Il est utile, je pense, de questionner le référentiel quand il ne s'agit pas d'aider quelqu'un dans l'immédiat, dans un topic d'aide comme dont on provient (pour ceux qui viennent d'arriver ici, le topic d'origine d'où vient la discussion est celui-ci :
https://adoasis.fr/threads/penis-de-chair-ou-de-sang.937/). Quand quelqu'un est pas disposé ou dans un environnement, un arrangement disposé pour ce genre de questions, il est pas utile de remettre en question, je pense.
Dans le cadre d'un débat, comme ici, oui, c'est utile. Après les catégories ne sont pas idiotes, elles ne sont pas là pour rien, les gens ressortent grossièrement les choses, après on affine. Dans le faux, il y a aussi du vrai, autrement la personne n'aurait jamais pu sortir l'information sortie. Dans notre cas, la personne parle de pénis de chair et de pénis de sang. Elle a une idée en tête quand elle dit ça, quand bien même cela viendrait de quelqu'un. Il faut prendre la catégorie de base pour ne pas perdre la personne et s'en servir comme point de départ dans tous les cas pour pas la perdre, je pense.
Visiblement, oui, il semble y avoir des
différences entre la disposition du pénis par-delà même la présence d'érection ou non. Ca, c'est le vrai dans le faux/confus. Il faut alors partir de là, en effet, il y a des différences, ces différences se séparent-elles vraiment en deux catégories ? On peut en douter. Mais
grossièrement, y a-t-il quand même deux catégories majoritaires et grossières, vulgaires ? Pourquoi pas, mais alors attention à ne pas se suffire de cette simplification et de ne pas réduire les choses à ça.
Effectivement, une simplification ne me semble dangereuse que si la personne y croit en s'en suffisant, en réduisant les choses à elle, par exemple à travers deux concepts de fictions : le
chairisme et le
sanguisme pour désigner le pénis de chair et le pénis de sang. Alors on entrerait dans un approfondissement de quelque chose qui est une simplification, ce qui amène à s'égarer.
Autrement, si on a le vrai dans le faux/confus de la personne, on peut faire l'effort de juste prendre le vrai, de le verbaliser et de continuer là-dessus : "En effet, il y a des différences entre les pénis, après, c'est clairement pas aussi simple que ça mais dans tous les cas on peut se demander pourquoi ça t'intéresse par rapport au tien, quel est l'utilité de le savoir".
Voilà pourquoi il faut savoir sortir d'une rigidité qui empêche d'apprendre et qui amène une situation sans rétroaction sur l'émetteur de l'information. L'émetteur amène donc son dogme et ne reçoit pas le retour du récepteur car il a ce dogme qui rend hermétique l'émetteur.