Antidépresseur/neuroleptique à l'origine d'épilepsie ?

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A

Anonyme

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Bonsoir,

Ca fait 2 ans qu'un proche à moi prend un antidépresseur et un neuroleptique qui abaissent tous deux le seuil epileptogene. Il a commencé à faire des crises d'épilepsie quelques mois après qu'il ait commencé ces médicaments. Son epilepsie est presque stabilisée maintenant grâce à un antiepileptique.

Mais bien que tous les médecins qu'il a vu (psychiatre, neurologue, généraliste) lui ont expliqué que la cause d'une epilepsie était multifactorielle, moi ça me tracasse. Je suis quasi persuadé que la cause de son epilepsie est dû à ces deux médicaments (ou l'un des deux (il a commencé à les prendre et les augmenter en même temps)). Par exemple, ça faisait 1 an qu'il était à une certaine dose de son antidépresseur et neuroleptique, mais ya 2 mois il a senti le besoin de les augmenter (avec l'accord d'un psychiatre), et après ça il a ressenti des "pré-crises" (qui ne dégénèrent pas en vrai crise, grâce à son antiepileptique) beaucoup plus fréquemment, il a alors fallu augmenter son antiepileptique. Mais du coup, ça montre bien qu'il y a un fort lien entre l'antidepresseur/neuroleptique et son epilepsie, non ?

Et.. je ne suis pas anti-medicament, mais, je me dis, là, il prend un antiepileptique mais s'il changeait d'antidépresseur et de neuroleptique il n'aurait potentiellement plus besoin d'antiepilepsie ?
En fait, j'arrive pas à comprendre pourquoi sa psychiatre n'a pas changé de molécule dès lors les premières crises.. et en fait, je me dis qu'on a peut-être pas assez insisté ? Parce qu'avant ça, par exemple il avait testé un autre neuroleptique qui lui provoquait un autre effet secondaire très handicapant et très désagréable à vivre. Et il avait fallut vraiment bien insister pour que la psychiatre admette qu'il faille changer de molécule (au départ elle lui avait donné un médicament correcteur qui marchait pas de ouf et qui lui provoquait d'autres effets secondaires (super mdr))... Mais je me dis, c'est eux les médecins, logiquement c'est eux qui doivent s'alerter quand une personne qui ne présentait pas d'épilepsie, fait soudain des crises alors qu'elle prend depuis quelques mois des médicaments qui abaissent le seuil epileptogene.

Moi je suis pas médecin, et j'arrive pas à savoir si je me prends trop la tête, qu'en fait oui il fait des crises d'épilepsie depuis qu'il prend ces médocs mais qu'en fait il en aurait fait quoiqu'il arrive, médocs ou pas médocs et que même en arrêtant ces médocs il en fera toujours. Ce qui me tracasse c'est aussi, est-ce que si dès ses premières crises, s'il avait arrêter ces 2 médocs, est-ce qu'il aurait toujours de l'épilepsie ? Et s'il arrête maintenant, est-ce qu'il aurait toujours de l'épilepsie ?
Et ça me rend ouf si c'est ces 2 medocs qui lui ont provoqué l'épilepsie. Si ça va le suivre à vie juste à cause de ces médocs..

J'écris ici parce que je trouve rien sur internet (à part que ces 2 médocs abaissent le seuil epileptogene). Mais évidement, je sais que vous n'êtes pas médecins.. Je sais juste pas à qui parler de mes inquiétudes. Et je sais pas si elles sont fondées.
 
A

Anonyme

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Aussi, un des effets secondaires très répandu de son neuroleptique c'est un risque accru de diabète. Et il me semble d'ailleurs qu'il faut faire une prise de sang tous les ans pour contrôler ça non ? Ce que sa psychiatre ne fait pas. Fin elle l'a fait 1x en 2 ans quoi. J'ai hyper peur qu'un jour il développe du diabète. Fin.. ca me rend ouf que ces médocs, qui oui, le sauve sur l'aspect santé mentale, lui provoque des maladies chroniques quoi.
 

Morwën

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Albane

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Vous pouvez tout à fait poser des questions aux médecins, évoquer un risque (ils peuvent avoir loupé quelque chose), consulter un autre médecin voire en changer mais à la fin ce sont eux les médecins pas vous, donc il ne faut pas trop bricoler des hypothèses dans son coin sur ces sujets.

Un psychiatre a fait une bonne dizaine d'années d'études, il peut exercer depuis un an ou vingt ans et avoir prescrit ces médicaments à 40 ou 3000 personnes, donc il a un recul que vous n'avez pas.

Ici s'ils ont prescrit un anti-épileptique plutôt que de changer de molécule, c'est qu'ils doivent avoir leurs raisons.

Esprit critique, soit, partage d'interrogations avec les médecins soit, mais à la fin il faut leur faire confiance pour trouver les meilleurs compromis.
 
A

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Merci beaucoup pour le partage de ce compte qui m'a appris pas mal de choses (dont la polypharmacie et ses risques)


Un psychiatre a fait une bonne dizaine d'années d'études, il peut exercer depuis un an ou vingt ans et avoir prescrit ces médicaments à 40 ou 3000 personnes, donc il a un recul que vous n'avez pas.
Ca j'en suis bien conscient, avant tout ça j'avais justement une très grande confiance envers les médecins.
Et justement, arriver à douter d'eux me perturbe pas mal. Puisque sur les questions de santé, à qui faire confiance si c'est pas eux ? Est-ce qu'il faut toujours insister et insister pour qu'ils fassent les meilleures choses ? Changer le premier neuroleptique a l'effet secondaire très handicapant/désagréable (il en était venu à faire des crises d'angoisses de peur de faire des crises de cet effet secondaire, quand même), insister pour faire une prise de sang tous les ans en précaution du diabète (c'est pas au patient de penser à ça quand même si ?). Fin bref, j'ai l'impression qu'il faut que le patient demande des choses qui devraient êtes fait dès le départ par le médecin.
Si on avait pas insister pour changer le premier neuroleptique, il ferait toujours des crise d'effet secondaire et des crises d'angoisses. Fin c'est chaud non ?
J'ai l'impression que les psychiatre s'en foutent des effets secondaires, tant que le patient a une baisse de ses symptômes psychiatrique. Je sais bien que c'est des psychiatres mais bon, un effet secondaire physique peut-être tout aussi handicapant que des troubles psychiques. Pas l'impression qu'ils essaient de trouver des consensus.

Ici s'ils ont prescrit un anti-épileptique plutôt que de changer de molécule, c'est qu'ils doivent avoir leurs raisons.
Oui mais je me questionne sur ces raisons. Surtout qu'hier j'ai vu que l'un des effets rares de son antidépresseur (en plus des convulsions) pouvait montrer un électroencéphalogramme anormal. Or, lors de sa deuxième crise, il est allé en faire un aux urgences, et donc à ce moment là il était sous cet antidépresseur. Et après, le neurologue libéral qu'il est allé voir ne s'est servi que de cet électroencéphalogramme donc bon, ça me questionne. Genre ça se trouve, s'il avait changé d'antidépresseur, et qu'on lui avait refait un électroencéphalogramme un peu plus tard, bah yaurait eu aucune anomalie dessus.

mais à la fin il faut leur faire confiance pour trouver les meilleurs compromis.
J'aimerais bien, j'aimerais bien. Ça serait plus facile pour moi de lâcher prise et de remettre une totale confiance aux médecins. Mais, ya tout ça..
 

Albane

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28 Juil 2022
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Le dialogue avec les médecins fait partie de la démarche thérapeutique. Ils ne sont pas là pour filer des médocs automatiquement. Les effets secondaires ressentis par le patient, la manière donc le médicament améliore ou pas ses symptômes, les effets sur son confort de vie, tout ceci joue.

Donc quand un patient insiste pour dire qu'une molécule ne lui va pas, le médecin en tient compte : il ne faut pas le voir sous l'angle qu'il aurait dû le savoir avant, mais comprendre qu'il a besoin de ce dialogue pour adapter le traitement. C'est d'autant plus vrai pour des médicaments à portée psys ou à l'effet fortement patient-dépendant.

Dans la situation que tu décris, il faut essayer de faire alliance avec les médecins. Le problème, c'est pas eux, c'est les troubles de ton proche. Les médecins sont dans votre camp.