Bonjour à tous! Je suis Biancarpe et je vous propose ici un début de nouvelle. Si vous avez la foi de le lire, je serai ravie d’avoir vos avis, positifs et négatif
alors merci d’avance et bonne lecture!
Tous les soirs c’est pareil, je connais les règles par cœur. Quand je reçois un message du patron, me rendre dans la chambre 205 du Sofitel de Tokyo. Un endroit très luxueux, comme je les aimes. Ensuite, je dois entièrement me dévêtir et plier soigneusement mes vêtements, surtout ne pas les laisser trainers. Puis faire une queue de cheval avec mes cheveux. Je ne les aie pas coupé depuis que je travaille pour le boss, c’est à dire depuis bien trop longtemps. Il doit être 21h, le chef devrait pas tarder. Je dois rester assis sur le lit, dos à la porte en attendant qu’il arrive. Au bout de quelques minutes, la porte s’ouvre. J’entends des pas sur l’épaisse moquette de la chambre. Des bruissements de vêtements tombant au sol et sens un poids sur le lit accompagné d’une forte ardeur de parfum. Des mains épaisses cariassent les épaules et des baisers parcourent mon cou… Non sans rire, cet homme est le chef de l’un des plus grands gang de Tokyo, vous pensez réellement qu’il aime dorloter ses putes de luxe? La vérité c’est qu’il me prends violemment pendant une bonne partie de la nuit. Je ne peux pas dire que j’aime ça mais ça fait tellement longtemps que j’y suis contraint que je m’y suis habitué. Lui dire les mots qui l’excitent pour que le temps soit moins longs et le faire croire que je prends mon pied font partie de mon quotidien. Si on reprends ma triste histoire depuis le début, mon connard de père était endetté et à vendu son jeune fils d’une douzaine d’années à un gang à qui il devait beaucoup en échange de sa vie. Alors presque tous les jours depuis dix ans, je vends mon corps à ces yakuza pour sauver la vie de mon père. On peut facilement se douter que si j’avais eu le choix je ne l’aurais pas fait, mais bon… Alors je suis passif de tous ce qui m’arrive et prends mon mal en patience. Ce qui est dure c’est de se dire que si un jours je meurs, le monde continuera de tourner et je serais remplacé en un claquement de doigts, alors je tente tant bien que mal de suivre dans la sombre partie du monde qui m’a été assigné. Alors, comme à chaque fois, quand le boss a fini son affaire, il s’allonge à côté de moi et dors un bon coup. Étrangement ce soir, il semble différent. Il caresse mon dos du bout du doigt et trace sur ma peau les traits de mon lourd tatouage.
-Pourquoi a tu choisis l’hirondelle comme animal pour ton tatouage? Me demande t-il de sa voix grave.
Je lui réponds dans un ricanement
-Dans certains pays, on dit que c’est un symbole de liberté, l’ironie du sort tu me diras. Un symbole lourd de sens quand on en est privé depuis son plus jeune âge.
Je me lève pour aller le doucher et surtout arrête tout interactions avec cet homme. Mais en me levant, d’une main ferme, il attrape mes cheveux et me fait tomber aussitôt sur le lit en un léger rebond. Il approche sa bouche dégueulasse de mon oreille avant de chuchoter
-Une pute qui rêve de liberté ça m’excite pas trop alors garde tes réflexions pour toi. Tu peux t’en prendre qu’à ton paternel si t’es ici alors utilise ta bouche pour ce pour quoi tu est payé. Et souviens-toi bien Kin, les pute comme toi ne vivent que pour être baissé pas parler. Et au passage, tu sais pourquoi je veux que t’es longs cheveux noirs soient attachés comme ça quand je te prends?
Je hoche la tête au négatif en lui lançant un regard de défiance
-Et bien, reprends-il, c’est pour pouvoir te tenir en laisse comme la chienne que tu es.
Il lâche mes cheveux et se rallonge. Je me précipite dans la salle de bains, ouvre la douche et m’écroule sous l’eau chaude. Les larmes ne peuvent s’arrêter de couler sur les joues. Je ne suis pas triste. Ces larmes sont des larmes de joie. En effet, tous les jours depuis dix ans, je supporte ce connard et me soumet à ses moindres désires, mais cette fois, c’est la dernière. Je me lève en laissant l’eau couler. Je me place devant le miroir et ouvre la trousse que j’avais laissé sur la petite étagère. Une pilule y est soigneusement rangée. Je la prends et l’approche de mes lèvres. Elle signe la fin de ma souffrance et de ma vie dédiée au péché. La mort est le seul moyen pour moi d’échapper à cette vie de débauche. Je regarde une dernière fois mon reflet dans le miroir. Je ne suis pas si mal physiquement, j’ai le teint clair comme de la porcelaine, de longs cheveux noirs et deux yeux d’un vert pensant. Je les tiens de ma mère, elle était anglaise et mon père japonais, mais elle est morte quand j’étais petit. Le bon stéréotype de la vie d’un tueur en série ou un truc du genre. Mais pourquoi ça devrait être à moi de mourir pour m’échapper de ce taudis? C’est vrai je suis innocent dans cette histoire c’est de ça faute à lui, ce salopard de violeur, et c’est aussi celle de mon père. Je ne vais pas me suicider, du moins pas tout de suite. Oui je vais tous les tuer avant. Je veux qu’ils souffrent autant que moi, et qu’ils aillent tout droit en enfer. Un rictus s’affiche sur mon visage et je regarde une dernière fois mon reflet. Kin, tu es fort, alors vas-y. Je sors de la salle de bain discrètement. Le chef est en train de dormir. Je m’approche de ses vêtements soigneusement pliés sur une chaise et fouille en faisant le moins de bruit possible. Et finalement, je sens le métal froid d’un flingue. Je le saisis et le pointe sur lui. Non, il faut qu’il soit réveillé quand il mourra. Je veux voir la peur sur son visage. Je veux qu’il me supplie, moi la pute comme il aime m’appeler, de le laisser en vie. Je le fait tomber du lit en le poussant du pied. Il se réveille en un sursaut en affichant un aire menaçant. Il prends quelques secondes pour prendre conscience de la situation et éclate de rire.
-Ce n’est pas bien de voler les jouets des autres Kin. Alors si tu veux que tout se passe bien pose ce flingue et va te coucher comme une grande fille. Me dit-il d’un ton narquois.
-Désolé monsieur le patron mais aujourd’hui c’est la dernière fois que tu as la chance de voire mon beau visage. Si tu te pose la question, je vais te tuer ici et maintenant. Je sais que tu as au moins deux gardes devant la porte et à l’entrée de l’hôtel mais figure toi que je me fout totalement de mourir. Mon seule but est de me venger avant de n’être plus que de la poussière. Ma vie, c’est de la merde et c’est en partie de ta fautes alors fait moi le plaisir de crever gentiment. Ou alors si tu me supplie, je te laisserai peut-être vivre un peu plus longtemps mais je ne promets rien.
-Laissez-moi moi rire Kin. T’auras jamais les couilles de presser la détente. Après tout t’es pas mieux qu’une femme sauf quand il s’agit de ton cul.
J’affiche un sourire moqueur en pressant lentement le chien du pistolet. Je vois qu’il essaye en vain de cacher sa peur et de garder la face. C’est pathétique. Je ne vais pas le tuer directement mais je vais le faire souffrir. Je pointe mon arme sur son horrible entre jambe. Soudain, son attitude change du tout au tout.
-Kin ne fait pas ça. Tu sais tu as toujours été mon préféré. Je te l’ai dis plein de fois, un jours je ferait de toi ma reine. T’en a envie de ça hein? Si tu me tues, tous es fini pour toi tu le sais ça hein?
-Ha! Monsieur le boss, pense-tu vraiment que je suis con au point de tomber dans un piège aussi nul? Je te l’ai déjà dis, mon but est de te tuer, te faire souffrir.
Je m’approche lentement de lui de manière à ce que mon flingue soit collé contre son front. Je sens son souffle s’accélérer. Il pourrait aisément se défendre mais il est totalement pétrifié. J’approche ma bouche de son oreille.
-J’ai sentis au poids qu’il reste l’entièreté des balles dans le barillet ce qui veut dire deux choses. La première c’est que tu es un connard d’imposteur. T’as sûrement quasiment jamais tué quelqu’un de ta vie, ça te ressemble bien de faire faire tous les sale boulot par tes subordonnés, et deuxièmement, qu’il y à sûrement deux gardes devant la porte, et aussi deux autres devant l’hôtel attendant dans une berline noire, ce qui fait, en te contant cinq balles. La dernière, je me la réserve au cas où mon plan bancal tourne mal donc quand tu sera en enfer, je veux quand même que tu penses pendant ton châtiment divin qu’il y a une chance que ta pute préférée soit en vie. Alors, dosvidaniya.
J’appuie sur la détente et une balle vient se loger au creux de son cerveau en un éclaboussement sanglant.
Tous les soirs c’est pareil, je connais les règles par cœur. Quand je reçois un message du patron, me rendre dans la chambre 205 du Sofitel de Tokyo. Un endroit très luxueux, comme je les aimes. Ensuite, je dois entièrement me dévêtir et plier soigneusement mes vêtements, surtout ne pas les laisser trainers. Puis faire une queue de cheval avec mes cheveux. Je ne les aie pas coupé depuis que je travaille pour le boss, c’est à dire depuis bien trop longtemps. Il doit être 21h, le chef devrait pas tarder. Je dois rester assis sur le lit, dos à la porte en attendant qu’il arrive. Au bout de quelques minutes, la porte s’ouvre. J’entends des pas sur l’épaisse moquette de la chambre. Des bruissements de vêtements tombant au sol et sens un poids sur le lit accompagné d’une forte ardeur de parfum. Des mains épaisses cariassent les épaules et des baisers parcourent mon cou… Non sans rire, cet homme est le chef de l’un des plus grands gang de Tokyo, vous pensez réellement qu’il aime dorloter ses putes de luxe? La vérité c’est qu’il me prends violemment pendant une bonne partie de la nuit. Je ne peux pas dire que j’aime ça mais ça fait tellement longtemps que j’y suis contraint que je m’y suis habitué. Lui dire les mots qui l’excitent pour que le temps soit moins longs et le faire croire que je prends mon pied font partie de mon quotidien. Si on reprends ma triste histoire depuis le début, mon connard de père était endetté et à vendu son jeune fils d’une douzaine d’années à un gang à qui il devait beaucoup en échange de sa vie. Alors presque tous les jours depuis dix ans, je vends mon corps à ces yakuza pour sauver la vie de mon père. On peut facilement se douter que si j’avais eu le choix je ne l’aurais pas fait, mais bon… Alors je suis passif de tous ce qui m’arrive et prends mon mal en patience. Ce qui est dure c’est de se dire que si un jours je meurs, le monde continuera de tourner et je serais remplacé en un claquement de doigts, alors je tente tant bien que mal de suivre dans la sombre partie du monde qui m’a été assigné. Alors, comme à chaque fois, quand le boss a fini son affaire, il s’allonge à côté de moi et dors un bon coup. Étrangement ce soir, il semble différent. Il caresse mon dos du bout du doigt et trace sur ma peau les traits de mon lourd tatouage.
-Pourquoi a tu choisis l’hirondelle comme animal pour ton tatouage? Me demande t-il de sa voix grave.
Je lui réponds dans un ricanement
-Dans certains pays, on dit que c’est un symbole de liberté, l’ironie du sort tu me diras. Un symbole lourd de sens quand on en est privé depuis son plus jeune âge.
Je me lève pour aller le doucher et surtout arrête tout interactions avec cet homme. Mais en me levant, d’une main ferme, il attrape mes cheveux et me fait tomber aussitôt sur le lit en un léger rebond. Il approche sa bouche dégueulasse de mon oreille avant de chuchoter
-Une pute qui rêve de liberté ça m’excite pas trop alors garde tes réflexions pour toi. Tu peux t’en prendre qu’à ton paternel si t’es ici alors utilise ta bouche pour ce pour quoi tu est payé. Et souviens-toi bien Kin, les pute comme toi ne vivent que pour être baissé pas parler. Et au passage, tu sais pourquoi je veux que t’es longs cheveux noirs soient attachés comme ça quand je te prends?
Je hoche la tête au négatif en lui lançant un regard de défiance
-Et bien, reprends-il, c’est pour pouvoir te tenir en laisse comme la chienne que tu es.
Il lâche mes cheveux et se rallonge. Je me précipite dans la salle de bains, ouvre la douche et m’écroule sous l’eau chaude. Les larmes ne peuvent s’arrêter de couler sur les joues. Je ne suis pas triste. Ces larmes sont des larmes de joie. En effet, tous les jours depuis dix ans, je supporte ce connard et me soumet à ses moindres désires, mais cette fois, c’est la dernière. Je me lève en laissant l’eau couler. Je me place devant le miroir et ouvre la trousse que j’avais laissé sur la petite étagère. Une pilule y est soigneusement rangée. Je la prends et l’approche de mes lèvres. Elle signe la fin de ma souffrance et de ma vie dédiée au péché. La mort est le seul moyen pour moi d’échapper à cette vie de débauche. Je regarde une dernière fois mon reflet dans le miroir. Je ne suis pas si mal physiquement, j’ai le teint clair comme de la porcelaine, de longs cheveux noirs et deux yeux d’un vert pensant. Je les tiens de ma mère, elle était anglaise et mon père japonais, mais elle est morte quand j’étais petit. Le bon stéréotype de la vie d’un tueur en série ou un truc du genre. Mais pourquoi ça devrait être à moi de mourir pour m’échapper de ce taudis? C’est vrai je suis innocent dans cette histoire c’est de ça faute à lui, ce salopard de violeur, et c’est aussi celle de mon père. Je ne vais pas me suicider, du moins pas tout de suite. Oui je vais tous les tuer avant. Je veux qu’ils souffrent autant que moi, et qu’ils aillent tout droit en enfer. Un rictus s’affiche sur mon visage et je regarde une dernière fois mon reflet. Kin, tu es fort, alors vas-y. Je sors de la salle de bain discrètement. Le chef est en train de dormir. Je m’approche de ses vêtements soigneusement pliés sur une chaise et fouille en faisant le moins de bruit possible. Et finalement, je sens le métal froid d’un flingue. Je le saisis et le pointe sur lui. Non, il faut qu’il soit réveillé quand il mourra. Je veux voir la peur sur son visage. Je veux qu’il me supplie, moi la pute comme il aime m’appeler, de le laisser en vie. Je le fait tomber du lit en le poussant du pied. Il se réveille en un sursaut en affichant un aire menaçant. Il prends quelques secondes pour prendre conscience de la situation et éclate de rire.
-Ce n’est pas bien de voler les jouets des autres Kin. Alors si tu veux que tout se passe bien pose ce flingue et va te coucher comme une grande fille. Me dit-il d’un ton narquois.
-Désolé monsieur le patron mais aujourd’hui c’est la dernière fois que tu as la chance de voire mon beau visage. Si tu te pose la question, je vais te tuer ici et maintenant. Je sais que tu as au moins deux gardes devant la porte et à l’entrée de l’hôtel mais figure toi que je me fout totalement de mourir. Mon seule but est de me venger avant de n’être plus que de la poussière. Ma vie, c’est de la merde et c’est en partie de ta fautes alors fait moi le plaisir de crever gentiment. Ou alors si tu me supplie, je te laisserai peut-être vivre un peu plus longtemps mais je ne promets rien.
-Laissez-moi moi rire Kin. T’auras jamais les couilles de presser la détente. Après tout t’es pas mieux qu’une femme sauf quand il s’agit de ton cul.
J’affiche un sourire moqueur en pressant lentement le chien du pistolet. Je vois qu’il essaye en vain de cacher sa peur et de garder la face. C’est pathétique. Je ne vais pas le tuer directement mais je vais le faire souffrir. Je pointe mon arme sur son horrible entre jambe. Soudain, son attitude change du tout au tout.
-Kin ne fait pas ça. Tu sais tu as toujours été mon préféré. Je te l’ai dis plein de fois, un jours je ferait de toi ma reine. T’en a envie de ça hein? Si tu me tues, tous es fini pour toi tu le sais ça hein?
-Ha! Monsieur le boss, pense-tu vraiment que je suis con au point de tomber dans un piège aussi nul? Je te l’ai déjà dis, mon but est de te tuer, te faire souffrir.
Je m’approche lentement de lui de manière à ce que mon flingue soit collé contre son front. Je sens son souffle s’accélérer. Il pourrait aisément se défendre mais il est totalement pétrifié. J’approche ma bouche de son oreille.
-J’ai sentis au poids qu’il reste l’entièreté des balles dans le barillet ce qui veut dire deux choses. La première c’est que tu es un connard d’imposteur. T’as sûrement quasiment jamais tué quelqu’un de ta vie, ça te ressemble bien de faire faire tous les sale boulot par tes subordonnés, et deuxièmement, qu’il y à sûrement deux gardes devant la porte, et aussi deux autres devant l’hôtel attendant dans une berline noire, ce qui fait, en te contant cinq balles. La dernière, je me la réserve au cas où mon plan bancal tourne mal donc quand tu sera en enfer, je veux quand même que tu penses pendant ton châtiment divin qu’il y a une chance que ta pute préférée soit en vie. Alors, dosvidaniya.
J’appuie sur la détente et une balle vient se loger au creux de son cerveau en un éclaboussement sanglant.