C'est parti pour le vote du meilleur récit !
Bonne lecture !
(Fin des votes dimanche)
Cette chose stupide qu'on appelle « l'amour »
Le vieil homme
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Cette chose stupide qu'on appelle « l'amour »
L'amour. Vous ne trouvez pas cela étrange ? Ce sentiment si compliqué à décrire mais pourtant si fort. Ce sentiment aussi difficile à ressentir qu'à s'en détacher. Je n'ai jamais compris à quoi servait cette chose qui, malgré le plaisir qu'elle peut offrir à l'humain, pouvait détruire des vies. Si on cherchait la couleur qui correspondait à l'amour, je pense qu'on lui attribuerait le rouge. Cette couleur magnifique et sensuelle, mais qui est également symbole de sang, de chaos et d'enfer. Je vous rassure, je ne suis ce genre de femme qui déteste l'amour. J'en ai simplement peur.
Je suis rarement tombée amoureuse dans ma vie, des histoires aussi dévastatrices les unes que les autres. La plupart du temps on pense avoir trouvé la bonne personne, seulement on se trompe souvent. C'est à ce moment là qu'on baisse notre garde et que la vie nous l'a fait à l'envers. La première fois que ce phénomène étrange m'est arrivé c'était avec mon meilleur ami. Ce jour-là je savais que c'était la bonne personne mais comme on le dit, les belles choses ont une fin. On voit qu'on aime réellement une personne une fois qu'on l'a perdu. Je me suis rendue compte qu'il n'était pas néfaste pour moi et que, cette fois-ci, c'était bien moi qui avait tout gâché. Quelques temps plus tard j'ai ressenti un amour très intense pour un autre homme. Je le connais depuis extrêmement longtemps et lui faisais entièrement confiance.
J'avais basé ma relation sur nos années d'amitié. Cet homme était le péché incarné, une tentation à l'état pur. J'ai complètement cessé d'exister, je n'avais d'yeux que pour lui. Il me « dressait » comme il dit si bien. Il avait des airs de dominant ou de mafieux qui m'attirait énormément. J'ai un penchant très malsain pour les Bad Boys. Santiago m'utilisait comme si je ne valais rien, une esclave, une chienne. Nous avons tout fait ensemble, y compris les choses les plus horribles. Il aimait le risque, et moi je l'aimais.
L'amour rend aveugle et nous empêche de voir le mal. Des milliers de personnes se font avoir par cette chose stupide et deviennent, pour la majorité, des victimes influencées par les pervers narcissiques. C'est un sentiment très complexe à maîtriser et si nous ne bâtissons pas des barrières, cette chose, aussi magnifique soit elle, peut entraîner la ruine et le chaos.
***
Il y a quelques temps, je parlais avec ma meilleure amie. Elle me racontait les potins habituels. J'aime tellement quand on rigole ensemble, quand on juge les personnes qui nous ont causés du tort. Je prends l'initiative de lui demander des nouvelles de son copain. Même si je le déteste, j'ai l'impression que sa relation compte bien plus que la haine que j'éprouve à son égard. Je sens dans sa voix que ça ne va pas vraiment. Qu'est-ce qu'il a encore fait ce connard ? C'est la pire sensation, entendre la voix fébrile de l'une des personnes les plus importantes de notre vie. Elle arrive enfin à m'expliquer ce qu'il se passe. Ce chien a osé la toucher sans son consentement. Il l'a violé. Je ne sais pas si c'est la colère ou autre chose, mais j'ai l'impression que le monde sous mes pieds s'effondre. Lewis…ce salaud…je jure que je lui ferai la peau quand je le verrai.
Ma meilleure amie n'est pas une provocatrice. Elle s'est toujours bien tenue et n'avait jamais eu de petit-ami et voilà qu'enfin elle en a un, elle tombe sur un mec irrespectueux qui prend les femmes pour un morceaux de viandes.
Elle a été une victime dans cette histoire mais ne s'en était pas rendu compte avant de se livrer à quelqu'un. Son amour pour lui la aveuglé et l'empêchait de voir le mal dans son acte irréparable.
Cette chose stupide qu'on appelle « l'amour » à beau être belle, elle peut détruire des vies et peut traumatiser les victimes des manipulateurs. Les victimes ne doivent pas se taire, elles doivent raconter leur vécu et les dénoncer. On ne fait pas exprès de tomber amoureux mais nous devons prendre de ne pas nous noyer.
Je suis rarement tombée amoureuse dans ma vie, des histoires aussi dévastatrices les unes que les autres. La plupart du temps on pense avoir trouvé la bonne personne, seulement on se trompe souvent. C'est à ce moment là qu'on baisse notre garde et que la vie nous l'a fait à l'envers. La première fois que ce phénomène étrange m'est arrivé c'était avec mon meilleur ami. Ce jour-là je savais que c'était la bonne personne mais comme on le dit, les belles choses ont une fin. On voit qu'on aime réellement une personne une fois qu'on l'a perdu. Je me suis rendue compte qu'il n'était pas néfaste pour moi et que, cette fois-ci, c'était bien moi qui avait tout gâché. Quelques temps plus tard j'ai ressenti un amour très intense pour un autre homme. Je le connais depuis extrêmement longtemps et lui faisais entièrement confiance.
J'avais basé ma relation sur nos années d'amitié. Cet homme était le péché incarné, une tentation à l'état pur. J'ai complètement cessé d'exister, je n'avais d'yeux que pour lui. Il me « dressait » comme il dit si bien. Il avait des airs de dominant ou de mafieux qui m'attirait énormément. J'ai un penchant très malsain pour les Bad Boys. Santiago m'utilisait comme si je ne valais rien, une esclave, une chienne. Nous avons tout fait ensemble, y compris les choses les plus horribles. Il aimait le risque, et moi je l'aimais.
L'amour rend aveugle et nous empêche de voir le mal. Des milliers de personnes se font avoir par cette chose stupide et deviennent, pour la majorité, des victimes influencées par les pervers narcissiques. C'est un sentiment très complexe à maîtriser et si nous ne bâtissons pas des barrières, cette chose, aussi magnifique soit elle, peut entraîner la ruine et le chaos.
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Il y a quelques temps, je parlais avec ma meilleure amie. Elle me racontait les potins habituels. J'aime tellement quand on rigole ensemble, quand on juge les personnes qui nous ont causés du tort. Je prends l'initiative de lui demander des nouvelles de son copain. Même si je le déteste, j'ai l'impression que sa relation compte bien plus que la haine que j'éprouve à son égard. Je sens dans sa voix que ça ne va pas vraiment. Qu'est-ce qu'il a encore fait ce connard ? C'est la pire sensation, entendre la voix fébrile de l'une des personnes les plus importantes de notre vie. Elle arrive enfin à m'expliquer ce qu'il se passe. Ce chien a osé la toucher sans son consentement. Il l'a violé. Je ne sais pas si c'est la colère ou autre chose, mais j'ai l'impression que le monde sous mes pieds s'effondre. Lewis…ce salaud…je jure que je lui ferai la peau quand je le verrai.
Ma meilleure amie n'est pas une provocatrice. Elle s'est toujours bien tenue et n'avait jamais eu de petit-ami et voilà qu'enfin elle en a un, elle tombe sur un mec irrespectueux qui prend les femmes pour un morceaux de viandes.
Elle a été une victime dans cette histoire mais ne s'en était pas rendu compte avant de se livrer à quelqu'un. Son amour pour lui la aveuglé et l'empêchait de voir le mal dans son acte irréparable.
Cette chose stupide qu'on appelle « l'amour » à beau être belle, elle peut détruire des vies et peut traumatiser les victimes des manipulateurs. Les victimes ne doivent pas se taire, elles doivent raconter leur vécu et les dénoncer. On ne fait pas exprès de tomber amoureux mais nous devons prendre de ne pas nous noyer.
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Le vieil homme
Le vieil homme regardait le soleil à l'horizon. La mer était orange, chaque vaguelette reflétant la lumière du crépuscule. Le ciel était complètement dégagé, contrastant avec l'orage qui avait eu lieu plus tôt. Le banc sur lequel l'homme était assis était encore humide. Il avait un visage abîmé par le temps, des traits fatigués. Son regard morne se perdait dans le vide. Il avait une barbe et des cheveux mal taillés, presque hirsutes, d'une blancheur un peu crasseuse. Il était emmitouflé dans une couverture violette trouée, qui semblait trois fois plus grande que lui. Elle cachait son corps rachitique, presque squelettique. Elle cachait ses vieilles cicatrices, ainsi qu'un modeste tatouage composé de deux lettres, certainement des initiales.
Ce tatouage, il l'avait fait il y a très longtemps, lors d'une soirée alcoolisée. Ce soir-là, accompagné de nombreux étudiants, il avait fait la fête toute la nuit. Et il avait surtout bu. Pour calmer l'anxiété qui le gagnait. Demain serait le jour J, le jour où lui et ses camarades changeraient le monde. Enfin c'est ce qu'ils croyaient…
Le lendemain, des dizaines, des centaines, des milliers d'étudiants étaient montés à la capitale pour manifester contre le gouvernement et ses récentes mesures qu'il avait appliquées. Ces lois, les étudiants, ainsi qu'une grande partie de la population, les jugeaient liberticides, anticonstitutionnelles et dangereuses. Ça faisait déjà plusieurs années que la colère grondait, mais là c'en était trop. La manifestation avait dégénéré à cause de plusieurs attentats commis par les étudiants. La RVI, la Répression des Individus Violents, une nouvelle force gouvernementale, était alors descendue dans la rue et avait embarqué de nombreux manifestants. On ne les avait jamais revus. Les médias avaient affirmé que les manifestants avaient été enfermés dans une nouvelle prison et qu'ils étaient bien traités, mais la vérité éclata bien plus tard. L'homme ne revit jamais Céleste, dont il s'était tatoué l'initiale dans son dos la veille.
Quelques années plus tard, la guerre éclata. Les relations entre certains pays s'étaient trop dégradées. La Russie devenait de plus en plus faible, les États-Unis avaient fait faillite, la Chine ressortait victorieuse dans la guerre économique mondiale qui avait fait tant de mal aux États-Unis, et la population indienne s'était tellement développée qu'elle représentait presque un quart de la population mondiale à elle seule. C'est ainsi que commença la grande guerre d'Afrique, où les quatre grands pays du monde s'étaient affrontés pour obtenir des terres, du pétrole et des métaux rares.
Mais l'homme, lui, n'en savait pas grand-chose sur cette guerre et son commencement. Lui avait dû faire face à la guerre civile qui avait émergé en France. Le régime totalitaire mis en place a révolté une partie de la population, créant des émeutes. Les violences se multiplièrent, détruisant toujours plus, tuant toujours plus. Les répressions du gouvernement devinrent alors de plus en plus sanglantes. Deux camps se formèrent. Des noms apparurent. L'homme essaya de survivre malgré les attentats et les actions de l’Etat. Le dictateur fut assassiné mais le régime ne disparut pas pour autant. Toutefois, il entreprit des actions visant à réunir cette France divisée en deux.
A peine la paix fut-elle revenue que la guerre d'Afrique se propagea en Europe. La Russe avait envahi la Pologne. Les États-Unis étaient alors venus offrir un protectorat aux pays d'Europe occidentale, dont la Chine chercha à empêcher l'aboutissement. Beaucoup de Français partirent au front, mais notre homme resta à l'abri. Il était chargé de la maintenance des machines des usines d'armes et de munitions. Sa femme, avec qui il s'était marié deux ans plus tôt, mourut à la bataille de Champagne, près de Reims.
Ma guerre mondiale dégénéra alors. L'homme ne savait pas par quel pays avait été envoyé la première bombe, mais peu importe. Plusieurs bombes nucléaires explosèrent sur toute la planète pendant plusieurs semaines. Les populations furent décimées. La guerre s'arrêta, faute de soldats, de terres vivables. L'homme avait vécu cinq ans dans un bunker sous l'usine dans laquelle il travaillait quand la première bombe était tombée. Cinq ans seul, sans voir la lumière du soleil, sans sentir le vent sur sa peau, sans le moindre contact humain. La radio du bunker avait grésillé cinq ans sans qu'aucun son ne sorte.
Quand l'homme estima qu'il ne lui restait plus qu'un mois de ration, il décida de sortir. Il ne reconnut pas le paysage. Des bâtiments détruits, des véhicules retournés, des tas de déchets. Et une végétation luxuriante. Étaient-ce les effets des radiations ? Il ne le saura jamais. Le soleil lui brûlait la peau, il devait faire plus de trente degrés Celsius, en plein mois de janvier. Il marcha vers le nord pendant plusieurs, s'alimentant comme il le pouvait en espérant ne pas s'empoisonner. Il s'installa finalement en haut d'une falaise, à une vingtaine de kilomètres de Bergen, en Norvège. La montée des eaux avait détruit toutes les villes qui se trouvaient près de fjords. Les glaciers norvégiens avaient tous fondu, défigurant à jamais le pays. Toutefois, sous les glaces se trouvaient des sols qui avaient échappé à une partie des radiations. L'homme cultiva alors ses terres, dans l'espoir de croiser d'autres humains avec qui partager les récoltes de son potager. Il avait construit de ses mains le cabanon dans lequel il vivait, ainsi que le banc sur lequel il était assis.
L'homme toussa. Sa tête bascula en arrière. Les étoiles commençaient à apparition, le soleil étant maintenant loin derrière l'horizon. Sa tête tournait. Tout devenait flou devant ses yeux, tout comme ses pensées. Il s'était fait à l'idée de mourir seul, mais là il voulait encore vivre. En essayant de se redresser, il tomba lourdement au sol. Il toussa une nouvelle fois. Impossible de bouger, ses forces l'abandonnaient. Dans un effort qui lui sembla surhumain, il réussit à tourner sa tête vers la mer. Dans un dernier soupir, il vit le visage de Céleste, puis celui de sa femme. Il sourit. Une unique larme coula de son œil droit.
Le dernier humain sur Terre était maintenant mort.
Ce tatouage, il l'avait fait il y a très longtemps, lors d'une soirée alcoolisée. Ce soir-là, accompagné de nombreux étudiants, il avait fait la fête toute la nuit. Et il avait surtout bu. Pour calmer l'anxiété qui le gagnait. Demain serait le jour J, le jour où lui et ses camarades changeraient le monde. Enfin c'est ce qu'ils croyaient…
Le lendemain, des dizaines, des centaines, des milliers d'étudiants étaient montés à la capitale pour manifester contre le gouvernement et ses récentes mesures qu'il avait appliquées. Ces lois, les étudiants, ainsi qu'une grande partie de la population, les jugeaient liberticides, anticonstitutionnelles et dangereuses. Ça faisait déjà plusieurs années que la colère grondait, mais là c'en était trop. La manifestation avait dégénéré à cause de plusieurs attentats commis par les étudiants. La RVI, la Répression des Individus Violents, une nouvelle force gouvernementale, était alors descendue dans la rue et avait embarqué de nombreux manifestants. On ne les avait jamais revus. Les médias avaient affirmé que les manifestants avaient été enfermés dans une nouvelle prison et qu'ils étaient bien traités, mais la vérité éclata bien plus tard. L'homme ne revit jamais Céleste, dont il s'était tatoué l'initiale dans son dos la veille.
Quelques années plus tard, la guerre éclata. Les relations entre certains pays s'étaient trop dégradées. La Russie devenait de plus en plus faible, les États-Unis avaient fait faillite, la Chine ressortait victorieuse dans la guerre économique mondiale qui avait fait tant de mal aux États-Unis, et la population indienne s'était tellement développée qu'elle représentait presque un quart de la population mondiale à elle seule. C'est ainsi que commença la grande guerre d'Afrique, où les quatre grands pays du monde s'étaient affrontés pour obtenir des terres, du pétrole et des métaux rares.
Mais l'homme, lui, n'en savait pas grand-chose sur cette guerre et son commencement. Lui avait dû faire face à la guerre civile qui avait émergé en France. Le régime totalitaire mis en place a révolté une partie de la population, créant des émeutes. Les violences se multiplièrent, détruisant toujours plus, tuant toujours plus. Les répressions du gouvernement devinrent alors de plus en plus sanglantes. Deux camps se formèrent. Des noms apparurent. L'homme essaya de survivre malgré les attentats et les actions de l’Etat. Le dictateur fut assassiné mais le régime ne disparut pas pour autant. Toutefois, il entreprit des actions visant à réunir cette France divisée en deux.
A peine la paix fut-elle revenue que la guerre d'Afrique se propagea en Europe. La Russe avait envahi la Pologne. Les États-Unis étaient alors venus offrir un protectorat aux pays d'Europe occidentale, dont la Chine chercha à empêcher l'aboutissement. Beaucoup de Français partirent au front, mais notre homme resta à l'abri. Il était chargé de la maintenance des machines des usines d'armes et de munitions. Sa femme, avec qui il s'était marié deux ans plus tôt, mourut à la bataille de Champagne, près de Reims.
Ma guerre mondiale dégénéra alors. L'homme ne savait pas par quel pays avait été envoyé la première bombe, mais peu importe. Plusieurs bombes nucléaires explosèrent sur toute la planète pendant plusieurs semaines. Les populations furent décimées. La guerre s'arrêta, faute de soldats, de terres vivables. L'homme avait vécu cinq ans dans un bunker sous l'usine dans laquelle il travaillait quand la première bombe était tombée. Cinq ans seul, sans voir la lumière du soleil, sans sentir le vent sur sa peau, sans le moindre contact humain. La radio du bunker avait grésillé cinq ans sans qu'aucun son ne sorte.
Quand l'homme estima qu'il ne lui restait plus qu'un mois de ration, il décida de sortir. Il ne reconnut pas le paysage. Des bâtiments détruits, des véhicules retournés, des tas de déchets. Et une végétation luxuriante. Étaient-ce les effets des radiations ? Il ne le saura jamais. Le soleil lui brûlait la peau, il devait faire plus de trente degrés Celsius, en plein mois de janvier. Il marcha vers le nord pendant plusieurs, s'alimentant comme il le pouvait en espérant ne pas s'empoisonner. Il s'installa finalement en haut d'une falaise, à une vingtaine de kilomètres de Bergen, en Norvège. La montée des eaux avait détruit toutes les villes qui se trouvaient près de fjords. Les glaciers norvégiens avaient tous fondu, défigurant à jamais le pays. Toutefois, sous les glaces se trouvaient des sols qui avaient échappé à une partie des radiations. L'homme cultiva alors ses terres, dans l'espoir de croiser d'autres humains avec qui partager les récoltes de son potager. Il avait construit de ses mains le cabanon dans lequel il vivait, ainsi que le banc sur lequel il était assis.
L'homme toussa. Sa tête bascula en arrière. Les étoiles commençaient à apparition, le soleil étant maintenant loin derrière l'horizon. Sa tête tournait. Tout devenait flou devant ses yeux, tout comme ses pensées. Il s'était fait à l'idée de mourir seul, mais là il voulait encore vivre. En essayant de se redresser, il tomba lourdement au sol. Il toussa une nouvelle fois. Impossible de bouger, ses forces l'abandonnaient. Dans un effort qui lui sembla surhumain, il réussit à tourner sa tête vers la mer. Dans un dernier soupir, il vit le visage de Céleste, puis celui de sa femme. Il sourit. Une unique larme coula de son œil droit.
Le dernier humain sur Terre était maintenant mort.