Bon je me suis toujours dit que je n'utiliserais pas de topic comme ça parce que j'avais pas trop envie de raconter mais là j'en ai besoin.
Tous les soirs je me répète la même phrase : Demain sera un grand jour
Mais aujourd'hui j'étais bien loin de m'imaginer tout ce qui se passerait…
Déja j'ai commencé avec un DS de spé maths qui m'a fait ultra stresser (bon maintenant je sais que j'ai eu 20 mais bon c'était quand même stressant)
Il fait se dire que c'est ma première note de l'année donc la première pour le BAC
.Toutes ces histoires d'examen ça m'effraie un peu.
Ensuite, pour remettre le contexte, il y a un élève Ukrainien dans ma classe et il parle qu'en anglais du coup.
Je lui ai parlé au moment de prendre les manuels au début d'année et, depuis, il a commencé à me suivre et il m'a redemandé plusieurs fois pour sortir. Il était trop bizarre mais je me disais que c'était parce qu'il avait pas d'ami absolument tout le monde autour de moi me disait que je me voilais la face et qu'il m'aimait.
Bon je vais épargner les détails pour en revenir à aujourd'hui. Après le français, il est venu me demander s'il pouvait me parler d'un truc important. J'ai eu peur du coup je lui ai dit non. Mais il fait théâtre avec moi. Du coup le soir il m'a demandé pour discuter en privé et il m'a dit qu'il m'aimait et m'a demandé si je voulais sortir avec lui. Je lui ai dit non. C'était mon premier râteau je me sentais trop mal. Du coup je l'ai pas juste laissé comme c'est j'ai discuté avec lui et il croyait vraiment que je l'aimais du coup c'était trop bizarre. Et là j'ai paniqué j'ai commencé à me sentir pas bien alors j'ai arrêté de lui mentir et je lui ai dit la vrai raison, c'est-à-dire que je suis lesbienne.
Et ben je sais pas si c'est parce qu'il est Ukrainien mais il a réagi bizarrement.
Le truc c'est que je l'avais dit qu'à deux personnes avant donc ça m'a fait trop bizarre de dire ça comme ça à un inconnu en plus.
J'ai commencé à me sentir bizarre, j'avais l'impression d'être déconnectée et je comprenais plus ce qu'il se passait autour de moi. Ça a commencé à me faire comme un malaise vagal.
Et là, il y a cette fille qui est arrivée et je me suis calmée.
Le truc c'est que ça aurait été juste ça, ma journée aurait juste été différente mais nan.
J'avais prévu d'aller au volley le soir avec trois amies (pareil il y a plein d'histoires mais voilà)
J'étais vraiment toute rouge quand on s'est vues alors elles m'ont demandé ce qu'il s'est passé, je leur ai juste dit que j'avais dit non au gars. Mais je leur ai dit que je me sentais pas bien à cause d'autre chose que j'avais dit. Et là, une des filles (que je connais pas trop en plus) me sort : t'es lesbiennes ?
Moi j'étais trop dans les vapes pour 1) Comprendre qu'elle parlait pas seriously et 2) Mentir parce que c'est ce que j'ai toujours fait, je préfère garder ça pour moi.
Du coup je lui réponds en un mot : oui
Il y a eu un gros blanc.
J'ai tout de suite réalisé mais je me sentais trop bizarre pour réagir. Je voulais pas leur dire surtout aux potes filles parce que ça fait un peu bizarre. Alors il y en a une qui a brisé le silence en me posant des questions là dessus.
J'ai été honnête : je ne le dis à personne et même maintenant je sais pas pourquoi je leur ai répondu.
Et je me suis sentie encore plus mal, j'essayais de me convaincre que c'était une étape et que c'était cool. Mais je sentais mon coeur aller de plus en plus vite et j'étais plus rouge que ma couleur dans le chat. Et j'ai cru que j'allais m'évanouir pendant ma première scéance de volley.
La journée aurait pû finir là mais non.
En temps normal je mange à 18h mais vu que j'étais au volley, je devais aller à la cantine à 21h avec les trois même potes.
J'arrivais pas à tenir en place dans ma chambre. Je pleurais, je tremblais et je saignais du nez (oui je vois pas le rapport).
Alors à 21h, je me dirige vers la sortie pour retrouver les filles pour le repas quand la porte du couloir se ferme automatiquement sur moi : alarme incendie. J'en avais marre. J'ai pas d problème mais dès qu'il y a beaucoup de bruit ou de foule je me sens pas bien. Donc j'ai commencé à paniquer
Tout s'est fini, c'était qu'un exercice. J'ai enfin pu aller à la cantine où j'ai presque rien pu manger. En plus de ça ça me faisait bizarre parce que je savais que les filles étaient un peu (BEAUCOUP) surprises de mon coming out surprise. Elles s'en foutent sûrement mais elles s'y attendaient pas.
Ça y est je suis rentrée et j'en peux plus. Je sais que par rapport à d'autres gens il s'est absolument rien passé et qu'il y a pas de raison à ce que je me sente aussi mal mais bon, c'était vraiment étrange et interminable. J'avais jamais dis que j'étais lesbienne à qui que ce soit avant (les deux qui le savent l'ont su à cause de ma crush) et ça m'a vraiment retournée.
C'était horrible.
C'est enfin fini mais je me sens toujours pas bien j'espère que je vais pouvoir dormir un peu quand même
Voilà les doléances d'une fille perdue
Tous les soirs je me répète la même phrase : Demain sera un grand jour
Mais aujourd'hui j'étais bien loin de m'imaginer tout ce qui se passerait…
Déja j'ai commencé avec un DS de spé maths qui m'a fait ultra stresser (bon maintenant je sais que j'ai eu 20 mais bon c'était quand même stressant)
Il fait se dire que c'est ma première note de l'année donc la première pour le BAC
.Toutes ces histoires d'examen ça m'effraie un peu.Ensuite, pour remettre le contexte, il y a un élève Ukrainien dans ma classe et il parle qu'en anglais du coup.
Je lui ai parlé au moment de prendre les manuels au début d'année et, depuis, il a commencé à me suivre et il m'a redemandé plusieurs fois pour sortir. Il était trop bizarre mais je me disais que c'était parce qu'il avait pas d'ami absolument tout le monde autour de moi me disait que je me voilais la face et qu'il m'aimait.
Bon je vais épargner les détails pour en revenir à aujourd'hui. Après le français, il est venu me demander s'il pouvait me parler d'un truc important. J'ai eu peur du coup je lui ai dit non. Mais il fait théâtre avec moi. Du coup le soir il m'a demandé pour discuter en privé et il m'a dit qu'il m'aimait et m'a demandé si je voulais sortir avec lui. Je lui ai dit non. C'était mon premier râteau je me sentais trop mal. Du coup je l'ai pas juste laissé comme c'est j'ai discuté avec lui et il croyait vraiment que je l'aimais du coup c'était trop bizarre. Et là j'ai paniqué j'ai commencé à me sentir pas bien alors j'ai arrêté de lui mentir et je lui ai dit la vrai raison, c'est-à-dire que je suis lesbienne.
Et ben je sais pas si c'est parce qu'il est Ukrainien mais il a réagi bizarrement.
Le truc c'est que je l'avais dit qu'à deux personnes avant donc ça m'a fait trop bizarre de dire ça comme ça à un inconnu en plus.
J'ai commencé à me sentir bizarre, j'avais l'impression d'être déconnectée et je comprenais plus ce qu'il se passait autour de moi. Ça a commencé à me faire comme un malaise vagal.
Et là, il y a cette fille qui est arrivée et je me suis calmée.
Le truc c'est que ça aurait été juste ça, ma journée aurait juste été différente mais nan.
J'avais prévu d'aller au volley le soir avec trois amies (pareil il y a plein d'histoires mais voilà)
J'étais vraiment toute rouge quand on s'est vues alors elles m'ont demandé ce qu'il s'est passé, je leur ai juste dit que j'avais dit non au gars. Mais je leur ai dit que je me sentais pas bien à cause d'autre chose que j'avais dit. Et là, une des filles (que je connais pas trop en plus) me sort : t'es lesbiennes ?
Moi j'étais trop dans les vapes pour 1) Comprendre qu'elle parlait pas seriously et 2) Mentir parce que c'est ce que j'ai toujours fait, je préfère garder ça pour moi.
Du coup je lui réponds en un mot : oui
Il y a eu un gros blanc.
J'ai tout de suite réalisé mais je me sentais trop bizarre pour réagir. Je voulais pas leur dire surtout aux potes filles parce que ça fait un peu bizarre. Alors il y en a une qui a brisé le silence en me posant des questions là dessus.
J'ai été honnête : je ne le dis à personne et même maintenant je sais pas pourquoi je leur ai répondu.
Et je me suis sentie encore plus mal, j'essayais de me convaincre que c'était une étape et que c'était cool. Mais je sentais mon coeur aller de plus en plus vite et j'étais plus rouge que ma couleur dans le chat. Et j'ai cru que j'allais m'évanouir pendant ma première scéance de volley.
La journée aurait pû finir là mais non.
En temps normal je mange à 18h mais vu que j'étais au volley, je devais aller à la cantine à 21h avec les trois même potes.
J'arrivais pas à tenir en place dans ma chambre. Je pleurais, je tremblais et je saignais du nez (oui je vois pas le rapport).
Alors à 21h, je me dirige vers la sortie pour retrouver les filles pour le repas quand la porte du couloir se ferme automatiquement sur moi : alarme incendie. J'en avais marre. J'ai pas d problème mais dès qu'il y a beaucoup de bruit ou de foule je me sens pas bien. Donc j'ai commencé à paniquer
Tout s'est fini, c'était qu'un exercice. J'ai enfin pu aller à la cantine où j'ai presque rien pu manger. En plus de ça ça me faisait bizarre parce que je savais que les filles étaient un peu (BEAUCOUP) surprises de mon coming out surprise. Elles s'en foutent sûrement mais elles s'y attendaient pas.
Ça y est je suis rentrée et j'en peux plus. Je sais que par rapport à d'autres gens il s'est absolument rien passé et qu'il y a pas de raison à ce que je me sente aussi mal mais bon, c'était vraiment étrange et interminable. J'avais jamais dis que j'étais lesbienne à qui que ce soit avant (les deux qui le savent l'ont su à cause de ma crush) et ça m'a vraiment retournée.
C'était horrible.
C'est enfin fini mais je me sens toujours pas bien j'espère que je vais pouvoir dormir un peu quand même
Voilà les doléances d'une fille perdue
