TW Envie de me faire du mal….

[Internautedu67]

J’ai 16 ans….dans quelques jours 17…. Je suis en première au lycée ayant redoublée. Le collège a été une année m’ayant détruite sur des points. La seconde fut une année nouvelle pour moi, des amies, des vraies, des sorties, des anniversaire auxquels j’étais enfin invitée. Malheureusement des moments de déprime débarquent sans prévenir comme ça de temps en temps, je me qualifie pas de personne souffrant de dépression mais j’ai des véritables séquelles de mon passé qui surviennent. En ce moment ça va pas trop et j’hésite de plus en plus à vouloir me mutiler pour voir ce que ça fait… j’en ai discuté à une amie à moi qui l’a fait pendant 1 an quand elle été au collège et qui est clean depuis 2 ans. Elle m’a dit que c’était une mauvaise idée mais que si un jour je le fais faudrait que je la prévienne pour qu’elle m’aide et me protège de cette addiction. Bref j’hésite vraiment a commencer ou juste essayer

 

[Ragnarok]

En effet excellente idée. Achète une tronçonneuse, coupe toi le bras, essaie avec de te couper l'autre bras à la hache et finis-toi à la meuleuse. Sensations garanties.

Ou bien tu cherches une autre voie pour traiter ta déprime et les séquelles de ton passé ?

Il ne faut pas rester seule et isolée quand ça ne va pas. Quand tu as mal au ventre, tu prends un spasfon, tu en parles, tu vas voir un docteur... Eh bien quand tu as mal à l'âme c'est pareil : aucune raison de le garder pour toi et de souffrir en silence. On doit pouvoir t'aider ou te soigner.

C'est chouette que ton amie en soit sortie, la scarification chez les ados ça n'est pas tout à fait exceptionnel et heureusement ça ne finit pas toujours avec des handicaps, mais si tu peux éviter ce passage inutile, c'est mieux.

 

[LunaLune]

Hello,

Ton amie a raison c'est une très mauvaise idée. J'ai commencé à 15 ans et j'en ai 20 actuellement et je n'en ai toujours pas fini avec
Pourtant nombreuses ont été mes hospitalisations en hôpital pédopsychiatrique ou psychiatrique puisque je suis majeur.
Pour te dire je sors à peine d'une hospitalisation qui a duré un mois et parfois j'ai encore des envies qui reviennent.

De plus les cicatrices que tu pourrais faire sur ta peau pourraient êtres permanentes j'en ai 6 et je ferais tout pour qu'elles disparaissent mais c'est pas possible, ça restera gravé en toi jusqu'à la fin.

Oui j'essaye de te dissuader de faire ça parce que je ne veux pas que les personne se fasse du mal comme je l'ai fait car ça peut aller très loin. (je ne donnerais pas les détails pour ta sécurité et celle des autres)

Pour résumer :
Non : ça fait mal et ça laisse des cicatrices permanentes.
Non : L'addiction peut être très violente, au point de te mettre en danger de mort.
Non : Car crois moi si tu le fait ça restera dans ta tete toute ta vie, pas l'envie mais le faire mais que tu l'aie fait.

Prends bien soin de toi et si tu a besoin mes mp sont ouverts
/!\ Je ne remplace en aucun cas un professionnel de santé, il/elle sera le/la plus adapté à réponde à tes questions /!\

 

[Internautedu67]

Hello,

Ton amie a raison c'est une très mauvaise idée. J'ai commencé à 15 ans et j'en ai 20 actuellement et je n'en ai toujours pas fini avec
Pourtant nombreuses ont été mes hospitalisations en hôpital pédopsychiatrique ou psychiatrique puisque je suis majeur.
Pour te dire je sors à peine d'une hospitalisation qui a duré un mois et parfois j'ai encore des envies qui reviennent.

De plus les cicatrices que tu pourrais faire sur ta peau pourraient êtres permanentes j'en ai 6 et je ferais tout pour qu'elles disparaissent mais c'est pas possible, ça restera gravé en toi jusqu'à la fin.

Oui j'essaye de te dissuader de faire ça parce que je ne veux pas que les personne se fasse du mal comme je l'ai fait car ça peut aller très loin. (je ne donnerais pas les détails pour ta sécurité et celle des autres)

Pour résumer :
Non : ça fait mal et ça laisse des cicatrices permanentes.
Non : L'addiction peut être très violente, au point de te mettre en danger de mort.
Non : Car crois moi si tu le fait ça restera dans ta tete toute ta vie, pas l'envie mais le faire mais que tu l'aie fait.

Prends bien soin de toi et si tu a besoin mes mp sont ouverts
/!\ Je ne remplace en aucun cas un professionnel de santé, il/elle sera le/la plus adapté à réponde à tes questions /!\

Merci beaucoup. Effectivement mon amie m’a aussi dit cela car elle sait c’est ce que sait et elle veut tout faire pour me dissuader de le faire et de m’inciter à lui dire si un jour je commence à le faire. Encore elle elle a de la chance elle n’a que des cicatrices visible sur ces cuisses et seulement en maillot de bain….je te souhaite bon courage ! En espérant ne pas commencer pour
Ma part….

Messages fusionnés : 8 Oct 2021

En effet excellente idée. Achète une tronçonneuse, coupe toi le bras, essaie avec de te couper l'autre bras à la hache et finis-toi à la meuleuse. Sensations garanties.

Ou bien tu cherches une autre voie pour traiter ta déprime et les séquelles de ton passé ?

Il ne faut pas rester seule et isolée quand ça ne va pas. Quand tu as mal au ventre, tu prends un spasfon, tu en parles, tu vas voir un docteur... Eh bien quand tu as mal à l'âme c'est pareil : aucune raison de le garder pour toi et de souffrir en silence. On doit pouvoir t'aider ou te soigner.

C'est chouette que ton amie en soit sortie, la scarification chez les ados ça n'est pas tout à fait exceptionnel et heureusement ça ne finit pas toujours avec des handicaps, mais si tu peux éviter ce passage inutile, c'est mieux.

J’ai mon amie à qui je peux parler de ce sujets l mais je ne le fait pas forcément même si elle incite a le faire. Et d’autres amis.

 

[LunaLune]

Merci beaucoup. Effectivement mon amie m’a aussi dit cela car elle sait c’est ce que sait et elle veut tout faire pour me dissuader de le faire et de m’inciter à lui dire si un jour je commence à le faire. Encore elle elle a de la chance elle n’a que des cicatrices visible sur ces cuisses et seulement en maillot de bain….je te souhaite bon courage ! En espérant ne pas commencer pour
Ma part….

Par contre je tiens à t'avertir que ton amie n'est pas soignante donc ce n'est pas à elle de savoir si tu le fait. Si quelqu'un doit savoir c'est : soit l'infirmière scolaire, la psychologue scolaire, ton généraliste, un psychiatre enfin bref un professionnel de santé

Ton amie veut peut-être bien agir mais crois moi en pédopsychiatrie j'en ai vu des personnes essayer de faire les soignants, moi compris, et la plupart du temps c'est :
Montre moi tes bras, Pourquoi t'a fais ça ? Fallais pas, et j'en passe... Bref toutes des phrases qui vont te faire culpabiliser ou pire te faire déprimer encore plus et te pousser à recommencer car comme tu dois le savoir c'est un cercle viciux : t'es déprimée -> tu le fais -> tu te sens coupable de l'avoir fait -> et c'est reparti pour un tour.

Surtout parle en comme a dit @Ragnarok si tu à mal au ventre tu va voir ton généraliste et il te prescrit du spasfon et bien pour la déprime c'est pareil sauf que des solutions non médicamenteuses existent ça serais bete d'en arriver aux médicament n'est-ce pas ?

 

[Internautedu67]

Hello,

Ton amie a raison c'est une très mauvaise idée. J'ai commencé à 15 ans et j'en ai 20 actuellement et je n'en ai toujours pas fini avec
Pourtant nombreuses ont été mes hospitalisations en hôpital pédopsychiatrique ou psychiatrique puisque je suis majeur.
Pour te dire je sors à peine d'une hospitalisation qui a duré un mois et parfois j'ai encore des envies qui reviennent.

De plus les cicatrices que tu pourrais faire sur ta peau pourraient êtres permanentes j'en ai 6 et je ferais tout pour qu'elles disparaissent mais c'est pas possible, ça restera gravé en toi jusqu'à la fin.

Oui j'essaye de te dissuader de faire ça parce que je ne veux pas que les personne se fasse du mal comme je l'ai fait car ça peut aller très loin. (je ne donnerais pas les détails pour ta sécurité et celle des autres)

Pour résumer :
Non : ça fait mal et ça laisse des cicatrices permanentes.
Non : L'addiction peut être très violente, au point de te mettre en danger de mort.
Non : Car crois moi si tu le fait ça restera dans ta tete toute ta vie, pas l'envie mais le faire mais que tu l'aie fait.

Prends bien soin de toi et si tu a besoin mes mp sont ouverts
/!\ Je ne remplace en aucun cas un professionnel de santé, il/elle sera le/la plus adapté à réponde à tes questions /!\

Par contre je tiens à t'avertir que ton amie n'est pas soignante donc ce n'est pas à elle de savoir si tu le fait. Si quelqu'un doit savoir c'est : soit l'infirmière scolaire, la psychologue scolaire, ton généraliste, un psychiatre enfin bref un professionnel de santé

Ton amie veut peut-être bien agir mais crois moi en pédopsychiatrie j'en ai vu des personnes essayer de faire les soignants, moi compris, et la plupart du temps c'est :
Montre moi tes bras, Pourquoi t'a fais ça ? Fallais pas, et j'en passe... Bref toutes des phrases qui vont te faire culpabiliser ou pire te faire déprimer encore plus et te pousser à recommencer car comme tu dois le savoir c'est un cercle viciux : t'es déprimée -> tu le fais -> tu te sens coupable de l'avoir fait -> et c'est reparti pour un tour.

Surtout parle en comme a dit @Ragnarok si tu à mal au ventre tu va voir ton généraliste et il te prescrit du spasfon et bien pour la déprime c'est pareil sauf que des solutions non médicamenteuses existent ça serais bete d'en arriver aux médicament n'est-ce pas ?

Mon amie sait très bien qu’il ne faut pas dire ce genre de phrases puisqu’elle l’a elle même fait et perso je préférai en parler que à elle que à l’infirmière du lycée par exemple. Parler à des inconnus de ça c’est pas trop mon délire surtout que les soignants ont tendance à aussi faire culpabiliser. Après je ne sais pas…il est important dans tous les cas de ne pas être seule dans cette épreuve. Mais de tout façon je ne le fait pas encore et sûrement jamais du moins je l’espère.

Messages fusionnés : 8 Oct 2021

Par contre je tiens à t'avertir que ton amie n'est pas soignante donc ce n'est pas à elle de savoir si tu le fait. Si quelqu'un doit savoir c'est : soit l'infirmière scolaire, la psychologue scolaire, ton généraliste, un psychiatre enfin bref un professionnel de santé

Ton amie veut peut-être bien agir mais crois moi en pédopsychiatrie j'en ai vu des personnes essayer de faire les soignants, moi compris, et la plupart du temps c'est :
Montre moi tes bras, Pourquoi t'a fais ça ? Fallais pas, et j'en passe... Bref toutes des phrases qui vont te faire culpabiliser ou pire te faire déprimer encore plus et te pousser à recommencer car comme tu dois le savoir c'est un cercle viciux : t'es déprimée -> tu le fais -> tu te sens coupable de l'avoir fait -> et c'est reparti pour un tour.

Surtout parle en comme a dit @Ragnarok si tu à mal au ventre tu va voir ton généraliste et il te prescrit du spasfon et bien pour la déprime c'est pareil sauf que des solutions non médicamenteuses existent ça serais bete d'en arriver aux médicament n'est-ce pas ?

En tout cas, je ne compte pas passer aux médicaments pour allez mieux.

 

[Ragnarok]

Bien sûr qu'il vaut mieux soigner sa déprime sans médicaments, mais il vaut mieux prendre des médicaments que de se jeter sous un train. Il faut choisir le moindre mal.

Tout le monde a des moments un peu difficile, mais la grosse souffrance et la déprime profonde, cela se soigne. Tu n'es pas obligée de vivre avec ça. En ce moment le gouvernement offre des séances de psychologues aux mineurs après le Covid, si tu veux bénéficier de la formule tu peux t'en faire prescrire par ton généraliste et chercher un professionnel adhérant à la démarche dans ton coin.

Au-delà des thérapies non médicamenteuses, il y a aussi des anxiolytiques ou des antidépresseurs, pas tous lourds... qui valent mieux que d'abîmer définitivement ton corps.

Bref encore une fois n'hésite pas à en parler et à te faire aider, comme tu le fais ici déjà.

 

[Internautedu67]

Bien sûr qu'il vaut mieux soigner sa déprime sans médicaments, mais il vaut mieux prendre des médicaments que de se jeter sous un train. Il faut choisir le moindre mal.

Tout le monde a des moments un peu difficile, mais la grosse souffrance et la déprime profonde, cela se soigne. Tu n'es pas obligée de vivre avec ça. En ce moment le gouvernement offre des séances de psychologues aux mineurs après le Covid, si tu veux bénéficier de la formule tu peux t'en faire prescrire par ton généraliste et chercher un professionnel adhérant à la démarche dans ton coin.

Au-delà des thérapies non médicamenteuses, il y a aussi des anxiolytiques ou des antidépresseurs, pas tous lourds... qui valent mieux que d'abîmer définitivement ton corps.

Bref encore une fois n'hésite pas à en parler et à te faire aider, comme tu le fais ici déjà.

Comment puis-je faire pour en parler à ma mère ? J’ai peur de l’inquiéter

 

[Kaushu]

Comment puis-je faire pour en parler à ma mère ? J’ai peur de l’inquiéter

Ne t’arrête pas à la peur d’inquiéter les autres, il est totalement légitime de parler de ses problèmes, quels qu’ils soient, à sa mère. Alors le mieux serait de choisir un moment opportun et de te livrer à elle, après tout cela dépend de la relation que tu as avec elle, mais dans le meilleur des cas tu auras un appui de plus dans cette histoire.
Bref tout ça pour dire que tu ne peux pas te mettre en danger simplement pour éviter d’inquiéter ton entourage, il vaut mieux qu’ils s’inquiètent d’un debut que d’une fin.
Ah et tout au long du topic tu dis « en tout cas j’espère que je ne commencerai pas », tu espère? Il faut bien que tu te dise que d’envisager ce genre de chose n’est pas lié à la chance, et que ce n’est pas l’espoir qui t’en sauvera mais ta volonté, alors reste accompagné, parles-en, et ne dis plus « j’espère que je ne commencerai pas » mais « je ne commencerai pas »

 

[Internautedu67]

Ne t’arrête pas à la peur d’inquiéter les autres, il est totalement légitime de parler de ses problèmes, quels qu’ils soient, à sa mère. Alors le mieux serait de choisir un moment opportun et de te livrer à elle, après tout cela dépend de la relation que tu as avec elle, mais dans le meilleur des cas tu auras un appui de plus dans cette histoire.
Bref tout ça pour dire que tu ne peux pas te mettre en danger simplement pour éviter d’inquiéter ton entourage, il vaut mieux qu’ils s’inquiètent d’un debut que d’une fin.
Ah et tout au long du topic tu dis « en tout cas j’espère que je ne commencerai pas », tu espère? Il faut bien que tu te dise que d’envisager ce genre de chose n’est pas lié à la chance, et que ce n’est pas l’espoir qui t’en sauvera mais ta volonté, alors reste accompagné, parles-en, et ne dis plus « j’espère que je ne commencerai pas » mais « je ne commencerai pas »

Merci pour ta réponse ! On a une très bonne relation jusqu’à très longtemps on se disait tous. Juste je lui avais pas parlé à l’époque des problèmes avec les autres en quatrième et troisième elle l’a appris alors que je lui avais raconté qu’e de mes ancienne amis de collège se moquait sur snap et qu’une amie du lycée à pris ma défense. et d’accord, je ne commencerai pas !

 

[Ragnarok]

Comment puis-je faire pour en parler à ma mère ? J’ai peur de l’inquiéter

Comme cela a été dit, ta mère préférera sans doute s'inquiéter un peu maintenant que de s'inquiéter douloureusement plus tard.

Tu peux lui dire que tu ne vas pas très bien sans entrer dans les détails. Si ta mère est normalement constituée elle devrait avoir un souci premier : s'assurer que tu n'as pas d'idées noires et que tu ne vas pas faire une tentative de suicide. Cela peut paraître excessif, mais les parents savent que leurs enfants ne leur disent pas forcément tout, donc ils peuvent penser que la situation est plus grave qu'elle paraît.

La rassurer sur ton état général tout en lui disant que tu as des grosses déprimes, c'est lui donner les moyens de t'aider sans trop s'inquiéter. Tu peux aussi évoquer les mutilations de tes amies pour te dire que tu as eu peur d'en commettre toi-même, en soi ce n'est pas dramatique tant qu'il n'y a pas de risque fort de passage à l'acte.

 

[Internautedu67]

Comme cela a été dit, ta mère préférera sans doute s'inquiéter un peu maintenant que de s'inquiéter douloureusement plus tard.

Tu peux lui dire que tu ne vas pas très bien sans entrer dans les détails. Si ta mère est normalement constituée elle devrait avoir un souci premier : s'assurer que tu n'as pas d'idées noires et que tu ne vas pas faire une tentative de suicide. Cela peut paraître excessif, mais les parents savent que leurs enfants ne leur disent pas forcément tout, donc ils peuvent penser que la situation est plus grave qu'elle paraît.

La rassurer sur ton état général tout en lui disant que tu as des grosses déprimes, c'est lui donner les moyens de t'aider sans trop s'inquiéter. Tu peux aussi évoquer les mutilations de tes amies pour te dire que tu as eu peur d'en commettre toi-même, en soi ce n'est pas dramatique tant qu'il n'y a pas de risque fort de passage à l'acte.

D’accord je vais essayer d’en parler avec elle.