Tous les ans c'est pareil. J'embête ma famille tout au long de l'année en faisant un décompte jusqu'au jour de mon anniversaire.
Cependant cette année est différente : demain, à mon réveil, j'aurai 15 ans. Je serai officiellement plus proche de la trentaine que de ma naissance.
Mais cette deuxième quinzaine sera différente. Fini l'enfance remplie de loups touche touche, de parties de foot avec les cousins et de cris de joie. Fini le collège, les sorties à l'AS, les "cours" de latin, ce moment où mes amis comptaient plus que tout au monde.
Je suis déjà au lycée mais, comme aiment le dire les professeurs, "la seconde c'est une année de transition" et j'avais tellement peur de tout gâcher à cause de mauvais choix qu'il ne s'est RIEN passé.
Mais demain j'écris une nouvelle page. Je serai jeune ambassadrice des États Unis, je voyagerai dans divers pays, j'aurai mon premier job, mon premier appartement, une nouvelle vie.
Je me refais l'histoire depuis le début.
Mon histoire.
Chaque moment est unique et fini, basique.
Il faut donc profiter de chacun d'eux, simple.
Mais une fois qu'ils sont passés que devrais je ressentir ? Un intervenant m'a dit un jour que la tristesse était l'emotion qui servait à tourner la page. Ai-je envie de tourner la page ? Sûrement car, en ce moment même, les larmes ne cessent de couler sur mon visage. Pourtant je n'ai pas l'impression d'être triste, je n'ai pas l'impression non plus de ressentir quelque autre émotion. Quelle raison me pousserait à être triste alors que je ne garde que des bons souvenirs de ces années ? Alors je devrais être joyeuse. Mais comment être heureuse d'événements qui se sont passé il y a des années ?
Impossible
Conclusion : je devrais me rappeler du passé mais être indifférente à celui-ci en continuant de profiter de chaque instant
En ce qui concerne l'avenir, est-ce pareil ?
Si on vit sans se soucier du lendemain, il est peut-être plus facile de profiter du présent mais… MAIS ???
Mais cela signifierait ne pas rêver, ne pas stresser, ne pas penser.
Quand j'étais petite je voulais être agent secrète soit agent de la DGSE. Je me suis ensuite rendue compte que ça ne resterait qu'un rêve pour l'hématophobe que je suis. Maintenant je vois ça comme une espérance d'enfant. Est-ce que mes rêves d'aujourd'hui auront le même impact sur mon avenir ?
Cependant cette année est différente : demain, à mon réveil, j'aurai 15 ans. Je serai officiellement plus proche de la trentaine que de ma naissance.
Mais cette deuxième quinzaine sera différente. Fini l'enfance remplie de loups touche touche, de parties de foot avec les cousins et de cris de joie. Fini le collège, les sorties à l'AS, les "cours" de latin, ce moment où mes amis comptaient plus que tout au monde.
Je suis déjà au lycée mais, comme aiment le dire les professeurs, "la seconde c'est une année de transition" et j'avais tellement peur de tout gâcher à cause de mauvais choix qu'il ne s'est RIEN passé.
Mais demain j'écris une nouvelle page. Je serai jeune ambassadrice des États Unis, je voyagerai dans divers pays, j'aurai mon premier job, mon premier appartement, une nouvelle vie.
Je me refais l'histoire depuis le début.
Mon histoire.
Chaque moment est unique et fini, basique.
Il faut donc profiter de chacun d'eux, simple.
Mais une fois qu'ils sont passés que devrais je ressentir ? Un intervenant m'a dit un jour que la tristesse était l'emotion qui servait à tourner la page. Ai-je envie de tourner la page ? Sûrement car, en ce moment même, les larmes ne cessent de couler sur mon visage. Pourtant je n'ai pas l'impression d'être triste, je n'ai pas l'impression non plus de ressentir quelque autre émotion. Quelle raison me pousserait à être triste alors que je ne garde que des bons souvenirs de ces années ? Alors je devrais être joyeuse. Mais comment être heureuse d'événements qui se sont passé il y a des années ?
Impossible
Conclusion : je devrais me rappeler du passé mais être indifférente à celui-ci en continuant de profiter de chaque instant
En ce qui concerne l'avenir, est-ce pareil ?
Si on vit sans se soucier du lendemain, il est peut-être plus facile de profiter du présent mais… MAIS ???
Mais cela signifierait ne pas rêver, ne pas stresser, ne pas penser.
Quand j'étais petite je voulais être agent secrète soit agent de la DGSE. Je me suis ensuite rendue compte que ça ne resterait qu'un rêve pour l'hématophobe que je suis. Maintenant je vois ça comme une espérance d'enfant. Est-ce que mes rêves d'aujourd'hui auront le même impact sur mon avenir ?