Comment trouver le sens à donner à sa vie ?

[daydreaming]

Hello, hello...
Je suis entrée à la fac en septembre et depuis, je suis en véritable crise de l'existence
J'ai migré sur Paris pour faire une double licence à la Sorbonne sans jamais savoir pourquoi est-ce que je faisais ça. Je m'en contrecarre du prestige de l'institution comme du droit. J'affirme même détester le droit. Le contenu des cours ne m'intéresse aucunement et la mentalié des chargés comme des élèves est exécrable.
Je ne me retrouve pas dans ce que je fais et et ne sais quoi faire, tout de suite.
Je sais que je ne continuerai pas cette voie et pense entreprendre des études de psychologie l'année prochaine. Ce domaine d'étude m'a toujours intéréssé mais je l'ai omis au profit de l'avis de mes parents et professeurs qui estimaient que "ce n'était pas suffisant" ou "que j'étais capable de mieux".
Dorénavant je sais que je ne penserai plus par l'autre.
Toutefois, actuellement, je ne sais que faire.
Dois-je arrêter mes études et travailler jusque septembre prochain ? Partir à Paris a occasionné le lancement d'un prêt étudiant que je ne peux laisser complètement à charge à mes parents (si je fais de la psycho, je retourne chez moi à la rentrée prochaine et le prêt devra commencer à être remboursé).
Toutefois, j'ai peur d'abandonner mes études, très peur. Peur de perdre toute motivation. Peur de ne plus savoir reprendre la fac. J'ai l'impression que la peine que j'ai en moi représente plus qu'une simple erreur de parcours, que je deviens lasse de tout.

J'aspire simplement à une vie simple, une vie authentique mais j'ai l'impression de me tromper quant à mes considérations pour y parvenir.
Je méprise cette quête d'excellence académique. Je méprise le fonctionnement sociétéal. J'ai l'impression de vouloir tout quitter, de ne plus voulour étudier (même la psycho que j'aime pourtant tant) pour enfin mener la "vraie vie" un peu à l'image du film Into the Wild et dès lors le sentiment de me gourrer quant à mes considérations.
Je flippe, j'angoisse, je suis paumée.
Quelqu'un pourrait-il me conseiller, m'aider à y voir clair ?
Merci à tous ceux qui prendront un peu de leur temps pour m'aider.

 

[Schneizel]

Malheureusement (a part si tu as de la chance, ou que tu prends des risques de fou furieux) dans la vie, tu devras travailler.
Or, c'est chiant.
Donc il y a 2 solutions intelligente dans la vie.
Ou bien tu te tues au travail dans un temps court, pour pouvoir profiter du temps qui te restera après, avec ce que tu as gagné.
Ou bien tu cherches un travail que tu aimes le plus possible, ou du moins qui n'est pas éprouvant, qui va te laisser du temps AU quotidien, pour pouvoir en profiter sur le moment.

Je développerai si besoin

 

[daydreaming]

Malheureusement (a part si tu as de la chance, ou que tu prends des risques de fou furieux) dans la vie, tu devras travailler.

Oui je sais. Tu as raison, fatalement.
J'ai toujours aimé travailler en soit. J'aime apprendre des choses, je ne sais pas ce qui bloque en ce moment.

Or, c'est chiant.
Donc il y a 2 solutions intelligente dans la vie.
Ou bien tu te tues au travail dans un temps court, pour pouvoir profiter du temps qui te restera après, avec ce que tu as gagné.

Justement, je ne suis plus si sûre de ça.
Je veux dire, après s'être tué à la tâche pendant le sup, t'es même pas sûre d'avoir le master et donc le job que tu souhaites. Et, même si c'est le cas, travailler c'est prenant, ça te bouffe tout ton temps, et tu finis par attendre inlassablement le we et les vacances.
Et c'est ça qui me déprime, cette conception de la vie mais je suppose que l'on s'y fait tous.

 

[cassandra_frm]

Salut !
Je te réponds car j'ai vécu une situation extrêmement similaire l'année dernière.
Honnêtement je ne te conseille pas de rester dans tes études actuelles jusqu'à la fin de l'année. Etant donné que tu ne t'y plaît vraiment pas, il y a des chances que tu te dégoutes des études et donc que tu n'aies, à la fin de l'année, même plus envie de commencer une autre licence. La santé mentale passe avant tout.
Personnellement j'était tellement mal dans mes études l'année dernière (LEA) que je suis tombée en "dépression" et sous médicaments. Alors j'ai tout arrêté et je suis rentrée chez moi. Cette année j'ai commencé une licence de sociologie plus proche de chez moi et je t'assure que ça change tout.

Comme toi, j'ai toujours aimé apprendre et j'ai donc douté de moi l'année dernière et de mes capacités d'apprentissage. Mais une simple réorientation redonne le goût à l'apprentissage. Quand tu aimes ce que tu étudies ça passe beaucoup mieux. (Pour te dire je pensais faire de la phobie scolaire l'année dernière, au final plus aucun symptômes cette année).

Pour le côté financier, je t'avoue que je ne m'y connais pas trop. Mais si tu quittes la fac pour travailler ça peut justement t'aider non ? Honnêtement si mentalement tu te sens prête a bosser jusqu'à la fin de l'année, ça me paraît être la meilleure solution.

De plus je pense que les personnes que tu pourrais rencontrer en licence de psychologie te rapprocheraient de ce côté "humain" que tu as. Sans vouloir faire de préjugés sur les licences, il faut dire que les personnes en licences de sciences humaines sont généralement plus simples, plus ouvertes d'esprit et j'ai pu remarquer une mentalité moins malsaine et de l'entraide.

En tous cas j'aime beaucoup ta mentalité et cette quête de l'authenticité que tu as. Je pense comme toi : la vie au travail ce n'est pas la vie, et c'est très dur de devoir accepter que la société fonctionne autrement, je n'y arrive pas non plus.

En espérant que ce témoignage / conseil puisse t'aider à y voir plus clair. N'oublie pas que l'important c'est de faire quelque chose qui te plait. Et que tout ira bien si tu t'écoutes.

 

[daydreaming]

Salut !
Je te réponds car j'ai vécu une situation extrêmement similaire l'année dernière.
Honnêtement je ne te conseille pas de rester dans tes études actuelles jusqu'à la fin de l'année. Etant donné que tu ne t'y plaît vraiment pas, il y a des chances que tu te dégoutes des études et donc que tu n'aies, à la fin de l'année, même plus envie de commencer une autre licence. La santé mentale passe avant tout.
Personnellement j'était tellement mal dans mes études l'année dernière (LEA) que je suis tombée en "dépression" et sous médicaments. Alors j'ai tout arrêté et je suis rentrée chez moi. Cette année j'ai commencé une licence de sociologie plus proche de chez moi et je t'assure que ça change tout.

Comme toi, j'ai toujours aimé apprendre et j'ai donc douté de moi l'année dernière et de mes capacités d'apprentissage. Mais une simple réorientation redonne le goût à l'apprentissage. Quand tu aimes ce que tu étudies ça passe beaucoup mieux. (Pour te dire je pensais faire de la phobie scolaire l'année dernière, au final plus aucun symptômes cette année).

Pour le côté financier, je t'avoue que je ne m'y connais pas trop. Mais si tu quittes la fac pour travailler ça peut justement t'aider non ? Honnêtement si mentalement tu te sens prête a bosser jusqu'à la fin de l'année, ça me paraît être la meilleure solution.

De plus je pense que les personnes que tu pourrais rencontrer en licence de psychologie te rapprocheraient de ce côté "humain" que tu as. Sans vouloir faire de préjugés sur les licences, il faut dire que les personnes en licences de sciences humaines sont généralement plus simples, plus ouvertes d'esprit et j'ai pu remarquer une mentalité moins malsaine et de l'entraide.

En tous cas j'aime beaucoup ta mentalité et cette quête de l'authenticité que tu as. Je pense comme toi : la vie au travail ce n'est pas la vie, et c'est très dur de devoir accepter que la société fonctionne autrement, je n'y arrive pas non plus.

En espérant que ce témoignage / conseil puisse t'aider à y voir plus clair. N'oublie pas que l'important c'est de faire quelque chose qui te plait. Et que tout ira bien si tu t'écoutes.

Merci beaucoup pour ce message, merci sincèrement

 

[Kalyanie]

Salut !
Je te réponds car j'ai vécu une situation extrêmement similaire l'année dernière.
Honnêtement je ne te conseille pas de rester dans tes études actuelles jusqu'à la fin de l'année. Etant donné que tu ne t'y plaît vraiment pas, il y a des chances que tu te dégoutes des études et donc que tu n'aies, à la fin de l'année, même plus envie de commencer une autre licence. La santé mentale passe avant tout.
Personnellement j'était tellement mal dans mes études l'année dernière (LEA) que je suis tombée en "dépression" et sous médicaments. Alors j'ai tout arrêté et je suis rentrée chez moi. Cette année j'ai commencé une licence de sociologie plus proche de chez moi et je t'assure que ça change tout.

Comme toi, j'ai toujours aimé apprendre et j'ai donc douté de moi l'année dernière et de mes capacités d'apprentissage. Mais une simple réorientation redonne le goût à l'apprentissage. Quand tu aimes ce que tu étudies ça passe beaucoup mieux. (Pour te dire je pensais faire de la phobie scolaire l'année dernière, au final plus aucun symptômes cette année).

Pour le côté financier, je t'avoue que je ne m'y connais pas trop. Mais si tu quittes la fac pour travailler ça peut justement t'aider non ? Honnêtement si mentalement tu te sens prête a bosser jusqu'à la fin de l'année, ça me paraît être la meilleure solution.

De plus je pense que les personnes que tu pourrais rencontrer en licence de psychologie te rapprocheraient de ce côté "humain" que tu as. Sans vouloir faire de préjugés sur les licences, il faut dire que les personnes en licences de sciences humaines sont généralement plus simples, plus ouvertes d'esprit et j'ai pu remarquer une mentalité moins malsaine et de l'entraide.

En tous cas j'aime beaucoup ta mentalité et cette quête de l'authenticité que tu as. Je pense comme toi : la vie au travail ce n'est pas la vie, et c'est très dur de devoir accepter que la société fonctionne autrement, je n'y arrive pas non plus.

En espérant que ce témoignage / conseil puisse t'aider à y voir plus clair. N'oublie pas que l'important c'est de faire quelque chose qui te plait. Et que tout ira bien si tu t'écoutes.

Je suis totalement d'accord avec elle, juste, je tiens à rajouter que tu pourras toujours trouver en cherchant un peu ou même en tombant par hasard sur une opportunité quelconque, un métier qui te permettra de faire ce que tu aimes.
Mes parents par exemple sont musiciens et prof de musique ( chant et batterie ), ils adorent leur métier, à tel point qu'ils ne le voient pas comme un travail, et en plus de cela ils n'ont pas à partir travailler tous les jours toute la journée, car l'un comme l'autre ils voulaient avoir du temps libre pour faire d'autres choses, pratiquer d'autres activés, passions. Ils ne gagnent pas beaucoup, mais ils arrivent toujours à trouver les bonnes affaires et de ce fait on vit vraiment bien.
Un travail sera toujours perçu comme un travail si tu le fais pour l'argent ou si tu ne l'aimes pas quoi qu'il en soit. Il est important que tu te sentes épanouie dans ce que tu fais, c'est à ce moment là que ce n'est plus perçu comme un travail, mais une passion que tu peux approfondir, peaufiner. Et enfin tu te sens vivre.
En tout cas avec la volonté que tu as, je ne doute pas que tu finiras par trouver ce qui te correspond, la vie est comme un piano, rempli de possibilités !

 

[le_vieux]

Hello, hello...
Je suis entrée à la fac en septembre et depuis, je suis en véritable crise de l'existence
J'ai migré sur Paris pour faire une double licence à la Sorbonne sans jamais savoir pourquoi est-ce que je faisais ça. Je m'en contrecarre du prestige de l'institution comme du droit. J'affirme même détester le droit. Le contenu des cours ne m'intéresse aucunement et la mentalié des chargés comme des élèves est exécrable.
Je ne me retrouve pas dans ce que je fais et et ne sais quoi faire, tout de suite.
Je sais que je ne continuerai pas cette voie et pense entreprendre des études de psychologie l'année prochaine. Ce domaine d'étude m'a toujours intéréssé mais je l'ai omis au profit de l'avis de mes parents et professeurs qui estimaient que "ce n'était pas suffisant" ou "que j'étais capable de mieux".
Dorénavant je sais que je ne penserai plus par l'autre.
Toutefois, actuellement, je ne sais que faire.
Dois-je arrêter mes études et travailler jusque septembre prochain ? Partir à Paris a occasionné le lancement d'un prêt étudiant que je ne peux laisser complètement à charge à mes parents (si je fais de la psycho, je retourne chez moi à la rentrée prochaine et le prêt devra commencer à être remboursé).
Toutefois, j'ai peur d'abandonner mes études, très peur. Peur de perdre toute motivation. Peur de ne plus savoir reprendre la fac. J'ai l'impression que la peine que j'ai en moi représente plus qu'une simple erreur de parcours, que je deviens lasse de tout.

J'aspire simplement à une vie simple, une vie authentique mais j'ai l'impression de me tromper quant à mes considérations pour y parvenir.
Je méprise cette quête d'excellence académique. Je méprise le fonctionnement sociétéal. J'ai l'impression de vouloir tout quitter, de ne plus voulour étudier (même la psycho que j'aime pourtant tant) pour enfin mener la "vraie vie" un peu à l'image du film Into the Wild et dès lors le sentiment de me gourrer quant à mes considérations.
Je flippe, j'angoisse, je suis paumée.
Quelqu'un pourrait-il me conseiller, m'aider à y voir clair ?
Merci à tous ceux qui prendront un peu de leur temps pour m'aider.

Tu remarqueras que dans les reportages sur TF1 et M6 de gens qui plaquent tout pour aller élever des moutons dans le Larzac, ben ces gens sont toujours des ex banquiers d'affaires ou DRH dans une multinationale,

ils travaillent 10ans, gagnent le PIB du Congo, et partent en retraite dans la campagne

Au plus tôt tu préviens tes parents pour psycho,au plus tôt ils peuvent "annuler" le prêt étudiant

Bienvenue dans le monde merveilleux des adultes