Une Tonne de trucs

Liel

Vagabond
Auteur du topic
6 Avr 2021
2
5
Bon, je me lance, ça me soûle de tourner en rond depuis le début de la journée ! Donc voilà : j'ai une infinité de truc en tête mais tout est flou et brouhaha incessant. Je n'arrive pas à formuler mes idées comme il le faudrait, ou comme je le souhaiterai plutôt.

J'ai pas passé une super mauvaise journée parce que j'en ai ras le bol des gens qui ne réfléchisse pas... (a peine commencé je râle déjà, désespérant)
Dans ce genre de cas où, les gens autour de moi ne font aucun effort je me sens super impuissante et je trouve ça super injuste...

Du coup après une journée comme ça j'ai juste envie de penser à autre chose, de discuter avec de vrais humains (oula faut que je fasse attention à ne pas y aller trop fort... Oups)

Du coup, pour passer le temps je vous propose une série de questions que je me pose en ce moment, si il y en a une qui vous inspire, n'hésitez pas :
1. Existe t'il quelque chose qui n'a pas de fin ?
2. Selon les stoïciens, les personnes ayant des prémonitions, seraient elles en capacité de comprendre tous les signes avant coureurs, des causes, des faits à venir ?
3. L'humain est il naturelle, puisque tout ce qui vient de l'humain ne l'est pas ?
4. Lorsque l'on like une publication dans laquelle est dénoncé un sujet, souvent polémique, que like t'on vraiment : le fait d'être contre, le fait de dénoncé ou finalement notre like prendrait il le sens inverse, à savoir qu'on en viendrait à liker le fait que l'on souhaite à la base dénoncer ?
5. La communauté LGBT et autre, ne serait elle pas devenue, au même titre que pas mal d'autre questions de la société, une sorte de mode ?
6. A partir de quel age peut on parler de la sexualité à un enfant ?
7. La philo, c'est vraiment compliqué ?
8. Vous croyez à la vie après la mort ? Est ce que ça vous est déjà arrivé de vous dire que vous aimeriez accélérer le temps pour arriver à votre mort pour savoir ce qu'il y a après ?
9. C'est vraiment si bizarre que ça de se poser des questions existentielles ?
10. Quelle est votre vision du bonheur ?

Voili voilou, j'attends avec impatience vos réponses !
 
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  • Lune
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ØLYMPE

Initié(e)
27 Avr 2021
312
341
5. La communauté LGBT et autre, ne serait elle pas devenue, au même titre que pas mal d'autre questions de la société, une sorte de mode ?
Oui, ça devient ridicule
6. A partir de quel age peut on parler de la sexualité à un enfant ?
A n'importe quel âge, l'important c'est d'adapter l'approche à chaque fois. Si un enfant en bas-âge te demande comment on fait les bébés il serait souhaitable de privilégier des images un peu abstraites avec ce qu'il connaît. Pas lui expliquer tout le processus avec tact. Beaucoups de parents préfèrent tout simplement éviter la question, c'est dommage. Quand j'étais enfant je posais énormément de questions à mes parents: ça, qu'est-ce que ça veut dire, pourquoi c'est comme ci et pas comme ça, pourquoi ça s'appelle comme ça etc.. . Les enfants sont naturellement curieux et heuresement, des réponses congrues leur permettent d'apprendre et de comprendre le monde qui les entoure.
7. La philo, c'est vraiment compliqué ?
Dans la grande majorité des cas les gens qui pensent ainsi n'ont jamais ne serait-ce que essayés de s'y intéresser.
8. Vous croyez à la vie après la mort ? Est ce que ça vous est déjà arrivé de vous dire que vous aimeriez accélérer le temps pour arriver à votre mort pour savoir ce qu'il y a après ?
Le néant je suppose. C'est bien le cas avant notre naissance alors pourquoi pas après notre mort ? Je précise que je ne suis pas croyant, cela joue évidemment.
9. C'est vraiment si bizarre que ça de se poser des questions existentielles ?

Non, au contraire c'est très bien de chercher à comprendre le monde qui nous entoure. En admettant toutefois que certaines questions seront éternellement sans réponses
 
  • Lune
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Kaushu

Vagabond
13 Juil 2021
63
81
1. Existe t'il quelque chose qui n'a pas de fin ?

ma bi…. Non en vrai ca

2. Selon les stoïciens, les personnes ayant des prémonitions, seraient elles en capacité de comprendre tous les signes avant coureurs, des causes, des faits à venir ?



3. L'humain est il naturelle, puisque tout ce qui vient de l'humain ne l'est pas ?

oui mais étant donné que le concept de naturel est défini par l’être humain, cette question a-t-elle un reel

4. Lorsque l'on like une publication dans laquelle est dénoncé un sujet, souvent polémique, que like t'on vraiment : le fait d'être contre, le fait de dénoncé ou finalement notre like prendrait il le sens inverse, à savoir qu'on en viendrait à liker le fait que l'on souhaite à la base dénoncer ?

ça c’est comme on veut, et j’aime particulièrement ça, j’ai l’impression d’être dans le confidence oulala y’a que moi qui sais

5. La communauté LGBT et autre, ne serait elle pas devenue, au même titre que pas mal d'autre questions de la société, une sorte de mode ?

si clairement, surtout que déterminer son orientation sexuelle c’est plutôt chaud, donc des écarts étaient à prévoir

6. A partir de quel age peut on parler de la sexualité à un enfant ?

ca dépend mais je dirais que l’arrivée au collège peut être une bonne occasion

7. La philo, c'est vraiment compliqué ?

ça dépend de toi, après l’avantage c’est que c’est vraiment une matière où la réflexion prime sur les connaissances…

8. Vous croyez à la vie après la mort ? Est ce que ça vous est déjà arrivé de vous dire que vous aimeriez accélérer le temps pour arriver à votre mort pour savoir ce qu'il y a après ?

Je n’y crois pas, j’y pense, et honnêtement non, le plus tard sera le mieux, je le saurai bien assez tot

9. C'est vraiment si bizarre que ça de se poser des questions existentielles ?

non, le plus déroutant serait de ne pas s’en poser…

10. Quelle est votre vision du bonheur ?

pour moi le bonheur c’est l’idéal inaccessible auquel je dois consacrer mon existence à me rapprocher
 

Jds

Initié(e)
10 Déc 2020
291
314
1. Existe t'il quelque chose qui n'a pas de fin ?
Les choses dites infinies, les idées, la Matière (pas les choses de matière, mais ce qui les compose, l'essence de ce qui les compose), l'espace euclidien, les suites de signes (comme les nombres) et cetera. Quelque part, nous, on est des modes (=une façon d'être) de la matière qui elle-même est un mode puisqu'à terme ce qui te constitue se "transformera" en autre chose par son environnement et se modèlera sous d'autres choses. Tu es une matière "humanisante" si tu préfères. Tout ça pour dire que quelque part, on a un rapport à l'infini (au niveau de l'Étendue, de la Matière) puisqu'on serait un de ses innombrables modes.

2. Selon les stoïciens, les personnes ayant des prémonitions, seraient elles en capacité de comprendre tous les signes avant coureurs, des causes, des faits à venir ?
Je ne comprends pas trop la question, il faut déjà donner du crédit à la prémonition qui me semble être un des noms que l'on donne aux choses pour dire "j'ignore ce que c'est réellement".

3. L'humain est il naturelle, puisque tout ce qui vient de l'humain ne l'est pas ?
Ca dépend ta conception de ce qui est la Nature ou non. A mes yeux, tout ce qui est est naturel puisque s'il ne l'était pas, il ne serait pas, puisque tout ce qui est est la Nature et, par ses "lois", elle "permet" l'existence de choses ou non.

4. Lorsque l'on like une publication dans laquelle est dénoncé un sujet, souvent polémique, que like t'on vraiment : le fait d'être contre, le fait de dénoncé ou finalement notre like prendrait il le sens inverse, à savoir qu'on en viendrait à liker le fait que l'on souhaite à la base dénoncer ?
On peut Liker pour ces différentes raisons, séparément, le Like n'étant pas univoque. Donc on like ce pour quoi on a liké. SI l'autre se demande pourquoi on a liké, il peut nous le demander.

5. La communauté LGBT et autre, ne serait elle pas devenue, au même titre que pas mal d'autre questions de la société, une sorte de mode ?
Par mode, j'imagine, quelque part, que tu entends tendance mais aussi la notion d'être au goût du moment, d'être apprécie par un public. Je pense que la cause LGBT+ n'est pas devenue une tendance, d'une part, mais qu'elle l'était déjà à son début, en tant que dès le départ, conformément à ce qu'est une tendance, elle était orientée vers un but, elle tendait vers quelque chose et "elle", c'est un groupe, une catégorie qui s'y retrouve.

Pour ce qui est du fait d'être appréciée par un public, ça dénote ici justement tout le spectacle que devient la cause LGBT+ au même titre que l'écologie, le féminisme ou d'autres luttes. Autrement dit, les marchés ont trouvé de quoi bénéficier sur le dos de ses causes, elles sont donc désormais mises en avant voire défendues. C'est en tout cas ce que je propose.

Autrement, cette cause LGBT+, c'est une cause qui a, quelque part, me semble-t-il, quelque chose qui tient de l'identitaire. On peut donc observer la persistance de cette cause comme la manifestation d'une fracture identitaire ou plutôt d'une fracture du Je des gens par des notions comme le genre ainsi que les répercussions sociales, par les comportements interactifs (entre les gens donc) que cette notion du genre engendre (à mes yeux).

Toutes les choses qui adviennent dans la société, qu'elles nous plaisent ou non, sont des manifestations qui ont un lien avec celle-ci et qui nous communiquent, si nous sommes prêts au dialogue, l'état de cette société, ce qui fait défaut en elle ou non, ce qui s'exprime à travers elle, on l'a par ses manifestations.

6. A partir de quel age peut on parler de la sexualité à un enfant ?
Je dirais comme Olympe mais je mon point de vue différerait sur la notion d'abstrait. Je pense justement que la sexualité en soi n'a rien de choquant mais que ce qui est choquant, c'est les émotions qu'on y appose dans l'espace public, de la honte lorsqu'on serait concerné, du mépris pour certains vis-à-vis de la pratique (ou de certains aspects de sa pratique). Je proposerais d'amener l'information de façon posée sans ramener notre jugement là-dessus ou la morale publique et en prévenant l'enfant, à la limite, de ce qu'il en est du fait de parler de la sexualité en public (en proposant d'éviter d'en parler en public).

7. La philo, c'est vraiment compliqué ?
J'ai justement l'impression que ce n'est pas compliqué mais que les jugements publics à son égard sont d'une grande puissance et la rendent compliqué en apparence. Déjà, on apprend pas à dialoguer, on apprend à discuter, à se quereller, à coup d'arguments sans s'approprier le propos de l'autre ou à coups d'invectives et on apprend à bavarder. Le simple fait de dialoguer, s'imprégner de ce que l'autre dit, chercher ce qui, en nous et en ce que l'autre nous propose, ce qui fait lien, c'est du philosopher, on passe à travers nos propos avec une démarche où l'on ne rejette pas la connaissance qui arrive à nous mais où on agit avec pour en synthétiser une plus précise, complète, et cetera.

A la limite, le vocabulaire peut être compliqué et pour cela, il y a des dictionnaires de philosophie ou des sites pour certains ouvrages (par exemple, ici, on retrouve des définitions des termes qu'utilise Spinoza (mais que Descartes aussi utilise)). Enfin si tu commences avec de la philosophie antique ça sera sûrement plus abordable. Je rajouterais que la philosophie peut paraître compliqué par sa rigueur et sa difficulté à être extrêmement précise et accessible.

8. Vous croyez à la vie après la mort ? Est ce que ça vous est déjà arrivé de vous dire que vous aimeriez accélérer le temps pour arriver à votre mort pour savoir ce qu'il y a après ?
C'est une histoire de langage, il faut savoir ce qu'on entend par vie et par mort. Je n'imagine cependant pas une conscience phénoménale après l'extinction du matériel physique pour l'expérimenter.

Sinon, non, pour la seconde question.

9. C'est vraiment si bizarre que ça de se poser des questions existentielles ?

Qu'y a-t-il de bizarre ? Il faut juste faire gaffe à ta gestion des potentielles crises existentielles que cela peut amener, c'est rarement facilement gérable, mais tu peux plonger dedans si tu t'en sens. Autrement, je trouve que ça a pour conséquence de relier au Dieu de Spinoza que de poser ce genre de questions.

10. Quelle est votre vision du bonheur ?
La béatitude de Spinoza. Autrement dit, la question précédente fait partie de ce qui nous amène toujours plus dans la béatitude. La béatitude n'est pasu ne finalité en soi, ce n'est pas une récompense d'une quelconque vertu, c'est la vertu même. Cette béatitude, elle est déjà là, dans le réel. C'est par notre tendance à aller au-delà de nos passions (=émotions passivement vécues) que l'on est toujours plus béat, par l'amour de la connaissance (=philosophie, étymologiquement). Et c'est par la béatitude même que les maux s'ôteront d'eux-mêmes et pas l'inverse, ce n'est pas en enlevant les maux qu'on deviendra "heureux" (c-à-d. béat, dans la béatitude).

Le bonheur revient donc à connaître, ce n'est pas une finalité, c'est une intensité qui vient avec l'acquiescement de ce qu'il se passe en soi plutôt que la fuite (mot équivoque), ça vient avec le fait d'avoir toujours plus accès au réel (grâce aux questions existentielles notamment), ça nous amène à vivre réellement les instants qui se présentent, de plus en plus intensément réel.
 
  • Love
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