Arrêter définitivement la masturbation

[Anonyme]

Bonjour,
Je voulais savoir si il y'a des risques d'arrêter net la masturbation pour toujours à 15 ans ? Cela fait 26 jours que j'ai arrêté mais je me pose cette question.

 

[Zombineth_]

A moins que tu aies eu une addiction, tu risques de subir uniquement le manque. Sinon, à mon avis, non. La masturbation n'est pas OBLIGATOIRE. Pourquoi tu comptes les jours d'ailleurs ?

 

[Anonyme]

A moins que tu aies eu une addiction, tu risques de subir uniquement le manque. Sinon, à mon avis, non. La masturbation n'est pas OBLIGATOIRE. Pourquoi tu comptes les jours d'ailleurs ?

Je pense pas avoir était addict, même si je le faisais 1 fois par jour. Je compte juste pour me rappeler mon objectif, j'arrêterai sûrement plus tard mais vue que pour l'instant c'est à peine récent.
Sinon Merci de votre réponse.

 

[Kaushu]

Ce qu’il te faut, c’est surtout apprendre à doser, plutôt que d’arrêter radicalement, enfin d’après moi.
La masturbation peut avoir une importance, c’est bien aussi de prendre soin de ça de temps en temps, comme par exemple apprendre à connaître ton appareil génital, je suppose que n’importe qui a déjà abusé de la masturbation, mais l’arrêter radicalement n’est pas forcément la solution…

 

[Anonyme]

Ce qu’il te faut, c’est surtout apprendre à doser, plutôt que d’arrêter radicalement, enfin d’après moi.
La masturbation peut avoir une importance, c’est bien aussi de prendre soin de ça de temps en temps, comme par exemple apprendre à connaître ton appareil génital, je suppose que n’importe qui a déjà abusé de la masturbation, mais l’arrêter radicalement n’est pas forcément la solution…

D'accord merci, j'avoue que je l'ai surtout arrêter parce que je la liée avec la pornographie. Heureusement que j'ai réussi à me sortir du porno, mais j'ai peur d'y retourner en recommençant.

 

[Morwën]

Plutôt que de tout arrêter, il vaut mieux que tu t'autorises la masturbation mais strictement sans support pornographique. Ce que tu risques de faire en arrêtant tout, c'est revenir exactement comme avant. Le problème est le lien entre pornographie et plaisir sexuel.
Tu peux aussi ne plus te masturber mais d'une manière ou d'une autre, ton corps va devoir se réguler de ce côté là. Et sur le long terme, c'est assez dangereux de n'avoir jamais d'ejaculation.
Tu pourras donc voir plus tard lorsque tu seras en relation avec quelqu'un. Mais en attendant, là, tu dois juste pouvoir différencier le plaisir de la pornographie. La masturbation ne construisant rien en soi, si tu la pratiques, fais en sorte de limiter les dégâts pour toi, c'est-à-dire, ne plus consommer de porno.

 

[Anonyme]

Plutôt que de tout arrêter, il vaut mieux que tu t'autorises la masturbation mais strictement sans support pornographique. Ce que tu risques de faire en arrêtant tout, c'est revenir exactement comme avant. Le problème est le lien entre pornographie et plaisir sexuel.
Tu peux aussi ne plus te masturber mais d'une manière ou d'une autre, ton corps va devoir se réguler de ce côté là. Et sur le long terme, c'est assez dangereux de n'avoir jamais d'ejaculation.
Tu pourras donc voir plus tard lorsque tu seras en relation avec quelqu'un. Mais en attendant, là, tu dois juste pouvoir différencier le plaisir de la pornographie. La masturbation ne construisant rien en soi, si tu la pratiques, fais en sorte de limiter les dégâts pour toi, c'est-à-dire, ne plus consommer de porno.

D'accord merci infiniment

 

[Jds]

Il semble que la masturbation peut prévenir le cancer de la prostate (1, 2. Si pas accès, je peux aider). Après, l'arrêt de la masturbation ne semble pas avoir été mis en cause avec le cancer de la prostate et je n'ai rien trouvé (j'ai bien cherché pourtant ahah) sur les risques que ça pouvait avoir sur la santé donc bon. Sinon je rejoins ce qu'ont dit mes voisins du dessus.

 

[Morwën]

Il semble que la masturbation peut prévenir le cancer de la prostate (1, 2. Si pas accès, je peux aider). Après, l'arrêt de la masturbation ne semble pas avoir été mis en cause avec le cancer de la prostate et je n'ai rien trouvé (j'ai bien cherché pourtant ahah) sur les risques que ça pouvait avoir sur la santé donc bon. Sinon je rejoins ce qu'ont dit mes voisins du dessus.

Non, mais des inflammations et gonflement de la prostate.
Et par "masturbation", je pense que tu veux dire "ejaculation". Parce que s'il faut se masturber en plus des relations sexuelles avec un partenaire pour éviter les problèmes, on a jamais fini.

 

[Ragnarok]

On peut vivre sans masturbation, mais quel intérêt y a-t-il à s'en passer ?

D'une part cela va engendrer une certaine frustration, qui classiquement se termine en éjaculation nocturne.

Mais surtout la masturbation fait partie d'un apprentissage de son corps et d'un entretien de ses fonctions sexuelles. Les organes qui ne servent pas n'ont pas tendance à être les plus performants.

On constate ainsi chez les filles, qui se masturbent moins que les garçons, que celles qui ne pratiquent pas ont un rapport plus compliqué à leur sexualité. Sans avoir lu des grandes études sur le sujet, je suis assez convaincu qu'il en est de même chez les garçons.

Quant au lien avec le porno il ne faut pas le voir comme le diable. La masturbation appelle des supports érotiques, qu'ils soient fantasmes, personnes rencontrées, situations, ou scènes pornographiques. On exagère beaucoup les addictions au porno. Personne n'en meurt. Il faut mieux ça que la cigarette, hein.

Si l'on enlève le puritanisme et la morale d'un autre temps, donc, le conseil serait plutôt de conserver une activité masturbatoire au rythme qui te convient le mieux. Tu y trouveras sans doute de l'apaisement et n'aies pas trop d'inquiétude sur ta vie sexuelle ensuite, elle sera plutôt influencée positivement.

Enfin, pour répondre à Morwën, une vie de couple n'exclut pas la masturbation, qui a une autre place dans la sexualité qu'un rapport à deux. Rien n'est obligatoire évidemment, mais ça n'est pas un problème en soi, sauf à le faire dix fois par jour, ce qui peut jouer un peu sur le désir vis-à-vis de son partenaire...

 

[MPH]

Dans tous les cas, tout ce qui touche à la sexualité est impur, donc tu as bien fait

 

[Morwën]

Enfin, pour répondre à Morwën, une vie de couple n'exclut pas la masturbation, qui a une autre place dans la sexualité qu'un rapport à deux.

Je n'ai pas dit qu'elle était exclue.

Quant au lien avec le porno il ne faut pas le voir comme le diable. La masturbation appelle des supports érotiques, qu'ils soient fantasmes, personnes rencontrées, situations, ou scènes pornographiques. On exagère beaucoup les addictions au porno. Personne n'en meurt. Il faut mieux ça que la cigarette, hein.

Je ne pense pas qu'une qualité de vie dégradée à cause d'une addiction soit à comparer avec quoi que ce soit d'autre que la vie qu'on pourrait avoir sans.
Ce que tu dis est un sophisme et donc est incorrect.
1. La pornographie n'est pas de l'érotisme.
2. Une addiction à la pornographie est par définition une relation compulsive qui dégrade la vie quotidienne et la santé mentale voire physique des personnes concernées. Il faut donc arrêter de minimiser l'addiction au porno qui existe réellement.
3. Personne ne meurt de l'addiction en soi. Le risque de mourir réside dans les conséquences de la consommation de l'objet. C'est donc complètement biaisé de parler de tabac, en comparant les effets de sa consommation et non de l'addiction qui conduit à des risques.

 

[Jds]

On constate ainsi chez les filles, qui se masturbent moins que les garçons, que celles qui ne pratiquent pas ont un rapport plus compliqué à leur sexualité. Sans avoir lu des grandes études sur le sujet, je suis assez convaincu qu'il en est de même chez les garçons.

Je pense qu'il y a quand même beaucoup de psychologie qui joue car il ne faut pas oublier le cadre culturel qui diffère souvent entre femmes et hommes. La sexualité, c'est surtout social, non ?

Quant au lien avec le porno il ne faut pas le voir comme le diable. La masturbation appelle des supports érotiques, qu'ils soient fantasmes, personnes rencontrées, situations, ou scènes pornographiques. On exagère beaucoup les addictions au porno. Personne n'en meurt. Il faut mieux ça que la cigarette, hein.

Des personnes arrivent à se passer de supports érotiques ou plutôt, leur support érotique est la sensation lors de l'activité, rien d'autre. Après peut-être sont-elles des exceptions. Ensuite, le support, il y a la difficulté d'y arriver, l'imagination où l'on doit composer cognitivement le support et lui donner un dynamisme, du mouvement ; les images, où il faut moins composer mais donner du dynamisme ; les vidéos où tout est disposé est où aucune difficulté d'accès est présente, donc aucun effort. Cette absence d'effort peut, j'imagine, amener à s'habituer à l'accès facile aux supports érotiques qui nous permettent d'accéder à l'excitation sexuelle. Cela entraînerait possiblement une banalisation de la sexualité, un moindre plaisir durant les futurs actes et même durant les séances face aux supports (1). La source donnée à la fin de ma phrase précédente donne aussi d'autres conséquences sexuelles lié à la consommation de la pornographie.
Personne n'en meurt n'est pas un argument que je trouve recevable, on vit avant de mourir, il serait peut-être plus pertinent, donc, de s'intéresser à la vie et à la qualité de vie d'autrui. Si la mort n'est pas engagée, autant passer à la vie, non ?

En-deçà de l'addiction, on peut parler de dépendance. On peut ne pas être addict à quelque chose mais dépendant par exemple lorsque l'absence de cet objet nous affecte "négativement" émotionnellement et amène à atteindre émotionnellement la qualité de notre journée.