27 juin 2024. Il y a donc presque un an.
Je suis au CDI. Les fenêtres sont ouvertes, j'entends le bruit des feuilles des arbres du Thabor, qui bruissent dans le vent. Aujourd'hui, je me sens bien. Je suis assise à je table en compagnie de Garance, qui a posé sa tête sur ses bras. Elle doit être fatiguée. Hier soir, j'ai terminé un roman qui m'a beaucoup plu. Rare sont ceux qui nous marque.
Je sens la fraîcheur du dehors sur mes bras nus. Je me sens en paix avec moi-même. Tout à l'heure, Douceur m'a dit qu'elle admirait un garçon. Je n'ai pu le voir que brièvement. Je le trouve... ... Je viens d'être infroompue par une personne charmante. Elle me demande ce que je fais. Je lui répond en souriant que j'écris, tout simplement. Je regarde par la fenêtre. Les arbres sont verts. D'un vert que j'adore, un vert vivant. J'aime écrire ainsi, laisser libre cours à mes pensées. C'est bientôt les vacances, dans deux jours. Enfin, pas exactement. Mais je n'ai pas envie de me perdre dans des explications futiles, alors je continue.
À midi, je retrouverai Douceur. On mangera ensemble. Je suis très contente. Peut-être que ses amies se joindront à nous. Ou plutôt l'inverse. Demain, il y aura un pique-nique. C'est ma professeure de maths qui organise ce moment festif. J'apporterai un paquet de bonbons. Des carembars. Pourquoi ? Pour me rappeler la douceur dû caranougat que j'aime tant.
Plus rien ne me vient à l'esprit. J'ai tout raconté. Non. Il y a des choses qui me plaisent moins. Des pensées négatives auxquelles je n'ai pas envie de penser.
Le CDI n'est pas très rempli. Une copine est assise, seule, en train de dessiner. Elle recopie une illustration trouvée dans une BD, pour faire une chasse au trésor.
Je sens que mon ventre gargouille. Je n'ai pas dû manger beaucoup ce matin. Non, je le sais. Je n'ai mangé qu'une tranche de brioche et un bol de chocolat chaud.
Mme Tivoli vient d'ouvrir la porte. Des chahutements me parviennent. Je commence à avoir mal au poignet. Je m'arrête.
Je viens de perdre une pensée. Était-elle vraiment intéressante ? Perdue, à jamais ? Je viens de la retrouver !
C'était hier, j'ai discuté avec Lavande par messages. Elle est intelligente, Lavande, et nous avons beaucoup de points communs. J'ai enfin pu découvrir le goût d'un bon matcha ! J'adore.
Garance a tourné une page de son livre, je sens l'odeur du papier, apaisante. Elle me rappelle ceux de chez moi, dans ma chambre.
J'aime bien vous faire voyager avec moi. J'espère que cela vous plaît aussi. Je doute que personne ne lise ce que j'écris, même Douceur. C'est mieux ainsi. Je ne veux pas, ou plutôt, je ne sais pas si je dois, si je veux, relire ce que j'ai écrit, plus tard. Maintenant, je n'ai pas envie de me relire. Cela me paraîtrait être une hérésie. Je ne connaît pas la signification de mot, mais seulement une vague idée.
Je n'ai pas envie de me perdre. Ce moment là, si... Je ne sais pas.
J'ai juste envie de penser, et, surtout, ne pas réfléchir.
Vivien vient de sortir le recueil d'histoire que Mme Février nous a imprimé tout à l'heure. Dedans, il y a mon histoire. J'ai bien envie de lire celles des autres maintenant.
Je te laisse. Je ne sais pas si je continuerai à t'écrire, mais sache que ce moment avec toi était magique.
Retour.
PS: aujourd'hui, j'ai toujours ce paquet de caranougats dans ma table de chevet.
Je suis au CDI. Les fenêtres sont ouvertes, j'entends le bruit des feuilles des arbres du Thabor, qui bruissent dans le vent. Aujourd'hui, je me sens bien. Je suis assise à je table en compagnie de Garance, qui a posé sa tête sur ses bras. Elle doit être fatiguée. Hier soir, j'ai terminé un roman qui m'a beaucoup plu. Rare sont ceux qui nous marque.
Je sens la fraîcheur du dehors sur mes bras nus. Je me sens en paix avec moi-même. Tout à l'heure, Douceur m'a dit qu'elle admirait un garçon. Je n'ai pu le voir que brièvement. Je le trouve... ... Je viens d'être infroompue par une personne charmante. Elle me demande ce que je fais. Je lui répond en souriant que j'écris, tout simplement. Je regarde par la fenêtre. Les arbres sont verts. D'un vert que j'adore, un vert vivant. J'aime écrire ainsi, laisser libre cours à mes pensées. C'est bientôt les vacances, dans deux jours. Enfin, pas exactement. Mais je n'ai pas envie de me perdre dans des explications futiles, alors je continue.
À midi, je retrouverai Douceur. On mangera ensemble. Je suis très contente. Peut-être que ses amies se joindront à nous. Ou plutôt l'inverse. Demain, il y aura un pique-nique. C'est ma professeure de maths qui organise ce moment festif. J'apporterai un paquet de bonbons. Des carembars. Pourquoi ? Pour me rappeler la douceur dû caranougat que j'aime tant.
Plus rien ne me vient à l'esprit. J'ai tout raconté. Non. Il y a des choses qui me plaisent moins. Des pensées négatives auxquelles je n'ai pas envie de penser.
Le CDI n'est pas très rempli. Une copine est assise, seule, en train de dessiner. Elle recopie une illustration trouvée dans une BD, pour faire une chasse au trésor.
Je sens que mon ventre gargouille. Je n'ai pas dû manger beaucoup ce matin. Non, je le sais. Je n'ai mangé qu'une tranche de brioche et un bol de chocolat chaud.
Mme Tivoli vient d'ouvrir la porte. Des chahutements me parviennent. Je commence à avoir mal au poignet. Je m'arrête.
Je viens de perdre une pensée. Était-elle vraiment intéressante ? Perdue, à jamais ? Je viens de la retrouver !
C'était hier, j'ai discuté avec Lavande par messages. Elle est intelligente, Lavande, et nous avons beaucoup de points communs. J'ai enfin pu découvrir le goût d'un bon matcha ! J'adore.
Garance a tourné une page de son livre, je sens l'odeur du papier, apaisante. Elle me rappelle ceux de chez moi, dans ma chambre.
J'aime bien vous faire voyager avec moi. J'espère que cela vous plaît aussi. Je doute que personne ne lise ce que j'écris, même Douceur. C'est mieux ainsi. Je ne veux pas, ou plutôt, je ne sais pas si je dois, si je veux, relire ce que j'ai écrit, plus tard. Maintenant, je n'ai pas envie de me relire. Cela me paraîtrait être une hérésie. Je ne connaît pas la signification de mot, mais seulement une vague idée.
Je n'ai pas envie de me perdre. Ce moment là, si... Je ne sais pas.
J'ai juste envie de penser, et, surtout, ne pas réfléchir.
Vivien vient de sortir le recueil d'histoire que Mme Février nous a imprimé tout à l'heure. Dedans, il y a mon histoire. J'ai bien envie de lire celles des autres maintenant.
Je te laisse. Je ne sais pas si je continuerai à t'écrire, mais sache que ce moment avec toi était magique.
Retour.
PS: aujourd'hui, j'ai toujours ce paquet de caranougats dans ma table de chevet.
