Bonsoir,
C'est pas la première fois que je pense à faire ce topic, mais à chaque fois je me disais que c'était bête de le poster.
J'ai consulté une psychologue pendant 4 séances, avant de me dire que ça ne servait à rien et que je n'en avais pas vraiment besoin. Je l'avais consulté pour motif de "manque de confiance en soi". Après la première séance, on avait commencé à faire un "arbre de vie" (je crois). Où je commençais par lui raconter mon passé etc. Rien qu'à partir de ce moment là j'avais l'impression de lui dire des banalités, des choses sans aucunes utilités, pas de trauma, rien. Et même lorsque je parlais de choses que j'ai pu mal vivre dans mon enfance/adolescence, j'avais l'impression que c'était ridicule. Cette impression était tellement forte que j'ai volontairement gardé pour moi des ressenties que j'ai pu avoir lors de certaines situations de ma vie.
J'avais également l'impression que les séances étaient vides. Je parlais, parlais, parlais. Mais tout était ridicule et vide.
Mon copain va voir une psy également, et pour le coup, lui, je sens qu'après les séances, ça a soit remué des choses en lui, soit ça l'a apaisé, soit il en ait ressorti avec d'autres pistes de réflexions, etc.
Moi, à chaque fois que j'en sortais, de 1 j'avais l'impression que la séance était trop courte (paradoxale avec le fait que je déblatérais du vide, effectivement), de 2 que ça m'avait servi à rien : pas de soulagement, pas de pistes de réflexion, pas de solutions.
En fait, après toutes les séances que j'ai pu faire, je me suis dit "mais, ce que je viens de faire là, je le fais déjà toute seule, quand je parle seule à voix haute de ma vie certains soirs pendant des heures. Et en plus, dans ces moments là je me sens pas ridicule puisque je suis seule"
Mais, le truc, c'est que j'ai l'impression que j'en aurait besoin de voir une psy. Parce que j'ai certains schémas de pensées qui ne vont vraiment pas. Mais vraiment, vraiment pas.
Et là, avant d'écrire ce topic, je regardais une story d'une personne qui parlait de ses mécanismes dans ses relations, et qui conseillait aux personnes qui elles aussi avaient des schémas pas ouf d'aller voir un.e psy.
Et c'est là où je coince. Comment je fais. Si j'ai des schémas de pensées qui me pourrissent la vie mais que voir une psy ne me sert à rien.
Fin, cette personne, elle, ne s'est pas sentie illégitime en parlant à sa psy.
Moi je peux pas, je me sens débile. J'ai même pas l'impression que ça serait crédible.
Peut-être c'est aussi ma faute. J'aurais pas du dire à la psy que je venais pour un manque de confiance en moi ?
Sauf que pourtant j'ai aussi l'impression que le dénominateur commun dans tous mes schémas de pensées c'est le manque de confiance en moi....
Dans tous les aspects de ma vie : travail, études, relations amoureuses, relations amicales, relations familiales, interactions avec autrui et relation à moi-même.
J'arrive pas à comprendre comment les gens se sentent légitimes à parler de ce qui va pas, surtout quand ils n'ont pas vraiment connus de traumas ou n'ont pas de troubles mentaux.
Et j'arrive pas à comprendre comment les gens font pour parler des choses qui les touchent, en avouant que ça les touchent. Que quelque chose à l'apparence minime de l'extérieur a pu les mettre à terre.
Dans l'un des nombreux podcast que j'écoute, une personne racontait qu'elle avait un rapport à l'école et à la réussite assez particulier, voire malsain, qui l'avait même amené à des pensées suicidaires. Et on peut pas nier sa souffrance. On peut pas nier la relation malsaine qu'elle entretenait avec la réussite. C'est légitime.
Pourtant, si c'était moi qui avait vécu cette situation, il y a de forte chance que j'aurais trouvé ça ridicule.
J'aurais pu parler à la psy de manière détaillé d'une rupture qui m'a beaucoup affecté et qui a surement entrainé des schémas de pensées de merde dans mes relations d'après. Mais je trouve ça stupide de parler d'une rupture que j'ai vécu à 15 ans, après une relation de 3 semaines. C'est débile. Débile de dire que cette rupture m'a affecté (bien) plus longtemps que la durée de la relation. Et à 15 ans.
Pareil pour les déménagements vécus enfants ("pas moi que ça a impacté, mais ma soeur" ce que je dis toujours, parce que la souffrance de ma sœur était visible (et légitime)), pareil pour les moqueries, pareil pour le rejet. Pas vécus de vrai harcèlement.
Pareil pour mon rapport à la bouffe : pas de réel trouble du comportement alimentaire
Pareil pour mes incapacités sociales : pas vraiment de phobies sociales (pourtant je vois bien que je suis chelou avec les gens, que je fuis les interactions sociales)
Débile d'avoir 21 ans et de pas vouloir grandir aussi. Débile.
Débile d'être paumée.
Débile de me sentir mal d'être la fille de mes parents. Parce qu'avant moi ils ont 3 enfants géniaux. Et que putain ils croient en moi et que putain je vais les décevoir.
Je sais plus trop à quoi rime ce topic.. J'ai même pas vraiment de question. Puis, de toute manière j'ai pas la tune d'aller voir une psy régulièrement donc je sais pas pourquoi je parle de ça. D'ailleurs, est-ce que la fréquence à laquelle on voit un.e psy influence la qualité ? Qui a la tune d'aller voir un.e psy toutes les semaines purée...
Je n'ai pas vraiment de questions et j'en suis désolée.
C'est pas la première fois que je pense à faire ce topic, mais à chaque fois je me disais que c'était bête de le poster.
J'ai consulté une psychologue pendant 4 séances, avant de me dire que ça ne servait à rien et que je n'en avais pas vraiment besoin. Je l'avais consulté pour motif de "manque de confiance en soi". Après la première séance, on avait commencé à faire un "arbre de vie" (je crois). Où je commençais par lui raconter mon passé etc. Rien qu'à partir de ce moment là j'avais l'impression de lui dire des banalités, des choses sans aucunes utilités, pas de trauma, rien. Et même lorsque je parlais de choses que j'ai pu mal vivre dans mon enfance/adolescence, j'avais l'impression que c'était ridicule. Cette impression était tellement forte que j'ai volontairement gardé pour moi des ressenties que j'ai pu avoir lors de certaines situations de ma vie.
J'avais également l'impression que les séances étaient vides. Je parlais, parlais, parlais. Mais tout était ridicule et vide.
Mon copain va voir une psy également, et pour le coup, lui, je sens qu'après les séances, ça a soit remué des choses en lui, soit ça l'a apaisé, soit il en ait ressorti avec d'autres pistes de réflexions, etc.
Moi, à chaque fois que j'en sortais, de 1 j'avais l'impression que la séance était trop courte (paradoxale avec le fait que je déblatérais du vide, effectivement), de 2 que ça m'avait servi à rien : pas de soulagement, pas de pistes de réflexion, pas de solutions.
En fait, après toutes les séances que j'ai pu faire, je me suis dit "mais, ce que je viens de faire là, je le fais déjà toute seule, quand je parle seule à voix haute de ma vie certains soirs pendant des heures. Et en plus, dans ces moments là je me sens pas ridicule puisque je suis seule"
Mais, le truc, c'est que j'ai l'impression que j'en aurait besoin de voir une psy. Parce que j'ai certains schémas de pensées qui ne vont vraiment pas. Mais vraiment, vraiment pas.
Et là, avant d'écrire ce topic, je regardais une story d'une personne qui parlait de ses mécanismes dans ses relations, et qui conseillait aux personnes qui elles aussi avaient des schémas pas ouf d'aller voir un.e psy.
Et c'est là où je coince. Comment je fais. Si j'ai des schémas de pensées qui me pourrissent la vie mais que voir une psy ne me sert à rien.
Fin, cette personne, elle, ne s'est pas sentie illégitime en parlant à sa psy.
Moi je peux pas, je me sens débile. J'ai même pas l'impression que ça serait crédible.
Peut-être c'est aussi ma faute. J'aurais pas du dire à la psy que je venais pour un manque de confiance en moi ?
Sauf que pourtant j'ai aussi l'impression que le dénominateur commun dans tous mes schémas de pensées c'est le manque de confiance en moi....
Dans tous les aspects de ma vie : travail, études, relations amoureuses, relations amicales, relations familiales, interactions avec autrui et relation à moi-même.
J'arrive pas à comprendre comment les gens se sentent légitimes à parler de ce qui va pas, surtout quand ils n'ont pas vraiment connus de traumas ou n'ont pas de troubles mentaux.
Et j'arrive pas à comprendre comment les gens font pour parler des choses qui les touchent, en avouant que ça les touchent. Que quelque chose à l'apparence minime de l'extérieur a pu les mettre à terre.
Dans l'un des nombreux podcast que j'écoute, une personne racontait qu'elle avait un rapport à l'école et à la réussite assez particulier, voire malsain, qui l'avait même amené à des pensées suicidaires. Et on peut pas nier sa souffrance. On peut pas nier la relation malsaine qu'elle entretenait avec la réussite. C'est légitime.
Pourtant, si c'était moi qui avait vécu cette situation, il y a de forte chance que j'aurais trouvé ça ridicule.
J'aurais pu parler à la psy de manière détaillé d'une rupture qui m'a beaucoup affecté et qui a surement entrainé des schémas de pensées de merde dans mes relations d'après. Mais je trouve ça stupide de parler d'une rupture que j'ai vécu à 15 ans, après une relation de 3 semaines. C'est débile. Débile de dire que cette rupture m'a affecté (bien) plus longtemps que la durée de la relation. Et à 15 ans.
Pareil pour les déménagements vécus enfants ("pas moi que ça a impacté, mais ma soeur" ce que je dis toujours, parce que la souffrance de ma sœur était visible (et légitime)), pareil pour les moqueries, pareil pour le rejet. Pas vécus de vrai harcèlement.
Pareil pour mon rapport à la bouffe : pas de réel trouble du comportement alimentaire
Pareil pour mes incapacités sociales : pas vraiment de phobies sociales (pourtant je vois bien que je suis chelou avec les gens, que je fuis les interactions sociales)
Débile d'avoir 21 ans et de pas vouloir grandir aussi. Débile.
Débile d'être paumée.
Débile de me sentir mal d'être la fille de mes parents. Parce qu'avant moi ils ont 3 enfants géniaux. Et que putain ils croient en moi et que putain je vais les décevoir.
Je sais plus trop à quoi rime ce topic.. J'ai même pas vraiment de question. Puis, de toute manière j'ai pas la tune d'aller voir une psy régulièrement donc je sais pas pourquoi je parle de ça. D'ailleurs, est-ce que la fréquence à laquelle on voit un.e psy influence la qualité ? Qui a la tune d'aller voir un.e psy toutes les semaines purée...
Je n'ai pas vraiment de questions et j'en suis désolée.