plus probablement violente qu'un homme parce que son contexte de vie l'y amène.
Je me dis que jouer sur ce genre de différences élude le problème de fond. Quels sont les facteurs qui amènent à la violence ? Et comment les supprimer ? La testostérone seule ne pousse pas les gens à la violence. L'éducation, la labilité des émotions, nos valeurs, notre conscience, notre environnement de vie,... Ce sont les choses qui sont des déclencheurs, des facteurs de prise de décision ou justement d'irrationalité, ce n'est pas la testostérone qui décide. Les hormones ne sont que des substances chimiques nécessaires à l'équilibre, au développement d'un corps, pas la cause des actes, des volontés et désirs des humains.
(Je ne te contredis pas d'ailleurs, je cite ton message car j'aimerais développer sur les idées évoquées dans ton message.)
 
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Shunlight

Initié(e)
12 Déc 2020
276
177
Même s'il y a effectivement une différence sur la potentialité de violence entre les hommes et les femmes, ça me paraît si peu important, parce que dans le fond, est-ce que cela fait de nous des êtres intrinsèquement différents ? A-t-on des besoins compléments différents ? Des moyens d'épanouissement différents ? Et puis, il y a l'environnement qui joue énormément sur le potentiel de violence. Au final, une femme pourrait être plus probablement violente qu'un homme parce que son contexte de vie l'y amène.
Je me dis que jouer sur ce genre de différences élude le problème de fond. Quels sont les facteurs qui amènent à la violence ? Et comment les supprimer ? La testostérone seule ne pousse pas les gens à la violence. L'éducation, la labilité des émotions, nos valeurs, notre conscience, notre environnement de vie,... Ce sont les choses qui sont des déclencheurs, des facteurs de prise de décision ou justement d'irrationalité, ce n'est pas la testostérone qui décide. Les hormones ne sont que des substances chimiques nécessaires à l'équilibre, au développement d'un corps, pas la cause des actes, des volontés et désirs des humains.
(Je ne te contredis pas d'ailleurs, je cite ton message car j'aimerais développer sur les idées évoquées dans ton message.)
Je suis assez d'accord avec toi. Question de contexte et de quel est le sujet du débat. C'est super qu'il y ait des gens pour se poser ce genre de questions si précises et faire des recherches dessus, mais si la question initiale c'est le bien être des gens, et ce dont on a besoin pour s'épanouir, cette hormone n'est probablement pas le 1er truc à regarder
 
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onijen

Vagabond
3 Août 2021
33
22
Le propos, c'est qu'on peut par exemple être un homme qui aime s'habiller comme une femme, avoir des manières de femme, qui a une émotivité et une intelligence sociale féminine. À ce moment là, notre genre social n'est pas masculin, on est un homme biologiquement, mais à part dans les caractères biologiques primaires, on ne correspond pas à ce qu'est la masculinité, donc on fait une différence entre ce qu'on est biologiquement, et la masculinité ou féminité que l'on incarne dans notre personnalité.
Je n'aime habituellement pas trop entendre ces propos, bien que nôtre société actuelle est encore figée sur une différentiation entre les individus mâles et les individus femelles, bien que nous pensons qu'il y a une "vraie" raison a tout ces "écarts", a cette classification, je préfère personnellement entendre des propos se détachant de ce point de vue. Pourquoi vouloir affilier une façon de s'habiller a une femme ? Pourquoi vouloir nous faire entendre qu'il y a donc aussi une façon de s'habiller pour les hommes ? Même si les femmes portent maintenant des jeans (ce que je trouve très bien, pourquoi réserver ça aux hommes), il ne faut pas oublier que la jupe, les chaussures à talon ou la robe reste bien très souvent comme non-destiné aux hommes. Je pense alors que la masculinité et la féminité, ce n'est qu'une invention de la société à force que les humains se séparent en deux.

Dans ce sujet du forum, certains disent donc que les différences entre hommes et femmes ne sont ainsi pas si grandes. Pourquoi toujours nous classer en deux parties ? Je pense que les hommes et femmes peuvent s'accepter, mais je pense que pour une vraie acceptation, il faut donner les valeurs dès l'enfance, alors que l'on nous sépare pour certaines activités, encore des objets plutôt pour les filles et d'autres pour les garçons, on voit une fille jouant avec une poupée et des habits roses et un garçon avec une voiture de course et des habits bleus sur l'emballage. Regardez une cour de collège, il y a très peu de personnes parlant avec des individus d'un autre genre, il y a des groupes de garçons, des groupes de filles.

Je suis allé me renseigner un peu, j'ai vu beaucoup d'articles allant dans ce sens, nuançant l'importance de la testostérone dans l'agressivité chez les humain, mais en revanche, chez nos amis les autres animaux, le constat semble plutot unanime. Du coup es-ce que finalement au lieu de penser qu'on sur estime l'impact de cette hormone sur nos comportement, es-ce que ce ne serait pas plutot l'impacte de la sociabilisation qu'on sous estime ?

Oui, la testostérone inciterait beaucoup plus à la violence, mais une fois éduqué cet impact serait pas mal restraint (ou décuplé) par la façon de le gérer de l'individu
Je crois bien que nous sommes de même des animaux, les autres animaux donc.
 
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Élégie

Membre supprimé
28 Mar 2022
90
22
Oui, je suis d’accord avec vous Onijen, les constructions sociales au sujet de la masculinité et la féminité sont très présent. Et sont parfois très absurdes voir infondées.