Je partage des reflexions que j'ai sans attentes particulières sur les réponses possibles à part le fait de donner l'opportunité à des gens d'y participer. Je suis assez content de moi parce que j'ai l'impression d'avoir été clair et organisé dans ma réflexion. Sans partir dans une masturbation intellectuelle inutile, ni être trop pragmatique. Juste, philosophique quoi
Je pense donc je suis. Il faut exister pour être en mesure de penser. Si tu n'existe pas, tu ne peux pas penser.
Cette phrase n'est pas la version la plus compréssée qui soit car on peut encore pousser le doute cartésien. En réalité, il faudrait dire "Je percois donc j'existe" car on peut douter de deux choses :
1- Es-ce que ce que je ressent c'est vraiment "penser" ?
2- Et es-ce réellement moi qui pense ?
1- On pourrait imaginer une drogue qui mélange nos perceptions, et à la manière de la synesthésie, nous donnerait la sensation qu'on pense alors qu'on parle. Nos perceptions peuvent être altérées. Amplifiée, réduite, décalée, inversée, etc. Je peux croire qu'on me brule alors qu'on me gèle. Je peux croire que je bouge le bras droit alors que c'est le bras gauche.
Ou peut etre de façon farfelue, traduire une sensation qui n'as aucun rapport. Marcher pourrait se ressentir comme penser. Et courrir comme crier intérieurement ?
Quoi qu'il en soit, il est théoriquement possible de se tromper en disant "Je pense". Ce qui est sûr, c'est que tu percoit. Tu percois que tu penses.
2- Peut etre que le corps et la conscience sont deux choses en réalité séparée. Peut etre que "j'ai" un corps. Plutot que "je suis un corps". "Je" serait alors ambigue. Qui pense ? La conscience ou le corps ? Je veux bouger mes doigts, mes doigts bougent. Je veux penser à quelque chose, j'y pense. Cette correspondance entre volonté et action nous suffit à croire qu'on est à l'origine de notre volonté. Mais qui est à l'origine de ces actions ? Le corp ou l'esprit ? La volonté aussi est une information. Ce n'est peut etre pas moi la source de la volonté que je sent. C'est peut etre mon corp. Ma conscience serait alors qu'une fenetre vers le monde à qui on enverrait la sensation d'une volonté. La volonté ne serait alors pas la manifestation de ce que la conscience s'apprete à décider, mais plutot la sensation de l'imminence d'une réaction du corps. Vivre serait alors une experience immersive similaire à celle de lire un livre à la 1ere personne.
Ce qui est certain, c'est que même si je ne suis qu'une conscience dénuée de pouvoir d'action, il faut exister pour être en mesure de percevoir. Et il n'est pas possible de douter du fait que je percoit, car si ce n'était pas moi qui percevait, alors je ne percevrait pas. Et si je ne percevait pas... Alors je ne percevrait pas.
D'où la réduction à la phrase la plus cartésiennes possible : Je percois donc j'existe.
Maintenant, il reste la question du libre arbitre. Il faut revenir à la théorie des forces de changements. Il existe 3 forces théorique qui peuvent faire changer le monde :
- Le hasard (ou chaos) : une force qui sans raison spécifique, de façon plus ou moins imprévisible va provoquer un changement. Tu es incapable de prédire de façon certaine le futur.
- Le déterminisme : les mêmes causes produises les même résultats. Si tu connais les causes et les règles de l'univers en jeu, tu es capable de prédire le futur.
- Le libre arbitre : Contrairement au hasard et au déterminisme, la volonté n'est ni prévisible ni imprévisible. Elle peut être les deux. Contrairement au hasard et au déterminisme la volonté n'est pas une loi de la nature généraliste et universelle, il en existe plusieurs examplaires personnalisés attaché à des êtres spécifiques.
On pourrait croire que ces forces s'opposent, mais le monde pourrait être un savant mélange entre chacune d'elle. On oppose souvent déterminisme et hasard, mais le monde pourrait très bien être 95% déterministe et 5% hasard. Ca aurait du sens même. Le monde n'est pas en chaos pure. Les choses sont assez stable même. Il n'y aurait rien à comprendre, rien de compréhensible si le monde était chaos pure. Un monde 50-50 chaos déterministe pourrait peut etre ressembler aux rêves ?
Mais il est aussi à noter que chacune de ces forces pourraient en réalité provenir les unes des autres. Par exemple, on pourrait imaginer que la volonté est un savant mélange entre chaos et determinisme et n'existeraient pas en dehors de ces deux notions. On bien que le chaos ne serait qu'une illusion crée par notre connaissance incomplète des règles de l'univers. On aurait alors le culot de dire qu'elles sont instables juste parce qu'en réalité nous, personnellement serions incapable d'en percevoir la stabilité. Et le déterminisme pourrait aussi bien être issue de la propension des volonté à arbitrairement vouloir se rejoindre au même endroit. Il est malheureusement impossible de prouver la prévalence ou l'origine de ces forces. On peut vérifier que chacune d'elle existe. Car on constate que les choses sont un minimum stable. On constate qu'il y a des choses qui ne font pas sens pour nous. Et on constate également que nous même ou les autres semblont avoir une tendance à agir selon des schémas qui nous appartiennent :
- Prouver du déterminisme à 100% reviendrait à trouver une théorie qui permet de vérifier chaque évenements passés et présent (ce qui semble techniquement compliqué). Mais il resterait impossible de prouver qu'elle s'appliquerait à 100% au futur sur la base d'un 100% sur le passé.
- Prouver le hasard reviendrait à prouver qu'on connait tout, et que malgré cela il reste de l'imprévisible. Mais s'il reste de l'imprévisible, c'est suffisant à douter du fait qu'on sait tout.
- Prouver le libre arbitre reviendrait à prouver qu'on connait déjà tout, et qu'il resterait malgré tout de l'imprévisible. Et qu'en plus cet imprévisible ne serait pas du au hasard. Mais pas seulement. On pourrait imaginer une volonté qui a décidé d'être 100% prévisible. Donc il faudrait prouver que malgré le fait qu'elle ait toujours été prévisible, elle reste capable de devenir subitement imprévisible.
EN REVANCHE. Etre incapable de prouver n'est pas un frein si on reste pragmatique. Cela signifie seulement qu'on doit rester dans le degré de certitude inférieur : celui de l'a priori. A priori les choses sont ce qu'elles semblent être. Et si on observe le monde, jusqu'à preuve du contraire, on dirait bien que ces 3 forces sont présentes individuellement dans une proportion équilibré. Suffisement de déterminisme pour pouvoir construire. Un peu de hasard qui rend les choses interressante, et du libre arbitre pour naviguer dedans.
De façon pragmatique, la science du hasard consiste à étudier les probabilités d'un évenement, et de devoir considérer chaque issue. Et de faire un compromis sachant qu'on doit répondre la mieux possible avant de connaitre dans quelle issue on se trouvera. La science du déterminisme ce sont les sciences dures. On test, on observe, on dégage des cas particuliers, et on essaie d'en comprendre les cas généraux. Progressivement on développe un savoir puissant qui batit des civilisation. Et la science du libre arbitre se partage entre psychologie et sociologie. La psychologie, peut être globalement abordé par la question de la motivation. Qu'es-ce qui motive nos comportements ? La sociologie elle, serait l'addition des comportements psychologiques individuels. Elle fait apparaitre des comportements de masses assez prévisibles comme si une moyenne puissante et stable donnaient naissance à un être issue de l'addition des individus. (Choses qui est déjà le cas à un niveau en dessous quand on compare ce qu'est une cellule pour le corps). Peut etre que la sociologie révèle que nous ne sommes pas aussi unique qu'on veut bien le croire. Et qu'elle met en lumière que si on se sent si spécial c'est parce qu'on observe à la loupe nos comportements. Et que nos variations existent dans le détail. Le recul que prends la sociologie permet peut etre de voir que finalement nous sommes globalement des animaux déterminés comme les autres. Et que nous gagnerions à en tenir compte pour avoir un comportement moins ératiques qui nous font aller plus vite à ce sur quoi on tend de toute façon.
Je pense donc je suis. Il faut exister pour être en mesure de penser. Si tu n'existe pas, tu ne peux pas penser.
Cette phrase n'est pas la version la plus compréssée qui soit car on peut encore pousser le doute cartésien. En réalité, il faudrait dire "Je percois donc j'existe" car on peut douter de deux choses :
1- Es-ce que ce que je ressent c'est vraiment "penser" ?
2- Et es-ce réellement moi qui pense ?
1- On pourrait imaginer une drogue qui mélange nos perceptions, et à la manière de la synesthésie, nous donnerait la sensation qu'on pense alors qu'on parle. Nos perceptions peuvent être altérées. Amplifiée, réduite, décalée, inversée, etc. Je peux croire qu'on me brule alors qu'on me gèle. Je peux croire que je bouge le bras droit alors que c'est le bras gauche.
Ou peut etre de façon farfelue, traduire une sensation qui n'as aucun rapport. Marcher pourrait se ressentir comme penser. Et courrir comme crier intérieurement ?
Quoi qu'il en soit, il est théoriquement possible de se tromper en disant "Je pense". Ce qui est sûr, c'est que tu percoit. Tu percois que tu penses.
2- Peut etre que le corps et la conscience sont deux choses en réalité séparée. Peut etre que "j'ai" un corps. Plutot que "je suis un corps". "Je" serait alors ambigue. Qui pense ? La conscience ou le corps ? Je veux bouger mes doigts, mes doigts bougent. Je veux penser à quelque chose, j'y pense. Cette correspondance entre volonté et action nous suffit à croire qu'on est à l'origine de notre volonté. Mais qui est à l'origine de ces actions ? Le corp ou l'esprit ? La volonté aussi est une information. Ce n'est peut etre pas moi la source de la volonté que je sent. C'est peut etre mon corp. Ma conscience serait alors qu'une fenetre vers le monde à qui on enverrait la sensation d'une volonté. La volonté ne serait alors pas la manifestation de ce que la conscience s'apprete à décider, mais plutot la sensation de l'imminence d'une réaction du corps. Vivre serait alors une experience immersive similaire à celle de lire un livre à la 1ere personne.
Ce qui est certain, c'est que même si je ne suis qu'une conscience dénuée de pouvoir d'action, il faut exister pour être en mesure de percevoir. Et il n'est pas possible de douter du fait que je percoit, car si ce n'était pas moi qui percevait, alors je ne percevrait pas. Et si je ne percevait pas... Alors je ne percevrait pas.
D'où la réduction à la phrase la plus cartésiennes possible : Je percois donc j'existe.
Maintenant, il reste la question du libre arbitre. Il faut revenir à la théorie des forces de changements. Il existe 3 forces théorique qui peuvent faire changer le monde :
- Le hasard (ou chaos) : une force qui sans raison spécifique, de façon plus ou moins imprévisible va provoquer un changement. Tu es incapable de prédire de façon certaine le futur.
- Le déterminisme : les mêmes causes produises les même résultats. Si tu connais les causes et les règles de l'univers en jeu, tu es capable de prédire le futur.
- Le libre arbitre : Contrairement au hasard et au déterminisme, la volonté n'est ni prévisible ni imprévisible. Elle peut être les deux. Contrairement au hasard et au déterminisme la volonté n'est pas une loi de la nature généraliste et universelle, il en existe plusieurs examplaires personnalisés attaché à des êtres spécifiques.
On pourrait croire que ces forces s'opposent, mais le monde pourrait être un savant mélange entre chacune d'elle. On oppose souvent déterminisme et hasard, mais le monde pourrait très bien être 95% déterministe et 5% hasard. Ca aurait du sens même. Le monde n'est pas en chaos pure. Les choses sont assez stable même. Il n'y aurait rien à comprendre, rien de compréhensible si le monde était chaos pure. Un monde 50-50 chaos déterministe pourrait peut etre ressembler aux rêves ?
Mais il est aussi à noter que chacune de ces forces pourraient en réalité provenir les unes des autres. Par exemple, on pourrait imaginer que la volonté est un savant mélange entre chaos et determinisme et n'existeraient pas en dehors de ces deux notions. On bien que le chaos ne serait qu'une illusion crée par notre connaissance incomplète des règles de l'univers. On aurait alors le culot de dire qu'elles sont instables juste parce qu'en réalité nous, personnellement serions incapable d'en percevoir la stabilité. Et le déterminisme pourrait aussi bien être issue de la propension des volonté à arbitrairement vouloir se rejoindre au même endroit. Il est malheureusement impossible de prouver la prévalence ou l'origine de ces forces. On peut vérifier que chacune d'elle existe. Car on constate que les choses sont un minimum stable. On constate qu'il y a des choses qui ne font pas sens pour nous. Et on constate également que nous même ou les autres semblont avoir une tendance à agir selon des schémas qui nous appartiennent :
- Prouver du déterminisme à 100% reviendrait à trouver une théorie qui permet de vérifier chaque évenements passés et présent (ce qui semble techniquement compliqué). Mais il resterait impossible de prouver qu'elle s'appliquerait à 100% au futur sur la base d'un 100% sur le passé.
- Prouver le hasard reviendrait à prouver qu'on connait tout, et que malgré cela il reste de l'imprévisible. Mais s'il reste de l'imprévisible, c'est suffisant à douter du fait qu'on sait tout.
- Prouver le libre arbitre reviendrait à prouver qu'on connait déjà tout, et qu'il resterait malgré tout de l'imprévisible. Et qu'en plus cet imprévisible ne serait pas du au hasard. Mais pas seulement. On pourrait imaginer une volonté qui a décidé d'être 100% prévisible. Donc il faudrait prouver que malgré le fait qu'elle ait toujours été prévisible, elle reste capable de devenir subitement imprévisible.
EN REVANCHE. Etre incapable de prouver n'est pas un frein si on reste pragmatique. Cela signifie seulement qu'on doit rester dans le degré de certitude inférieur : celui de l'a priori. A priori les choses sont ce qu'elles semblent être. Et si on observe le monde, jusqu'à preuve du contraire, on dirait bien que ces 3 forces sont présentes individuellement dans une proportion équilibré. Suffisement de déterminisme pour pouvoir construire. Un peu de hasard qui rend les choses interressante, et du libre arbitre pour naviguer dedans.
De façon pragmatique, la science du hasard consiste à étudier les probabilités d'un évenement, et de devoir considérer chaque issue. Et de faire un compromis sachant qu'on doit répondre la mieux possible avant de connaitre dans quelle issue on se trouvera. La science du déterminisme ce sont les sciences dures. On test, on observe, on dégage des cas particuliers, et on essaie d'en comprendre les cas généraux. Progressivement on développe un savoir puissant qui batit des civilisation. Et la science du libre arbitre se partage entre psychologie et sociologie. La psychologie, peut être globalement abordé par la question de la motivation. Qu'es-ce qui motive nos comportements ? La sociologie elle, serait l'addition des comportements psychologiques individuels. Elle fait apparaitre des comportements de masses assez prévisibles comme si une moyenne puissante et stable donnaient naissance à un être issue de l'addition des individus. (Choses qui est déjà le cas à un niveau en dessous quand on compare ce qu'est une cellule pour le corps). Peut etre que la sociologie révèle que nous ne sommes pas aussi unique qu'on veut bien le croire. Et qu'elle met en lumière que si on se sent si spécial c'est parce qu'on observe à la loupe nos comportements. Et que nos variations existent dans le détail. Le recul que prends la sociologie permet peut etre de voir que finalement nous sommes globalement des animaux déterminés comme les autres. Et que nous gagnerions à en tenir compte pour avoir un comportement moins ératiques qui nous font aller plus vite à ce sur quoi on tend de toute façon.
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