Bonsoir,
Je vis jour et nuit dans mon imaginaire et vois celui-ci tel une dépendance. Depuis toute petite je me crée des vies imaginaires (ce qui est absolument normal) mais cela a fini par s’empirer et je vis cela sans cesse, sans arrêt. Mes rêveries ont l’air si réelles que parfois, il m’arrive de les confondre à la réalité. Je ressens les émotions de mes personnages inventés, tellement, que je peux me mettre à pleurer, rire avec eux. Ils sont omniprésents avec moi, me suivent partout là où je vais. Il m’arrive également de parler avec eux physiquement, en imaginant des discussions, de marcher sans raison dans une pièce, de faire des choses irrationnelles, étrange, prise par leur présence...Tellement qu’ils sont envahissants, je ne parviens pas à rester concentrée sur une chose : je décroche rapidement et me mets à penser à eux. Par exemple, impossibilité de me concentrer lorsque je faisais mes devoirs : je me mettais à parler seule, à bouger (comme si j’étais dans le « monde » de mes personnages). Je ne peux rien faire sans eux : ils m’accompagnent toujours. Quand ils sombrent dans la mélancolie, je tâche de faire de même afin de les accompagner complètement dans leur détresse. Je fais de même lorsqu’ils sont joyeux (ce qui est plus rare). Je me suis très fortement attachée à eux que lorsque que quelqu’un m’interromps lors de ces rêveries, je m’agace rapidement et sombre dans l’affliction car j’ai perdu le fil de l’histoire. Cela me fait tellement de bien car je peux ressentir de grandes doses de dopamine à volonté lorsqu’ils sont là. C’est un peu comme si je me droguais aux rêveries. Mes rêveries empiètent sur mon sommeil : je préfère rester éveillée pour procéder à cela que de dormir...Parfois, je me lève exprès la nuit seulement pour cela...Il n’y a pas un moment où ils ne sont pas présents. Je les aime considérablement, ils sont si parfaits, ils sont tout ce que j’aime. Il y eut des moments où mon cerveau me sépara d’eux et je me vus ressentir un manque catastrophique, avant qu’ils ne se furent remplacer par d’autres personnages (je ne contrôle donc pas cela). Dès lors que je vais émettre une décision, il me faut, au préalable que cette décision soit en raccord avec mon monde imaginaire (si mes personnages seront susceptibles d’acquiescer cette décision de part leur personnalité ou non). Je me fis donc toujours à eux avant de faire quelque chose. Quoi que je fasse, je ne peux m’empêcher de m’immerger dans mes rêveries en ignorant la réalité. Ils empiètent sur la réalité. Je suis sans cesse ailleurs, tellement, que tout le reste me sembles fade et futile. Je me demande à quoi ressemble la vie des gens dépourvuent de ce genre de rêveries. Sans doute ennuyante de mon point de vu...Mais je ne sais pas si cela est normal, je veux dire, quelque chose de commun chez tout le monde ou quelque chose d’ordre pathologique. Je ne connais personne dans mon entourage rêvant autant...
Est-ce donc normal ou pathologique ?
Merci.
Je vis jour et nuit dans mon imaginaire et vois celui-ci tel une dépendance. Depuis toute petite je me crée des vies imaginaires (ce qui est absolument normal) mais cela a fini par s’empirer et je vis cela sans cesse, sans arrêt. Mes rêveries ont l’air si réelles que parfois, il m’arrive de les confondre à la réalité. Je ressens les émotions de mes personnages inventés, tellement, que je peux me mettre à pleurer, rire avec eux. Ils sont omniprésents avec moi, me suivent partout là où je vais. Il m’arrive également de parler avec eux physiquement, en imaginant des discussions, de marcher sans raison dans une pièce, de faire des choses irrationnelles, étrange, prise par leur présence...Tellement qu’ils sont envahissants, je ne parviens pas à rester concentrée sur une chose : je décroche rapidement et me mets à penser à eux. Par exemple, impossibilité de me concentrer lorsque je faisais mes devoirs : je me mettais à parler seule, à bouger (comme si j’étais dans le « monde » de mes personnages). Je ne peux rien faire sans eux : ils m’accompagnent toujours. Quand ils sombrent dans la mélancolie, je tâche de faire de même afin de les accompagner complètement dans leur détresse. Je fais de même lorsqu’ils sont joyeux (ce qui est plus rare). Je me suis très fortement attachée à eux que lorsque que quelqu’un m’interromps lors de ces rêveries, je m’agace rapidement et sombre dans l’affliction car j’ai perdu le fil de l’histoire. Cela me fait tellement de bien car je peux ressentir de grandes doses de dopamine à volonté lorsqu’ils sont là. C’est un peu comme si je me droguais aux rêveries. Mes rêveries empiètent sur mon sommeil : je préfère rester éveillée pour procéder à cela que de dormir...Parfois, je me lève exprès la nuit seulement pour cela...Il n’y a pas un moment où ils ne sont pas présents. Je les aime considérablement, ils sont si parfaits, ils sont tout ce que j’aime. Il y eut des moments où mon cerveau me sépara d’eux et je me vus ressentir un manque catastrophique, avant qu’ils ne se furent remplacer par d’autres personnages (je ne contrôle donc pas cela). Dès lors que je vais émettre une décision, il me faut, au préalable que cette décision soit en raccord avec mon monde imaginaire (si mes personnages seront susceptibles d’acquiescer cette décision de part leur personnalité ou non). Je me fis donc toujours à eux avant de faire quelque chose. Quoi que je fasse, je ne peux m’empêcher de m’immerger dans mes rêveries en ignorant la réalité. Ils empiètent sur la réalité. Je suis sans cesse ailleurs, tellement, que tout le reste me sembles fade et futile. Je me demande à quoi ressemble la vie des gens dépourvuent de ce genre de rêveries. Sans doute ennuyante de mon point de vu...Mais je ne sais pas si cela est normal, je veux dire, quelque chose de commun chez tout le monde ou quelque chose d’ordre pathologique. Je ne connais personne dans mon entourage rêvant autant...
Est-ce donc normal ou pathologique ?
Merci.
Dernière édition: