Une histoire que j'avais écrite il y a un moment...
Alors il s'assoit sur le rebord. Regarde vers le ciel. Observe, en bas, les voitures qui continuent de rouler, les gens qui rentrent chez eux après leur journée de travail, les lumières de la ville qui commencent à s'allumer pour la nuit. Personne, absolument personne ne se doute de ce qu'il est en train de faire. Mais en même temps, personne, absolument personne n'aurait pu comprendre.
Il y repense encore, à leurs sourires. Il les voit encore, ses yeux vifs. Et il pleure encore, pour tout ce qu'ils n'ont pas fait.
Il sent son cœur battre comme un tambour. Il sent l'orage noir dans son cerveau gronder encore plus fort. Ses yeux le piquent et ses poumons le brûlent de l'intérieur. Cette souffrance lui ronge l'âme et il l'a sent qui gagne. Il a voulu s'accrocher à la lueur de vie qu'il voyait dans ses yeux vifs. Parce qu'il voulait croire que c'était possible.
Il repense à toutes ces fois où elle lui a dit "Y'a un truc qui tourne pas rond dans ra tête ou quoi !". A toutes ces fois où il a voulu lui répondre "Non maman, j'tourne pas rond, j'tourne suicide.".
Les yeux vifs de son petit frère. Les reproches de ses parents. Ses pertes de contrôle. Toute ses fois où il leur a fait du mal sans le vouloir. Toutes ces fois où il ne s'est pas reconnu. Où il a eu peur de lui-même. Tous ces mots qui lui ont fait mal. Tous ces comportements d'Hommes heureux qu'il ne supportait plus.
Il a tant de fois essayé d'écrire une histoire d'un ado qui se suicide. Il se rappelle qu'il n'a jamais réussi à en finir une. Comme si c'était quelque chose à laquelle il n'avait pas le droit de toucher. Comme si c'était un manque de respect. Comme si chaque histoire de suicidé était unique et qu'une inventé une ne servait à rien. Parce que quoi qu'il arrive ce serait toujours différent. Parce que personne ne peut savoir ce que ça fait. Parce qu'il faut avoir dépasse ce moment de sa vie où l'on se sent plus seul que jamais pour pouvoir écrire.
Il regarde une dernière fois le sol. Ferme les yeux.
Il y a t-il quelqu'un qui a remarqué son absence ? Est-ce qu'on le cherche ? Est-ce qu'ils découvrent tous ces poèmes, toutes ces phrases dans son téléphone ? Quelqu'un arrivera-t-il à temps ?
Il fait un pas en avant...
Alors il s'assoit sur le rebord. Regarde vers le ciel. Observe, en bas, les voitures qui continuent de rouler, les gens qui rentrent chez eux après leur journée de travail, les lumières de la ville qui commencent à s'allumer pour la nuit. Personne, absolument personne ne se doute de ce qu'il est en train de faire. Mais en même temps, personne, absolument personne n'aurait pu comprendre.
Il y repense encore, à leurs sourires. Il les voit encore, ses yeux vifs. Et il pleure encore, pour tout ce qu'ils n'ont pas fait.
Il sent son cœur battre comme un tambour. Il sent l'orage noir dans son cerveau gronder encore plus fort. Ses yeux le piquent et ses poumons le brûlent de l'intérieur. Cette souffrance lui ronge l'âme et il l'a sent qui gagne. Il a voulu s'accrocher à la lueur de vie qu'il voyait dans ses yeux vifs. Parce qu'il voulait croire que c'était possible.
Il repense à toutes ces fois où elle lui a dit "Y'a un truc qui tourne pas rond dans ra tête ou quoi !". A toutes ces fois où il a voulu lui répondre "Non maman, j'tourne pas rond, j'tourne suicide.".
Les yeux vifs de son petit frère. Les reproches de ses parents. Ses pertes de contrôle. Toute ses fois où il leur a fait du mal sans le vouloir. Toutes ces fois où il ne s'est pas reconnu. Où il a eu peur de lui-même. Tous ces mots qui lui ont fait mal. Tous ces comportements d'Hommes heureux qu'il ne supportait plus.
Il a tant de fois essayé d'écrire une histoire d'un ado qui se suicide. Il se rappelle qu'il n'a jamais réussi à en finir une. Comme si c'était quelque chose à laquelle il n'avait pas le droit de toucher. Comme si c'était un manque de respect. Comme si chaque histoire de suicidé était unique et qu'une inventé une ne servait à rien. Parce que quoi qu'il arrive ce serait toujours différent. Parce que personne ne peut savoir ce que ça fait. Parce qu'il faut avoir dépasse ce moment de sa vie où l'on se sent plus seul que jamais pour pouvoir écrire.
Il regarde une dernière fois le sol. Ferme les yeux.
Il y a t-il quelqu'un qui a remarqué son absence ? Est-ce qu'on le cherche ? Est-ce qu'ils découvrent tous ces poèmes, toutes ces phrases dans son téléphone ? Quelqu'un arrivera-t-il à temps ?
Il fait un pas en avant...