« Est-ce que ça n'est pas ça qui nous a rassemblé ? »
Non. Ou du moins j'aime me surprendre à croire au contraire, parce qu'aujourd'hui mon regard est fixe.
Mes études m'angoissent au plus haut point en même temps que je les perçoit comme mon salut. Elles auront été mon aller simple vers une surface d'un monde que j'admirais tant, et qui ne s'est voulue qu'autopersuasive et intoxicante.
Je devais prendre un nouveau chemin. Je devais avoir la force de devenir grand, de toucher l'âme des gens, d'ouvrir la fenêtre de mon moi. Tout ça devait arriver cette année. Je devais tout me donner pour passer à autre chose.
J'ai sacrifié tant de choses. Passé tant de temps avec des personnes que j'ai détesté dans le simple but de suivre la voie que j'ai choisi de moi-même ; par voeu profond d'atteindre quelque chose de plus grand.
Mon regard est fixe comme le reste de mon corps depuis plus de deux années. Et je ne vois qu'un sentier couvert de cendres.
Elle n'est pas ici mais je la sens autour de moi. Une cage qui n'entrave pas mais qui étouffe. Je sais qu'elle arrive et qu'elle me tombera dessus au même moment.. et je ne sais pas comment je réagirais.
je dis espérer la grandeur de soi, mais je ne sais même pas où grimper.
tous mes mots perdent leur sens, leur impact. ils me semblent vides, inutiles. hideux de leur absence d'élan.
mais je n'en ai pas. je n'en ai plus, aujourd'hui.
et je me rappelle avoir été porté, l'instant d'un éclair dans cette existence, par une passion capable de scier un astre.
il ne m'en reste plus qu'un souvenir. des cendres encore miraculeusement chaudes, qui chaque matin s'éteignent un peu plus.
et je me rappelle que je voulais laisser une trace. que j'avais tout pour le faire. que je voulais parler aux gens. effleurer du doigt ce qu'il y avait de plus beau en nous.
aujourd'hui, le 8 juillet 2022, il ne m'en reste presque rien. presque rien
je me sens éteint
Non. Ou du moins j'aime me surprendre à croire au contraire, parce qu'aujourd'hui mon regard est fixe.
Mes études m'angoissent au plus haut point en même temps que je les perçoit comme mon salut. Elles auront été mon aller simple vers une surface d'un monde que j'admirais tant, et qui ne s'est voulue qu'autopersuasive et intoxicante.
Je devais prendre un nouveau chemin. Je devais avoir la force de devenir grand, de toucher l'âme des gens, d'ouvrir la fenêtre de mon moi. Tout ça devait arriver cette année. Je devais tout me donner pour passer à autre chose.
J'ai sacrifié tant de choses. Passé tant de temps avec des personnes que j'ai détesté dans le simple but de suivre la voie que j'ai choisi de moi-même ; par voeu profond d'atteindre quelque chose de plus grand.
Mon regard est fixe comme le reste de mon corps depuis plus de deux années. Et je ne vois qu'un sentier couvert de cendres.
Elle n'est pas ici mais je la sens autour de moi. Une cage qui n'entrave pas mais qui étouffe. Je sais qu'elle arrive et qu'elle me tombera dessus au même moment.. et je ne sais pas comment je réagirais.
je dis espérer la grandeur de soi, mais je ne sais même pas où grimper.
tous mes mots perdent leur sens, leur impact. ils me semblent vides, inutiles. hideux de leur absence d'élan.
mais je n'en ai pas. je n'en ai plus, aujourd'hui.
et je me rappelle avoir été porté, l'instant d'un éclair dans cette existence, par une passion capable de scier un astre.
il ne m'en reste plus qu'un souvenir. des cendres encore miraculeusement chaudes, qui chaque matin s'éteignent un peu plus.
et je me rappelle que je voulais laisser une trace. que j'avais tout pour le faire. que je voulais parler aux gens. effleurer du doigt ce qu'il y avait de plus beau en nous.
aujourd'hui, le 8 juillet 2022, il ne m'en reste presque rien. presque rien
je me sens éteint